Près de 350 000 hectares de végétation ont brûlé en Espagne depuis le 7 août, un record. La province de Léon, où trois personnes sont mortes, est la plus touchée, avec près de 70 000 hectares calcinés. Les habitants de dizaines de villages évacués pleurent sur le paysage ravagé et l’abandon dont ils se sentent victimes.
Même si l’envoi de troupes demeure hypothétique, sa simple évocation a suffi à polariser un pays imprégné de culture pacifiste. Pour les sociaux-démocrates, partenaires de la coalition du chancelier conservateur, aucune implication de la Bundeswehr n’est envisageable sans la participation des Américains.