Les suspects sont soupçonnés d’être les «instigateurs, les relais, les recruteurs et les exécutants» dans l’affaire DDPF, a déclaré la procureur de Paris ce samedi 3 mai.
Les prisons françaises, surpeuplées, sont plus que jamais envisagées sur le mode quantitatif et sécuritaire par le pouvoir politique. Mais construire plus de places a peu de chances d’améliorer les mauvaises conditions de vie des détenus ou de travail des surveillants.
Faute d’accord entre les syndicats et la direction sur la revalorisation des primes et l’amélioration des plannings des contrôleurs, les appels à la grève se confirment dès lundi 5 mai. Le gros des perturbations devrait se concentrer du 9 au 11 mai.
Alors que les débats sur la fin de vie vont reprendre en France à partir du 12 mai, l’aide à mourir, dépénalisée depuis plus de vingt ans côté néerlandais, est entrée dans les mœurs. Mais les divisions sur son extension et les cas les plus complexes persistent.
Vingt et un suspects ont été mis en examen ce vendredi 2 mai dans l’affaire DDPF. Fermant les pistes de «l’idéologie radicale violente et de l’ingérence étrangère», le Parquet national antiterroriste s’est dessaisi de l’affaire.