Les Affiches
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Publié le 20.10.2025 à 10:07
Éric Kolbert vient d’être nommé président de la cour administrative d’appel de Lyon. Succédant à Gilles Hermitte, il prendra ses fonctions le 1er novembre prochain.

Né en 1962, à Villerupt, en Meurthe-et-Moselle, Éric Kolbert est titulaire d’une maîtrise en droit public, obtenue en 1983 à la Faculté de droit et de sciences économiques de Nancy II. Il commence sa carrière comme attaché d’administration centrale stagiaire au ministère de la Justice : il occupe le poste d’adjoint au chef de la section du budget, à la Grande chancellerie de la Légion d’Honneur. Après son service militaire, il est réintégré au ministère de la Justice. En 1986, Éric Kolbert devient chef de la section contentieux à la direction de l’administration pénitentiaire. En 1990, il est nommé et titularisé conseiller de deuxième classe de tribunal administratif. En 1991, il est affecté au tribunal administratif de Nice, avant d’être muté au tribunal administratif de Lyon. Devenu conseiller de première classe, puis reclassé dans le grade de premier conseiller, Éric Kolbert se voit détaché au titre de la mobilité auprès du ministère de la Justice en qualité de magistrat judiciaire pour une durée de deux ans. Il exerce alors comme juge au tribunal de grande instance de Montbrison, dans la Loire. En 2002, il est réintégré et affecté à la cour administrative d’appel de Lyon. En 2007, il est promu au grade de président et devient assesseur à la cour administrative d’appel de Bordeaux. En 2009, il rejoint le tribunal administratif de Lyon en tant que vice-président. En 2014, il est nommé président du tribunal administratif de Besançon (Doubs), avant d’évoluer en 2017 comme premier vice-président de la cour administrative d’appel de Nancy. En 2020, il est muté comme président du tribunal administratif de Rennes, avant de rejoindre à cette même fonction le tribunal administratif de Lille (Nord).
Un poste qu’il occupait jusqu’à sa récente nomination comme conseiller d’État et président de la cour administrative d’appel de Lyon, dont la mission est de juger en appel des affaires venant des tribunaux administratifs de Clermont-Ferrand, de Dijon, de Grenoble et de Lyon soit un ressort sur seize départements.
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Publié le 18.10.2025 à 10:24
Depuis juillet dernier, Stéphane David, docteur en physique des matériaux et ancien élève d’HEC, est le nouveau directeur d’Arc-Nucléart, qui associe un laboratoire de recherche et un atelier de conservation-restauration, reconnu en France et à l’international pour son expertise en conservation du patrimoine.

Stéphane David s’est consacré pendant près de dix ans à la recherche dans le domaine des matériaux, notamment pour les applications en micro-électronique. Il a également acquis une solide expérience en management dans l’industrie, en tant que directeur scientifique au sein du groupe Altran.
Soucieux de mettre son expertise et son expérience au service de l’intérêt général, il a rejoint le CEA en 2015. Sa nomination à la tête d’Arc-Nucléart témoigne de son vif intérêt pour la culture et le patrimoine, au service d’une équipe d’excellence et d’une dynamique collective, qui donnent du sens à la science et à ses applications, dans un environnement stimulant, pluridisciplinaire et tourné vers l’avenir. Sa priorité sera de renforcer l’action de l’institution et d’ouvrir de nouvelles perspectives de développement.
« ARC-Nucléart est un lieu où innovation et tradition se rencontrent. Nous œuvrons quotidiennement à mettre la science au service du patrimoine, prouvant toute la pertinence de faire travailler ensemble des scientifiques avec des professionnels de la conservation et de la restauration, autour de ce but commun », indique Stéphane David, directeur d’ARC-Nucléart.
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Publié le 17.10.2025 à 10:20
Karen Amram-Prévot vient d’être nommée déléguée générale de Minalogic. À partir du 1er janvier 2026, elle succèdera à Erasmia Dupenloup, qui dirige le pôle depuis 2022 et fera valoir ses droits à la retraite.

Karen Amram-Prévot est titulaire d’un doctorat de l’École polytechnique (l’X) en mécanique des fluides et a été formée en physique et analyse numérique à l’université d’Aix-Marseille.
Elle a passé vingt-sept ans au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), où elle a mené d’importantes activités scientifiques et administratives dans des domaines à forte valeur stratégique et sociétale, pour des applications civiles comme militaires. Depuis 2023, elle dirige le département des grandes infrastructures de recherche à la Direction générale de la recherche et de l’innovation du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Espace.
Forte d’une solide expertise en matière de stratégies d’innovation et de recherche, elle aura pour mission de renforcer le rôle du pôle Minalogic dans les grandes transitions industrielles et technologiques à l’échelle régionale, nationale et européenne.
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Publié le 17.10.2025 à 09:11
Le 10 octobre dernier, le tribunal judiciaire de Grenoble a organisé sa traditionnelle audience d’installation des nouveaux magistrats.
Sept magistrats du Siège, trois du Parquet, trois directeurs de greffe, ainsi qu’une promotion de nouveaux cadres greffiers : le 10 octobre dernier, l’audience solennelle du tribunal judiciaire (TJ) de Grenoble a vu l’installation de nouveaux effectifs. A également été annoncée, pour décembre, l’arrivée du nouveau président de la juridiction, Alain Troilo, actuel président du TJ de Besançon, où il a d’ailleurs travaillé avec Étienne Manteaux (lire page 25). Revenant sur la cérémonie de panthéonisation de Robert Badinter, la présidente par intérim Delphine Humbert a rappelé ce moment où « la dépouille de l’ancien garde des Sceaux a traversé les arches de la mémoire, de la Justice et de la République. Cette cérémonie intervient au cœur d’un temps politique et médiatique radicalement attentatoire à l’institution judiciaire et à l’État de droit, et à contre-courant de tout ce que défendait Robert Badinter ».
Restaurer la paix publique
« Pendant des années, nos audiences d’installation étaient l’occasion de nous désoler publiquement de la paupérisation de la Justice, du manque de moyens humains accordés aux juridictions pour travailler dans des conditions satisfaisantes, a indiqué en préambule le procureur de la République, Étienne Manteaux. Aujourd’hui, c’est jour de fête pour notre tribunal : le nombre et la qualité des personnes qui nous rejoignent traduisent de manière concrète l’augmentation des moyens alloués par la loi de 2023 avec le recrutement de 1 500 magistrats d’ici 2027. Ces nouveaux moyens humains nous permettront de travailler de manière plus efficace. » Après la présentation des nouveaux magistrats et greffiers, le procureur a insisté sur ces renforts « permettant de développer des politiques de juridiction ambitieuses, au service de nos concitoyens ». La lutte contre le trafic de stupéfiants, la circulation des armes, la violence aux personnes, les atteintes environnementales restent les priorités du Parquet grenoblois.
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Publié le 16.10.2025 à 16:00
Philippe Rosaire en est convaincu : Vinay offre une qualité de vie certaine, grâce notamment à ses commerces, ses équipements et ses associations. Le géomètre de 58 ans a été élu en 2020 à la tête de la commune du Sud-Grésivaudan. Retour sur son premier mandat de maire.
Quel a été votre plus grande satisfaction ?
« C’est d’avoir construit l’école, que nous venons d’inaugurer. Nous avons ainsi rassemblé nos élèves dans un seul groupe scolaire, en sécurité. Il y avait jusque-là deux écoles : l’une à côté du gymnase et l’autre en centre-ville. Le restaurant scolaire étant à proximité du gymnase, les élèves du centre-ville devaient circuler pour s’y rendre, et les parents devaient faire deux points de dépose en fonction des classes. Il y avait donc une demande des parents d’élèves et de nos agents. Au total, entre la primaire et l’élémentaire, il y a aujourd’hui 400 élèves rassemblés sur un même site. Nous avons pu mener ce projet à bien, d’un montant de 3 millions d’euros, dont 1,4 million de subventions, parce que nous avons eu la chance d’avoir bien financé nos autres projets. L’ancienne école va être transformée en maison des associations. »
Quel est votre plus grand regret ?
« Il n’y en a pas vraiment. Nous avions un programme réaliste, autant sur le plan idéologique que financier. Nous avons fait tout ce que nous voulions faire et même plus, puisque l’école n’était pas prévue. Nous avons aussi eu l’opportunité d’acheter le château de Montvinay. C’est assez exceptionnel, pour une commune de 4 500 habitants, d’avoir investi plus de 16 millions d’euros. Il reste des choses à faire, comme la circulation des modes doux ou la réorganisation du Champ-de-Mars et de la place de la Mairie. Sur le plus long terme, un travail devra être mené au niveau du carrefour des Trois-Rois, avec ses quatre routes et ses feux qui sont problématiques. Mais chaque chose en son temps. »
Quel dossier du mandat a été le plus compliqué à gérer ?
« Cela a été notre mise en place en période covid. Entre la fermeture de l’école, en juin 2020, et la rentrée scolaire suivante, il y a eu + 30 % de fréquentation du périscolaire. Cela a demandé une transformation complète, aussi bien de l’utilisation des espaces que du personnel qu’il a fallu recruter. Cela nous a permis en même temps de lancer un vrai plan sur la partie périscolaire, avec la mise en place du PEDT (projet éducatif de territoire, NDLR) communal et un accompagnement de nos agents qui sont tous formés au Bafa. »
Serez-vous candidat à l'élection municipale de 2026 ?
"C'est en cours de réflexion. Il y a de grandes chances, mais la décision finale n'est pas encore tout à fait prise. Ce mandat a été mouvementé : nous avons perdu du temps au départ avec le covid, tandis que la crise énergétique nous a obligés à repenser notre approche de l'énergie. Nous n'avons pas terminé tout ce que nous avions commencé. La priorité est de continuer à travailler sur le lien social et de renforcer les liaisons douces. Mais, pour l'heure, nous nous concentrons sur la fin du mandat."
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Publié le 16.10.2025 à 14:56
Le nombre d’immatriculations de commerces augmente cette année, avec déjà plus de 5 491 créations en Isère en 2025. D’autres entrepreneurs décident de reprendre un commerce déjà existant.
« Les activités commerciales étaient le premier secteur pour les immatriculations (19,5 % du total)« , note le tribunal de commerce de l’Isère, dans son bilan 2024. Le chiffre est plus élevé qu’à l’échelle de la France et de la région. Le nombre d’immatriculations enregistrées a augmenté l’an dernier et continue de grimper. « Nous avons enregistré 4 987 immatriculations entre le 1er janvier et le 30 septembre 2024, et sur la même période en 2025, nous sommes à 5 491 immatriculations », relève Pierre-Édouard Pouradier-Duteil, greffier associé du tribunal de commerce de Grenoble. Alors, comment se lancer, comment créer son commerce ? La chambre de commerce et d’industrie Nord-Isère répond ces questions.
Les collectivités agissent
Et où aller ? Des collectivités mettent en place des leviers pour attirer les entrepreneurs, pour raviver leurs centres-villes. Une fois bien installés, certains veulent faire le choix de la transmission, pour ne pas faire partie des plusieurs milliers de sociétés radiées (volontairement ou non) chaque année– 5 293 radiations ont été enregistrées en Isère en 2024, et déjà 3 789 entre janvier et septembre 2025. Mais trouver un repreneur peut être compliqué. Les jeunes sont-ils intéressés par le commerce ? Nous vous emmenons à Meylan, pour explorer cette question.
Retrouvez ce dossier en intégralité dans l’édition des Affiches de Grenoble et du Dauphiné du 17 octobre 2025.
Les contenus de ce grand format :
- Trois questions à se poser en créant son commerce
- Les collectivités à la manœuvre
- Anticiper pour transmettre
- Commerces : une diversité de métiers
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Publié le 16.10.2025 à 12:00
En ski, en trail ou en escalade, l’équilibre est souvent la clé. Les Rencontres ciné montagne prennent le parti de montrer des aventures inspirantes de femmes et d’hommes dans une nature non aménagée, aussi belle que fragile. Rendez-vous à Grenoble pour la 27e édition, du 4 au 8 novembre.
Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour accomplir des exploits et ramener de belles images. Encore moins quand on vit à proximité d’un véritable terrain de jeu. Du 4 au 8 novembre, les 27es Rencontres ciné montagne nous feront voyager des Aravis au Mont-Blanc, en passant par la vallée de Chamonix ou les forêts de Chartreuse. Le tout sans bouger du Palais des sports, à Grenoble.
La montagne accessible
Parmi 262 candidats, 28 films – sous-titrés en français – seront à l’affiche des cinq soirées. La coordinatrice Marie Chedrue explique la programmation : « L’idée n’est pas juste de choisir des bons et beaux films de montagne, qui ont plu au comité. Ils doivent aussi rentrer dans la ligne éditoriale de l’événement. » À savoir que la montagne est accessible, été comme hiver, à tous les publics, quels que soient leur genre, leur âge, leur pratique et leur portefeuille. « Les Rencontres ciné montagne s’inscrivent dans une trajectoire de transition, parce que la montagne est affectée deux fois plus par le changement climatique que le reste du territoire », rappelle pour sa part Claus Habfast, conseiller municipal délégué à la montagne.
Des films d’ici et d’ailleurs
Rendez-vous dès le mardi pour découvrir le défi relevé par Iris Pessey de gravir le plus vite possible la Pointe Percée, plus haut sommet des Aravis. Réalisé par Guillaume Broust, L’escalade du futur se penchera sur l’avenir de cette discipline, aux côtés du grimpeur Cédric Lachat. La pente raide sera également à l’honneur dans les Écrins, en compagnie de Benjamin Védrines et Nicolas Jean. Si elles resteront minoritaires, quelques grandes expéditions (nécessitant des déplacements en avion) seront bel et bien programmées. K2 mon amour retracera ainsi le rêve un peu fou d’un couple français : s’élancer en parapente biplace du deuxième sommet du monde.
Autres rendez-vous
Au-delà de l’écran, plusieurs animations seront proposées : rencontre d’auteurs, mais aussi des athlètes des films, projections et ateliers en famille, initiation à la spéléologie et à l’escalade… Nouveauté, une sortie à la Bastille sera organisée le samedi, accompagnée de la traileuse et marraine de cette édition Hillary Gerardi, tandis que le skieur Vivian Bruchez délivrera ses conseils pour préparer une sortie ski de rando, à la Maison Grenoble montagne. Comme chaque année, l’événement lancera la tournée du festival Rencontres montagnes & sciences, les vendredi (jeune public) et samedi (tout public). « L’objectif est de parler de science dans le cadre de la montagne ou de milieux extrêmes, de manière la plus agréable, ludique, accessible possible, avec des scientifiques sur le terrain qui vivent des aventures », détaille la programmatrice Sophie Cuenot. L’an prochain, fini le mois de novembre, la 28e édition sera avancée à la première quinzaine d’octobre « pour éviter de chauffer le Palais des sports ». Histoire que, sur le calendrier aussi, l’événement soit plus en phase avec son environnement.
27es Rencontres ciné montagne : du mardi 4 au samedi 8 novembre, au Palais des sports, à Grenoble. De 5 à 9 €. Pass cinq soirées : 37 €. rencontrescinemontagne.insight-outside.fr
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Publié le 16.10.2025 à 11:05
Il vient de terminer la modernisation de deux instruments de recherche, après un investissement de 3 millions d’euros.
>À Grenoble, au cœur de la Presqu’île scientifique, l’Institut Laue-Langevin (ILL) vient d’investir 3 millions d’euros pour moderniser des instruments de recherche. Cet établissement est spécialisé dans la science et la technologie des neutrons. Les chercheurs du monde entier peuvent s’y rendre, pour utiliser les
43 instruments scientifiques dont il dispose, autour du réacteur nucléaire qui produit des neutrons très intenses. Cet institut est financé et géré par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, en partenariat avec dix autres pays.
Aussi pour les industriels
Les entreprises peuvent aussi en profiter pour de la recherche et développement. « Tout ce qui peut être fait industriellement, nous pouvons le reproduire », affirme Jacques Jestin, directeur scientifique de l’ILL. Les acteurs économiques doivent alors rendre les résultats publics ou payer pour que leurs recherches ne soient pas diffusées. Deux instruments viennent d’être présentés, le 10 octobre dernier, après avoir été modernisés : le D11 et le NeXT-MoTo. Le D11, logé dans un grand tube jaune de 80 mètres de long, permet d’explorer les structures et processus biologiques à l’échelle nanométrique. L’instrument peut avoir une application médicale, explique l’ILL : il permet par exemple de comprendre « les membranes cellulaires et des nanoparticules, comme vecteur de transports de médicaments », laissant apercevoir « des avancées cruciales pour le développement de nouveaux traitements, par exemple contre les maladies neurodégénératives ». Sylvain Prévost est le responsable de la ligne. Il est satisfait de la voir redémarrer, après quatre ans de travaux. Il cite quelques exemples de l’utilité de cet instrument : « Nous pouvons essayer de comprendre comment les microplastiques s’insèrent dans les membranes, voir si les tanins peuvent permettre de développer des antibiotiques… » Quant au second instrument, le NeXT-MoTo, il peut par exemple servir à étudier l’explosion d’une batterie, ce qui pourrait aider les industriels à les rendre plus résistantes au feu. L’instrument allie un faisceau de neutrons et un dispositif à rayons X et permet désormais d’examiner en temps réel des objets en fonctionnement, comme des batteries. Les chercheurs voient alors les flux de lithium et peuvent analyser la perte d’efficacité
d’une batterie au fil des chargements.
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Publié le 16.10.2025 à 10:51
Suspendu en mai dernier face à une demande massive, le dispositif d’aide à l’achat de vélo de Grenoble Alpes Métropole sera relancé à partir du 31 octobre prochain. Une enveloppe de 900 000 euros a été débloquée pour permettre aux habitants de bénéficier à nouveau de ce soutien financier, destiné à favoriser la pratique cyclable sur le territoire.
Depuis son lancement en 2023, plus de 5 400 vélos ont été financés, dont une majorité à assistance électrique. L’aide s’inscrit dans une stratégie globale de transition des mobilités, portée par la Métropole et le Smmag.
Levier de mobilités durable
L’aide concerne les vélos du quotidien, neufs ou d’occasion, classiques ou électriques, avec un montant modulé selon les revenus des foyers. Les bénéficiaires peuvent en outre éviter l’avance des frais grâce à un partenariat avec les vélocistes. Le dispositif cible prioritairement les ménages modestes, les deux déciles de quotient familial les plus hauts étant exclus. Un premier bilan montre que 84 % des bénéficiaires ont changé leurs habitudes de déplacement, soulignant l’impact concret de cette aide sur les mobilités locales. Le dépôt des demandes se fera en ligne sur le site dédié. Sylvain Laval, vice-président de la Métro en charge des mobilités douces, insiste sur l’engagement de la collectivité : « Contrairement à l’État, qui a abandonné la prime vélo en février dernier, nous réaffirmons notre volonté de rendre le vélo accessible à tous, d’encourager des déplacements plus durables et d’améliorer la qualité de vie sur le territoire. » L’aide sera prolongée jusqu’à fin 2026, avec des montants inchangés, allant jusqu’à 500 euros pour un vélo cargo électrique.
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Publié le 16.10.2025 à 10:49
Grenoble Alpes Métropole et l’Agence d’urbanisme de la région grenobloise s’appuient sur un conseil scientifique pluridisciplinaire pour nourrir leurs politiques climatiques. Un dispositif rare,
qui mise sur le dialogue entre chercheurs et acteurs publics.
Créé en 2024, le conseil scientifique Climat & transition réunit une vingtaine de chercheurs issus de disciplines variées. Son ambition : apporter un éclairage scientifique aux politiques publiques locales. « Ce n’est pas un conseil d’experts, mais un espace de réflexion partagée », insiste Thierry Lebel, hydroclimatologue et coprésident du conseil. « On nous demande de penser les articulations entre des facteurs souvent traités séparément, et d’attirer l’attention sur leurs interactions. » Héritage de l’expérience du conseil scientifique de Grenoble Capitale verte européenne, ce dispositif s’inscrit dans une tradition locale de coopération entre science et action publique. « À Grenoble, les élus viennent chercher les chercheurs », souligne Magali Talandier, professeure en urbanisme et coprésidente du conseil. « Il y a ici une culture de la coconstruction qui est presque unique en France. »
Des apports concrets
La première session du conseil, en 2024, avait permis de formuler des recommandations pour le plan climat air énergie métropolitain (PCAEM). Les chercheurs y avaient pointé des « angles morts » comme la biodiversité, les migrations climatiques locales dans une métropole qui deviendrait inhabitable une partie de l’été, ou encore les dépendances industrielles. « Nous avons, par exemple, proposé de chiffrer le coût de l’inaction climatique, pour rendre plus lisibles les enjeux », explique Magali Talandier. La deuxième session, tenue les 9 et 10 octobre derniers, s’est penchée sur le Rapport annuel sur les risques et la résilience (RARRe), un outil d’analyse territoriale produit par l’Agence d’urbanisme de l’aire grenobloise (AURG). Les scientifiques ont évalué sa pertinence, sa lisibilité et son utilité pour les élus comme pour le grand public.
Un dialogue sans prescription
Le conseil ne se veut pas prescripteur. « Comme le Giec, nous ne disons pas ce qu’il faut faire, mais ce qui risque d’arriver selon les choix faits », précise Thierry Lebel. Ce format de deux jours, deux fois par an, permet de produire des rapports publics, accessibles en ligne sur les sites des deux organismes partenaires. « Ce qui est précieux, c’est cette liberté de parole, cette capacité à mettre en débat des sujets complexes, sans posture militante », conclut Magali Talandier.
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