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 Association pour le Développement des Transports en Commun

Se déplacer autrement

Publié le 30.11.2025 à 18:37

Grenoble, le 30 novembre 2025

Contribution de l’ADTC-Se déplacer autrement à la consultation du public relative au projet d’avenant mobilités 2023-2027 au CPER 2021-2027

L’ADTC-Se déplacer autrement est une association d’usagers qui œuvre au développement des modes de transport alternatifs à la voiture individuelle depuis plus de 50 ans, et en particulier aux déplacements à pied, à vélo, et en transports en commun. À ce titre, elle donne un avis sur cet avenant mobilités 2023-2027 pour l’ensemble des projets qui touchent le fonctionnement du système des mobilités dans le périmètre de la Grande région grenobloise.

Des avancées intéressantes

Des études et premières réalisations pour le SERM grenoblois… en attendant un premier saut d’offre (SERM niveau 1)

Le projet d’avenant mobilités au CPER prévoit (ou confirme) des financements pour la réalisation du dossier d’obtention du statut de SERM ainsi que d’études pour une première phase de développement du SERM, en parallèle de la création de la troisième voie de la gare de Brignoud et de l’optimisation de la bifurcation de Veynes (pour desserte au ¼ d’heure entre Rives et Brignoud) ainsi que du déplacement de la gare de Pont-de-Claix au niveau du PEM de l’Étoile.

Pour l’ADTC-Se déplacer autrement, la participation de l’État au financement de ces études est un signal fort pour le développement à court terme de la desserte ferroviaire de la Grande région grenobloise.

Nous demandons que la phase 1 permette une densification de l’offre, dès décembre 2028, répondant aux critères suivants :

  • Amplitude large (de 5h à 0h).
  • En heure creuse : 1 train/heure tout au long de la journée sur les trois branches (Saint-Marcellin, Saint-André-le-Gaz, Chambéry-Challes-les-Eaux) avec une complémentarité des horaires avec les trains Annecy – Valence et Lyon – Grenoble
    (ex. : départ de Grenoble pour Saint-André-le-Gaz à H+55 et pour Saint-Marcellin à H+10, permettant de répartir les départs pour Moirans avec le TER pour Valence à H+30)
  • En heure de pointe :
    • À l’ouest : 2 trains/heure pour Saint-Marcellin, 3 trains/heure pour Rives dont 1 prolongé à Saint-André-le-Gaz.
    • À l’est : 4 trains/heure pour Brignoud dont 1 sur 2 prolongé jusqu’à Chambéry-Challes-les-Eaux.

Nous demandons également l’intégration tarifaire des trains du SERM dans le périmètre du SMMAG afin que cette nouvelle offre soit construite, non pas en concurrence, mais en complémentarité du réseau M Réso.

Des financements encore insuffisants pour la ligne des Alpes malgré des signes encourageants

L’ADTC-Se déplacer autrement se félicite des montants provisionnés pour maintenir le trafic ferroviaire sur la ligne des Alpes entre Grenoble, Veynes et Gap. Ces sommes sont indispensables pour maintenir la desserte ferroviaire entre Grenoble et les Alpes du Sud, un axe de plus en plus fréquenté, notamment pour les loisirs et le cyclotourisme où les usagers attendent plus de trains, avec une plus grande capacité et des temps de trajet réduits (retour à une circulation à vitesse nominale).
Après des années à financer des travaux d’urgence de maintien en l’état de l’infrastructure, le CPER prévoit bien des crédits pour maintenir cette ligne en service.
Pour l’ADTC, il manque dans ce projet d’avenant la modernisation de la signalisation pour augmenter le nombre de trains en circulation (actuellement la signalisation très ancienne limite à 16 le nombre de circulations par jour) et télécommander l’ensemble des gares pour donner plus de souplesse à l’exploitation.
C’est à cette condition que l’offre pourra enfin être améliorée pour répondre aux besoins des usagers sur la future branche sud du SERM grenoblois (Grenoble – Clelles-Mens) ainsi que ceux souhaitant rejoindre Gap et la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Mise en accessibilité des gares de Rives et Montmélian

L’ADTC-Se déplacer autrement se réjouit de la mise en accessibilité de la gare de Montmélian dans les années à venir qui permettra enfin de supprimer la traversée planchéiée sur les voies de la ligne Grenoble-Montmélian. Cet aménagement permettra de gagner en sécurité pour les nombreux passagers utilisant cette gare et pour la circulation des trains en provenance de Grenoble.
Nous accueillons positivement la mise en accessibilité de la gare de Rives.

Réalisation des PEM (pôles d’échanges multimodaux)

Le projet d’avenant mobilités au CPER inclut la réalisation de trois PEM sur la ligne Grenoble-Chambéry dans le périmètre du SMMAG : Domène, Goncelin et Brignoud. Ces trois PEM permettront d’organiser le rabattement entre le futur SERM, le réseau de transports en commun, les parkings-relais de ces PEM et le réseau de pistes cyclables.
Pour le PEM de Mauvernais (P+R dans l’échangeur n°11 de l’A48 à La Buisse), l’ADTC-Se déplacer autrement insiste sur le besoin d’un accès sécurisé et confortable à pied et à vélo depuis Centr’Alp situé à proximité ainsi que pour l’arrêt de la ligne C11 afin d’intégrer pleinement tous les modes dans ce PEM.
Pour le PEM de l’Ile Rose (P+R au péage de Voreppe), nous ne voyons pas l’intérêt de réaliser un tel parking de grande capacité uniquement dédié au covoiturage, ne contribuant pas à réduire le trafic routier en amont du péage de Voreppe, qui n’est pas en correspondance avec le réseau de transports en commun et cela alors que l’offre de transport public TER ou cars est importante en amont.

Des avancées pour les voies vertes

Le projet d’avenant mobilités prévoit une participation de l’État pour le financement de deux véloroutes stratégiques pour la grande région grenobloise :

  • La véloroute des Cinq Lacs qui permettra d’améliorer les déplacements à vélo dans le nord du pays Voironnais.
  • L’amélioration de la V63 le long de l’Isère.

L’ADTC-Se déplacer autrement est satisfaite de voir ces engagements financiers en faveur de la réalisation du schéma directeur des voies vertes, qui permettra de bénéficier d’axes structurants cyclables sur nos territoires.

Des manques encore importants pour le ferroviaire

Renforcer la robustesse des lignes Lyon-Grenoble et Grenoble-Chambéry

Nous demandons que des investissements soient programmés pour améliorer la robustesse des lignes Lyon-Grenoble et Grenoble-Chambéry.
Ces lignes ont depuis de trop nombreuses années des indices de régularité très mauvais. Il serait nécessaire d’y installer des pas d’IPCS (Installations Permanentes de Contre-Sens) sur ces deux lignes afin de pouvoir circuler à contre-sens sur certaines sections en cas d’incident. Ainsi, une offre dégradée pourrait être conservée en cas d’incident au lieu d’une interruption de trafic.

Étude et réalisation d’une 3ème voie en aval de la gare de Moirans pour une cadence au ¼ d’heure entre Grenoble et Rives

Le présent projet d’avenant ne mentionne pas de financements pour des études afin de réaliser une 3ème voie en aval de la gare de Moirans.
Cet investissement est indispensable pour obtenir un quatrième train par heure entre Grenoble et Rives, tout en conservant un bon niveau de robustesse au niveau du nœud de Moirans.

Des inquiétudes sur le nœud de Saint-André-le-Gaz

Le nœud ferroviaire de Saint-André-le-Gaz est un point sensible du réseau ferroviaire entre Lyon et les Alpes.
Les travaux de 2021 ont permis de rajouter de la souplesse dans l’exploitation de la gare. Cependant, la nouvelle ligne d’accès au Lyon-Turin devrait rejoindre la ligne Lyon-Grenoble sur la commune de Saint-Didier-de-la-Tour, entraînant une croissance du trafic en gare de Saint-André-le-Gaz avec l’augmentation des circulations notamment TGV vers l’Italie.
Cette croissance devrait dégrader encore la régularité dans ce secteur et pourrait menacer la fiabilité des futurs SERM lyonnais et grenoblois (relations Lyon – Saint-André-le-Gaz et Grenoble – Saint-André-le-Gaz). La consistance actuelle des installations conduite d’ailleurs à « réguler l’augmentation de l’offre » comme l‘indique SNCF Réseau.

Capacité de la gare de Grenoble

La capacité de la gare de Grenoble est aujourd’hui contrainte, et le sera encore plus avec l’augmentation de trafic prévisible à horizon SERM.
En plus de généraliser la diamétralisation des trains périurbains (Saint-André-le-Gaz – Chambéry et Saint-Marcellin – Brignoud), nous souhaitons que des études soient réalisées pour augmenter le nombre de voies à quai en impasse côté Lyon/Valence.

Amélioration de la capacité de la bifurcation de Montmélian

L’ADTC-Se déplacer autrement s’étonne de l’absence de financements prévus pour la réalisation d’un saut-de-mouton au niveau de la bifurcation de Montmélian (convergence des lignes Chambéry-Grenoble et Chambéry-Italie), point sensible à la confluence des SERM de Chambéry et de Grenoble, des lignes rejoignant les vallées alpines et de l’axe Chambéry-Turin.
Dans les prochaines années, le nombre de trains circulant par cette bifurcation devrait augmenter, que ce soit avec le SERM chambérien ou les trains de fret à l’horizon de l’ouverture du tunnel de base du Lyon-Turin dans les années 2030.
Dès lors, pour la robustesse des futurs SERM, des trains de fret et de voyageurs vers l’Italie ainsi que des TER vers les vallées alpines, il est indispensable d’approfondir dès maintenant les études du saut-de-mouton de Montmélian pour lever ce verrou capacitaire d’ici le développement de l’offre dans la décennie à venir.

Études pour la réouverture de la ligne de la Bièvre

L’ADTC-Se déplacer autrement souhaite que des études soient inscrites dans ce projet d’avenant pour une réouverture de la ligne de la Bièvre (ligne de Rives à Saint-Rambert-d’Albon) à long terme. Cette voie ferrée, dont l’emprise a été préservée, présente un profil favorable pour une desserte performante de la plaine de la Bièvre, afin de la relier tant à la Grande région grenobloise qu’à la vallée du Rhône, voire jusqu’à Vienne, importante polarité de l’Isère rhodanienne.
Pour l’ADTC-Se déplacer autrement, la future véloroute de la Bièvre ne doit pas utiliser les emprises de cette voie ferrée qui doit être préservée pour une réouverture ultérieure dans le cadre du développement du SERM grenoblois à plus long terme.

Avis général

Le projet d’avenant mobilités 2021-2027 du CPER de la Région Auvergne-Rhône-Alpes présente un déséquilibre trop important entre les projets routiers et les projets de transports en commun et de ferroviaire, alors même que l’appétence des usagers pour les mobilités durables ne fait que croître (+25% de fréquentation du TER dans la région Auvergne-Rhône-Alpes entre 2019 et 2023 !) que les besoins en financements sont importants pour assurer un niveau de service à la hauteur des attentes des usagers.
L’ADTC-Se déplacer autrement demande que les moyens soient mis prioritairement pour :

  • Améliorer la robustesse de l’exploitation (infrastructure en bon état, IPCS pour circulation sur une voie en cas de trafic perturbé ou de travaux, aménagement des bifurcations pour limiter les conflits de circulation, …).
  • Pérenniser et moderniser la signalisation des lignes en souffrance pour permettre le développement de l’offre (ex. : ligne Grenoble – Gap).
  • Accroître la capacité des lignes en limite de saturation pour augmenter l’offre et améliorer la robustesse, en particulier sur le nœud de Saint-André-le-Gaz qui est absent de ce CPER.
  • Fiabiliser les temps de parcours des bus et cars, lorsqu’il s’agit d’investissements routiers.
  • Réaliser le schéma directeur des véloroutes et voies vertes.
  • Améliorer l’intermodalité par l’aménagement des PEM.

Ces investissements sont indispensables pour assurer à long terme un trafic ferroviaire optimal, clé de voûte d’un système de mobilités offrant une vraie alternative à la voiture individuelle au quotidien et assurant l’attractivité de la Grande région grenobloise à l’échelle locale, régionale et nationale.

➔ Lire l’intégralité de notre contribution à la consultation du public relative au projet d’avenant mobilités 2023-2027 au CPER 2021-2027

TER Auvergne-Rhône-Alpes en gare de Grenoble-Universités-Gières, PEM majeur du futur SERM grenoblois.

TER Auvergne-Rhône-Alpes en gare de Grenoble-Universités-Gières, PEM majeur du futur SERM grenoblois.


Publié le 24.11.2025 à 16:10

Grenoble, le 24 novembre 2025

Contribution de l’ADTC-Se déplacer autrement à la concertation publique sur le projet de VRTC sur l’A480 sud
Projet de VRTC sur l’A480 : un coût important pour un intérêt non démontré !

 

L’ADTC – Se déplacer autrement est, par principe, plutôt favorable aux projets de Voies réservées aux Transports en Commun (VRTC). Le projet de VRTC sur l’A480 montre la volonté de réduire les temps de parcours (et fiabiliser les temps de parcours de sorte à ne pas faire perdre jusqu’à 10 minutes dans les bouchons) des cars empruntant l’A480 depuis le sud de la région grenobloise en heures de pointe du matin.

Il envoie un signal clair pour développer les transports en commun et inciter les automobilistes à les prendre, ce dont nous nous félicitons.
 

Cependant, nous n’avons pas souvenir d’avoir été concertés pour ce projet depuis son intégration au Plan de Mobilités alors que le calendrier (page 12) indique un début des travaux fin 2025, immédiatement après la concertation. Celle-ci intervient donc alors que le projet semble déjà décidé, conçu pour entrer en phase de réalisation juste après la fin de la présente concertation.

Il manque un diagnostic précis : étude de trafic justifiant le caractère indispensable d’un tel aménagement, offre visée pour exploiter pleinement l’infrastructure, impact socio-économique, … Plusieurs questions mériteraient une réponse afin d’émettre un avis au plus juste sur un projet estimé à 14 M€ pour 3,5 km :

  • Étude de trafic depuis la mise en service du Rondeau et de l’élargissement de l’A480 pour évaluer les problèmes de congestion et apporter les réponses les plus adaptées, y compris en termes de moyens financiers.
    Dans quelle mesure la priorité est-elle donnée à une politique de report modal de la voiture individuelle vers les transports en commun ? Quel est le développement des transports en commun prévu (augmentation de l’offre, fiabilisation des horaires) pour endiguer les pointes de trafic sur cet axe ?
  • Comment a été calculé le gain de temps annoncé, qui semble surévalué (voir annexe), par cette VRTC sur le seul tronçon Pont-de-Claix – Rondeau ?
  • Quel est l’objectif du report modal induit par l’augmentation de la performance des transports en commun à la suite de la mise en service de la VRTC ?

À titre de comparaison, dans le cadre du PDU du Grésivaudan, sur la section Crolles – Montbonnot de l’A41, nous avions analysé le trafic en comparant le trafic au mois d’août (absence de bouchons) à celui du mois de janvier. Nous savons ainsi qu’il suffirait de réduire le trafic d’environ 1000 à 1200 véhicules/heure en heure de pointe du matin (de 7h à 9h) pour y retrouver une circulation fluide. Par ailleurs, les effets post-Covid sur le trafic ont aussi induit des effets de jours de pointe en plus des heures de pointe (hors variations saisonnières et vacances) qui affectent la pertinence de ce type de projet. Nous pensons que la priorité doit être donnée à une politique de report modal avant de planifier l’aménagement d’une VRTC.

De plus, baisser la vitesse limite permet de réduire l’intervalle entre les véhicules. La section entre la sortie 8 (RN 85) et 6 (Comboire Nord) devrait être limitée à 90 km/h au lieu de 110 km/h actuellement, permettant d’obtenir un gain de 360 véhicules/heure par voie sans investissement supplémentaire.

Ainsi, l’ADTC – Se déplacer autrement émet donc un avis plutôt favorable au projet mais avec plusieurs réserves, faute d’informations suffisantes pour évaluer l’opportunité du projet :

  • Les différents trafics concernés et les périodes de congestion devraient être évalués plus finement pour pouvoir apporter des réponses adaptées. La priorité doit être donnée à une politique de report modal de la voiture individuelle vers les transports en commun et leur développement (augmentation de l’offre, fiabilisation des horaires).
  • Quel est le gain de temps (dans les bouchons) prévisible et pour combien de cars par an ? Le gain de temps annoncé concerne peu d’heures dans la journée, peu de jours dans la semaine, peu de mois dans l’année et semble surévalué.
  • Il est prioritaire de traiter les difficultés en amont sur la RN85, et, en aval la sortie des cars au niveau du pont de Catane, où ils perdent plusieurs minutes, sur une grande partie de la journée.
  • L’implantation de la VRTC doit limiter les conflits de circulation aux échangeurs pour apporter un réel gain de temps en pratique.

 

Si cette VRTC est réalisée, elle doit également comporter un arrêt au droit de Comboire, zone d’emplois et commerciale majeure du sud grenoblois. Cet arrêt permettra un accès rapide à Pont-de-Claix et Échirolles, la deuxième commune en nombre d’emplois en Isère, facilitant ainsi de nombreux déplacements liés à l’offre de soins, de commerces, d’études et de loisirs.

Cet arrêt doit être implanté sur l’autoroute, dans les deux sens de circulation, pour permettre la correspondance avec la ligne M Réso C7, afin de répondre aux besoins des usagers du sud grenoblois, comme cela a été fait récemment à Strasbourg et Toulon.

➔ Lire l’intégralité de notre contribution à la concertation sur le projet d’aménagement de la VRTC sur l’A480 sud

L'A480 au Rondeau vue en direction du sud.

L’A480 au Rondeau vue en direction du sud.


Publié le 17.11.2025 à 12:07

Véloparade des Lumières vendredi 5 décembre

Pour clore avec brio la campagne Cyclistes Brillez 2025, l’ADTC organise vendredi 5 décembre la 3ème Véloparade des Lumières !

Accueil devant la MC2* dès 17h45 pour illuminer les vélos, trotinettes et autres fauteuils roulants.
Puis la parade s’élancera dans les rues de Grenoble à 18h15.
Une étape devant les canards de la Caserne de Bonne (rv 18h20 pour un passage vers 18h30) permettra de rejoindre le cortège lumineux à mi-parcours.

Nous passerons par le jardin de ville pour ambiancer le festival des Néons de Minuit !

Enfin, la Maison pour Tous Saint-Laurent nous accueillera devant la Casemate place Saint-Laurent avec chocolat chaud et vin chaud à l’occasion de sa Fête des Lumières (prévoyez de la monnaie).

Sur un vélo à guirlande, une trottinette à lampion, ou autre triporteur fluo, tout le monde est bienvenu pour faire scintiller les nuits d’hiver !
*MC2 :  4 rue Paul Claudel 38100 Grenoble – Chronovélo 2 – tram A MC2 : Maison de la Culture

 

 

 


Publié le 06.11.2025 à 13:48

Campagne 2025 

 

-> Pourquoi c’est important et comment être vu·e à vélo ?

 

7 lieux de sensibilisation :

  • Mardi 18/11/25 – 17h-19h

Gare de Moirans

Grenoble : Compteur Lafontaine (croisement cours Lafontaine / boulevard Gambetta)

Saint Martin d’Hères croisement av Benoit Frachon / Elise Grappe / av du Serment de Buchenwald / Av. du Bataillon Carmagnole Liberté

 

  • Jeudi 20/11/2025 – 17h-19h

Gare de Voiron

Grenoble : Pont du Vercors – croisement Rue du Vercors / Rue Diderot

La Tronche : croisement Passage Ricou / Boulevard de la Chantourne proche du compteur La Tronche

Gare de Brignoud

 

L’ADTC propose également une Véloparade des Lumières le 5 décembre !

Sur un vélo à guirlande, une trottinette à lampion, ou autre triporteur fluo, tout le monde est bienvenu pour faire scintiller les nuits d’hiver !

  • Accueil devant la MC2 à 17:45 pour illuminer  vélos & cyclistes
  • Départ 18:15
  • Halte vers 18:30 à la Caserne de Bonne
  • Tour au Jardin de ville vers  18:55
  • Enfin, la Maison pour Tous Saint-Laurent attendra les cyclistes devant la Casemate place Saint-Laurent pour les accueillir avec chocolat & vin chaud à l’occasion de sa Fête des Lumières (arrivée prévue vers 19:15).

Publié le 26.09.2025 à 17:31

Grenoble, le 24 septembre 2025

 

 

Communiqué de Presse de l’ADTC – Se déplacer autrement, Parlons-Y Vélo et uN p’Tit véLo dAnS La Tête

Le cours Berriat sécurisé pour les piéton-nes et cyclistes : la première des priorités

Ce mercredi 24 septembre 2025, Parlons-Y Vélo, uN p’Tit véLo dAnS La Tête et l’ADTC – Se déplacer autrement ont souhaité rendre visibles les demandes de cyclistes concernant la sécurisation tant attendue du cours Berriat sur sa partie centrale. Pour cela, ils ont marqué de nombreux points rouges sur la chaussée, reprenant les lieux notés comme dangereux dans les contributions du Baromètre Vélo de 2025 de la FUB, dont les résultats ont été rendus publics le 18 septembre dernier.

Un projet identifié depuis trop longtemps, encore menacé par les immobilistes

Cette action fait suite à de nombreuses autres en faveur de cet aménagement reliant Sassenage à Crolles et empruntant le cours Berriat, notamment en juin 2022 (https://parlons-y-velo.fr/chronovelo-berriat/) ou lors des concertations publiques de l’année 2023 (https://www.adtc-grenoble.org/2023/04/14/contribution-de-ladtc-se-deplacer-autrement-a-la-concertation-sur-le-prolongement-de-la-chronovelo-1-de-laxe-berriat-grenoble-a-la-poya-fontaine/ ). Un projet de piste cyclable Chronovélo de 4m de large a été approuvé à la suite d’une concertation publique, avec une réalisation initialement prévue pour fin 2025, mais reportée à une date postérieure aux futures élections municipales de mars 2026 (https://www.adtc-grenoble.org/2025/07/31/cp-adtc-la-chronovelo1-fontaine-grenoble-doit-etre-pleinement-fonctionnelle-en-2026/), suite à l’action d’une minorité d’opposants au projet. Ce report de calendrier menace la sécurisation d’un important trafic cycliste sur cet axe, et avec lui la création de l’alignement d’arbres envisagé entre le trottoir et la piste cyclable.

Une solution : un aménagement cyclable transitoire dès à présent

Afin de sécuriser la pratique du vélo et d’améliorer le confort des piéton-nes, les associations demandent à la Ville et à la Métropole de démontrer leur ambition en mettant en place, sans délai, une piste cyclable transitoire sur le cours Berriat. Sa réalisation est techniquement simple : il suffit d’appliquer le plan de circulation prévu à la fin des travaux dès maintenant.

Cette solution permettrait de démontrer le bon fonctionnement du plan de circulation, de répondre aux inquiétudes exprimées et surtout, d’offrir au plus tôt une infrastructure sécurisée aux cyclistes.

Le 6 octobre, soyons nombreuses et nombreux pour demander la sécurisation et l’embellissement du cours Berriat !

Afin de montrer aux élu-es et services de la Métropole de Grenoble l’intérêt que portent les habitant-es sur la réalisation de cet axe majeur, et de l’urgence de la sécurisation de ce point noir, nous invitons chacun-e, militant-e ou non, cycliste ou non, à une action le lundi 06/10 à 17h, au niveau de l’estacade et du croisement de la rue Joseph Rey et du cours Berriat. L’objectif : afficher son soutien aux politiques d’amélioration des espaces publics, en faveur des piéton-nes, des cyclistes et de la végétation. 

Revenir en arrière sur l’ambition de ce projet serait un véritable reniement pour une Métropole « Capitale du vélo ».

Contact Presse : Alric Bonvallet, Bénévole ADTC – Se déplacer autrement et Emmanuel Colin de Verdière, Président ADTC – se déplacer autrement

250924-cp-ADTC-PtitVélo-PYV-Berriat-Sécurisé-Piéton-nes-Cyclistes


END