Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques
Les dernières mises à jour, les parutions d’indicateurs conjoncturels et de publications21.11.2025 à 12:00:00
En octobre 2025, le prix du pétrole en euros diminue encore (‑4,2 % sur un mois après ‑1,7 % en septembre), tout comme celui du gaz (‑1,3 % après ‑1,1 %). À l’inverse, les prix en euros des matières premières importées (hors énergie) augmentent de nouveau sur un mois (+2,4 % après +2,3 %), mais sont quasi stables sur un an. Les prix en euros des matières premières industrielles accélèrent sur le mois (+5,9 % après +2,6 %) et augmentent de 4,0 % sur un an. Les prix des matières premières stratégiques augmentent presque tous sur le mois, dans des proportions parfois très importantes. Enfin, les prix en euros des matières premières alimentaires se replient sur un mois (‑0,6 % après +2,1 %) et baissent de 3,3 % sur un an.
21.11.2025 à 08:45:00
Selon les chefs d’entreprise interrogés en novembre 2025, le climat des affaires bimestriel du commerce de gros est stable par rapport au moins de septembre. À 98, il se situe au-dessous de sa moyenne de longue période (100) depuis janvier 2023. Le solde relatif aux intentions de commandes se replie légèrement tandis que celui sur les perspectives générales d’activité rebondit nettement.
21.11.2025 à 08:45:00
Selon les chefs d’entreprise interrogés en novembre 2025, le climat des affaires dans le bâtiment est stable. À 96, l’indicateur synthétique demeure au-dessous de sa moyenne de long terme (100). Par rapport au mois d’octobre, les entrepreneurs du bâtiment revoient légèrement leur opinion à la hausse pour l’activité passée et à la baisse en ce qui concerne l’activité prévue. Par ailleurs, le taux d’utilisation des capacités de production se replie nettement et leur jugement sur le niveau de leurs carnets de commande est à son plus bas depuis décembre 2016.
21.11.2025 à 08:45:00
Selon les chefs d’entreprise interrogés en novembre 2025, le climat des affaires dans les services rebondit. À 98, l’indicateur qui le synthétise gagne trois points et se rapproche de sa moyenne de longue période (100). Cette hausse est principalement due au rebond du solde sur la demande prévue.
21.11.2025 à 08:45:00
En novembre 2025, l’indicateur synthétique du climat des affaires, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité marchands, gagne de nouveau un point ; celui du climat de l’emploi gagne également un point et retrouve son niveau de juillet 2025.
21.11.2025 à 08:45:00
En novembre 2025, le climat des affaires se replie un peu dans l’ensemble constitué du commerce de détail et du commerce et de la réparation d’automobiles. À 97, l’indicateur qui le synthétise perd deux points et s’éloigne de sa moyenne de longue période (100) mais reste nettement au-dessus de son niveau de septembre (92). Ce repli résulte d’évolutions contrastées entre le commerce de détail hors automobile, où le climat augmente nettement, et le commerce et la réparation d’automobiles, où il rechute.
21.11.2025 à 08:45:00
En novembre 2025, le climat des affaires se replie dans l’industrie. À 98, l’indicateur qui le synthétise perd trois points et repasse au-dessous de sa moyenne de longue période (100). Cette baisse provient du repli des soldes d’opinion relatifs aux perspectives personnelles de production et aux carnets de commandes.
20.11.2025 à 17:00:00
Le réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques accessibles au public compte 126 000 points de charge en mai 2025, soit 69 % de plus que 14 mois auparavant. L’essor est particulièrement marqué pour la charge ultra-rapide, avec près de 9 000 points supplémentaires. Le réseau est particulièrement concentré dans les zones dédiées à l’activité économique et les communes touristiques.Dans les villes, le réseau est déjà dense et encore en forte expansion. Les installations y sont plus souvent dans les parkings publics, avec davantage de bornes à charge lente. Dans les grandes villes de plus de 200 000 habitants, on compte en moyenne 23 points de charge pour 100 véhicules électriques, avec des écarts allant de 9 à 40.
20.11.2025 à 15:00:00
20.11.2025 à 12:00:00
Au troisième trimestre 2025, en France, la fréquentation dans les hébergements collectifs touristiques, exprimée en nombre de nuitées, augmente de 2,9 % par rapport au troisième trimestre 2024. La hausse de la fréquentation concerne tous les types d’hébergements : les hôtels (+4,3 %), les campings (+2,2 %) et les autres hébergements collectifs de tourisme (+2,4 %).
20.11.2025 à 08:45:00
Au troisième trimestre 2025, les prix des logements anciens en France (hors Mayotte) sont stables en données provisoires corrigées des variations saisonnières, après -0,4 % au deuxième trimestre et +1,1 % au premier trimestre. Sur un an, les prix des logements anciens sont en hausse pour le troisième trimestre consécutif : +0,7 % au troisième trimestre 2025, après +0,5 % au deuxième trimestre et +0,3 % au premier trimestre. Les prix augmentent de 1,3 % pour les appartements et de 0,2 % pour les maisons.
19.11.2025 à 17:00:00
Pour se prémunir des ruptures d’approvisionnement en matières premières ou en composants, les entreprises importatrices adoptent principalement deux stratégies : diversifier leurs fournisseurs et constituer des stocks de sécurité. Les pratiques varient fortement d’une entreprise à l’autre : 10 % des entreprises disposent de plus de cinq mois de production en matière de stock d’intrants tandis que 10 % en ont moins d’une semaine ; une entreprise sur quatre s’approvisionne pour chaque produit auprès d’un seul pays, alors que les 10 % les plus diversifiées en pays fournisseurs en mobilisent au moins quatre.Ces deux stratégies peuvent se substituer l’une à l’autre : les entreprises avec le plus de fournisseurs se contentent généralement de faibles stocks, celles qui en ont peu stockent davantage. Cette tendance est particulièrement marquée selon la taille, les grandes entreprises privilégiant la diversification et les petites les stocks.La gestion des stocks par les entreprises importatrices réduit donc les risques de vulnérabilité de la production industrielle française aux aléas du commerce mondial. À titre illustratif, sur les 3 175 intrants importés, 174 peuvent être considérés comme à risque : ils sont peu diversifiés par les entreprises qui les importent et difficilement diversifiables, car l’offre mondiale est concentrée dans un petit nombre de pays. Exclure de ces 174 intrants ceux qui sont importés par des entreprises détenant au moins un mois de stocks conduit à réduire leur nombre de plus de la moitié. Les 79 intrants restants, les plus à risque face à des chocs de court terme sur les échanges internationaux, ne représentent que 0,2 % de la valeur totale des importations d'intrants. Pour autant, leur pénurie peut entraîner par effets en cascade des coûts économiques élevés (cas du cobalt, indispensable pour la fabrication de batteries) et d’autres types de dommages sur la population (cas de certains amino-alcools indispensables à l’industrie pharmaceutique, dont l’indisponibilité peut occasionner des pénuries de médicaments).