Les leaders du parti d’extrême droite ont profité de leur rentrée politique pour marteler leur volonté d’accélérer le calendrier électoral. Faisant miroiter à leur électorat des jours meilleurs, ils ont annoncé qu’ils censureraient le gouvernement de Sébastien Lecornu «dans quelques semaines ou mois».
Le Rassemblement national, qui a rapidement pris ses distances avec le mouvement du 10 septembre, tente désormais de le discréditer en le mettant en opposition avec celui des Gilets jaunes censé représenter la «France de Marine Le Pen». Une tromperie que déconstruit la sociologue Clara Deville.
Alors que les forces de gauche sont revenues au point de départ de leurs divisions, malgré une extrême droite toujours puissante, la jeunesse, venue en masse à la Fête de l’Humanité, dit sa colère et sa détermination à résister depuis la base.