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17.09.2025 à 17:42

L’Ukraine après les sommets de Washington et de Shanghaï

admn_iris

« La tonalité du sommet qui s’est tenu à Washington le 19 août 2025 a été cordiale. Volodymyr Zelensky a tiré les leçons de sa précédente visite explosive. Donald Trump a évité de l’humilier, mais dès son entrée dans le bureau ovale, il lui a montré une carte de contrôle des territoires qui révèle la vision du président américain, visiblement proche de celle de Vladimir Poutine. Son interlocuteur comprend qu’il doit se préparer à un conflit gelé sur la base de l’occupation russe actuelle, dont il constatera la réalité sans lui donner une légitimité. Il doit par contre éviter à tout prix de céder la ligne fortifiée qui peut préserver l’Ukraine d’une invasion russe massive… » Analyse et perspectives.

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« La tonalité du sommet qui s’est tenu à Washington le 19 août 2025 a été cordiale. Volodymyr Zelensky a tiré les leçons de sa précédente visite explosive. Donald Trump a évité de l’humilier, mais dès son entrée dans le bureau ovale, il lui a montré une carte de contrôle des territoires qui révèle la vision du président américain, visiblement proche de celle de Vladimir Poutine. Son interlocuteur comprend qu’il doit se préparer à un conflit gelé sur la base de l’occupation russe actuelle, dont il constatera la réalité sans lui donner une légitimité. Il doit par contre éviter à tout prix de céder la ligne fortifiée qui peut préserver l’Ukraine d’une invasion russe massive… »

Analyse et perspectives.

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16.09.2025 à 16:21

À quoi joue Vladimir Poutine avec Donald Trump ? | Les mardis de l’IRIS

Déborah Yapi

Chaque mardi, je reçois un membre de l’équipe de recherche de l’‪‪IRIS‬ pour décrypter un fait d’actualité internationale. Aujourd’hui, échange avec Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l’IRIS et ancien ambassadeur de France en Russie, autour de l’évolution de la relation entre Vladimir Poutine et Donald Trump alors que le président des États-Unis s’impatiente face à son homologue russe, qui ne semble enclin à aucune concession concernant la guerre en Ukraine.

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Chaque mardi, je reçois un membre de l’équipe de recherche de l’‪‪IRIS‬ pour décrypter un fait d’actualité internationale. Aujourd’hui, échange avec Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l’IRIS et ancien ambassadeur de France en Russie, autour de l’évolution de la relation entre Vladimir Poutine et Donald Trump alors que le président des États-Unis s’impatiente face à son homologue russe, qui ne semble enclin à aucune concession concernant la guerre en Ukraine.

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16.09.2025 à 16:09

Après l’assassinat de Charlie Kirk, Vance ouvre la voie à la répression

Déborah Yapi

Il y a quelques jours, après l’assassinat injustifiable de Charlie Kirk — car, quelles que soient ses positions néofascistes, rien ne pouvait légitimer qu’il soit abattu ainsi — je m’exprimais sur RFI, puis dans Le Figaro et d’autres médias internationaux. J’y formulais mes craintes sur la suite des événements. Cette prise de position me valut aussitôt une avalanche d’attaques et de mails injurieux venus de sympathisants d’extrême droite. Aujourd’hui, les faits semblent me donner raison. Le lundi 15 septembre, lors de l’émission commémorative spéciale du Charlie Kirk Show, le vice-président JD Vance a appelé sans détour à « démanteler » les organisations progressistes et certains think tanks libéraux, accusés de nourrir un climat propice à la violence politique. Il a même cité nommément des institutions comme l’Open Society Foundations et la Ford Foundation, ainsi que des médias tels que The Nation, dirigé par mon ami Don Guttenplan, en visite à l’IRIS plus tôt cette année. Bien qu’aucun élément ne relie à ce jour l’auteur du meurtre à ces acteurs de la société civile, Vance a suggéré que le Department of Justice et le Department of Homeland Security pourraient être mobilisés pour enquêter et sanctionner. Une telle rhétorique, dénuée de preuves tangibles, ressemble moins à une enquête qu’à une tentative assumée de criminaliser les contre-pouvoirs et d’étouffer l’opposition. Depuis plus de six mois, l’administration Trump-Vance s’emploie à affaiblir méthodiquement les garde-fous démocratiques et à installer un régime semi-autoritaire. Elle dispose désormais de son premier « martyr » : Charlie Kirk, que Donald Trump a honoré en ordonnant exceptionnellement la mise en berne des drapeaux — un geste inédit pour quelqu’un qui n’était ni élu, ni ancien dignitaire d’État. Ce signal fort laisse présager que la figure de Kirk deviendra le socle d’un récit victimaire, utilisé pour justifier un durcissement sans précédent. […]

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Texte intégral (588 mots)

Il y a quelques jours, après l’assassinat injustifiable de Charlie Kirk — car, quelles que soient ses positions néofascistes, rien ne pouvait légitimer qu’il soit abattu ainsi — je m’exprimais sur RFI, puis dans Le Figaro et d’autres médias internationaux. J’y formulais mes craintes sur la suite des événements. Cette prise de position me valut aussitôt une avalanche d’attaques et de mails injurieux venus de sympathisants d’extrême droite.

Aujourd’hui, les faits semblent me donner raison. Le lundi 15 septembre, lors de l’émission commémorative spéciale du Charlie Kirk Show, le vice-président JD Vance a appelé sans détour à « démanteler » les organisations progressistes et certains think tanks libéraux, accusés de nourrir un climat propice à la violence politique. Il a même cité nommément des institutions comme l’Open Society Foundations et la Ford Foundation, ainsi que des médias tels que The Nation, dirigé par mon ami Don Guttenplan, en visite à l’IRIS plus tôt cette année. Bien qu’aucun élément ne relie à ce jour l’auteur du meurtre à ces acteurs de la société civile, Vance a suggéré que le Department of Justice et le Department of Homeland Security pourraient être mobilisés pour enquêter et sanctionner. Une telle rhétorique, dénuée de preuves tangibles, ressemble moins à une enquête qu’à une tentative assumée de criminaliser les contre-pouvoirs et d’étouffer l’opposition.

Depuis plus de six mois, l’administration Trump-Vance s’emploie à affaiblir méthodiquement les garde-fous démocratiques et à installer un régime semi-autoritaire. Elle dispose désormais de son premier « martyr » : Charlie Kirk, que Donald Trump a honoré en ordonnant exceptionnellement la mise en berne des drapeaux — un geste inédit pour quelqu’un qui n’était ni élu, ni ancien dignitaire d’État. Ce signal fort laisse présager que la figure de Kirk deviendra le socle d’un récit victimaire, utilisé pour justifier un durcissement sans précédent.

Dans les prochains jours, on peut redouter le déploiement accru de la Garde nationale et un renforcement des mesures contre la liberté d’expression, visant en particulier les universités, les médias critiques et les réseaux sociaux. Les menaces explicites des Proud Boys et autres organisations paramilitaires, qui promettent de « venger » la mort de Charlie Kirk, posent une question cruciale : jusqu’où le gouvernement les laissera-t-il aller ? Si la Maison-Blanche devait fermer les yeux — voire « encourager » ces violences — elles offriraient le prétexte idéal pour instaurer un état d’urgence permanent.

Rappelons-le une fois encore : Charlie Kirk incarnait une figure de l’extrême droite américaine — une extrême droite ultra comme il n’en existe pas en France, si ce n’est dans certains groupuscules. Masculiniste, anti-musulman, anti-immigration, anti-avortement, pro-armes, il fut aussi l’un des organisateurs de l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Mais rien, absolument rien, ne justifiait son assassinat. Et pourtant, ce meurtre pourrait bien devenir l’étincelle qui embrase l’Amérique — transformant un activiste radical en mythe fondateur d’une croisade autoritaire.

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