Alliance Paysans Ecologistes Consom'acteurs
Le site des réseaux d'AMAP en Auvergne-Rhône-Alpes
Offre de stage de master 2 Sciences sociales (sociologie, géographie sociale ou sciences politiques)
Analyse sur la base de deux AMAP dans l’AIN
6 mois – 35h/semaine – à partir de janvier 2026
Les AMAP, Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne, constituent des partenariats solidaires entre un ou plusieurs paysan·nes et un groupe de citoyen·nes. Le réseau AMAP Auvergne-Rhône-Alpes, association loi 1901, représente 310 AMAP, soit 800 producteurs, et 18 000 foyers membres d’AMAP sur toute la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Le Réseau AMAP AURA oriente ses activités dans une démarche d’éducation populaire vers la création, le développement et la mise en réseau des AMAP. Le Réseau AMAP Auvergne-Rhône-Alpes œuvre pour une agriculture paysanne, socialement équitable et écologiquement saine, promeut la biodiversité, la sécurité et la souveraineté alimentaire locale sur la région, soutient une consommation responsable, équitable, citoyenne et solidaire. Les premières AMAP se sont créées en 2001 en France, autour de noyaux militants très impliqués et mobilisés sur les causes paysannes et citoyennes. Après plus de 20 ans de développement des AMAP, le réseau AMAP AURA interroge les impacts de la présence des AMAP sur leur territoire et plus généralement sur les transitions socio-écologiques.
Ce sujet de stage s’intègre dans le projet TRAACT qui vise l’analyse et l’accompagnement des transitions socio-écologiques, en entrant par les transformations des systèmes agricoles et alimentaires dans les territoires d’Auvergne-Rhône-Alpes. Nous postulons que les acteurs de ces systèmes, de par leurs choix organisationnels et leurs coordinations peuvent répondre à une multiplicité d’enjeux, tels que l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, l’épuisement des ressources non renouvelables, l’érosion de la biodiversité, la souveraineté alimentaire, la justice sociale et la démocratie citoyenne, et participer ainsi aux transitions socioécologiques. Trois volets de recherche sont menés en parallèle et permettent de questionner les conditions des transitions agricoles et alimentaires, en entrant par les exploitations agricoles et les filières (VR1), par les politiques publiques(VR3) et par les actions portées par ou avec la société civile (VR2). C’est dans le cadre de ce dernier volet que s’inscrit l’offre de stage.
OBJECTIFS DU STAGE ET DÉMARCHES
L’objectif du stage est de mieux qualifier et comprendre la nature des impacts des AMAP sur leur territoire, au-delà des acteurs directement concernés et engagés dans les AMAP et de l’éventuel agrandissement de ces dernières. Plus précisément, il s’agit de s’intéresser au processus de scaling deep (Moore, Lam), c’est-à-dire à la capacité de ces associations à participer à transformer les valeurs, les normes culturelles, les mentalités, les représentations des individus et, finalement, à agir directement sur les racines culturelles, les croyances et les relations sociales qui sont à la base des systèmes agricoles et alimentaires. Pour répondre à cet objectif, le stage s’appuiera sur deux cas d’AMAP implantées depuis au moins 10 ans dans le département de l’Ain.
Concrètement, le stage sera structuré par deux étapes.
- Une première étape aura comme objectif de qualifier la dynamique de mise en visibilité et de communication des AMAP auprès de leur territoire : quel référencement des AMAP, quelle visibilité, par quels médias ? Cet état des lieux reposera sur des entretiens auprès des AMAP concernées et pourra bénéficier d’une recherche en ligne et dans la presse locale.
- La seconde étape consistera à identifier les principaux facteurs susceptibles d’expliquer l’influence que peut avoir l’AMAP sur les représentations individuelles des systèmes agricoles et alimentaires et les pratiques afférentes (consommation, achat, appui, accompagnement, orientation stratégique…). Pour cela, il s’agira de procéder selon deux méthodes. La première reposera sur la réalisation d’entretiens semi-directifs menés auprès de trois types d’acteurs : acteurs institutionnels, acteurs de la profession agricole, acteurs associatifs. La seconde méthode reposera sur la diffusion d’un sondage grand public. Cette étape permettra d’aboutir à de premiers éléments de compréhension de la connaissance que les acteurs et citoyens du territoire ont de l’AMAP, de son influence sur leurs pratiques et représentations, ainsi que sur les facteurs facilitant ou freinant cette influence (proximité géographique, organisationnelle, outils de communication de l’AMAP, etc.).
L’enjeu de ce stage est double : au-delà des apports de connaissances empiriques sur deux AMAP, l’élaboration de la méthode d’entretiens et d’enquête constituera un outil d’évaluation d’impact appropriable par les autres AMAP du réseau.
COMPÉTENCES RECHERCHÉES
- Master 2 en sociologie, géographie sociale ou sciences politiques
- Connaissances du milieu associatif en milieu rural et/ou dans le domaine de l’alimentation
- Compétences en conduite et analyse qualitative d’entretiens semi-directifs et en conduite et analyse d’enquêtes-sondage
- Bon niveau d’anglais (revue de littérature scientifique)
- Capacité de rédaction et de synthèse (mémoire et livret de synthèse attendus)
- Rigueur et autonomie
- Permis B depuis minimum 2 ans
CONDITIONS MATÉRIELLES
- Stage de 6 mois – démarrage à partir de janvier 2026 et au plus tard le 1er mars
- Le stage sera co-encadré par Bénédicte Pelloux-Prayer (Réseau AMAP AuRA), Sabine Girard (Inrae, Lessem, Grenoble), Marie Houdart (Inrae, Territoires, Clermont Ferrand) et Caroline Brand (Isara, Lyon)
- 35h / semaine
- Lieu de travail : Lyon 7
- Le/la stagiaire, sous contrat Inrae, sera accueilli.e dans les locaux du Réseau AMAP AURA à Lyon après une journée d’accueil dans les locaux d’Inrae (Clermont-Ferrand)
- Indemnité de stage de l’ordre de 580 €/mois ; défraiements des missions de terrain
CANDIDATER
CV et lettre de motivation à envoyer à l’équipe du Réseau AMAP AuRA (recrutement@amap-aura.org), Sabine Girard (sabine.girard@inrae.fr), Marie Houdart (marie.houdart@inrae.fr) et Caroline Brand (cbrand@isara.fr) au plus tard le 10 décembre 2025. Merci d’intituler le mail « candidature stage nom prénom » et vos documents tels que « LM stage nom prénom » et « CV stage nom prénom« .
Auditions en visio prévues le 18 décembre matin ou 19 décembre matin.
Installée en tant qu’apicultrice depuis 2022 sur la commune de Chambost Lognesaigne, dans le Rhône, Pauline Rouger produit du miel, de la propolis et propose également du pollen. Pour le moment, Pauline dispose de 80 colonies d’abeilles, et prévoit d’en avoir 230 d’ici 2027. Ayant déjà été consommatrice en AMAP, et privilégiant la vente directe dans ses circuits de commercialisation, elle souhaite devenir partenaire d’AMAP de la Métropole Lyonnaise, du Rhône et de la Loire. Les AMAP lui permettraient de valoriser ses produits, et de faire connaitre certains produits de la ruche qui sont encore peu connu, comme le pollen ou la propolis. Défendre l’agriculture paysanne et encourager les circuits de consomm’acteur.ices tels que les AMAP lui tient également à coeur.

« Désireuse de m’installer en tant que paysanne, j’ai trouvé ma voix avec les abeilles. Depuis 2022, je suis double active, et suis en cours de démarche d’installation en tant que cheffe d’exploitation à temps plein. Je travaille avec des ruches Warré, plus adaptées selon moi au développement des colonies.
Je ne nourris pas artificiellement mes abeilles au printemps pour booster leur production, mais préfère m’adapter au rythme de la météo qui change chaque année.
Je veux minimiser mon emprunte carbone, aussi je favorise les floraisons locales, proches de milieux naturels ou de parcelles en AB, et souhaite mettre en place une consigne de pots.
Pour mes produits de transformation, je m’approvisionne dans la mesure du possible chez des producteurs locaux (noisettes de Pollionay, farines locales, etc…).
J’ai une gamme de 6-7 miels, et souhaite développer ma petite gamme de produits transformés.
A l’approche des fêtes de fin d’année, je propose des coffrets cadeaux avec différents produits de la ruche.«
Qui ? Pauline Rouger
Production ?
- Miels divers
- Pollen frais
- Pollen sec
- Miel à la noisette
- Moutarde au miel
- Miel à la propolis
- Propolis en spray
Soirs de livraison : Tous pour le moment 
Zone de livraisons ? Rhône et métropole Lyonnaise, Loire
Label / mention ? non, mais AB en cours réflexion
Mail : pauline_rouger@hotmail.fr
Tel : 07 70 09 11 55
Contacter Pauline RougerN’hésitez pas à nous contacter !
Pauline Rouger
Chambost Longessaigne
E-mail : pauline_rouger@hotmail.fr
tel : 0770091155

L’engagement au-delà du panier : l’AMAP un lieu qui nous change
Quelles sont les motivations à s’engager en AMAP au-delà du panier ? Notre nouveau livret « L’engagement citoyen en AMAP : le comprendre, le valoriser, le stimuler ! » répond à cette question et apporte des piste de réflexion et des recommandations concrètes pour stimuler l’engagement en AMAP.
Découvrez le superbe travail de Marianne Héritier sur cette question si centrale dans la vie de toute AMAP
Merci au soutien de nos partenaires : l’INRAE, la Métropole de Lyon et la Région Auvergne Rhône-Alpes qui nous ont permis de réaliser ce livret.

Pour aller plus loin
Mémoire de Marianne Héritier, stagiaire au Réseau AMAP AuRA
Marianne a été à nos côtés durant 6 mois, en 2024. Dans le cadre de son stage, elle a réalisé un mémoire d’étude, explorant la thématique suivant : Caractérisation de l’engagement citoyen et des freins et
leviers associés dans les AMAP.
Grâce à son travail sur les AMAP, Marianne est lauréate du prix de mémoire de fin d’études de la fondation Xavier Bernard qui récompense chaque année les meilleurs mémoires de fin d’études de l’enseignement supérieur agronomique (et nous en sommes très fièr·es !)
Cette étude est issue d’un partenariat entre l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) et le Réseau AMAP AURA. Elle s’inscrit dans le cadre du projet TRAACT porté par l’INRAE, qui vise à favoriser les transitions socio-écologiques des systèmes agricoles et alimentaires en Auvergne-Rhône-Alpes. En explorant des questions telles que « Pourquoi s’engage-t-on en AMAP ? », « Comment encourager les amapiens à s’impliquer au-delà du panier ? », « Comment faire pour que l’AMAP soit plus qu’un lieu de consommation ? », elle a pour but de mieux comprendre l’engagement en AMAP et qu’est-ce qui pouvait être mis en place pour le favoriser.
Pour cela, 28 amapien.nes issus d’une AMAP lyonnaise et d’une AMAP Drômoise ont été invité.es à retracer leur parcours en AMAP : ce qu’ils ont fait, quel sens ils y donnaient, ce qui a aidé, ce qui était au contraire moins facile, voire ce qui a empêché, et ce qui a évolué au cours du temps. L’objectif était d’obtenir des témoignages variés pour avoir une idée de la diversité des expériences amapiennes.
Les résultats mettent en évidence le double rôle des AMAP dans le soutien de l’agriculture paysanne. Non seulement (1) ces associations défendent directement des systèmes d’agriculture et d’alimentation plus vertueux en soutenant les paysans, en s’engageant pour l’accessibilité alimentaire, voire en faisant du plaidoyer politique, mais en plus (2) elles participent à la formation d’une volonté et d’une capacité d’agir pour l’agriculture et l’alimentation, y compris chez des personnes qui n’entrent au départ que pour consommer ! Pour ces personnes, les AMAP agissent comme la porte d’entrée d’une implication militante qui peut se décliner dans d’autres engagements, personnels ou collectifs, dans d’autres domaines de leur vie. Loin d’être une faiblesse uniquement génératrice de tensions, la présence de profils « consommateurs » est donc une opportunité. L’enjeu est alors de réussir à impliquer une grande diversité de personnes, et pas uniquement celles qui sont déjà le plus convaincues par les causes que l’AMAP défend.
Ainsi, tout au long de son enquête, Marianne décortique le rôle des citoyens dans les transitions socio-écologiques, mène une étude sur l’engagement citoyen en AMAP et les initiatives citoyennes des
transitions socio-écologiques des systèmes agricoles et alimentaires, et identifie des freins et leviers à
l’implication en AMAP. Ce mémoire se conclut donc par une série de propositions à destination des AMAP pour favoriser l’implication de leurs amapien.nes.
Un immense merci à Marianne pour ce travail de recherche sur le terrain, précieux pour faire grandir ensemble le mouvement des AMAP
Après 15 ans à travailler dans les organisations agricoles, je réalise enfin mon rêve : créer mon propre élevage de chèvres, en Bio, pour fabriquer des fromages !
Pour cela, je rejoins la ferme de Toutes Aures où mes associés Didier et Géraldine élèvent déjà depuis plusieurs années des brebis et des vaches pour produire de la viande. L’exploitation compte aussi 5 ha de noyers, qui nous permettent de proposer de délicieux produits à base de noix (cerneaux nature et caramélisés, nougats, pâte à tartiner…) Nous sommes situés au niveau du col de Toutes Aures sur le plateau de Chambarans, face au Vercors !
40 chevrettes de race Alpine chamoisée ont rejoint la ferme au printemps. Elles devraient faire leurs premiers cabris et commencer à produire du lait début 2026. D’ici là, nous devons aménager leur aire de vie et de traite ainsi que la fromagerie.
Je prévois de proposer une gamme de fromages lactiques nature et aromatisés à différents stades d’affinage (frais, mi-sec, crémeux, affinés et secs), de la tome, ainsi que des faisselles et yaourts.

Qui ? Amélie Villette
Production ? Fromages et yaourts de chèvres
Livraisons en AMAP ? A définir
Zone de livraisons ? Nord Isère (environ 20kms autour de la ferme) / Grenoble et périphérie nord-est de Grenoble
Label / mention ? Oui
Intéressé.e ?
N’hésitez pas à me contacter !
Gaec La Ferme de Toutes Aures
1375 route du col de toutes aures
Tél : 06 37 03 31 79
E-mail : fermetoutesaures38@gmail.com