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04.05.2025 à 00:59

Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, quatre interpellations

FRANCE24

L'homme avait été enlevé jeudi vers 10H30 dans le 14e arrondissement, a précisé le parquet de Paris. Selon une source policière, l'action avait été menée devant témoins par quatre hommes cagoulés qui l'avaient emmené à bord d'un fourgon de livraison. "La victime s'avérait être le père d'un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies, les faits étant accompagnés d'une demande de rançon", a souligné le parquet, sans en préciser le montant. D'après le journal Le Parisien, "les malfaiteurs auraient réclamé entre 5 à 7 millions d'euros sous forme de virements en échange de sa libération". Une source proche du dossier a précisé à l'AFP qu'une somme "très élevée" avait été réclamée par les ravisseurs mais n'avait pas été versée. Les "nombreuses investigations" menées ont permis la libération samedi vers 21H00 de "la victime retenue dans un logement situé dans l'Essonne", a indiqué le parquet. Blessé, l'homme a été pris en charge par les secours, a-t-on ajouté de même source, sans préciser la nature de ses blessures. Selon la source proche du dossier, l'homme a eu un doigt sectionné. "Lors de cette intervention, quatre individus ont été interpellés" et "placés en garde à vue", a précisé le parquet. L'otage a été libéré lors d'un assaut de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) dans le pavillon où l'homme était séquestré, a relaté la source proche. Le lieu où il était retenu a été localisé grâce à une "enquête hors norme", "d'anthologie", a souligné cette source, ajoutant que "d'autres mutilations étaient à craindre" si les policiers n'étaient pas intervenus. "Un immense bravo aux enquêteurs qui ont fait un travail exceptionnel pour libérer cet homme et pour interpeller ses ravisseurs", a réagi sur X le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, saluant l'"engagement décisif" du préfet de police Laurent Nuñez et de ses effectifs. L'épouse de la victime, entendue par les policiers, avait précisé que son mari et son fils, qui détiennent une société de marketing gérant de la cryptomonnaie à Malte, avaient fait l'objet de menaces par le passé, selon la source policière. Mode opératoire similaire Une enquête a été ouverte pour arrestation, enlèvement, séquestration et détention arbitraire d'otage pour obtenir l'exécution d'un ordre ou d'une condition, extorsion avec arme, le tout en bande organisée, et participation à une association de malfaiteurs criminelle. La brigade de répression du banditisme (BRB) et la police judiciaire sont chargées des investigations. Selon la source proche de l'enquête, la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) et la BRI ont également été mobilisées dans cette enquête. Cet enlèvement suivi d'une séquestration avec demande de rançon en cryptomonnaie intervient un peu plus de trois mois après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs. Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher). L'alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d'un doigt coupé de David Balland, accompagnée d'une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d'un véhicule dans l'Essonne le lendemain. Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement. Par ailleurs, début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d'une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l'Ain. Selon plusieurs médias, il s'agissait du père d'un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une demande de rançon avait été faite. mlf-sm-sc-mk/bfa/tmt

03.05.2025 à 23:51

F1: Max Verstappen (Red Bull) partira en pole position du GP de Miami

FRANCE24

Le quadruple champion du monde en titre a devancé le Britannique Lando Norris (McLaren) et le prodige italien Andrea Kimi Antonelli (Mercedes) de respectivement 65 et 67 millièmes de seconde. Grand perdant plus tôt dans la journée du sprint, où il s'est finalement classé 17e après avoir écopé d'une pénalité qui lui a fait perdre sa quatrième place obtenue en piste, +Mad Max+ a répondu en champion en dominant encore les McLaren en qualifications. "Cela a été une belle qualification. J'ai essayé de me rapprocher le plus possible de la limite et même si la gestion des pneus n'a pas été évidente, cela s'est bien terminé et je suis ravi d'être en pole", a déclaré Verstappen, qui est devenu père pour la première fois juste avant le début du week-end de course. Le Néerlandais a décroché la 44e pole position de sa carrière, la troisième cette saison après le Japon et l'Arabie saoudite. Après avoir remporté la course sprint samedi après un coup de pouce du destin, en l’occurrence l'intervention de la voiture de sécurité dans les derniers tours, Norris a encore échoué dans sa quête de la pole position. Mais comme lors du sprint, l'Anglais a devancé son coéquipier australien Oscar Piastri, leader du championnat du monde, qui devra se contenter de la quatrième place sur la grille et aura fort à faire pour décrocher une troisième victoire de suite en Grand Prix. Le Britannique George Russell (Mercedes) a pris la cinquième place, devant les Williams de l'Espagnol Carlos Sainz et du Thaïlandais Alexander Albon. Ferrari a encore connu des qualifications difficiles puisque le Monégasque Charles Leclerc et le Britannique Lewis Hamilton ont réalisé respectivement les huitième et douzième chronos. Le Français Esteban Ocon (Haas) a atteint la Q3 (troisième partie des qualifications) pour la première fois de la saison et s'élancera en neuvième position, deux rangs devant le rookie tricolore Isack Hadjar (Racing Bulls). Le troisième Français de la grille, Pierre Gasly (Alpine), s'est retrouvé coincé dans le peloton et n'a pu faire mieux que 18e, quelques heures après avoir hérité de la 8e place du sprint, ce qui lui a rapporté un point au championnat du monde.

03.05.2025 à 23:19

Ligue 1 : Monaco renoue avec la victoire à Saint-Etienne et remonte sur le podium

FRANCE24

Ce résultat laisse à l'inverse les Stéphanois (17e, 27 points) en position de relégables. Les Monégasques (2e, 58 pts) devancent Marseille à la différence de buts (+24 contre +23). Ils ont un point de plus que Nice (4e) et Strasbourg (5e), séparés par la différence de buts. Lille est à deux longueurs et Lyon à quatre. Ces deux dernières équipes joueront dimanche comme l'OM. Six équipes se tiennent en quatre points dans la lutte pour la qualification pour la Ligue des Champions. Le 10 mai, Monaco recevra Lyon pour un match, sinon déterminant, vraiment très important en vue de terminer sur le podium, l'objectif des deux équipes, alors qu'il ne restera plus qu'une journée de championnat. De leur côté, les Verts, après leur victoire face à Lyon (2-1), concèdent leur deuxième défaite de rang après celle enregistrée à Strasbourg (3-1). Ils restent 17e et avant-derniers à un point du Havre (16e et barragiste) et trois d'Angers, 15e et premier non relégable. Ils restent deux matches aux Ligériens pour arracher leur maintien avec un déplacement capital à Reims, le 10 mai avant, pour conclure, de recevoir Toulouse qui vient d'assurer sa place dans l'élite après avoir battu Rennes (2-1). Akliouche d'entrée Maghnaes Akliouche a ouvert la marque d'entrée après un centre délivré de l'aile gauche par Caio Henrique à la conclusion d'une belle action collective (2). Akliouche aurait pu ajouter un deuxième but mais le gardien Gautier Larsonneur a sauvé l'ASSE au prix d'une belle sortie (29). Les Monégasques n'ont pas vraiment eu de peine à contenir une équipe stéphanoise limitée, vaillante mais inoffensive notamment en l'absence de son buteur, le Belge Lucas Stassin, blessé. Zuriko Davitashvili a égalisé d'un tir du droit se logeant dans la lucarne (1-1, 65), la seule frappe cadrée des Verts. Jusqu'alors, la seconde période avait été tout à l'avantage de Monaco sans pour autant que l'ASM ne se crée de réelles occasions malgré quelques situations délicates pour la défense de Saint-Etienne. Sur l'une d'elles, Moatasem Al-Musrati a redonné l'avantage aux Monégasques d'un tir dévié sur lequel Larsonneur est passé au travers (2-1, 68) avant que Folarin Balogun n'ajoute un troisième but en profitant d'un mauvais dégagement de Maxime Bernauer (3-1, 78). Au cours de la rencontre, Monaco a, malheureusement, perdu son attaquant danois Mika Biereth, remplacé dès la 15e minute par le Suisse Breel Embolo, après un coup reçu au visage dans un choc avec Mickaël Nadé. Dans l'ensemble, les Monégasques ont livré une performance solide et ont mérité leur victoire, la première à l'extérieur après celle à Angers le 15 mars (2-0, 26e journée). Toutefois, ils n'avaient plus inscrit trois buts à l'extérieur depuis le 9 novembre dernier à Strasbourg (3-1). Dans la semaine, le président Dimitri Rybolovlev s'était rendu au centre d'entraînement de La Turbie, pour mettre la pression et rappeler les enjeux sportifs et économiques d'une qualification pour la Ligue des Champions. Les joueurs de la Principauté ont donc bien répondu.

03.05.2025 à 23:11

Espagne: Barcelone s'arrache pour l'emporter chez la lanterne rouge Valladolid

FRANCE24

À quatre journées de la fin, le Barça compte sept points d'avance sur son grand rival, qui reçoit le Celta Vigo dimanche après-midi (14h00) avant de se déplacer dans huit jours à Barcelone pour le "clasico" retour. Ce succès obtenu dans la douleur grâce à des buts de Raphinha (54e) et de Fermin Lopez (60e) après l'ouverture précoce du score d'Ivan Sanchez Aguayo pour Valladolid (6e) permet aux Barcelonais de se tourner désormais vers la demi-finale retour de Ligue des champions mardi à Milan face à l'Inter (3-3 à l'aller). Face à Valladolid, un club habitué aux allers-retours entre première et deuxième divisions et déjà condamné avec 16 points après 33 journées, l'équipe catalane s'est présentée avec un onze largement renouvelé, avec neuf changements par rapport au match aller face à l'Inter. L'entraîneur allemand Hansi Flick a dû compenser les absences des blessés Robert Lewandowski et Jules Koundé. Il a choisi aussi de faire souffler certains cadres comme sa pépite Lamine Yamal, l'attaquant Raphinha ou le gardien Wojciech Szczesny, avant le match de mardi à San Siro. Marc-André ter Stegen, absent depuis septembre en raison d'une blessure à un genou, a fait son retour dans les cages. Le jeune attaquant bissau-guinéen Ansu Fati, ancienne pousse du centre de formation blaugrana au temps de jeu désormais famélique, a été titularisé d'entrée. Dans ce match des extrêmes, les joueurs de Valladolid, que leur propriétaire et ancienne star brésilienne Ronaldo souhaite céder, ont tenu à vendre chèrement leur peau. Dès la 6e minute, une frappe déviée d'Ivan Sanchez Aguayo a lobé Ter Stegen et le bloc défensif d'un club qui n'a plus gagné depuis le 11 janvier contre le Betis (1-0) et a enchaîné depuis 13 défaites et un nul a posé d'énormes problèmes aux attaquants barcelonais. "Quand on effectue neuf changements dans l'équipe, ce n'est pas facile pour les joueurs", a admis Flick au micro de DAZN, qui s'est dit "au final satisfait des trois points supplémentaires". Une frappe d'Ansu Fati a certes obligé le gardien Andre Ferreira à une parade spectaculaire mais le bilan barcelonais était maigre. Lamine Yamal est entré dès la 38e minute après la blessure de Daniel Rodriguez pour redonner un peu d'allant à ses coéquipiers mais ce sont les entrées après la pause de Raphinha et de Frenkie De Jong qui ont inversé la tendance en annihilant les espoirs des "Pucelanos" de signer un authentique exploit. Même dans la difficulté, les Barcelonais poursuivent leur quête d'un quadruplé historique, la Liga et la Ligue des champions pouvant s'ajouter à la Coupe du Roi et à la Supercoupe d'Espagne déjà gagnées.

03.05.2025 à 22:15

Warren Buffett, investisseur de légende et milliardaire aux goûts simples

FRANCE24

Son groupe, Berkshire Hathaway, est devenu la huitième capitalisation boursière au monde, dépassant les mille milliards de dollars à Wall Street, une première pour un groupe américain hors secteur de la tech. Ce conglomérat possède des dizaines d'entreprises (des piles Duracell à l'assureur américain Geico) et des actions dans des sociétés soigneusement sélectionnées, de Coca-Cola à Bank of America, en passant par Chevron ou American Express. Toute sa vie, Warren Buffett, toujours bon pied bon oeil à 94 ans, a préféré investir sur le long terme dans des entreprises stables dont il a épluché les comptes. Une stratégie qui a valu à sa société, depuis qu'il en a pris le contrôle en 1965, un rendement annuel presque deux fois plus important que celui de l'indice boursier S&P 500. Pas d'excentricité non plus dans le quotidien de "l'Oracle d'Omaha", qui affiche selon Forbes une fortune de 168 milliards de dollars - l'une des seules qui a continué d'augmenter depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier. Client régulier de McDonald's, la légende fait de lui un buveur de Coca-Cola invétéré, qui habite la même maison depuis 1958, achetée 31.500 dollars, dans sa ville natale d'Omaha (Nebraska), dans le centre du pays. Ses secondes noces sont scellées avec deux anneaux soldés dans une bijouterie de son groupe. Ses seuls loisirs connus: bridge, ukulélé et golf. Il reconnaît toutefois que posséder un jet privé lui facilite la vie. Grand philanthrope Pas provocateur comme Elon Musk, il n'ambitionne pas de conquérir l'espace comme Jeff Bezos ou de changer le monde comme Mark Zuckerberg. La discrétion de ce démocrate revendiqué, qui se plaint de ne pas payer assez d'impôts, ne l'empêche pas de distiller des avis tranchés sur l'économie et quelques piques sur le bitcoin, l'intelligence artificielle ou la guerre commerciale lancée par Donald Trump. Chaque année, des milliers de petits investisseurs se pressent pour l'écouter à l'assemblée générale de Berkshire, désignée comme le "Woodstock" des capitalistes. Avec son grand ami, le fondateur de Microsoft Bill Gates, il lance en 2010 "The Giving Pledge", un club de milliardaires prêts à donner au moins la moitié de leur fortune à des associations caritatives. Au cours de sa vie, il a fait don de quelque 60 milliards de dollars - un record - dont 43 milliards à la Fondation Bill et Melinda Gates. En 2024, il a annoncé que sa fortune serait léguée à la fondation Susan Thompson Buffett, du nom de sa défunte première femme, et aux trois fondations dirigées par ses enfants. Né le 30 août 1930 dans une famille de classe moyenne, Warren Buffett se lance sur les marchés à 11 ans. Il a 13 ans quand il doit remplir pour la première fois une feuille d'impôts après ses premiers gains en bourse. Il envisage d'abandonner ses études, mais face au veto de son père, un courtier devenu parlementaire, il entre à l'école de commerce de Wharton en Pennsylvanie puis rejoint l'université du Nebraska. Recalé par Harvard, il intègre l'université Columbia à New York. Il commence sa carrière à Wall Street mais fonde dès 1956 sa société d'investissement, Buffett Partnership, fusionnée en 1965 avec le groupe textile Berkshire Hathaway. Avec son acolyte Charlie Munger, décédé en 2023 à 99 ans, il transforme Berkshire en conglomérat gigantesque. Vieille économie Ce père remarié de trois enfants, avide lecteur de la presse financière et généraliste, s'est évertué à dénicher les entreprises et valeurs sous-évaluées à ses yeux et à attendre qu'elles se bonifient. Cela ne l'empêche pas de nouer des accords très rémunérateurs, comme quand il vient renflouer Goldman Sachs en 2008 ou Bank of America en 2011. Ses investissements sont plutôt dans la vieille économie américaine. Apple est l'une des rares valeurs technologiques à trouver grâce à ses yeux. Après avoir massivement investi depuis 2016, Berkshire avait liquidé à l'été 2024 la moitié de ses actions pour 50 milliards de dollars. Sous ses airs de gentilhomme se cache un homme d'affaires impitoyable. Cheveux blancs, grosses lunettes, souvent en costume classique tranché par une cravate de couleur, il peut encore disserter longuement sans montrer aucun signe de fatigue. A l'AG 2024 du groupe, il reconnaissait pour la première fois son caractère mortel, lançant aux actionnaires: "J'espère bien que vous serez là l'année prochaine... et moi aussi!" Son successeur désigné, Greb Abel, lui succédera à la tête du groupe en fin d'année.

03.05.2025 à 22:11

L'investisseur Warren Buffett annonce quitter la tête de son groupe à la fin de l'année

FRANCE24

"Le moment est venu pour Greg (Abel, successeur désigné du milliardaire, ndlr) de devenir directeur général de l'entreprise à la fin de l'année", a assuré celui qui est surnommé "l'oracle d'Omaha" lors de l'assemblée générale de Berkshire Hathaway. Aujourd'hui vice-président du groupe, Greg Abel, 62 ans, a été désigné en 2021 pour prendre la succession de Warren Buffett. "Après une longue et fructueuse carrière dans le monde de la finance, le magicien de Wall Street prend sa retraite", a commenté auprès de l'AFP l'analyste financier Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. Berkshire Hathaway, une ancienne PME textile, est devenu au fil des années un conglomérat gigantesque sous l'impulsion de M. Buffett et vaut aujourd'hui plus de 1.000 milliards de dollars à Wall Street, une première pour un groupe américain hors secteur de la tech. "Fin d'une époque" "C'est l'un des plus grands investisseurs de notre époque. Ses résultats parlent d'eux-mêmes: il a surpassé le S&P 500 (l'indice de référence à la Bourse de New York, ndlr) sur un an, cinq ans, dix ans et vingt ans" en termes de rendement, a relevé auprès de l'AFP l'analyste financier Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. Toute sa vie, Warren Buffett a préféré investir sur le long terme dans des entreprises stables dont il a épluché les comptes, lui permettant de constituer au fil des décennies la cinquième fortune mondiale. Son conglomérat possède aujourd'hui des dizaines d'entreprises (des piles Duracell à l'assureur américain Geico) et des actions dans des sociétés soigneusement sélectionnées, de Coca-Cola à Bank of America, de Chevron à American Express. "C'est vraiment la fin d'une époque - le plus grand investisseur pur de ces dernières générations met enfin un terme à sa carrière, et il part en beauté", a salué auprès de l'AFP l'analyste Steve Sosnick, d'Interactive Brokers. Dimanche, le conseil d'administration de Berkshire Hathaway "pourra me poser des questions" sur cette décision, a assuré samedi Warren Buffett. Ses membres "vont digérer" l'annonce et seront "unanimes en faveur de cette décision", a-t-il anticipé. L'avis du conseil d'administration sera rendu formellement "dans quelques mois", selon M. Buffett. Critique des droits de douane L'investisseur a indiqué que même s'il transmettait les rênes à Greg Abel, qui aurait "le dernier mot", il "resterait dans les parages" et "pourrait être utile dans quelques cas", sans préciser en quoi consisterait son rôle. Cette annonce, intervenue en fin d'assemblée générale de Berkshire Hathaway, a provoqué un torrent d'applaudissements des actionnaires présents sur place à Omaha, dans le Nebraska (centre). Comme un testament, Warren Buffett avait, en début de journée, estimé que "le commerce ne doit pas être une arme", une critique directe de la guerre commerciale lancée par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche. "Il n'y a pas de question" quant au fait que toucher au commerce, notamment via des droits de douane, "peut être un acte de guerre", avait lancé l'investisseur. Selon lui, Washington devrait "chercher à faire du commerce avec le reste du monde". "Nous voulons un monde prospère" et aller dans cette direction "ne se fera pas (aux) dépens" des Etats-Unis, avait assuré M. Buffett.

03.05.2025 à 21:07

Tennis: Sabalenka s'impose à Madrid à trois semaines de Roland-Garros

FRANCE24

La Bélarusse de 26 ans a battu en finale Coco Gauff en deux sets 6-3, 7-6 (7/3), décrochant au passage le 20e titre de sa carrière, le troisième à Madrid (2021, 2023), où elle avait gagnée son dernier tournoi en date sur terre battue. Finaliste à Madrid l'an dernier, Sabalenka met la pression sur sa dauphine au classement WTA Iga Swiatek, triple tenante du titre à Roland-Garros et méconnaissable sur la terre battue espagnole, où elle a été balayée en demies par Gauff 6-1, 6-1. Déjà sacrée à Miami, finaliste à l'Open d'Australie et à Indian Wells cette saison, Sabalenka creuse encore plus l'écart avec ses concurrentes au classement WTA et comptera lundi plus de 4.000 points d'avance au classement sur Swiatek. Il reste un dernier WTA 1000 sur terre battue à Rome (6-17 mai) avant le début de Roland-Garros (25 mai-8 juin). À Paris, la native de Minsk aux trois titres en Grand Chelem (2 fois l'Open d'Australie et 1 US Open) n'a jamais dépassé le stade des demi-finales. "Je fais plus confiance à mon jeu sur terre battue. (Cette année) j'espère que ce sera différent", a assuré la lauréate en conférence de presse. Dernière finale à l'US Open 2023 Comme à son habitude, Sabalenka a assommé son adversaire par la puissance de ses coups, étant bien plus conquérante d'entrée sur le court Manolo Santana. "J'ai travaillé très dur pour améliorer mon jeu et y apporter de la variété. C'est la clé dans la plupart des matchs en ce moment. On a amélioré mon mouvement, mon jeu en finesse est bien meilleur maintenant, j'ai beaucoup plus de confiance désormais", a décrypté Sabalenka. Elle n'a laissé que des miettes à Coco Gauff dans le premier set, à l'image du double-break et des quatre jeux blancs qui lui ont permis de mener 4 à 1. L'Américaine est montée en puissance dans la deuxième manche, jusqu'à s'offrir une balle de set à 5-4. C'est finalement la N.1 mondial qui a pris le jeu, avant de s'imposer au tie-break grâce à la 8e double-faute de Gauff. "Mon premier service a été une arme cette semaine mais mon pourcentage sur ce match n'a pas été pas bon. Aryna a commencé très fort aujourd'hui. J'ai dû prendre quelques risques sur mon second service, d'où les doubles-fautes", a expliqué l'Américaine en conférence de presse. Le début de saison de Coco Gauff (4e), finaliste à Roland-Garros en 2022, était jusqu'ici plutôt moyen, avec des éliminations en huitièmes à Miami et à Indian Wells. La dernière finale entre les deux joueuses remontait à l'US Open 2023, où Coco Gauff avait remporté son premier et seul titre du Grand Chelem (2-6, 6-3, 6-2). Leur seule confrontation sur terre battue était en 2021 à Rome, où Gauff avait aussi battu Sabalenka.

03.05.2025 à 20:57

Angleterre: Arsenal se rate avant le sommet à Paris

FRANCE24

Paris a perdu à Strasbourg avec ses remplaçants et Arsenal a perdu chez lui avec son équipe type, sur le même score, quatre jours avant leurs retrouvailles au Parc des princes. "Croyez-y et emmenez-nous à Munich" ("Believe and take us to Munich"), avaient écrit des supporters samedi à l'Emirates sur une banderole, en référence à la finale européenne du 31 mai. Au coup de sifflet final, pourtant, les tribunes avaient commencé à se vider, déçues par la prestation des Gunners. Deuxième depuis fin décembre, Arsenal (2e, 67 pts) voit Manchester City (3e, 64 pts) revenir à trois points, à trois journées de la fin. Et Newcastle (4e, 62 pts) peut aussi se rapprocher s'il gagne dimanche à Brighton. Les Londoniens marquent le pas en championnat, avec une seule victoire (et trois nuls) en cinq matches, et leur moral ne sera pas optimal au moment d'arriver au Parc. La défaite de samedi a créé "beaucoup de rage, de colère, de frustration et une sensation désagréable dans le ventre. Nous devons donc nous en servir mercredi pour réaliser une grosse performance à Paris, gagner le match et remporter la finale", a réagi Mikel Arteta. Partey aligné Fidèle à ses principes, l'entraîneur avait pourtant aligné son équipe-type pour entretenir la dynamique sportive, plutôt que de jouer la carte de la rotation. Seul le forfait de Jurriën Timber l'a contraint à un changement au poste d'arrière droit, où Ben White a officié. Thomas Partey, suspendu mardi contre Paris, a lui fait son retour comme milieu défensif. La présence du Ghanéen a permis à Declan Rice de retrouver sa place de milieu relayeur, un atout considérable offensivement pour les Gunners. L'Anglais de 26 ans a apporté le danger très tôt sur des frappes (15e, 17e), il a été proche de marquer de la tête (19e) et il a ouvert le score avec le sang froid d'un buteur (34e, 1-0). Mais Bournemouth (8e, 53 pts) n'a pas abdiqué, au contraire, et a mis l'intensité nécessaire pour renverser le match en seconde période, sur des phases arrêtées. Antoine Semenyo a envoyé une longue touche sur la tête de Dean Huijsen (67e, 1-1), puis Evanilson a bonifié un corner en reprenant au second poteau le ballon dévié par un partenaire (75e, 1-2). Villa se reprend Victime du PSG en quarts de finale, Aston Villa a lui fait ce qu'il fallait pour retrouver la Ligue des champions la saison prochaine, samedi avec un succès 1-0 contre Fulham qui le rapproche des places qualificatives. "Nous y avons goûté cette saison et nous voulons recommencer", a commenté le buteur du jour, Youri Tielemans, sur TNT Sports. Le milieu belge a catapulté de la tête un corner du capitaine John McGinn (12e, 1-0) et redonné de l'élan à une équipe qui en avait bien besoin. Les "Villans" ont en effet enchaîné les déceptions récemment, de l'élimination en C1 à celle en Coupe d'Angleterre, en passant par la défaite en championnat contre Manchester City, un rival direct. L'équipe d'Unai Emery est septième avec 60 points, soit le même total que Chelsea (5e) et Nottingham Forest (6e), qui jouent respectivement contre Liverpool, dimanche, et contre Crystal Palace, lundi. Les autres rencontres de l'après-midi n'avaient aucun enjeu pour le classement puisque Ipswich était déjà relégué avant son déplacement à Everton (2-2), comme Leicester et Southampton (2-0).

03.05.2025 à 20:55

Israël rappelle des dizaines de milliers de réservistes pour son offensive à Gaza

FRANCE24

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a ni confirmé ni démenti ces information alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu, sous la pression de ses soutiens d'extrême droite sans lesquels il perdrait sa majorité, multiplie les propos va-t-en guerre. Samedi soir, il s'en est pris au Qatar, émirat qui mène avec l'Egypte une médiation en vue d'une trêve avec le Hamas et d'un accord de libération de otages détenus dans la bande de Gaza, l'enjoignant à "cesser son double jeu et son double langage". "Israël gagnera cette guerre légitime avec des moyens légitimes", a-t-il ajouté, semblant signifier ainsi la fin de toute négociation. Le Qatar "rejette fermement les déclarations incendiaires" de M. Netanyahu "qui sont contraires aux règles les plus élémentaires de la responsabilité politique et morale", a réagi sur X le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari. Depuis qu'Israël a mis fin le 18 mars à deux mois d'une trêve dans la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, M. Netanyahu assure qu'une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le mouvement islamiste palestinien à rendre les otages. Au contraire, "toute intensification des combats placera les otages [...] en situation de danger immédiat", a mis en garde le forum des familles d'otages, organisation israélienne de proches des captifs. "Priorité morale" "Pour la grande majorité des Israéliens le retour des otages est la première priorité morale de la nation", a ajouté le forum dans un communiqué, jugeant encore possible de "parvenir à un accord permettant de sauver des vies et d'empêcher davantage de pertes humaines". Depuis le 18 mars, les bombardements israéliens sur la bande de Gaza sont quotidiens et l'armée a repris le contrôle de larges pans du territoire qu'elle avait évacués. Après s'être améliorée pendant la trêve, la situation humanitaire des quelque 2,4 millions de Palestiniens est de nouveau catastrophique. Selon les correspondants militaires de médias israéliens, l'armée a commencé à envoyer des ordres de mobilisation à des réservistes, prévoyant d'en rappeler des dizaines de milliers en vue d'une expansion de son offensive. Ces réservistes devraient remplacer des appelés ou des soldats d'active à travers le pays ainsi qu'en Cisjordanie occupée afin que ceux-ci puissent être envoyés combattre à Gaza. Des proches de journalistes de l'AFP ont déjà reçu leur "Tsav 8" (ordre de mobilisation). "Numéro 24" Selon la télévision publique, le cabinet de sécurité israélien doit se réunir dimanche en vue d'approuver l'élargissement de l'offensive à Gaza. L'attaque des commandos du Hamas sur le sud d'Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza dont 34 déclarées mortes par l'armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et a lancé une campagne de représailles militaires ayant dévasté la bande de Gaza et fait au moins 52.495 morts, en majorité des civils, selon des chiffres du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugés fiables par l'ONU. Les informations sur le rappel des réservistes ont été publiées après que la branche armée du Hamas a diffusé une vidéo dans laquelle apparaît un homme allongé, la tête et le bras gauche couverts de bandages avec des tâches marron. Parlant hébreu, il se présente comme "le prisonnier numéro 24" mais a été identifié comme étant Maxim Herkin, otage israélo-russe qui aura 37 ans fin mai. Sa famille a publié un communiqué demandant aux médias de ne pas diffuser la vidéo. A mains nues Samedi soir, quelques milliers d'Israéliens se sont une nouvelle fois rassemblés à Tel-Aviv. "Nous voulons que les otages rentrent à la maison [et] nous ne croyons pas que la guerre à Gaza aujourd'hui ait encore la moindre justification", a déclaré à l'AFP Arona Maskil, consultante de 64 ans. Avant l'aube, 11 Palestiniens dont trois enfants en bas âge ont été tués dans une frappe israélienne sur le camp de réfugiés de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon les secours. L'armée a confirmé en indiquant avoir visé "un terroriste du Hamas". A la lumière de lampes torches, des secouristes et des civils ont fouillé à mains nues dans les décombres pour en extraire des victimes, selon des images de l'AFP. L'un deux repart en portant le corps inanimé d'un très jeune enfant. Israël soumet la bande de Gaza à un blocus total depuis le 2 mars. En l'absence d'entrée de la moindre aide humanitaire depuis cette date, des responsables onusiens et d'ONG multiplient les avertissements sur un risque de famine.
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