Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique

Le lancement officiel du projet AI Factory France (AI2F), sélectionné par EuroHPC en mars 2025, se tient aujourd’hui à Station F. Il réunit plus de 150 participants parmi lesquels 20 partenaires majeurs du projet, afin de donner naissance à un hub unique en France. Ce dernier facilitera l’accès aux ressources informatiques nationales et européennes, ainsi qu’aux compétences et services associés, afin de dynamiser la recherche et les applications industrielles et publiques en IA.

Aujourd’hui, les langues de France - à l’exception du français - restent largement absentes des outils numériques et des systèmes vocaux. Pour inverser cette tendance, Inria et ses partenaires lancent une campagne nationale et participative de collecte de voix. Cette mobilisation inédite vise à documenter, valoriser et transmettre ces langues, tout en leur offrant une place légitime dans les technologies d’IA de demain.

Les simulations numériques actuelles sont très gourmandes en temps et en énergie, notamment en matière d’aéronautique et de défense. Comment restreindre ces coûts ? La nouvelle équipe-projet Monhade du Centre Inria de l'université de Bordeaux entend relever le défi, en imaginant notamment une réduction des modèles. Récit par Angelo Iollo, son responsable, et Michel Bergmann, directeur de recherche au sein de l’équipe.

Le numérique a profondément reconfiguré le milieu de l’édition scientifique, en permettant la multiplication des revues en ligne. TheoretiCS, dédiée à l’informatique théorique, est l’une d’elles. Son objectif est de rassembler les thématiques de recherche et de proposer des articles d’un haut niveau scientifique, le tout sur un modèle ouvert. Pour cela, les scientifiques impliqués s’appuient sur la plateforme Episciences, co-gérée par Inria. Ils racontent ce qui a motivé la création de TheoretiCS, et les défis liés à la gestion d’une revue scientifique.

Une équipe composée en partie par plusieurs scientifiques issus des équipes-projets Inria a signé, dans la revue Nature, un appel à mieux reconnaître, partager, supporter et valoriser le logiciel comme une production scientifique à part entière.

Dans un monde de plus en plus marqué par les catastrophes naturelles, il est important de pouvoir anticiper l’impact d’un tsunami, l’évolution d’une nappe phréatique ou encore le mouvement d’une banquise. Au Centre Inria de l’université de Bordeaux, l’équipe-projet Cardamom travaille en coulisse à la simulation numérique des phénomènes naturels extrêmes pour mieux les comprendre et améliorer la prévention des risques majeurs.

Peut-être un pas supplémentaire vers l’ordinateur quantique : des scientifiques de l’équipe-projet commune QUANTIC (ENS-PSL, Mines Paris-PSL, CNRS, Inria) sont parvenus à faire interagir fortement plusieurs photons. Ces travaux majeurs font l’objet d’une publication dans la prestigieuse revue Nature Communications. Zaki Leghtas, chercheur dans l'équipe QUANTIC, nous relate cette aventure scientifique.

Recrutée par le Centre Inria de l’Université de Rennes dans le cadre d’une Chaire professeur junior (CPJ), la mathématicienne Valérie Garès mène des travaux associant la statistique et la santé. Autour de cette thématique, l’objectif est de créer une équipe-projet interdisciplinaire associant des scientifiques issus en particulier de l’Institut de recherche mathématique de Rennes (Irmar), de l’École des hautes études en santé publique (EHESP) et de l’Institut de recherche en santé, environnement et travail (Irset)

Avec le projet DiVa, l’équipe Benagil d’Inria veut inventer les techniques de virtualisation et de désagrégation qui contribueront à bâtir le Cloud de demain : plus flexible, plus économe en énergie et plus souverain.

Dans le cadre de son programme « Numérique et Environnement », Inria s'engage notamment à questionner le numérique dans ses propres impacts environnementaux. Zoom sur les actions et projets majeurs de cet axe.