Il y a cinquante ans, les 21 et 22 août 1975, l’occupation d’une cave viticole à Aléria en Corse par des militants autonomistes s’est terminée par la mort de deux gendarmes. Cette action est considérée comme un événement fondateur dans l’histoire du nationalisme corse.
Avec la crise des abus dans l’Église, les victimes ont été mises au centre des préoccupations. Quel avenir acceptable pour elles et pour la société peut être envisagé pour les prêtres condamnés, au-delà de l’accomplissement de leur peine ?
La démission sous pression du chancelier du diocèse de Toulouse, condamné pour viol en 2006, a relancé un débat sensible : quelle place les prêtres condamnés pour violences sexuelles peuvent-ils occuper dans l’Église ? Cette question n’a pas encore été véritablement travaillée par l’institution, qui navigue entre pratiques héritées et gestion de crise.