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 Les Affiches

Annonces légales - Marchés publics - Ventes aux Enchères


Publié le 26.12.2025 à 14:08

>Créée en 2008 à Grenoble, Alegria s’est d’abord développée sur un constat simple : les petites entreprises manquent souvent de compétences RH dès leurs premiers recrutements. L’entreprise a ainsi bâti son activité historique autour des ressources humaines à temps partagé, une solution pensée pour accompagner les dirigeants et managers jusqu’à environ 80 salariés. Mais très vite, la fondatrice Nathalie Lopez Pelayo observe une autre réalité : « Les managers ne sont pas formés, les chefs d’atelier non plus, et parfois même les dirigeants. » Pour répondre à ce besoin, Alegria a créé dès 2010 son propre organisme de formation, d’abord utilisé exclusivement pour ses clients RH. Depuis septembre 2024, cette offre est désormais ouverte à toutes les entreprises, quels que soient leur secteur et leur taille.

Une pédagogie pratique

L’activité de formation d’Alegria s’est structurée autour de huit modules centrés sur la gestion de l’humain : recrutement, entretiens de pilotage, communication interne, séparation, vision et mission d’entreprise, ou encore un module d’amorçage commercial, pensé comme une extension naturelle des interactions humaines. La méthode d’Alegria repose sur un modèle original : 70 % de pratique et 30 % de socle théorique stable. Chaque formation est largement personnalisée selon la culture, l’actualité et les problématiques du client. Les formats mobilisent de nombreux exercices immersifs, ateliers et situations vécues : « On fait vivre les choses, parce que c’est comme ça qu’on apprend », résume Nathalie Lopez Pelayo, qui compare volontiers ces mises en situation à des « jeux sérieux », conçus sur mesure pour chaque entreprise. Les formateurs sont tous des opérationnels RH, issus de l’équipe de consultants. L’organisme est certifié Qualiopi, permettant la prise en charge des formations. Depuis 2020, Alegria estime avoir formé entre 250 et 300 personnes, et mise désormais sur un développement accéléré. L’objectif : atteindre 40 à 50 formations dispensées par an d’ici 2026.

Un besoin des dirigeants

Si Alegria s’est historiquement adressée aux petites structures, la dirigeante assure pouvoir désormais intervenir auprès d’entreprises de toutes tailles. Des entreprises comme Microlight3D, Diamfab, L’Eau Vive ou CIS Immobilier ont déjà eu recours à ces formations. « On nous sollicite souvent après une première difficulté ou un échec », observe Nathalie Lopez Pelayo. Déployée aujourd’hui à Grenoble, à Lyon, en Savoie, en Gironde, à Lille et en Seine-Saint-Denis via un réseau de franchises, l’entreprise ambitionne d’étendre encore son activité de formation, devenue un levier stratégique de son développement.

L’article Alegria mise sur la formation pour professionnaliserles pratiques RH des entreprises locales est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 25.12.2025 à 16:00

Neuf ans après sa création, c’est devenu le temps fort de Saint-Martin-d’Hères en scène. Le 10e Hip-hop never stop festival se déploiera dans l’agglomération grenobloise du 16 janvier au 7 février.

Depuis son changement de nom en 2023, il a promis de ne jamais s’arrêter. Mi-janvier, le Hip-hop never stop festival fera à nouveau vibrer la métropole grenobloise pendant trois semaines. « Nous avons pu tenir ce festival un peu envers et contre tous, notamment pendant le covid », annonce Célie Rodriguez, directrice de Saint-Martin-d’Hères en scène. Cette dixième édition, toujours coorganisée avec la compagnie Citadanse, sera rythmée par une vingtaine de propositions : spectacles, battles, master class et atelier parents-enfants.

Célébrer la création

L’événement a été construit avec « une ligne claire » : mettre à l’honneur la création. Parmi les cinq spectacles proposés à Saint-Martin-d’Hères, trois seront montrés pour la première fois, à savoir Malmus,de la compagnie Zahrbat, Réajuster, de la compagnie Komok et Silence dans la cour, de la compagnie Citadanse. « Je n’ai pas voulu faire une édition anniversaire où nous retrouverions toutes les compagnies qui se sont produites dans le festival, parce que nous n’aurions pas pu accueillir tout le monde », sourit Célie Rodriguez.

Mêler les disciplines

En solo ou à plusieurs, la danse se mêlera à d’autres disciplines : théâtre, récit et même… football ! Ainsi, le spectacle Joga bonito intégrera du foot freestyle, tandis que Njim contera le parcours d’un danseur, champion du monde le jour et voyou la nuit. « Sans vouloir faire de généralité, la danse hip-hop est l’une des rares où il y a plus de diversité au plateau. Nous faisons aussi attention à programmer des chorégraphes femmes, qui viennent nous raconter d’autres choses », relève la directrice. Une place sera également donnée aux danseurs amateurs, qui montreront leur travail en amont des spectacles joués à Saint-Martin-d’Hères. « C’est important de ne pas affronter les mondes, assure la spécialiste. Avant de devenir professionnels, tous les danseurs sont passés par une phase amateur. »

Revendiquer le hip-hop

La diversité s’exprimera non seulement au plateau, mais aussi dans la salle. « Nous essayons de faire un rendez-vous qui soit le plus large possible et qui s’adresse à tous les publics, affirme Célie Rodriguez. Nous sommes très contents qu’il y ait des publics de différents horizons, mais nous revendiquons aussi la discipline en tant que telle : elle est riche, variée, poétique, engagéeCe sont des choses que nous avons envie de transmettre aux enfants, mais pas que. » À l’avenir, l’événement – qui comptabilise 8 000 spectateurs – n’a pas tant vocation à grossir. Son ambition ? Maintenir une programmation exigeante, intégrer toujours plus de jeunes chorégraphes et proposer des pièces hors les murs, à destination de ceux qui ont plus de difficultés à bouger…

10e Hip-hop never stop festival : du vendredi 16 janvier
au samedi 7 février, dans l'agglomération grenobloise.
Programme et tarifs : culture.saintmartindheres.fr

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Publié le 25.12.2025 à 09:29

Quand il ne sillonne pas les rues de Grenoble au volant de son bus M Tag, Lionel Olivès s’investit dans l’association Standard 216 – Histobus dauphinois, qu’il préside depuis 2015. Avec une équipe de bénévoles aussi passionnés que lui, il restaure d’anciens autobus, trolleybus et autocars ayant circulé en Isère et participe à faire connaître l’histoire des transports en commun locaux.

D’où vous vient cet intérêt pour les bus et les autocars ?

L.O. Je suis tombé dedans quand j’étais petit, avec un grand-père, un père et deux oncles conducteurs de bus, et un autre oncle mécanicien. Ils travaillaient tous à la Société Grenobloise de Tramways Électriques (SGTE), l’ancêtre de la Semitag, puis de M Tag aujourd’hui. Plusieurs fois, mon père m’a emmené au dépôt et c’est là, je pense, que j’ai pris le virus.

Vous avez pourtant suivi une autre voie…

L.O. J’ai fait des études dans les espaces verts pour être artisan paysagiste. En 2003, j’ai créé mon entreprise, puis je l’ai vendue en 2008. Je suis ensuite rentré au groupe Perraud pour une semaine, mais je suis finalement resté quatorze ans, jusqu’en 2022 ! J’ai commencé par conduire un minibus neuf places pendant deux ans, puis j’ai fait de l’autocar : du scolaire, de la ligne et j’ai fini par du grand tourisme dans toute l’Europe. Je fais de l’urbain depuis 2022 et mon arrivée à M Tag.

Depuis quand vous investissez-vous à Standard 216 – Histobus dauphinois ?

L.O. J’ai connu cette association en 1992, quand elle a organisé une bourse d’exposition de trains miniatures à Meylan. C’est là que j’ai rencontré les bénévoles. J’ai rejoint l’association fin 2002. J’ai beaucoup appris. J’avais un peu de connaissances en mécanique agricole – tronçonneuses, taille-haies –, mais pas dans la grosse mécanique. Aujourd’hui, j’arrive à démonter des pièces, à comprendre les circuits d’air. Je suis président depuis 2015. On est une bande de copains, il y a une très bonne entente. Il n’y a pas que des personnes qui sont dans le transport. Dans une association, il faut qu’il y ait une locomotive parce que si on ne met que des wagons, cela va partir dans tous les sens.

Quelles sont les missions de l’association ?

L.O. Notre première mission est de préserver le patrimoine roulant de la région grenobloise et du département de l’Isère. Créée en 1989, l’association s’appelle Standard 216, du nom d’un bus de 12 mètres. Par la suite, nous avons rajouté Histobus dauphinois, parce que nous avons uniquement des bus locaux. À une époque, on nous avait proposé un bus anglais, mais nous ne voulions pas nous éparpiller. De 1989 à 2006, tous les vieux véhicules qui n’étaient pas restaurés étaient stockés au dépôt des VFD à Saint-Martin-d’Hères. Et tous les véhicules restaurés étaient dans les dépôts de la Semitag. L’association était éclatée et en 2006, nous avons pu tout regrouper dans un bâtiment de plus de 3 000 m2, au Pont-de-Claix, mis à disposition par la Métropole de Grenoble. Nous sommes 62 adhérents, dont une quinzaine sont actifs. C’est de plus en plus dur de recruter des bénévoles…

Combien de véhicules possédez-vous ?

L.O. Nous en sommes à 38 : des autocars, des autobus, des trolleybus… Cela va d’un char à bancs tiré par un cheval de 1915 jusqu’à un bus urbain Agora au gaz de 2003. Les véhicules des marques Chausson (autocar et autobus) et Saurer (autocar) sont emblématiques. Il faut bien faire la différence entre un autocar et un autobus. Dans un autobus, les gens sont debout et assis, sans ceinture. Ils font des courtes distances d’un point A à un point B. Dans un autocar, les gens sont assis, ceinturés et font de la longue distance. Un bus urbain récent n’est pas intéressant aujourd’hui, mais dans vingt ans, il le sera. Donc c’est bien de l’avoir maintenant : nous n’avons rien à faire dessus, mis à part l’entretenir.

Comment vous y prenez-vous pour restaurer un bus ?

L.O. Comme c’est du bénévolat, nous mettons en moyenne sept ans. Il y a toute la mécanique, la carrosserie, et puis l’intérieur à refaire : changer les sièges, les vitres… Refaire la sellerie complète d’un car dans les règles de l’art coûte minimum 25 000 euros. Pour refaire toute la carrosserie et la mécanique chez un carrossier, il peut y en avoir pour plus de 100 000 euros.

Quelles évolutions observez-vous sur les véhicules au fil du temps ?

L.O. Au début, les véhicules étaient tractés par des chevaux, puis il y a eu des bus électriques sur perche (trolleybus). Les véhicules thermiques roulaient à l’essence, puis ils sont passés au diesel et maintenant au gaz ou à l’électrique sur batterie. Dans les bus urbains à Grenoble, avant 1975, il y avait deux personnes : un conducteur qui était au volant et un receveur qui vendait des tickets. Aujourd’hui, on monte par devant et on sort par derrière. À l’époque, c’était l’inverse. Et puis, il y avait des sièges avec des coussins de 10-15 cm, alors qu’aujourd’hui, à cause du vandalisme, ce sont des galettes. Enfin, il n’y avait pas les directions assistées, mais de grands volants.

Accueillez-vous du public ?

L.O. Il y a deux ouvertures dans l’année : pour la Nuit des musées en mai et pour les Journées européennes du patrimoine en septembre. Sinon, c’est ouvert seulement sur rendez-vous. Nous avons accueilli près de 2 000 visiteurs cette année. Le musée est gratuit, mais les visiteurs peuvent faire des dons. Parmi les 12 musées du même genre existants en France, le nôtre se classe troisième après Paris et Strasbourg, par le nombre de visiteurs et la surface couverte. Nous sommes reconnus experts en histoire des transports. Nous avons tellement de choses à faire voir : des milliers d’archives, des habits d’époque… Il faudrait investir aussi dans des mannequins. Le but est d’améliorer la collection. Mais il nous manque de la place, il nous faudrait deux fois le même bâtiment…

Bio express
1974 : naissance à Saint-Martin-d’Hères.
1992 : CAP-BEP paysagiste pépiniériste.
1993 : service militaire.
1994 : travaille dans une entreprise d’espaces verts.
2002 : rejoint l’association Standard 216 - Histobus dauphinois.
2003 : crée son entreprise de paysagiste.
2008 : intègre le groupe Perraud comme conducteur.
Depuis 2015 : président de l’association Standard 216 - Histobus dauphinois.
2022 : intègre M Tag.

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Publié le 25.12.2025 à 09:14

L’Association nationale des élus de la montagne (Anem) a dévoilé
les grandes lignes d’un nouveau texte co-construit avec le gouvernement, susceptible d’être présenté en 2026.

Présenté comme transpartisan, le futur acte III de la loi Montagne pourrait voir le jour malgré un Parlement fragmenté. Depuis un an, l’Association nationale des élus de la montagne (Anem) travaille effectivement avec les élus, le gouvernement et les acteurs de terrain pour défendre une véritable différenciation territoriale. Résultat : 43 propositions et un projet de loi structuré autour de dix articles.

Pallier des handicaps structurels

Les mesures concernent en premier lieu la gouvernance et la solidarité nationale : « La loi de 1985 citait un droit à la spécificité de ces territoires. Il était prévu un délégué interministériel de la montagne, que nous demandons », rappelle Jean-Pierre Vigier, président de l’Anem et député de la Haute-Loire. Parmi les autres pistes avancées : le fléchage vers les territoires de montagne d’une partie des crédits du Fonds vert, le lancement d’un plan Avenir montagnes II pour financer les études de diversification économique et la pérennisation du Fonds national d’aménagement du territoire (FNADT). Viennent aussi les services publics et de santé de proximité. L’Anem propose un critère « montagne » pour la création des futures maisons France Santé, ainsi qu’un maillage garantissant des temps d’accès maximum : « Vingt minutes pour un généraliste, trente minutes pour les urgences, quarante-cinq minutes pour une maternité », détaille Frédérique Espagnac, secrétaire générale de l’association et sénatrice des Pyrénées-Atlantiques.

Le pastoralisme n’est pas oublié

L’économie, l’agriculture et le pastoralisme ne sont pas oubliés. L’Anem suggère notamment la création d’un réseau de retenues collinaires multi-usages, le déploiement de bornes de recharge électrique rapide, ou encore l’augmentation du seuil d’abattage des loups de 19 %. Enfin, l’adaptation climatique et les aménagements sont cités par Xavier Roseren, vice-président de l’Anem et député de la Haute-Savoie, à travers l’exemption des communes de la loi ZAN pour les projets d’intérêt général, la relance de l’hydroélectricité et l’intégration du pastoralisme au plan d’adaptation au changement climatique (PNACC).

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Publié le 25.12.2025 à 09:12

Cette année a été riche en informations, relatées chaque semaine dans « Les Affiches ». La rédaction vous propose une rétrospective non exhaustive en douze citations ayant marqué l’actualité iséroise.

L’année 2025 est marquée par une première nationale : l’emprisonnement d’un ancien président, Nicolas Sarkozy. Présidente du Rassemblement national et candidate aux présidentielles, Marine Le Pen, s’est vue elle aussi condamnée, même si elle a fait appel. À ces faits de justice s’ajoute une crise de régime politique : après la perte du vote de confiance contre François Bayrou, et donc sa démission, Sébastien Lecornu est devenu Premier ministre. Quelques heures après la formation de son gouvernement qu’il avait mis vingt-six jours à élaborer (un record), il a lui aussi démissionné, puis s’est fait de nouveau nommer à ce poste par Emmanuel Macron. Cette instabilité se ressent encore dans l’actualité locale, avec de nombreux secteurs qui déplorent un manque de visibilité.

2026, une année à échéance politique

Les événements à l’international ont aussi eu un impact sur le territoire isérois, qu’il s’agisse d’expression artistique face à la guerre entre la Palestine et Israël, ou encore de tensions sur les marchés économiques suite à l’investiture de Donald Trump. En Isère, nombreux sont ceux qui ont en tête 2026 et l’échéance électorale qui arrive : les prochaines municipales auront lieu les 15 et 22 mars. Nous vous proposons de vous replonger dans l’actualité locale de
l’année avec les mots de personnalités. 

Retrouvez ce dossier en intégralité dans l’édition des Affiches de Grenoble et du Dauphiné du 26 décembre 2025. 

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Publié le 24.12.2025 à 10:32

Du 9e titre de champion de France des Brûleurs de Loups, au globe de cristal de Léa Casta en snowboardcross, en passant par les exploits de Paul Magnier en cyclisme ou ceux de Louis Duplan-Fribourg en ski nautique, retour sur les faits marquants de l’année 2025.

En sport collectif, les Brûleurs de Loups ont décroché leur 9e titre de champions de France de hockey sur glace, en disposant d’Angers en finale. Les Grenoblois ont aussi atteint la finale de la Coupe continentale (la 2e coupe d’Europe) en janvier et les 1/8e de finale de la Champions Hockey League en novembre. En rugby, pour la troisième année de suite, le FCG s’incline en finale de Pro D2 puis lors de « l’access match » (face à Perpignan, 13e du Top 14). Les Amazones terminent de leur côté 5e (sur 10) en Élite 1 féminine. En football américain, les Centaures de Grenoble ont remporté la Conférence Sud du Casque d’or (synonyme d’accession en Casque de diamant, le niveau élite) mais se sont inclinés en finale contre Fontenay-sous-Bois. En basket, Voiron (2e de la saison régulière de Ligue féminine 2) et La Tronche Meylan (6e) se sont inclinés dès les quarts de finale. En tennis, pour sa sixième saison d’affilée en Pro B masculine, le GUC termine 2e dans sa poule (son meilleur résultat historique), alors qu’Échirolles, promu, est 4e de l’autre poule, assurant son maintien. b

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Publié le 24.12.2025 à 10:30

Cette balade, à réaliser à pied ou à raquettes selon l’enneigement, permet de découvrir l’un des versants les plus secrets de Belledonne, lors d’un magnifique parcours en forêt.

À l’extrémité du parking, il faut laisser le chemin forestier qui prolonge la route d’accès et qu’on peut suivre jusqu’au croisement de la cabane des Sabottes pour éviter les parties les plus raides et les plus délicates de la balade, mais on se prive des plus beaux parcours en forêt. C’est pourquoi, nous conseillons de s’engager sur le sentier qui part sur la gauche (bonne trace en hiver), au début d’une longue traversée à flanc de montagne au-dessus du hameau de Martinot. Dès les premiers pas, on bénéficie d’un beau panorama sur le sommet du Grand Replomb (2 510 m d’altitude) et le col de la Mine de Fer. À l’horizon, quelques sommets du massif des Bauges émergent de la vallée de l’Isère. Une raide mais courte montée permet de rejoindre le chemin forestier (1 332 m d’altitude).

Vers le Pré du Mollard

La balade se poursuit en direction du lieu-dit La Souille, en suivant le chemin sur 400 m. Il faut prendre l’étroit sentier qui s’amorce sur la gauche en pénétrant dans l’épaisseur d’une magnifique forêt de sapins, dont certains arbres approchent les 40 m de hauteur ! Par les trouées de verdure, le regard porte sur le versant nord de la Grande Lance de Domène, qui protège quelques névés même au cœur de l’été. L’itinéraire oblique ensuite sur la droite pour s’enfoncer dans un goulet de plus en plus étroit pour la partie la plus délicate de la balade, mais qui se surmonte sans grande difficulté. Un double lacet sur une pente soutenue donne accès au chemin forestier (qu’on peut suivre depuis le parking) et sur lequel on va longuement progresser en s’engageant sur la gauche. Bientôt, on arrive à l’orée d’une large clairière. En quelques pas, on atteint le col du Pré du Mollard, où une petite pause est la bienvenue pour profiter de la beauté du paysage. Cet espace peut marquer le terme de la balade pour les personnes à court de condition.

Pour aller plus loin

La balade se poursuit sur le chemin forestier qui s’élève en larges lacets au-dessus du col. Au fil de la marche, on profite d’une vue de plus en plus large. Le regard surplombe la vallée de l’Isère pour s’étendre des falaises du Vercors aux plus hautes cimes de la Chartreuse (Chamechaude, Dent de Crolles…). En levant la tête, on aperçoit le Grand Colon et les contreforts de la Grande Lance de Domène. Le chemin s’enfonce ensuite dans la forêt, avant d’atteindre un croisement (panneau indiquant la cabane des Sabottes et le refuge du Pré du Molard) au terme de la balade. On peut poursuivre la marche jusqu’à la petite cabane des Sabottes, nichée au sein d’une étroite clairière, en vue des plus hauts sommets de Belledonne dans un cadre sauvage et magnifique. On peut également, du croisement, rejoindre le refuge du Pré du Mollard (1 735 m d’altitude) pour profiter d’une vue exceptionnelle sur le versant nord de la Grande Lance de Domène. Les plus courageux peuvent même prolonger la balade en gravissant le mont Saint-Mury (2 038 m d’altitude), situé à l’aplomb du refuge pour profiter d’un immense panorama qui s’étend du Vercors au massif des Bauges, en passant par la vallée de l’Isère, la Chartreuse et Belledonne.

Infos Pratiques
Difficulté : 3/4. Temps aller-retour : 4 h 30. Dénivellation cumulée : 600 m. Carte de référence : carte IGN Grenoble-Chamrousse 3335 OT. Balisage : panneau de randonnée, marques jaunes, marques jaunes et vertes. Départ : du parking de Pré Long, à 35 km de Grenoble, en passant par Domène, Villard-Bonnot, Saint-Mury-Monteymond et la route forestière de Pré Long jusqu’à son terminus.

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Publié le 24.12.2025 à 10:28

Pour les amoureux des récits et documents historiques, les expositions présentées aux Archives représentent une véritable aubaine. La thématique de l’exposition en place jusqu’au printemps arrive à pic pour saisir les enjeux entourant les métamorphoses urbaines, nous donnant accès à celles d’hier pour mieux aborder celles de demain.

Si les Archives départementales de l’Isère se font les garantes de la mémoire du département, abritant des documents datant de plus de mille ans, elles mettent un point d’honneur à valoriser les documents dont elles regorgent. En plus de protéger, archiver, conserver et conseiller le public dans ses recherches, elles sont le théâtre d’expositions bâties sur ces trésors en même temps que sur des prêts venant les étoffer. En images et en mots, elles viennent raconter l’Histoire, documents à l’appui, réflexion menée au fil de textes écrits pour l’occasion. À visiter dans son récent bâtiment aussi vaste qu’impressionnant, l’exposition Métamorphoses urbaines nous plonge dans une ère pas si lointaine, et pourtant presque inimaginable pour la jeunesse d’aujourd’hui : un temps où les voitures étaient tirées par des chevaux, où les dames ne sortaient pas sans leur ombrelle ni leur corset, un temps où des villes qui nous sont si familières offraient un tout autre visage…

Ô cheminots

Peintures, cartes, photographies et autres documents animent un parcours passionnant, découvrant le fameux siècle de l’âge industriel, nous faisant parcourir les terres iséroises de 1850 à 1950. Le mouvement de désindustrialisation des villes amorcé dans les années 1980 vient défaire ce qui battait son plein un siècle plus tôt : faire entrer dans les villes des usines, manufactures, magasins de tabac ou autres écoles professionnelles. Ce qui tend aujourd’hui à se trouver en périphérie, dans des zones dédiées, s’installait alors en plein cœur de villes qui voyaient leur paysage se transformer radicalement. Pour accompagner cette industrialisation galopante, la multiplication des sources d’énergie (ainsi que l’augmentation de leur besoin) et le développement des voies ferrées ont été une clé indispensable. Photographies de gares, chant des chemins de fer, guide itinéraire des chemins de fer du Dauphiné : tout nous rappelle qu’à cette époque, gloire était faite aux cheminots ! Ainsi que l’entonne le chant des chemins de fer de 1846 : « C’est le grand jour, le jour de fête, jour du triomphe et des lauriers. Pour vous, ouvriers, la couronne est prête. Soldats de la paix, c’est votre victoire. » Acheminant matières premières, produits manufacturés et voyageurs, le train représente plus qu’un moyen de transport, il s’impose comme le moyen du développement industriel, lui-même envisagé comme un combat pacifiste, une manière de gagner sans ennemis, une certaine idée du progrès en somme.

Et la lumière fut !

« Les rues, éclairées comme dans les villes, changeront, le soir et la nuit, l’aspect des villages, et la vie de relations y prendra une plus grande importance. » En 1898, Aristide Bergès disait son optimisme face au déploiement de l’usage de l’électricité. Précurseur en la matière, il utilise la force hydraulique dans son usine de Lancey pour produire celle qui deviendra vite omniprésente dans la vie de chaque citoyen : la fée électricité ! La notion d’urbanisme naît au début du XXe siècle. En 1914, l’exposition internationale consacrée à la « cité moderne » accueille différentes villes de l’Isère, invitées à exposer leurs dernières réalisations et projets urbains. Grenoble, Bourgoin, Vienne ou encore Pontcharra répondent à l’appel, Voiron vient montrer son plan d’embellissement élaboré entre 1910 et 1912. La logique de ces mutations est implacable, la vue des photographies de Grenoble, de Beaurepaire et des autres villes émeut et nous rappelle aux défis qui sont les nôtres aujourd’hui.

Une révolution après l’autre
Métamorphoses urbaines. Un inventaire des villes à l’âge industriel (1850-1950) : jusqu’au 28 mars 2026, aux Archives départementales de l’Isère, à Saint-Martin-d’Hères. archives.isere.fr

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Publié le 24.12.2025 à 10:26

L’Eden, à Coublevie

Des huîtres, du homard, des crevettes, de la soupe de poisson, du bar, de la daurade, des moules, etc., amateurs de fruits de mer et de poissons, voici une belle adresse à retenir. D’autant qu’en ces lieux, une vue panoramique exceptionnelle et une imagination fertile vous permettraient presque de voir la mer ! C’est en 2020 que la famille Moine (Sandra, Sébastien et les enfants Gabrielle et Alexandre) a repris L’Eden, sur les hauteurs de Voiron, pour en faire une adresse de référence autour des produits de la mer. Larguons les amarres avec cette soupe de poissons, délicieuse, presque crémeuse tant elle est dense, servie avec sa mayonnaise et ses croûtons. Du saumon fumé et tous les fruits de mer possibles restent bien entendu d’autres opportunités, ainsi que du foie gras au cognac pour ceux qui n’ont pas le pied marin.

Caramba la parillada

Le choix de votre plat principal s’articulera autour d’un bouquet de crevettes, d’un homard bleu, de noix de Saint-Jacques à la plancha, crème de pommes de terre à la chartreuse, d’une bouillabaisse à notre façon, d’une formidable choucroute de la mer, d’un fish burger, d’un filet de bar, de linguines aux crevettes tandoori ou bien de cette fameuse parillada, un plat complet composé de nombreuses moules, de coques, de bulots parfumés, de deux gros morceaux de bar et de daurade parfaitement cuits. Un véritable hymne à la mer. Rassurez-vous, les desserts n’ont jamais mis les pieds dans l’eau salée, préférant, par essence, le sucre et la douceur. La poire Belle-Hélène ou le flan à la vanille bourbon au beurre salé vous ramèneront au port avec gourmandise, à moins que vous n’optiez pour ce colonel à base de sorbet à la poire et de poire Williams. La carte des boissons fait le job avec, entre autres, un chignin-bergeron Les Amandiers à 39 euros, le crozes des Entrefaux à 50,50 euros ou l’original cahors du Clos Triguedina à 68,50 euros. Joyeuses fêtes à tous les fins gourmets.

L’Eden
395 chemin des Voûtes, à Coublevie. 04 76 35 33 23. Environ 45 couverts et 60 en terrasse. Fermé le dimanche soir, les lundis et mardis.

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Publié le 24.12.2025 à 10:23

Face aux pratiques d’abus de faiblesse qui peuvent cibler les personnes vulnérables, le droit de la consommation et le droit civil offrent des protections juridiques essentielles. Voici les mécanismes de défense et les précautions à prendre.

Parfois, il n’est pas possible d’anticiper et d’agir à la place d’un proche ou d’un parent vulnérable, car victime d’un vendeur peu scrupuleux, il a déjà souscrit un contrat qui le dessert. À titre d’illustration, il a acheté à un prix d’or des articles inutiles à un démarcheur à domicile ou il est contraint de payer un prix fort non convenu initialement pour que le prestataire parte.

Dans ce type de situation, le droit de la consommation et le droit applicable aux personnes majeures vulnérables sont protecteurs des intérêts du consommateur considéré comme la partie faible au contrat, face au professionnel. Afin de se prémunir des risques d’abus de faiblesse, des précautions peuvent être adoptées.

Droit de la consommation

L’abus de faiblesse constitue un mécanisme spécifique permettant de sanctionner les comportements par lesquels un professionnel exploite cette vulnérabilité afin d’obtenir un engagement.

L’abus de faiblesse prévu aux articles L121-8 à L121-10 du Code de la consommation, au sein du régime des pratiques commerciales interdites, est sanctionné par la nullité de l’engagement (article L132-13 C. conso), par trois ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende.

Le montant de l’amende peut être porté de manière proportionnée aux avantages tirés du délit, à 10 % du chiffre d’affaires moyen annuel calculé sur les trois dernières années (article L 132-14 C. conso).

En application de ces textes, est interdite toute pratique consistant à exploiter la vulnérabilité d’un consommateur afin d’altérer sa liberté de choix.

Caractérisation de l’abus de faiblesse

Trois conditions sont exigées pour obtenir l’annulation de l’engagement, à savoir :

– L’existence d’un état de vulnérabilité

Bien que chaque situation s’apprécie au cas par cas, l’état de faiblesse peut résulter des situations suivantes : d’une maladie, d’un handicap ou d’une déficience mentale, d’une détresse psychologique ou émotionnelle, d’une méconnaissance de la langue ou du droit ou d’un contexte particulier (urgence, isolement, deuil) (article L121-9 du Code de la consommation). Le professionnel doit avoir connaissance de cette vulnérabilité ou ne pas pouvoir l’ignorer. La jurisprudence est constante en la matière. Elle exige une preuve convaincante soit de l’apparence de l’état de faiblesse de la victime qui ne pouvait donc pas être méconnu par le professionnel, soit de la connaissance par le professionnel de cet état.

– L’exploitation de cette vulnérabilité

Le professionnel adopte un comportement visant à faire pression sur le consommateur. À titre d’exemples, il adopte un discours alarmiste ou anxiogène, se veut insistant de façon répétée, crée volontairement un sentiment d’urgence et fait des promesses trompeuses. Quant à l’abus, il est le plus souvent caractérisé par des prix exorbitants, des prestations sans rapport avec les besoins réels du consommateur, des conditions d’insistance dans la négociation et de précipitation dans le déroulement des travaux. Les ruses suivantes sont utilisées : jeu sur les sentiments de culpabilité et d’insécurité, malentendu sur le prix, manque de clarté sur le produit…

– Un engagement préjudiciable

L’abus doit conduire le consommateur à conclure un contrat désavantageux, effectuer un achat inutile ou excessif, ou encore accepter des conditions qu’il aurait refusées en temps normal.

Méthodes et circonstances de vente visées

Seules certaines méthodes et circonstances de vente sont visées :

– À l’occasion d’un démarchage par téléphone ou télécopie,

– À la suite d’une sollicitation personnalisée (pas forcément nominative) à se rendre sur un lieu de vente effectué hors du domicile et assorti d’avantages ou de cadeau…

– Lorsque la transaction a été faite dans des lieux non destinés à la commercialisation de biens ou de services proposés,

– Lorsque la transaction a été conclue dans une situation d’urgence ayant mis la victime dans l’impossibilité de consulter un professionnel qualifié tiers au contrat : fuite, perte de clé (article L.121-9 C. conso).

Le démarchage à domicile est également visé. L’article L 121-8 du Code de la consommation encadrant le démarchage à domicile interdit l’abus de faiblesse à deux conditions précises :

– Le vendeur a abusé de la faiblesse ou de l’ignorance d’une personne pour lui faire prendre des engagements inconsidérés inutiles ou à des tarifs prohibitifs,

– Et cette personne n’était pas en mesure d’apprécier la portée des engagements qu’elle a pris sur le moment ou de déceler les ruses et artifices employés par le vendeur du fait de son état ou d’une situation particulière.

Preuve de l’abus de faiblesse

Il sera nécessaire d’établir que :

– Le proche n’était pas en mesure d’apprécier la portée des engagements qu’il prenait, ni de déceler les ruses ou les artifices déployés pour le convaincre d’y souscrire ;

– Ou qu’il a été soumis à une contrainte,

– Et qu’il s’est engagé (versement d’argent ou crédit souscrit).

Avant toute action, il y aura donc lieu de rassembler des preuves quant à la transaction litigieuse (professionnel, méthodes de vente, tarifs appliqués, tarifs de produits analogues en cas de prix prohibitifs), mais également sur l’état de faiblesse (attestation médicale, carte invalidité, témoignages de proches, jugement d’ouverture de mesures de protection…). 

Droit applicable aux personnes majeures vulnérables

Si votre parent âgé n’est pas sous une mesure de protection et si vous craignez qu’il ait conclu un contrat préjudiciable, prenez sans attendre un rendez-vous avec un avocat pour obtenir l’annulation de l’acte et/ou éventuellement solliciter l’ouverture d’une mesure de protection, telle qu’une curatelle ou une tutelle.

L’annulation de l’acte pourra être obtenue notamment s’il est prouvé que l’un de vos proches n’avait pas toutes ses facultés mentales, l’article 414-1 du Code civil disposant que « pour faire un acte valable, il faut être sain d’esprit ». La remise en cause du contrat conclu peut également avoir lieu après l’ouverture d’une mesure de protection.

En effet, l’article 464 du Code civil dispose que les actes passés deux ans avant l’ouverture d’une curatelle ou d’une tutelle peuvent être attaqués en réduction voire annulés s’il est justifié d’un préjudice subi par la personne protégée.

Précautions d’ordre pratique

Afin de limiter les risques qu’un proche ou encore vous-même soyez victimes d’un abus de faiblesse commis par un professionnel, les précautions suivantes devront être adoptées.

La présence d’une personne (membre de votre famille, ami, voisin, etc.) qui sera témoin des échanges peut être utile si vous souhaitez recevoir à domicile un démarcheur, un prestataire.

Sauf si l’urgence le nécessite, aucune signature ne devra avoir lieu immédiatement et un temps nécessaire devra être pris afin de consulter, d’obtenir des explications sur le projet de contrat, de comparer, de demander un avis, un autre devis, etc.

Si vous avez signé un contrat à domicile (bon de commande, devis, abonnement, etc.), un délai de rétractation de quatorze jours s’ouvre. Pensez à vérifier que la date mentionnée au contrat, dont un exemplaire devra être remis, est bien la date de signature.

Si le professionnel propose un crédit, un contrat de crédit à la consommation doit être remis et un droit de rétractation de quatorze jours à compter de sa signature est applicable.

Dans l’hypothèse d’une panne, il est conseillé de solliciter un professionnel qui a pignon sur rue (pas seulement un pas-de-porte avec un numéro), conseillé par le bouche-à-oreille, par le gardien d’immeuble, le syndic de copropriété, par l’assureur ou son assistance.

Enfin, si le dépanneur propose une autre prestation que celle pour laquelle vous l’avez appelé en urgence, les règles du démarchage à domicile (notamment respect du délai de rétractation, pas de paiement immédiat à la suite de la signature du devis) sont applicables.

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