Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques
Les dernières mises à jour, les parutions d’indicateurs conjoncturels et de publications30.04.2025 à 17:05:14
30.04.2025 à 17:00:00
Par défaut, les retraites de base sont revalorisées selon l’évolution des prix plutôt que des salaires. Le retour de l’inflation a ainsi ouvert un débat sur les règles d’indexation des pensions.Cette règle favorise les retraités lorsqu’un choc inflationniste, notamment d’inflation importée, dégrade le salaire réel. Mais, dans les dernières décennies, elle a plutôt conduit à limiter la hausse du niveau relatif des pensions et a fortement contribué à équilibrer le système. L’ampleur de cette contribution est néanmoins très dépendante du rythme de la croissance de la productivité, ce qui génère un aléa sur la part des dépenses de retraite dans le PIB et sur le niveau de vie relatif futur des retraités. Cette sensibilité à la croissance fragilise donc le diagnostic sur les perspectives financières du système. Le modèle de microsimulation Destinie permet d’envisager d’autres variantes d’indexation évitant cette sensibilité.L’indexation pleine sur les salaires ferait disparaître cette dépendance mais augmenterait très fortement la part des dépenses de retraite dans le PIB.Si on souhaite l’éviter, il faut que la référence aux salaires soit contrebalancée par des prises en compte directes, via des coefficients correcteurs, de l’évolution démographique ou de la cible de dépenses que l’on souhaite respecter. De telles règles d’indexation réduiraient également la sensibilité à la croissance de la part de retraités à bas niveau de vie, laquelle augmenterait néanmoins à horizon 2070 quel que soit le mode d’indexation considéré.
30.04.2025 à 12:00:00
En mars 2025, les prix agricoles à la production ralentissent en rythme annuel (+3,8 % après +4,3 % en février). Sur un mois, les prix à la production des produits agricoles non impactés par un caractère saisonnier – hors fruits et légumes (y compris les pommes de terre), fleurs coupées et plantes en pots – ralentissent (+0,2 % après +1,1 % en février et +0,1 % en janvier).Les prix d’achat des moyens de production agricole reculent sur un an pour le vingt-troisième mois consécutif (‑1,4 % en mars après ‑1,0 % en février). Ils se replient sur un mois (‑0,5 % après +0,1 %).
30.04.2025 à 11:04:14
30.04.2025 à 11:02:15
30.04.2025 à 11:00:14
30.04.2025 à 10:58:14
30.04.2025 à 10:56:14
30.04.2025 à 08:45:00
En mars 2025, les prix de production de l’industrie française sont de nouveau en baisse (-1,1 % après -0,2 % en février et +0,8 % en janvier). Les prix de production poursuivent leur baisse pour les produits destinés au marché français (-0,6 % après -0,4 %) et ils se replient nettement pour ceux destinés aux marchés extérieurs (-2,6 % après +0,4 % en février). Sur un an, les prix de production de l’industrie française sont en baisse pour le vingt-et-unième mois consécutif (-0,3 % après -0,2 % en février et -1,2 % en janvier).Hors énergie, les prix de production de l’industrie française sont quasi stables sur un mois (+0,1 % après +0,3 % en février), et sont en hausse sur un an (+1,6 % comme en février).
30.04.2025 à 08:45:00
30.04.2025 à 07:30:00
En mars 2025, les dépenses de consommation des ménages en biens diminuent fortement sur un mois (‑1,0 % en volume* après ‑0,2 % en février 2025 – données révisées) et atteignent leur plus bas niveau depuis novembre 2014, hors période Covid. Cette baisse, la plus importante depuis décembre 2022, est portée principalement par le repli de la consommation de biens fabriqués (‑1,0 %) et par celui de la consommation d'énergie (-1,8 %). La consommation alimentaire diminue de nouveau également (-0,5 %).Sur l'ensemble du premier trimestre 2025, la consommation des ménages en biens se replie (-0,6 % après +0,1 % au quatrième trimestre 2024).
30.04.2025 à 07:30:00