Les Affiches
Annonces légales - Marchés publics - Ventes aux Enchères
Publié le 18.11.2025 à 09:40

Suite à la démission de Patrice Ferrouillat, C’est Bernard Tarrade qui a été élu par le conseil municipal, maire de la commune de Cognin-les-Gorges, le 13 novembre dernier.
Âgé de 68 ans, ce natif de Limoges (Haute-Vienne) est aujourd’hui retraité, après avoir été officier de gendarmerie durant quarante ans. Élu pour la première fois en 2020, il était conseiller municipal délégué à la vie quotidienne. Pour terminer la mandature, il sera épaulé par les trois mêmes adjoints : Sophie Borel, première adjointe, Valérie Simoens, deuxième adjointe, et Geoffrey Girard, troisième adjoint.
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Publié le 18.11.2025 à 09:29
Succédant à Brigitte Riboreau qui a fait valoir ses droits à la retraite, Agnès Félard vient de prendre ses fonctions de directrice du musée de Bourgoin-Jallieu, le 1er novembre dernier.

Originaire des Pyrénées-Atlantiques, titulaire d’une licence en histoire de l’art et de physique appliquée à l’archéologie, obtenue en 1998, à l’université Montaigne, à Bordeaux, Agnès Félard a poursuivi sa formation par un master en patrimoine et archéologie, obtenu à l’université Aix-Marseille, en 2000. Commençant sa carrière professionnelle dans le domaine du patrimoine, elle a travaillé comme guide du musée national du château de Pau, puis sur l’exposition itinérante des 150 ans de l’école française d’archéologie d’Athènes, et ensuite comme assistante de restauration sur des peintures murales, dans le grand Sud-Est. En 2001, elle rejoint Grenoble en tant que médiatrice culturelle et régisseuse des collections d’Aconit, une association de préfiguration d’un conservatoire de l’informatique et de la télématique. En 2005, elle devient documentaliste pour Grahal, œuvrant notamment pour le musée de l’Arles antique et pour le musée de Bourgoin-Jallieu. En 2008, Agnès Félard intègre ce dernier en tant que régisseuse des collections et des expositions, puis responsable des collections, assurant entre autres le commissariat général de onze expositions temporaires et de deux expositions itinérantes. Elle s’est aussi occupée de la documentation et de la régie de 11 500 objets de fonds pluridisciplinaires, du management des équipes techniques ou encore de la programmation des rendez-vous mensuels « Un mois une œuvre »… Un poste qu’elle a occupé jusqu’à sa récente nomination comme directrice de ce musée municipal, dont les collections sont organisées autour de deux grandes thématiques : l’industrie textile en Nord-Isère et les beaux-arts.
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Publié le 13.11.2025 à 15:03
Jean-Pierre Barbier, président du Département de l’Isère, a fait le point le 12 novembre sur l’avancée des travaux de la collectivité concernant le numérique, notamment le déploiement du très haut débit. « En 2015, seuls 8 % du territoire étaient couverts par le privé », rappelle Jean-Pierre Barbier. Premier de France en nombre de prises, le réseau isérois compte désormais « 450 000 prises installées, et 10 000 de plus le seront d’ici la fin de l’année », avance Aurélie Vernay, vice-présidente du Département en charge du numérique. Une échéance qui était déjà celle annoncée lorsque le déploiement a commencé il y a dix ans. Sur cette période, 700 millions d’euros ont été investis conjointement par le Département, aux côtés de la Région, de l’État, de l’Union européenne et de XP Fibre (Altice – SFR), le délégataire privé du contrat.
Une IA et sa charte
Les élus du Département ont aussi annoncé la création d’une intelligence artificielle générative, du nom d’Iris (sans signification particulière, ni acronyme). « Nous nous sommes rendu compte que nombre de collaborateurs utilisaient déjà une intelligence artificielle, explique Annick Merle, vice-présidente en charge des ressources humaines et de l’évaluation des politiques publiques. Il a fallu encadrer les pratiques. » Développée par le service informatique de la collectivité, elle est nourrie par des documents internes, de sorte à fonctionner « en vase clos », assure Jean-Pierre Barbier. Environ 900 agents ont également été formés à l’usage de cette technologie, qui vise à « faciliter les tâches répétitives », précise Annick Merle. En parallèle, 170 agents ont travaillé à l’élaboration d’une « charte de l’usage de l’IA générative », destinée aux agents et aux élus du Département.
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Publié le 13.11.2025 à 14:54
Depuis Grenoble, cette PME indépendante éclaire les décideurs publics et privés sur les trajectoires énergétiques mondiales, grâce à une expertise unique en modélisation et prospective.
Créée en 1991 comme spin-off du CNRS, Enerdata est née d’une équipe d’économistes de l’énergie convaincus que la donnée et l’analyse seraient des leviers stratégiques pour préparer un monde plus soutenable. « Avec notre expertise, nous accompagnons les acteurs de l’énergie et du climat afin d’accélérer la transition », résume Pascal Charriau, président depuis 2013. Après vingt ans dans l’industrie, il a repris l’entreprise pour préserver son indépendance et son ADN scientifique.
Horizon 2050
Aujourd’hui, Enerdata compte 75 collaborateurs et s’impose comme un acteur reconnu de l’intelligence énergétique. Son métier ? Collecter, corriger et structurer des milliers de données publiques pour alimenter des modèles socio-économiques capables de simuler des scénarios à l’horizon 2050. « Nous ne faisons pas de prévisions au sens strict, mais nous illustrons les conséquences des choix politiques ou industriels », explique le dirigeant. De la sortie du charbon en Angleterre aux trajectoires de décarbonation en Asie, ces analyses prospectives éclairent gouvernements, agences de l’énergie, banques de développement et grands énergéticiens. La moitié de sa clientèle se concentre sur le secteur public : Commission européenne, Ademe, ministères, agences de développement… L’autre moitié de son activité s’adresse aux entreprises : producteurs d’électricité, industriels ou investisseurs. Enerdata leur fournit des scénarios, des hypothèses de prix du carbone ou d’électricité et des outils statistiques pour piloter leurs stratégies.
Gouvernance ouverte
Basée à Grenoble, la société a également ouvert un bureau à Paris et une filiale à Singapour pour renforcer sa présence en Asie. Elle investit aussi dans l’IA pour automatiser la collecte de données, sans renoncer à la transparence des modèles. L’entreprise travaille en coopération avec sociologues, macro-économistes et experts sectoriels, convaincue que la transition énergétique est un défi collectif et systémique. Enerdata revendique une gouvernance ouverte : 17 % du capital sont détenus par les salariés. Et malgré la complexité des enjeux climatiques, Pascal Charriau reste optimiste : « Les signaux positifs les plus forts viennent des collectivités territoriales et des entreprises qui sont plus rapides et ont des capacités d’action.«
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Publié le 13.11.2025 à 14:50
Quand ils se sont affrontés en 2014, ils n’auraient pas imaginé un jour se présenter ensemble. Vincent Chriqui, qui sollicite la confiance des Berjalliens pour la troisième fois, a officialisé l’arrivée dans son équipe d’André Borne. « Un homme passionné par Bourgoin-Jallieu », souligne le maire LR, revendiquant cette alliance du socle commun avec l’ancien socialiste rallié à Renaissance. André Borne veut apporter son expertise sur le développement économique avec la construction du quartier Gare-Ramseyer. En cas de réélection, Vincent Chriqui entend poursuivre le renforcement de la sécurité, l’embellissement et l’animation de la ville. L’enjeu sera aussi de créer une foncière commerciale pour pouvoir reprendre des commerces du centre-ville, tout en proposant des loyers maîtrisés.
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Publié le 13.11.2025 à 14:46
La campagne municipale grenobloise s’accélère avec la présentation des programmes. Hervé Gerbi articule des propositions en matière de fiscalité, de solidarité et d’éducation.
D’abord, il y a la forme. C’est autour de son affiche de campagne qu’Hervé Gerbi, le candidat investi par le parti Horizons, a présenté les premières mesures de son programme, le 31 octobre dernier. Une photo du candidat en noir et blanc avec le slogan « Nous Grenoble : le souffle, la force » et la volonté de « conjuguer inspiration et capacité d’action ». La campagne de la liste centriste s’appuiera également sur un assistant conversationnel en ligne, destiné à informer les électeurs sur les propositions et le parcours du candidat.
Des mesures ciblées
Ensuite il y a le fond. Parmi les premières propositions annoncées, le candidat dit vouloir restituer 17,6 millions d’euros aux Grenoblois, correspondant à une part jugée excédentaire de la hausse de taxe foncière votée en 2023. « Le différentiel entre la hausse effective de 25 % et celle de 15 % jugée suffisante représente un excédent fiscal inutile. Il ne s’agit donc pas simplement de bloquer la taxe foncière. Nous la rendons », indique Hervé Gerbi. Une restitution qui sera réalisée à travers la mise en place de nouveaux droits et services pour les Grenoblois. C’est le cas du dispositif « Allô Grenoble », le plan d’action du candidat en matière de sécurité, constitué d’une application pour signaler les dangers, et de mesures concrètes comme l’armement des policiers municipaux, l’ouverture du commissariat 24 h/24 et la multiplication par cinq du nombre de caméras. Coût estimé : 10,8 millions d’euros par an. À cela s’ajoutera « un bouclier alimentaire des aînés », qui vise à améliorer les repas livrés à domicile et à instaurer un « chèque resto » de 6 euros pour les plus de 70 ans sous conditions de ressources. Le coût annuel du dispositif est estimé entre 1 et 1,7 million d’euros.
Cantine gratuite
Le dernier volet d’annonces de la liste « Nous Grenoble » concerne l’école. La liste conduite par Hervé Gerbi propose la gratuité de la cantine scolaire pour tous les élèves grenoblois. Le coût annuel est estimé entre 3,4 et 5,2 millions d’euros. « Cette mesure vise à alléger les charges des familles, améliorer la santé nutritionnelle des enfants et renforcer la fréquentation scolaire », justifie le candidat. Elle s’accompagnerait d’une convention citoyenne sur les rythmes scolaires et la santé mentale des enfants de 3 à 11 ans. Car selon les données citées, 8 à 13 % des élèves présentent des troubles probables, souvent liés à l’anxiété ou à l’inattention. L’objectif est de mieux prévenir ces difficultés en agissant tôt, en lien avec les familles et les équipes éducatives.
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Publié le 13.11.2025 à 14:42
Principal opposant à la majorité écologiste sortante, Alain Carignon se présente une nouvelle fois à la mairie de Grenoble. L’ancien maire détaille un programme axé sur la sécurité, la rigueur budgétaire et la revalorisation des quartiers populaires.
Vous promettez de « réconcilier Grenoble ». Comment comptez-vous dépasser les clivages qui fracturent la ville ?
A.C. La ville est aujourd’hui divisée entre une métropole de la réussite – celle de la tech, de la recherche et des start-up – et une métropole de la pauvreté, marquée par la ghettoïsation et l’abandon de certains quartiers. Cette dichotomie est insupportable. Il faut recréer des ponts, garantir à tous un cadre de vie digne et remettre la jeunesse au cœur des préoccupations. Quel avenir se dessine et quels souvenirs garderont les enfants qui auront grandi au milieu des descentes de police, des tirs de mortier d’artifice et des rats ? C’est cette préoccupation humaniste qui m’anime.
Vous placez la sécurité au cœur de votre programme en proposant d’armer la police municipale et d’installer davantage de caméras. Quelles garanties apportez-vous sur le respect des libertés ?
A.C. Aujourd’hui, les Grenoblois sont proportionnellement plus agressés que les Marseillais ou les habitants de Seine-Saint-Denis. Ce n’est pas acceptable. Il ne reste que 50 policiers municipaux, dont la moitié dans les bureaux. Nous voulons recréer un trépied de sécurité entre la police nationale, la justice et la Ville. Cela passe par l’armement des policiers, des nouveaux postes de police, des caméras de vidéoprotection et un PC opérationnel. Les libertés individuelles seront garanties par le cadre légal français. Le vrai danger, c’est de ne plus pouvoir circuler en sécurité.
Vous proposez aussi d’expulser les dealers condamnés des logements sociaux. Comment éviter la stigmatisation de certains quartiers ?
A.C. Ce qui stigmatise un quartier, c’est de l’abandonner. Ce sont ces quartiers eux-mêmes qui demandent à être libérés du trafic de stupéfiants. Expulser un dealer condamné, qui a des revenus incompatibles avec l’attribution d’un HLM, c’est rétablir la justice. C’est aussi casser le modèle du dealer qui réussit, trop souvent valorisé auprès des jeunes.
Logement : la proposition choc d’Alain Carignon
Alain Carignon propose une mesure de rupture : permettre aux locataires du parc social d’acheter leur logement une fois rénové par les offices publics de l’habitat. « Il faut requalifier la ville, redonner de la valeur aux quartiers », explique-t-il, sans toutefois chiffrer le nombre de logements concernés. Objectifs : favoriser fortement l’accession sociale à la propriété, rééquilibrer les quartiers, réintégrer les logements vides et sortir les classes modestes de la nasse immobilière. « Beaucoup de propriétaires actuels ne peuvent plus partir car leur logement n’a plus de valeur », déplore-t-il. Le candidat s’oppose également au projet de porter le taux de logements sociaux à 30 % (contre 25 % actuellement), soutenu par la candidate écologiste Laurence Ruffin.
Vous critiquez la gestion financière de la majorité sortante. Quels leviers souhaitez-vous utiliser pour réduire la dette sans augmenter les impôts ?
A.C. Grenoble est en tête pour son taux de taxe foncière et au-dessus de la moyenne des villes pour son endettement. La trajectoire de la Ville et de la Métropole conduirait à de nouvelles augmentations d’impôts si Laurence Ruffin ou Allan Brunon (les candidats écologistes et insoumis, NDLR) sont élus. Nous proposons deux leviers d’action. D’abord, la fusion des services de la Ville et de la Métropole qui font doublon comme ceux de la propreté, de l’urbanisme ou du commerce. Ensuite, une meilleure gestion du patrimoine public, notamment des locaux vides ou coûteux à entretenir, comme le Palais des sports ou l’ancien musée de la place de Verdun. Ces deux leviers nous permettraient d’économiser 10 % des 800 millions d’euros de frais de fonctionnement, c’est-à-dire jusqu’à 80 millions d’euros par an.
Nous voulons aussi appliquer un budget base zéro, en recréant les services à partir des besoins réels.
Votre programme évoque la « salubrité » de la ville. Cela passe-t-il uniquement par le nettoyage des rues et le ramassage des déchets ?
A.C. La salubrité de la ville, c’est aussi une question sociale. On ne peut pas laisser des gens vivre au milieu des cafards et des rats. C’est pour cette raison qu’il y a des chiffres effrayants de refus d’attribution de logements du parc social et certains appartements qui restent vides. J’ai encore visité la semaine dernière un immeuble du Village Olympique dont les caves sont inondées à chaque épisode pluvieux parce que les feuilles mortes ne sont plus ramassées par la Ville pour des raisons « écologiques » et vont boucher les canalisations gérées par la Métropole, qui se renvoient la faute l’une à l’autre depuis deux ans. Tout cela a trop duré. Alors, je suis très irrité quand j’entends les déclarations de principe d’autres candidats qui veulent poursuivre la politique d’Éric Piolle, alors qu’il a conduit à laisser les plus défavorisés vivre dans des situations qui ne sont pas acceptables.
Quelle est votre vision de la transition écologique à l’échelle municipale ?
A.C. C’est un objectif primordial pour que la ville reste vivable. Or, Grenoble est devenue la première ville de France pour les îlots de chaleur. Dès mon élection, je proposerai d’inscrire dans le plan local d’urbanisme un moratoire sur l’urbanisation pour sanctuariser les quelques espaces naturels restants afin qu’ils restent des puits de carbone.
Quel programme portez-vous en matière de développement économique et commercial ?
A.C. Notre programme économique repose sur deux axes complémentaires : la consolidation du tissu industriel et la revitalisation du cœur commercial de Grenoble. D’un côté, nous voulons maintenir et renforcer l’attractivité de Grenoble pour les grands acteurs industriels et scientifiques. Le Synchrotron, les laboratoires, les entreprises de pointe sont des locomotives essentielles. J’ai participé à leur implantation, et je sais combien une veille stratégique est nécessaire pour capter les investissements européens à venir, notamment dans des secteurs comme l’intelligence artificielle. Cette veille, le maire doit l’organiser avec tous les partenaires économiques. De l’autre, il faut redonner vie au centre-ville. Commerces, artisans, professions libérales : tout ce qui fait le quotidien des Grenoblois doit retrouver sa place. Cela passe par des conditions de sécurité, de propreté et de stationnement adaptées. Nous proposons notamment de recréer un parking relais à l’Esplanade, supprimé par la municipalité actuelle, pour faciliter l’accès au centre par le tramway. Enfin, nous voulons recréer des zones de rencontre, des lieux de vie, pour que Grenoble redevienne une métropole vivante, accessible et fière de son dynamisme.
Après votre parcours judiciaire et l’échec de votre candidature en 2020, qu’est-ce qui vous fait penser que les Grenoblois seront prêts à vous confier la Ville cette fois-ci ?
A.C. Je suis là par passion et par devoir. La situation est difficile, il faut du courage, de l’énergie et de l’expérience. Je porte une équipe renouvelée, diverse et compétente. Je me présente pour lancer les transformations nécessaires et porter au pouvoir une équipe qui agira sur le temps long. Je suis là pour agir, pas pour durer.
Après avoir été un cadre de la droite en Isère, vous défendez désormais un positionnement transpartisan, comme Hervé Gerbi, investi par le parti Horizons. Envisagez-vous un rassemblement ?
A.C. Je suis un homme libre et je le resterai. Je viens du gaullisme mais je parle à tous les Grenoblois, quel que soit leur positionnement politique ou leur catégorie sociale. Mon programme n’est pas partisan, c’est un projet pour la ville avec des arbitrages clairs, élaboré durant deux ans en toute transparence avec une nouvelle génération. Je ne juge pas les autres candidats. Je suis en tête de l’opposition et j’appelle au rassemblement. Ce vote est crucial : soit la ville continue sa dégradation, soit elle reprend son destin en main.
Briguera-t-il aussi la présidence de la Métropole ?
Quand on l’interroge à ce sujet, Alain Carignon ne ferme pas la porte à une ambition métropolitaine, mais insiste sur la nécessité d’une coopération. « Il faudra retrouver l’esprit de confiance et de coopération entre les élus qui a été perdu durant le dernier mandat. Sans accord entre la Ville et la Métropole, il n’y a pas d’action possible à Grenoble », affirme-t-il. S’il ne déclare pas explicitement sa candidature à la présidence, il pose cependant les bases d’un leadership intercommunal : « J’ai été maire de Grenoble, président de l’agglomération grenobloise et du Département de l’Isère. J’ai l’expérience nécessaire. J’ai toujours respecté les communes et je sais travailler avec les élus ». Une expérience, donc, et une méthode déjà identifiée : « L’avenir de la Métropole passera par la construction d’un accord de coopération en associant les maires qui ont la légitimité pour le faire. »
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Publié le 13.11.2025 à 12:15
Succédant à Grégory Fernande, Audric Poggia a récemment été élu président du groupe des jeunes dirigeants de la Fédération française du bâtiment (FFB) Auvergne-Rhône-Alpes pour un mandat de trois ans.

Âgé de 38 ans, Audric Poggia dirige l’entreprise familiale Poggia, basée en Isère et spécialisée dans la rénovation de bâtiments : isolation thermique par l’extérieur, ravalement de façades, peintures intérieures. Créée en 1948 par son grand-père, l’entreprise intervient de Grenoble à Annecy, sur des chantiers divers et s’adresse à une clientèle diversifiée (neuf et rénovation, public et privé, logement, tertiaire…). Pour Audric Poggia, ce premier mandat régional s’inscrit dans le cadre d’un parcours syndical déjà confirmé, puisqu’il est impliqué au sein de la Fédération du BTP Isère, où il préside depuis 2020 le groupe jeunes départemental. Il est aussi membre actif de la section professionnelle peinture et finitions. Le groupe jeunes régional Auvergne-Rhône-Alpes permet à ses membres de développer un réseau, d’échanger et d’engager des réflexions sur le monde de l’entreprenariat. C’est aussi un vivier de mandataires pour les fédérations. Lors de son élection, Audric Poggia a affiché sa motivation et ses premiers projets : « Mon objectif est de renforcer la dynamique collective au sein du groupe jeunes FFB Auvergne-Rhône-Alpes. Nous allons poursuivre et amplifier les échanges entre jeunes dirigeants autour de nos problématiques entrepreneuriales, via des réunions thématiques et des séminaires de réflexion. Nous avons notamment un projet de sensibilisation sur la santé du dirigeant, un sujet essentiel à la pérennité de nos entreprises et à l’équilibre de chacun. » Durant son mandat régional, Audric Poggia sera épaulé par Clément Artaud, vice-président, dirigeant de l’entreprise Artaud Travaux Publics et Bâtiment (Drôme).
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Publié le 13.11.2025 à 12:00
Pour tenir dans la durée, il faut savoir se renouveler. Le 23e Festival international du cirque Auvergne-Rhône-Alpes Isère l’a bien compris en proposant des numéros originaux, présentés par une nouvelle personnalité. L’événement s’invitera au Palais des sports, à Grenoble, du 20 au 23 novembre.
« Cette année, on prend un gros virage », annonce Guy Chanal. Pour cette 23e édition, le créateur du Festival international du cirque Auvergne-Rhône-Alpes Isère a en effet changé d’agent. « J’ai pris le meilleur au monde, Kristoff Estefano. (Avec son équipe), ils voient des numéros et les font travailler pour essayer de les rendre encore meilleurs. C’est ce qui m’a plu », poursuit le président de GC Productions.
Un nouveau présentateur
Au micro, Benjamin Castaldi remplacera Julien Courbet pour présenter l’événement. « La marche est haute, je vais essayer de la gravir, sourit l’animateur. Le cirque rassemble beaucoup de choses, notamment le partage et le respect des origines de chacun. » Celui qui compare l’exercice à « un prime time » compte s’appuyer sur le public et le jury, toujours présidé par Jean-Pierre Foucault. « J’ai comme mission de meubler quand les artistes ne sont pas prêts, mais ayant fait des programmes avec des gens enfermés, je suis assez capable de meubler quand il le faut », s’amuse l’ancien présentateur de Loft Story.
Des numéros originaux
Sur scène se succéderont pas moins de 45 artistes, de 16 nationalités différentes. On retrouvera certaines disciplines traditionnelles du cirque, comme les clowns chiliens de Los Calugas ou le Mexicain Raul Canaz, adepte de la jongle sur un fil détendu. Le festival espère également épater le public avec le monocycliste Pavel Valla-Bertini. Sa particularité ? Évoluer sur un empilement de roues à plus de 9 mètres de hauteur. Originaire d’Argentine, le Duo Soma défiera lui aussi les lois de la gravité : le porteur est capable de tenir en équilibre une longue perche sur son front, au bout de laquelle est suspendue sa partenaire. Plus inattendus, certains numéros s’empareront de la technologie, qu’il s’agisse de drones, de lasers ou d’équilibre sur un hoverboard (gyropode sans guidon). « Depuis vingt-trois ans, c’est le programme le plus fort qu’on ait jamais eu, assure Guy Chanal. On prend des risques avec des numéros un peu nouveaux. Je crois qu’il faut surprendre, c’est comme cela qu’on avancera. »
23e Festival international du cirque Auvergne-Rhône-Alpes Isère :
du jeudi 20 au dimanche 23 novembre, au Palais des sports, à Grenoble. Réservations : gcproductions.fr / 06 20 88 22 31.
De 15 à 52 €.
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Publié le 13.11.2025 à 11:56
À l’occasion de la Semaine de l’industrie, qui se tiendra du 17 au 23 novembre, beaucoup d’entreprises iséroises feront visiter leurs ateliers.
Tordre encore le cou aux idées reçues, en montrant la réalité des métiers industriels : c’est tout l’enjeu de la Semaine de l’industrie, lancée en 2011. En Isère, de nombreux partenaires, à commencer par l’Udimec, les CCI et France Travail, coordonnent l’organisation des visites et animations proposées sur le territoire, à destination des jeunes (collégiens, lycéens, étudiants), mais aussi des demandeurs d’emploi. Pour Thomas Perrin, dirigeant de Texabri, à Reventin-Vaugris, « c’est une fierté pour nous de montrer nos métiers, car nous sommes concepteurs et fabricants de nos produits. Si les années précédentes, nous avons plutôt accueilli des jeunes, cette année, nous ferons découvrir nos ateliers à des demandeurs d’emploi, en collaboration avec France Travail. Cela leur permettra aussi de dédramatiser le contact avec un futur employeur ».
Mise en avant des métiers
Même si le recrutement reste en tension dans ce secteur d’activité, la Semaine de l’industrie a surtout vocation à informer sur les métiers industriels d’aujourd’hui. Présentation de l’activité de l’entreprise, vidéo explicative, échanges avec les collaborateurs, visite des ateliers et découverte des produits : chaque entreprise, de la plus grosse, comme STMicro par exemple, à la petite PME avec quelques salariés, prépare avec attention ces rencontres. Pour l’entreprise Parolai Stil’eco, située à Villard-Bonnot et dirigée par Jérôme Lopez, ce sera une première participation, avec l’accueil de deux classes de premières en lycée général : « Cette initiative permet de parler aux jeunes de la beauté de nos métiers, de leur diversité, de l’utilisation des machines automatisées voire intelligentes. À chaque génération, il faut recommencer à donner envie de faire carrière dans l’industrie. » Accueillis par le directeur général adjoint de Parolai Stil’eco, les jeunes suivront un parcours dans l’entreprise et rencontreront les responsables de pôles, qui mettront en avant leurs métiers, ainsi que leur formation d’origine. Pour le groupe EDM, et en particulier sa filiale Sodusi, installée à Saint-Jean-de-Moirans, la Semaine de l’industrie est un rendez-vous déjà rodé depuis plusieurs années. « Nous avons bien formalisé l’accueil des jeunes, en l’adaptant au niveau d’études et de compréhension, de la troisième au BTS. Après la présentation du groupe, de ses activités, de ses clients et de ses marchés, ils font le tour des ateliers pour avoir une vision concrète de toutes les pièces que nous fabriquons à partir d’une feuille de métal, avec de nombreuses interactions, explique Éric Marciano, président du Groupe EDM. Pour nous, c’est une façon de faire découvrir l’industrie métallurgique au grand public, de manière générale mais aussi dans notre bassin de vie. Ces portes ouvertes ont un effet positif sur les jeunes, sur leur environnement familial, sur les enseignants qui les accompagnent. Pour réindustrialiser notre pays, nous n’avons pas d’autre choix que d’accroître les recrutements. »
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