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Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Think tank français spécialisé sur les questions géopolitiques et stratégiques

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02.07.2025 à 12:03

Accord de paix RDC-Rwanda : qu’en est-il ?

admn_iris

Ce samedi 28 juin 2025 a été signé un accord de paix historique entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, sous l’égide étasunienne. Après de nombreuses tentatives de pacification infructueuses, un consensus semble avoir été trouvé entre les deux États alors que la situation se dégradait, sur les plans humanitaire, politique et diplomatique. Dans quel contexte le processus de négociation s’inscrit-il ? Quelle fut l’influence américaine dans la résolution du conflit ? Cet accord est-il voué à se pérenniser ? Le point avec Bruno Aubert, directeur de recherche à l’IRIS, ancien ambassadeur de France en République démocratique du Congo.

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Ce samedi 28 juin 2025 a été signé un accord de paix historique entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, sous l’égide étasunienne. Après de nombreuses tentatives de pacification infructueuses, un consensus semble avoir été trouvé entre les deux États alors que la situation se dégradait, sur les plans humanitaire, politique et diplomatique. Dans quel contexte le processus de négociation s’inscrit-il ? Quelle fut l’influence américaine dans la résolution du conflit ? Cet accord est-il voué à se pérenniser ?

Le point avec Bruno Aubert, directeur de recherche à l’IRIS, ancien ambassadeur de France en République démocratique du Congo.

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01.07.2025 à 12:30

Le régime iranien a-t-il été affaibli par les frappes ?

stagiaire-comm@iris-france.org

Chaque mardi, je reçois un membre de l’équipe de recherche de l’IRIS‬ ‬pour décrypter un fait d’actualité internationale. Aujourd’hui, échange avec Thierry Coville, chercheur à l’IRIS, autour des conséquences des frappes israéliennes et américaines sur l’Iran. Ces offensives avaient comme objectif mal dissimulé d’affaiblir le régime en place. Qu’en est-il aujourd’hui ?

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Chaque mardi, je reçois un membre de l’équipe de recherche de l’IRIS‬ ‬pour décrypter un fait d’actualité internationale. Aujourd’hui, échange avec Thierry Coville, chercheur à l’IRIS, autour des conséquences des frappes israéliennes et américaines sur l’Iran. Ces offensives avaient comme objectif mal dissimulé d’affaiblir le régime en place. Qu’en est-il aujourd’hui ?

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01.07.2025 à 10:46

Dollar en baisse : quelles conséquences pour le paysage monétaire mondial ?

stagiaire-comm@iris-france.org

Depuis le printemps 2024, le dollar américain connaît une baisse significative sur les marchés des changes, perdant progressivement de sa valeur face aux principales devises mondiales. Cette dépréciation du billet vert soulève de nombreuses questions : quelles en sont les causes ? Qui en tire avantage ou en subit les conséquences ? Quelles sont les répercussions à l’échelle mondiale ? Ce phénomène, à la fois conjoncturel et stratégique, soulève également la question de la pérennité de la suprématie du dollar dans l’ordre monétaire international. Le point avec Émilie Laffiteau, macroéconomiste, chercheuse associée à l’IRIS. Pourquoi le dollar chute-t-il ? La baisse du dollar depuis avril 2024 résulte de la conjonction de deux facteurs. D’une part, un assouplissement de la politique monétaire menée par la Réserve fédérale des États-Unis (FED). À l’instar des autres banques centrales à travers le monde, la FED avait adopté une politique monétaire restrictive entre 2022 et 2024, dans le but de contenir l’inflation provoquée par les effets post-Covid-19 et le déclenchement de la guerre en Ukraine. Avec le retour de l’inflation sous contrôle à la mi-2024, la FED a amorcé une baisse de ses taux directeurs. D’autre part, les déclarations et les prises de position de Donald Trump et de son administration, tant sur le plan commercial que géopolitique, ont accentué l’incertitude. Cette instabilité a nourri la défiance des marchés financiers envers les actifs américains, entraînant une baisse de leur demande. Cette situation n’est en rien contradictoire avec la vision économique de la nouvelle administration. Selon la doctrine de Mar-a-Lago et les prises de position répétées de l’actuel conseiller économique Stephen Miran, un dollar plus faible est nécessaire pour réduire le déficit commercial, enjeu central du programme de Donald Trump. Conformément au slogan souverainiste bien connu « America First », il vise à diminuer les importations, relocaliser […]

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Texte intégral (1367 mots)

Pourquoi le dollar chute-t-il ?

La baisse du dollar depuis avril 2024 résulte de la conjonction de deux facteurs. D’une part, un assouplissement de la politique monétaire menée par la Réserve fédérale des États-Unis (FED). À l’instar des autres banques centrales à travers le monde, la FED avait adopté une politique monétaire restrictive entre 2022 et 2024, dans le but de contenir l’inflation provoquée par les effets post-Covid-19 et le déclenchement de la guerre en Ukraine. Avec le retour de l’inflation sous contrôle à la mi-2024, la FED a amorcé une baisse de ses taux directeurs. D’autre part, les déclarations et les prises de position de Donald Trump et de son administration, tant sur le plan commercial que géopolitique, ont accentué l’incertitude. Cette instabilité a nourri la défiance des marchés financiers envers les actifs américains, entraînant une baisse de leur demande.

Cette situation n’est en rien contradictoire avec la vision économique de la nouvelle administration. Selon la doctrine de Mar-a-Lago et les prises de position répétées de l’actuel conseiller économique Stephen Miran, un dollar plus faible est nécessaire pour réduire le déficit commercial, enjeu central du programme de Donald Trump. Conformément au slogan souverainiste bien connu « America First », il vise à diminuer les importations, relocaliser la production et les chaînes de valeur aux États-Unis, tout en favorisant une expansion des exportations américaines à l’échelle mondiale.

Cette approche marque un tournant par rapport aux précédentes administrations, qui ne s’étaient jamais véritablement préoccupées du déficit commercial, celui-ci étant traditionnellement compensé par un excédent de la balance des capitaux. Autrement dit, les sorties nettes en dollars sur le plan commercial (biens et services) étaient équilibrées par des entrées nettes en capitaux (bons du Trésor, actions d’entreprises, etc.). Mais Donald Trump, lui, ambitionne un double excédent : commercial et financier. Cela suppose une dépréciation du dollar afin de rendre l’économie américaine plus compétitive à l’international, sans toutefois remettre en cause la suprématie du billet vert comme monnaie de réserve mondiale.

La chute du dollar remet-elle en cause sa suprématie au niveau international ?

On assiste, ces dernières années, à une montée des velléités de « dédollarisation », notamment de la part des pays membres des BRICS. Plusieurs accords bilatéraux ont été conclus, en particulier par la Chine avec des partenaires comme le Brésil, la Russie ou l’Arabie saoudite, en vue de régler une partie de leurs échanges commerciaux dans leurs monnaies nationales. Cette démarche vise explicitement à contourner le dollar américain, ce qui n’a pas manqué de susciter des réactions hostiles de la part de l’administration américaine. Parallèlement, certaines banques centrales, notamment en Chine et en Russie, ont entrepris de réduire la part du dollar dans leurs réserves de change, lui préférant d’autres devises ou des actifs tels que l’or. Ces dynamiques, combinées à une baisse récente de la demande pour les actifs étasuniens, ont contribué à une érosion progressive du rôle du dollar, tant comme intermédiaire des échanges internationaux que comme réserve de valeur mondiale.

Cependant, les questions monétaires sont soumises à une inertie de long terme. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et la mise en place du système monétaire international basé sur le dollar, celui-ci reste la principale devise de référence au niveau mondial. À titre d’exemple, lorsque Air France achète des avions à Airbus — pourtant un constructeur européen — les contrats sont toujours établis en dollars. Par ailleurs, les bons du Trésor américain restent considérés comme les actifs les plus sûrs et les plus liquides au monde. À ce jour, le dollar représente encore environ 60 % des réserves de change mondiales, tandis que l’euro représente environ 20 %, le yen 5 %, la livre sterling 4 %, et le yuan, malgré la puissance économique de la Chine, seulement 2 à 3 %.

Aucune alternative crédible ne semble aujourd’hui en mesure de détrôner le dollar comme ancre monétaire internationale. L’euro n’a pas profité de son récent recul : la baisse de la demande pour les actifs américains s’est plutôt reportée sur l’or et sur des actifs émergents, notamment asiatiques. De plus, pour que l’euro puisse sérieusement rivaliser avec le dollar, il faudrait que l’Union européenne soit capable d’émettre des titres de dette souveraine mutualisés (bons du Trésor européens), à grande échelle et de façon pérenne. Or, cela impliquerait la création d’un budget européen, perspective à laquelle les États membres restent pour l’instant très largement réticents.

À qui cette tendance monétaire bénéficie-t-elle ? Qui en pâtit ?  Plus généralement, est-ce que cette baisse du dollar est inquiétante à l’échelle mondiale ?

La faiblesse actuelle de la valeur du dollar profite principalement aux exportateurs étasuniens, dont la compétitivité-prix s’est mécaniquement améliorée sur les marchés internationaux. Par ailleurs, le service de la dette des pays émergents et en développement, contractée en dollars, s’est allégé une fois converti en monnaie nationale, offrant ainsi des marges de manœuvre bienvenues pour leurs finances publiques. En outre, on observe récemment un report de la demande en actifs libellés en dollars vers des valeurs refuges telles que l’or, ou vers des obligations émises par des pays émergents, jugées plus attractives dans le contexte actuel.

À l’inverse, les importateurs américains sont confrontés à une hausse significative du coût de leurs intrants. Les capacités de substitution et de reconfiguration des chaînes de valeur n’étant pas immédiates, du moins à court terme, ce sont les consommateurs qui risquent d’en faire les frais, à moins qu’une politique de compensation ne soit mise en place. De même, les investisseurs étrangers percevant des dividendes en dollars voient la valeur de leurs revenus diminuer une fois ceux-ci convertis dans leur propre monnaie.

Mais la principale inquiétude liée à cette baisse du dollar réside dans le risque d’alimenter une « guerre des monnaies ». Les turbulences actuelles autour de la devise américaine contribuent à une double fragmentation du système monétaire mondial. D’une part, elles accentuent la logique de formation de « blocs », à l’image des tensions commerciales et géopolitiques, faisant ainsi peser un risque accru de crise financière mondiale. D’autre part, elles renforcent la confrontation entre les monnaies souveraines (émises par des banques centrales) et les monnaies privées, telles que le bitcoin. Or, face à cette seconde forme de fragmentation, le système monétaire international apparaît encore insuffisamment outillé pour garantir une stabilité durable.

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