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21.08.2025 à 13:05

Fabio, le gardien brésilien phénomène de longévité

FRANCE24

Fabio Deivson Lopes Maciel, qui fêtera ses 45 ans le mois prochain, est loin d'être en pré-retraite: il est un titulaire indiscutable de Fluminense, un des grands clubs de Rio de Janeiro. Et d'après les comptes de ce club, le gardien des "tricolores" de Rio a effacé des tablettes le record du légendaire portier anglais Peter Shilton, qui avait selon le livre Guinness des records joué 1.390 matches de 1966 à 1977. C'était mardi, au stade mythique Maracana, lors de la victoire 2-0 sur l'América de Cali qui a permis à son équipe de se qualifier en quarts de finale de la Copa Sudamericana, équivalent sud-américain de la Ligue Europa. "Fabio, c'est le meilleur gardien du Brésil!", scandaient en choeur les 35.000 fans du "Flu" quand il a reçu après la rencontre une plaque commémorative de son record, accompagné de sa famille sur le terrain. Si la Fifa ne s'est pour le moment pas prononcée sur l'homologation de ce record, Peter Shilton s'est empressé de rendre hommage à son successeur. "Enormes félicitations à Fabio Deivson Lopes Maciel pour avoir battu le record mondial de matches que j'ai été fier de détenir pendant plus de 28 ans", a salué la légende anglaise. "Un cadeau" Fabio, 1,88 m, n'a jamais évolué en dehors du Brésil, contrairement à d'autres grands gardiens brésiliens comme Taffarel, Dida, Julio César ou plus récemment Alisson, titulaire à Liverpool. Avant de briller à Fluminense, avec qui il a décroché son titre le plus prestigieux, la Copa Libertadores de 2023, il a évolué 16 saisons sous les couleurs de Cruzeiro, dont il est l'une des plus grandes idoles, remportant le championnat brésilien en 2013 et en 2014. Mais le natif de Nobres, ville de 15.000 habitants de l'Etat amazonien du Mato Grosso (centre-ouest), n'a jamais défendu les buts de la Seleçao, bien qu'il ait été appelé plusieurs fois en équipe nationale, remportant en tant que remplaçant la Copa América en 2004. Il avait pourtant été retenu en équipe jeunes, soulevant notamment le trophée du Mondial des moins de 17 ans avec Ronaldinho en 1997. S'il n'a pas de "vraie" Coupe du Monde à son CV -- une injustice pour de nombreux observateurs -- Fabio s'est quelque peu rattrapé en juin et juillet lors du dernier Mondial des clubs, dont il était le plus vieux joueur. Lui qui compte parmi ses coéquipiers un autre quadragénaire, l'ancien joueur du Paris SG, Thiago Silva, (41 ans en septembre). "J'ai toujours essayé de corriger mes erreurs, de me motiver pour m'améliorer au fil des années", a-t-il déclaré lors d'un entretien à l'AFP en marge de ce tournoi où Fluminense a fait sensation, se hissant en demi-finales, grâce notamment aux prouesses de son gardien vétéran. Pour son entraîneur, Renato Portaluppi, c'est "un cadeau" de l'avoir dans son équipe : "Personne ne peut atteindre un tel nombre de matches sans le plus haut niveau de professionnalisme". Porteur d'eau Mais difficile d'imaginer un tel parcours pour celui qui a grandi dans la ferme de ses parents au fin fond du Mato Grosso. C'est son père qui lui a transmis sa passion pour le football. Il était responsable d'un modeste club local, Ecoplan, où le petit Fabio nettoyait les crampons, apportait de l'eau aux joueurs et préparait leurs maillots. "Il était amusant, il râlait tout le temps en disant (...) +c'est toujours moi qui fait tout+ mais il finissait par céder", a raconté au quotidien O Globo un ancien attaquant de ce club, Aguinaldo Soares. Fabio a joué son premier match professionnel à 16 ans avec Uniao Bandeirante, un club de l'Etat du Parana (sud) qui n'existe plus aujourd'hui, et avec lequel il a disputé 30 rencontres. Il s'est illustré pour la première fois dans un grand club à Rio, au Vasco da Gama, dont il a gardé les cages à 150 reprises, avant son long passage à Cruzeiro, où il détient le record de rencontres disputées (976). Si l'on ajoute les 235 matches joués depuis son arrivée en 2022 à Fluminense, le compte est bon : 1.391 feuilles de match. "Je ne peux que remercier Dieu, c'est une énorme satisfaction", a résumé cet homme très croyant, père de trois enfants, en célébrant ce record mardi sur la pelouse du Maracana.

21.08.2025 à 12:55

Rock en Seine: le Crif demande la déprogrammation du groupe Kneecap accusé de soutien au Hezbollah

FRANCE24

"En maintenant les Kneecap, les organisateurs transforment Rock en Seine en festival de la honte", a déclaré le président du Crif, Yonathan Arfi sur X. "Ils profanent la mémoire des 50 Francais victimes du Hamas le 7-Octobre comme de toutes les victimes françaises du Hezbollah, dont les 58 soldats français morts le 23 octobre 1983 lors de l'attentat du Drakkar (à Beyrouth, ndlr). Les artistes peuvent être engagés mais les apologistes du terrorisme n'ont pas leur place dans des festivals en France", a dénoncé le responsable du Crif. Encore confidentiels il y a quelques mois, les Kneecap bénéficient d'une visibilité décuplée depuis qu'ils ont fait de chaque concert une tribune pour la cause palestinienne. Au festival de Glastonbury fin juin, le groupe avait accusé Israël d'être un Etat "criminel de guerre". L'un de ses trois membres, Liam O'Hanna dit Mo Chara, est poursuivi pour "infraction terroriste" après avoir arboré un drapeau du Hezbollah pendant un concert à Londres en 2024. Il a comparu mercredi dans la capitale britannique. Dans ce contexte, la ville de Saint-Cloud a retiré sa subvention de 40.000 euros à Rock en Seine, une première. En France, le groupe a joué aux Eurockéennes de Belfort et au Cabaret vert de Charleville-Mézières, sans incident. Des "discussions" ont eu lieu avec l'entourage des artistes pour clarifier leurs positions et l'organisation de Rock en Seine a eu "confirmation" qu'"il n'y aurait pas de débordements", selon le directeur du festival. "Tout propos à caractère antisémite, d'apologie du terrorisme ou appelant à la haine" fera "l'objet de poursuites judiciaires", a mis en garde le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, dans une lettre datée du 14 août, en réponse à Caroline Yadan, députée de la 8e circonscription des Français établis hors de France dont Israël fait partie qui l'avait interpellé sur le sujet.

21.08.2025 à 12:47

L'Anglaise doyenne de l'humanité fête ses 116 ans

FRANCE24

Née le 21 août 1909 dans un village du Hampshire, dans le sud de l'Angleterre, Ethel Caterham est devenue la doyenne de l'humanité début mai après le décès de la nonne brésilienne Inah Canabarro Lucas à l'âge de 116 ans. Elle vit dans une maison de retraite du Surrey, un comté au sud de Londres. "Ethel a une nouvelle fois choisi de ne pas accorder d'interviews, préférant passer la journée tranquillement avec sa famille pour qu'elle puisse en profiter à son rythme", a indiqué un porte-parole de la maison de retraite. La supercentenaire et sa famille sont "reconnaissants pour tous les gentils messages et l'intérêt manifesté à son égard", a précisé la même source. Ethel Caterham est le dernier sujet vivant du roi Édouard VII, dont le règne s'est achevé en 1910. Elle est aussi la Britannique la plus âgée de tous les temps, selon la base de données Oldest in Britain. L'année dernière, elle avait reçu une lettre du roi Charles III la félicitant d'avoir atteint cette "étape remarquable".

21.08.2025 à 12:35

Six mois après son interdiction, la puff toujours aussi facile à trouver pour les ados

FRANCE24

Quatre adolescents à la recherche de puffs entrent dans cette épicerie de nuit de Houilles (Yvelines) en région parisienne, cherchant des yeux le design coloré de ces produits aux arômes sucrés, ice cream fraise, cola pétillant, bubble gum... proposant jusqu'à 9.000 bouffées pour certaines, soit l'équivalent de quelque 300 cigarettes, dont le taux de nicotine va de 0 à 20 mg/ml. Accusées de servir de passerelle vers le tabagisme et d'être source d'un "désastre écologique" car leur plastique et leur batterie au lithium finissent rapidement aux ordures, elles sont interdites depuis janvier en Belgique, juin au Royaume-Uni et le 25 février en France, mais de nombreux points de vente enfreignent la loi. "Ca ne change rien. On en vendait déjà avant, il y a juste plus de risques. On a déjà eu quelques contrôles depuis, mais ils ne sont pas très regardants", dit à l'AFP l'épicier, dont le comptoir présente les puffs jetables. Dans le Pas-de-Calais, Lisa*, lycéenne de 17 ans, continue de s'approvisionner dans "des petites épiceries" ou "des bazars". "Parfois, les puffs sont cachées mais pas tout le temps. Tout le monde peut s'en procurer un peu partout. Même en étant mineure, on ne m'a jamais demandé ma carte d'identité", rapporte-t-elle. -Commande via Snap- Selon l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), en 2022 un collégien sur cinq et 44% des lycéens avaient déjà vapoté. Sur les réseaux sociaux, et notamment sur Snapchat, de nombreux "vendeurs" proposent aux jeunes l'envoi ou la livraison à domicile de puffs jetables, après une commande via messagerie privée. C'est ce que fait régulièrement Marine*, étudiante à la faculté de Nanterre : "J'achetais à l'épicerie avant, 15 balles. Lui c'est 10 euros la puff, et en plus il livre, donc c'est pratique", dit-elle à l'AFP. Derrière le compte de vente, un étudiant de 22 ans qui dit avoir "appris quelques semaines après avoir commencé" que son activité, entamée en mars, était illégale. "Les puffs, c’est vraiment facile d’accès, (...) à Aubervilliers, tu trouves des grossistes", témoigne le livreur qui gagne jusqu'à 300 euros par mois. Pour le Comité national contre le tabagisme (CNCT), ces exemples prouvent que "la loi n'est pas respectée". "Il faudrait que le gouvernement déploie beaucoup plus de contrôles, assortis de sanctions beaucoup plus dissuasives", estime Amélie Eschenbrenner, sa responsable de la communication. Interrogée par l'AFP, la DGCCRF indique avoir contrôlé "plus de 160 établissements" - boutiques de vapotage, buralistes, épiceries, bars, sites de vente en ligne...- dont "13 continuaient de mettre en vente des puffs". -"Contournement de l'interdiction"- Autre problème: des produits de substitution, des cigarettes dites "rechargeables", ont déjà pris le relais des versions à usage unique. Dans les points de vente, on trouve désormais des packs contenant une puff équipée d'une batterie rechargeable et d'une cartouche d'e-liquide à clipser et à changer - échappant ainsi à la nouvelle réglementation. Mais dans de nombreux cas, la durée de vie de ces produits est très limitée et une fois la recharge clipsée, il n'est plus possible de l'enlever, obligeant à jeter la puff, a constaté le CNTC. "C'est tout simplement un contournement de l'interdiction", alerte Mme Eschenbrenner, pour qui les composants et le taux élevé de nicotine de ces nouveaux produits peuvent aussi s'avérer problématiques. Car ils contiennent systématiquement "20 mg/ml de nicotine" souligne Jérôme*, vendeur dans une boutique de vapotage de Houilles. "Les jeunes pensent que ce n'est pas grand-chose, mais c'est le plus haut taux de nicotine en France, ça correspond à plus d'un paquet par jour", souligne-t-il. Pour le CNCT, il faut désormais aller "encore plus loin" et appliquer les mesures prévues dans le cadre du programme national de lutte contre le tabac 2023-2027: réduire le nombre d'arômes et imposer un emballage neutre notamment. *Prénoms modifiés

21.08.2025 à 12:29

En Tunisie, une "révolution des boucles" contre les diktats de beauté

FRANCE24

"Je suis venue faire une transition capillaire", explique la trentenaire au carré lisse dissimulé par son couvre-chef. Longtemps, regrette-t-elle, on lui a "appris que les cheveux bouclés n'étaient pas des cheveux coiffés, qu'il fallait se les lisser ou se les attacher". Le déclic pour rallier une tendance mondiale qui a gagné le monde arabe ces dernières années lui vient avec la naissance de son fils, âgé aujourd'hui de trois ans. "Il a des cheveux bouclés et je me suis dit que je devais enfin m'accepter", raconte la jeune maman qui réside en France et a profité de vacances dans son pays d'origine pour "sauter le pas". Décision "difficile" En Tunisie comme dans toute l'Afrique du Nord, les lissages sont monnaie courante pour coiffer les cheveux texturés - ondulés, bouclés, frisés ou crépus. Négligées, peu soignées, pas adaptées aux tenues professionnelles...: les boucles ont longtemps été dénigrées. Nombreuses sont les Tunisiennes à se souvenir d'une remarque désobligeante lors d'une réunion de famille ou d'un commentaire blessant dans la rue. Avec le vent de liberté qui a soufflé sur la société après la révolution de 2011, les cheveux bouclés sont devenus plus visibles. Mais les lissages restent pour beaucoup un passage obligé avant toute occasion solennelle. Dhouha Mechergui, cofondatrice de Pineapple Studio, premier salon spécialisé en Tunisie, se souvient d'avoir "galéré" avec ses cousines et amies avant chaque fête de l'Aïd, à la fin du mois de jeûne de ramadan. "Nos mères nous faisaient des lissages, avec l'odeur (des produits chimiques, ndlr) et tout ce qui va avec", raconte-t-elle. Passer au naturel demande du "courage", ajoute-t-elle, affirmant devoir parfois jouer à la "psychiatre" avec des "clients hésitants" pour qui "la prise de décision est très difficile". Pourtant, au désir d'authenticité s'ajoute l'argument de santé: selon une vaste étude des Instituts américains de santé, les produits de défrisage font courir un risque accru de cancer de l'utérus. Pour Nawal Benali, créatrice du podcast "Y'a ça chez nous?", qui traite du racisme en Afrique du Nord, les injonctions aux cheveux lissés sont liées au "texturisme", une forme de discrimination. "Plus on s'éloigne d'une texture dite +afro+ ou +crépue+, +bouclée+, +frisée+, et plus on va être accepté socialement parce que c'est un marqueur de bonne tenue, de présentabilité", selon des critères "dérivés de ce qu'on entend être la bienséance dans le monde occidental blanc", pose-t-elle. L'idée "c'est d'essayer de gommer nos aspérités autochtones, africaines", ajoute la podcasteuse, pour qui cette exigence s'impose "particulièrement dans le monde du travail". "Effet domino" Ces dernières années, des textes législatifs visant à lutter contre les discriminations liées à la texture des cheveux ont été votés aux Etats-Unis et en France, où une proposition de loi sur la "discrimination capillaire" a été adoptée par l'Assemblée nationale en 2024. En Tunisie, pas d'initiative similaire. Sirine Cherif, qui a cofondé en 2021 la première marque tunisienne de produits pour cheveux bouclés, considère malgré tout qu'un changement "radical" est en cours. "Quand nous avons fondé Kamaana ("comme je suis", en arabe tunisien), nous étions la seule marque spécialisée sur le marché", dit-elle. "Quelques mois plus tard, il y a eu un effet domino: des marques plus établies que nous ont lancé leurs gammes pour cheveux bouclés", explique-t-elle. Aujourd'hui, plusieurs noms tunisiens sont présents sur ce marché juteux, comme Zynia ou Lilas Cosmetics. "Nous sommes fières d'avoir encouragé les gens à être eux-mêmes, à ne pas céder à cette pression sociétale et à s'assumer au naturel", se réjouit Sirine Cherif, qui vante un chiffre d'affaires en progression de 35 à 42% par an depuis le lancement de Kamaana. "On veut faire une révolution des boucles!", lance-t-elle joyeusement.

21.08.2025 à 12:21

Deux femmes assassinées et une survivante, la romancière Nathacha Appanah

FRANCE24

"La Nuit au cœur", publié jeudi, est le roman tête d'affiche des Éditions Gallimard de cette rentrée littéraire en France. C'est un livre né d'une histoire très douloureuse, longtemps enfouie par son autrice. Elle écrit à ce sujet: "Aucune photo de moi entre l'âge de dix-neuf et de vingt-cinq ans. C'est l'angle mort de ma vie". "Ça n'a jamais été mon ambition d'écrire là-dessus", dit-elle à l'AFP. "C'est vraiment quand je vivais à Bordeaux en 2021 et que Chahinez Daoud a été tuée à quelques kilomètres de chez moi (...) que je me suis sentie prête à en faire une œuvre littéraire et non pas simplement, sans jugement bien sûr, un témoignage ou un récit. Prête à l'envisager de manière romanesque", ajoute la Mauricienne installée en France et âgée de 52 ans. Cousine Chahinez Daoud, Algérienne de 31 ans, mère de trois enfants, a été tuée par son mari. En pleine rue à Mérignac, il lui a tiré dessus, l'a aspergée d'essence puis l'a brûlée vive. Ce Franco-Algérien, que la romancière appelle seulement "MB", a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, et doit être rejugé après avoir fait appel. Autre lieu, autre féminicide d'une mère de trois enfants qui avait le même âge. Emma a été tuée en 2000 par son mari, "RD", qui l'a écrasé volontairement avec sa voiture de fonction. Il a été condamné à 12 ans de prison. Elle était la cousine de Nathacha Appanah, qui avait appris sa mort en lisant sur internet la presse de leur pays, Maurice. L'autrice, quant à elle, a vécu avec un homme qui la rabaissait, la coupait de ses proches et est devenu violent. Dans l'une des scènes les plus terrifiantes de "La Nuit au cœur", elle sauve sa peau face à ce "HC" aujourd'hui décédé. Ces trois destins s'entremêlent. Malgré des issues différentes, un même fonds de violence imprègne ces destinées. Qu'est-ce qui fait que l'autrice est en vie, tandis que les deux autres jeunes femmes ne le sont pas? "Pour dire la vérité, je ne sais pas". "Privilège d'écrire" "C'est un mécanisme qu'on peut décortiquer, avec la montée de l'emprise, le contrôle coercitif, avec un caractère aussi, avec un rapport de force inégal, énormément d'éléments. (...) Je dois avouer que j'ai tenté de comprendre et il y a là quelque chose qui m'échappe. En réalité je n'ai pas très envie de savoir à quel moment pour lui les choses ne se sont pas cristallisées", répond-elle. Concernant l'assassinat de Chahinez Daoud, "à l'heure où ça s'est passé, entre 18h00 et 18h30 à peu près, dans cette rue, il n'y avait personne. J'ai souvent été là-bas, il y a toujours du monde. (...) Et ce jour-là, il n'y avait personne. Il n'y a que la littérature, je crois, qui peut nous consoler de cet insondable destin", avance la romancière. La montée des menaces et les efforts de cette mère pour prévenir qu'elle est en danger ont été largement commentés lors du procès, devant les assises de la Gironde en mars. Ils sont exposés avec précision, Nathacha Appanah ayant longuement discuté avec la famille. D'Emma, en revanche, il reste peu de souvenirs. Le procès de son assassin, en 2006, avait été bref. Et "cela m'a surprise de voir que sa famille avait oublié plein de choses d'elle, dont moi, je me souvenais", remarque l'autrice. "C'est un livre que j'ai eu le privilège d'écrire parce que je suis là".
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