Après l’attaque du Family au large de Sidi Bou Saïd, c’est le navire Alma qui a été frappé par un drone dans la nuit suivante. Les vidéos publiées par les organisateur·rice·s montrent clairement des projectiles enflammés s’abattant sur les ponts. Alors que les autorités tunisiennes nient toute “attaque extérieure” pour le Family et restent silencieuses sur l’Alma, les organisateur·trices dénoncent une agression coordonnée et réaffirment leur volonté de prendre la mer le 10 septembre pour Gaza.
La mort d'Abdelkader Dhibi, un ressortissant tunisien de 35 ans, continue de faire des vagues bien au-delà de Marseille. Abattu par la police française le 2 septembre après avoir poignardé plusieurs personnes dans le centre-ville, il est désormais au cœur d'un bras de fer diplomatique entre Paris et Tunis.
À 30 ans, Hazem peut vivre de sa passion : la danse. Malgré des projets entraînants et un salaire stable, le jeune homme peine à se projeter. Son art lui suffit à peine pour vivre, et il est partagé entre l’envie de continuer son activité au sein de sa troupe ou se lancer en indépendant.
Le siège de l’INAI a été fermé cette semaine, ses employé·es transféré·es à la présidence du gouvernement. Une disparition discrète, qui prive les Tunisien·nes d’un acquis essentiel de la révolution : l’accès à l’information publique.
Le 15 août, à l’église Saint-Augustin et Saint-Fidèle de La Goulette, la procession de la Madone de Trapani renaît chaque année comme un symbole de partage et de pluralisme. Ce rituel marial, façonné par l’histoire locale, est aujourd’hui davantage qu’un culte : il incarne une Tunisie où chrétiens, musulmans — et parfois juifs — marchent côte à côte.
Le mardi 29 juillet, des diplômé·es universitaires en situation de chômage prolongé manifestent dans plusieurs régions du pays pour dénoncer la “politique de tergiversation” menée par les autorités. Une mobilisation nourrie par une forte déception : beaucoup espéraient qu’un décret présidentiel finirait par leur rendre justice à l’occasion du 25 juillet.Mais depuis des années, les promesses se répètent, les désillusions aussi, et les vies des demandeur·ses d’emploi restent en suspens.
Anas al-Sharif, journaliste emblématique d'Al Jazeera à Gaza, a été tué le 10 août dans une frappe israélienne contre un camp de presse devant l'hôpital al-Shifa. Avec lui, Mohammed Qreiqeh, Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa ont perdu la vie. L'équipe qui travaillait dans une tente à proximité de l’hôpital, a été ciblée par un drone de l’armée israélienne.