LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Retrouvez toute l'actualité internationale en continu - France 24
Souscrire à ce flux
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

03.05.2025 à 23:11

Espagne: Barcelone s'arrache pour l'emporter chez la lanterne rouge Valladolid

FRANCE24

À quatre journées de la fin, le Barça compte sept points d'avance sur son grand rival, qui reçoit le Celta Vigo dimanche après-midi (14h00) avant de se déplacer dans huit jours à Barcelone pour le "clasico" retour. Ce succès obtenu dans la douleur grâce à des buts de Raphinha (54e) et de Fermin Lopez (60e) après l'ouverture précoce du score d'Ivan Sanchez Aguayo pour Valladolid (6e) permet aux Barcelonais de se tourner désormais vers la demi-finale retour de Ligue des champions mardi à Milan face à l'Inter (3-3 à l'aller). Face à Valladolid, un club habitué aux allers-retours entre première et deuxième divisions et déjà condamné avec 16 points après 33 journées, l'équipe catalane s'est présentée avec un onze largement renouvelé, avec neuf changements par rapport au match aller face à l'Inter. L'entraîneur allemand Hansi Flick a dû compenser les absences des blessés Robert Lewandowski et Jules Koundé. Il a choisi aussi de faire souffler certains cadres comme sa pépite Lamine Yamal, l'attaquant Raphinha ou le gardien Wojciech Szczesny, avant le match de mardi à San Siro. Marc-André ter Stegen, absent depuis septembre en raison d'une blessure à un genou, a fait son retour dans les cages. Le jeune attaquant bissau-guinéen Ansu Fati, ancienne pousse du centre de formation blaugrana au temps de jeu désormais famélique, a été titularisé d'entrée. Dans ce match des extrêmes, les joueurs de Valladolid, que leur propriétaire et ancienne star brésilienne Ronaldo souhaite céder, ont tenu à vendre chèrement leur peau. Dès la 6e minute, une frappe déviée d'Ivan Sanchez Aguayo a lobé Ter Stegen et le bloc défensif d'un club qui n'a plus gagné depuis le 11 janvier contre le Betis (1-0) et a enchaîné depuis 13 défaites et un nul a posé d'énormes problèmes aux attaquants barcelonais. "Quand on effectue neuf changements dans l'équipe, ce n'est pas facile pour les joueurs", a admis Flick au micro de DAZN, qui s'est dit "au final satisfait des trois points supplémentaires". Une frappe d'Ansu Fati a certes obligé le gardien Andre Ferreira à une parade spectaculaire mais le bilan barcelonais était maigre. Lamine Yamal est entré dès la 38e minute après la blessure de Daniel Rodriguez pour redonner un peu d'allant à ses coéquipiers mais ce sont les entrées après la pause de Raphinha et de Frenkie De Jong qui ont inversé la tendance en annihilant les espoirs des "Pucelanos" de signer un authentique exploit. Même dans la difficulté, les Barcelonais poursuivent leur quête d'un quadruplé historique, la Liga et la Ligue des champions pouvant s'ajouter à la Coupe du Roi et à la Supercoupe d'Espagne déjà gagnées.

03.05.2025 à 22:15

Warren Buffett, investisseur de légende et milliardaire aux goûts simples

FRANCE24

Son groupe, Berkshire Hathaway, est devenu la huitième capitalisation boursière au monde, dépassant les mille milliards de dollars à Wall Street, une première pour un groupe américain hors secteur de la tech. Ce conglomérat possède des dizaines d'entreprises (des piles Duracell à l'assureur américain Geico) et des actions dans des sociétés soigneusement sélectionnées, de Coca-Cola à Bank of America, en passant par Chevron ou American Express. Toute sa vie, Warren Buffett, toujours bon pied bon oeil à 94 ans, a préféré investir sur le long terme dans des entreprises stables dont il a épluché les comptes. Une stratégie qui a valu à sa société, depuis qu'il en a pris le contrôle en 1965, un rendement annuel presque deux fois plus important que celui de l'indice boursier S&P 500. Pas d'excentricité non plus dans le quotidien de "l'Oracle d'Omaha", qui affiche selon Forbes une fortune de 168 milliards de dollars - l'une des seules qui a continué d'augmenter depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier. Client régulier de McDonald's, la légende fait de lui un buveur de Coca-Cola invétéré, qui habite la même maison depuis 1958, achetée 31.500 dollars, dans sa ville natale d'Omaha (Nebraska), dans le centre du pays. Ses secondes noces sont scellées avec deux anneaux soldés dans une bijouterie de son groupe. Ses seuls loisirs connus: bridge, ukulélé et golf. Il reconnaît toutefois que posséder un jet privé lui facilite la vie. Grand philanthrope Pas provocateur comme Elon Musk, il n'ambitionne pas de conquérir l'espace comme Jeff Bezos ou de changer le monde comme Mark Zuckerberg. La discrétion de ce démocrate revendiqué, qui se plaint de ne pas payer assez d'impôts, ne l'empêche pas de distiller des avis tranchés sur l'économie et quelques piques sur le bitcoin, l'intelligence artificielle ou la guerre commerciale lancée par Donald Trump. Chaque année, des milliers de petits investisseurs se pressent pour l'écouter à l'assemblée générale de Berkshire, désignée comme le "Woodstock" des capitalistes. Avec son grand ami, le fondateur de Microsoft Bill Gates, il lance en 2010 "The Giving Pledge", un club de milliardaires prêts à donner au moins la moitié de leur fortune à des associations caritatives. Au cours de sa vie, il a fait don de quelque 60 milliards de dollars - un record - dont 43 milliards à la Fondation Bill et Melinda Gates. En 2024, il a annoncé que sa fortune serait léguée à la fondation Susan Thompson Buffett, du nom de sa défunte première femme, et aux trois fondations dirigées par ses enfants. Né le 30 août 1930 dans une famille de classe moyenne, Warren Buffett se lance sur les marchés à 11 ans. Il a 13 ans quand il doit remplir pour la première fois une feuille d'impôts après ses premiers gains en bourse. Il envisage d'abandonner ses études, mais face au veto de son père, un courtier devenu parlementaire, il entre à l'école de commerce de Wharton en Pennsylvanie puis rejoint l'université du Nebraska. Recalé par Harvard, il intègre l'université Columbia à New York. Il commence sa carrière à Wall Street mais fonde dès 1956 sa société d'investissement, Buffett Partnership, fusionnée en 1965 avec le groupe textile Berkshire Hathaway. Avec son acolyte Charlie Munger, décédé en 2023 à 99 ans, il transforme Berkshire en conglomérat gigantesque. Vieille économie Ce père remarié de trois enfants, avide lecteur de la presse financière et généraliste, s'est évertué à dénicher les entreprises et valeurs sous-évaluées à ses yeux et à attendre qu'elles se bonifient. Cela ne l'empêche pas de nouer des accords très rémunérateurs, comme quand il vient renflouer Goldman Sachs en 2008 ou Bank of America en 2011. Ses investissements sont plutôt dans la vieille économie américaine. Apple est l'une des rares valeurs technologiques à trouver grâce à ses yeux. Après avoir massivement investi depuis 2016, Berkshire avait liquidé à l'été 2024 la moitié de ses actions pour 50 milliards de dollars. Sous ses airs de gentilhomme se cache un homme d'affaires impitoyable. Cheveux blancs, grosses lunettes, souvent en costume classique tranché par une cravate de couleur, il peut encore disserter longuement sans montrer aucun signe de fatigue. A l'AG 2024 du groupe, il reconnaissait pour la première fois son caractère mortel, lançant aux actionnaires: "J'espère bien que vous serez là l'année prochaine... et moi aussi!" Son successeur désigné, Greb Abel, lui succédera à la tête du groupe en fin d'année.

03.05.2025 à 22:11

L'investisseur Warren Buffett annonce quitter la tête de son groupe à la fin de l'année

FRANCE24

"Le moment est venu pour Greg (Abel, successeur désigné du milliardaire, ndlr) de devenir directeur général de l'entreprise à la fin de l'année", a assuré celui qui est surnommé "l'oracle d'Omaha" lors de l'assemblée générale de Berkshire Hathaway. Aujourd'hui vice-président du groupe, Greg Abel, 62 ans, a été désigné en 2021 pour prendre la succession de Warren Buffett. "Après une longue et fructueuse carrière dans le monde de la finance, le magicien de Wall Street prend sa retraite", a commenté auprès de l'AFP l'analyste financier Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. Berkshire Hathaway, une ancienne PME textile, est devenu au fil des années un conglomérat gigantesque sous l'impulsion de M. Buffett et vaut aujourd'hui plus de 1.000 milliards de dollars à Wall Street, une première pour un groupe américain hors secteur de la tech. "Fin d'une époque" "C'est l'un des plus grands investisseurs de notre époque. Ses résultats parlent d'eux-mêmes: il a surpassé le S&P 500 (l'indice de référence à la Bourse de New York, ndlr) sur un an, cinq ans, dix ans et vingt ans" en termes de rendement, a relevé auprès de l'AFP l'analyste financier Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. Toute sa vie, Warren Buffett a préféré investir sur le long terme dans des entreprises stables dont il a épluché les comptes, lui permettant de constituer au fil des décennies la cinquième fortune mondiale. Son conglomérat possède aujourd'hui des dizaines d'entreprises (des piles Duracell à l'assureur américain Geico) et des actions dans des sociétés soigneusement sélectionnées, de Coca-Cola à Bank of America, de Chevron à American Express. "C'est vraiment la fin d'une époque - le plus grand investisseur pur de ces dernières générations met enfin un terme à sa carrière, et il part en beauté", a salué auprès de l'AFP l'analyste Steve Sosnick, d'Interactive Brokers. Dimanche, le conseil d'administration de Berkshire Hathaway "pourra me poser des questions" sur cette décision, a assuré samedi Warren Buffett. Ses membres "vont digérer" l'annonce et seront "unanimes en faveur de cette décision", a-t-il anticipé. L'avis du conseil d'administration sera rendu formellement "dans quelques mois", selon M. Buffett. Critique des droits de douane L'investisseur a indiqué que même s'il transmettait les rênes à Greg Abel, qui aurait "le dernier mot", il "resterait dans les parages" et "pourrait être utile dans quelques cas", sans préciser en quoi consisterait son rôle. Cette annonce, intervenue en fin d'assemblée générale de Berkshire Hathaway, a provoqué un torrent d'applaudissements des actionnaires présents sur place à Omaha, dans le Nebraska (centre). Comme un testament, Warren Buffett avait, en début de journée, estimé que "le commerce ne doit pas être une arme", une critique directe de la guerre commerciale lancée par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche. "Il n'y a pas de question" quant au fait que toucher au commerce, notamment via des droits de douane, "peut être un acte de guerre", avait lancé l'investisseur. Selon lui, Washington devrait "chercher à faire du commerce avec le reste du monde". "Nous voulons un monde prospère" et aller dans cette direction "ne se fera pas (aux) dépens" des Etats-Unis, avait assuré M. Buffett.
12 / 15
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE / RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord / Proche & Moyen-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT / INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
L'Insoumission
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
Vrai ou Fake ?
🌓