Publié le 23.10.2025 à 15:22
400 personnes dont une dizaine de salariés et bénévoles d’Un Toit Pour Tous étaient réunies par Absise en ce mardi 7 octobre à midi au parc des Champs Elysées de Grenoble pour former les lettres HLM. L’objectif était de montrer l’importance économique du logement social en Isère, à l’approche des élections municipales.
Absise regroupe la majorité des organismes d’Habitats à loyers modérés de l’Isère notamment des bailleurs sociaux dont Un Toit pour Tous. Au total, cela représente environ 90 000 logements, soit 1 sur 6 en Isère. Ce sont 1 300 professionnels pour construire, réhabiliter, gérer des logements sociaux dans le département.
Dans les mois qui viennent, Absise va communiquer sur le rôle du logement social dans les territoires et poursuivra son cycle de webinaires qui s’adresse notamment aux élus locaux – partenaires indispensables pour la production et la gestion des logements sociaux.
En France, la demande de logement sociaux augmente sans cesse. Il est fondamental que les élus locaux aient conscience du rôle essentiel des organismes HLM et du soutien indispensable dont ils ont besoin.
L’article HLM, 3 lettres qui résonnent haut et fort est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.
Publié le 23.10.2025 à 15:04
Le 12-14 d’Un Toit Pour Tous du 14 octobre a présenté l’application du Droit à l’hébergement opposable (DAHO) en Isère.
Un droit fondamental pour la dignité humaine
Le DAHO découle de la loi DALO (Droit au logement opposable) du 5 mars 2007. Cette loi consacre un droit juridiquement opposable à un hébergement décent pour les personnes sans-abri ou en situation de grande précarité. Le DAHO répond à des besoins vitaux et immédiats : l’hébergement est une condition minimale de dignité humaine. Il concerne les personnes sans domicile, souvent dans des situations de détresse sociale, psychique ou physique extrême. Ne pas garantir ce droit, ou le traiter comme subsidiaire, revient à tolérer la survie dans des conditions inhumaines.
Le DAHO n’est pas un droit de secours, mais un droit pleinement justiciable, qui permet à une personne de saisir une juridiction (le tribunal administratif) en cas de manquement de l’État à son obligation. Si un droit opposable, inscrit dans la loi, n’est pas respecté dans les faits, c’est la confiance dans les institutions et dans l’effectivité des droits qui est mise à mal. L’État a l’obligation légale de proposer un hébergement aux personnes reconnues prioritaires par la commission DAHO. Ne pas respecter ce droit revient à délégitimer l’ensemble du système juridique, en envoyant le message qu’un droit fondamental peut être ignoré sans conséquence.
Les conditions pour bénéficier du DAHO
Deux types de recours sont possibles :
- Pour de l’hébergement d’urgence
- Pour de l’hébergement d’insertion
Les critères d’éligibilité pour faire valoir son droit à l’hébergement opposable sont :
- Avoir sollicité récemment un hébergement d’urgence ou d’insertion par le biais du 115
- N’avoir reçu aucune proposition d’hébergement adaptée à ses besoins
Un webinaire dense avec un débat de fond
Ce webinaire a permis à la soixantaine de personnes qui y ont assisté de connaître les réalités de ce dispositif en Isère. Il peut être visionné en replay.
Un Toit Pour Tous propose des permanences assurées par des bénévoles pour accompagner des personnes pour monter leur dossier de recours afin d’obtenir un hébergement. Ces dossiers sont étudiés ensuite par la COMED (Commission de médiation) où siège aussi un représentant bénévole d’un Toit Pour Tous.
Le SIAO : une alchimie compliquée entre les offres et les besoins des ménages concernés
Dans un premier temps les personnes doivent s’adresser au Service intégré d’accueil et d’orientation. Comme l’a indiqué Nathalie Blanc, directrice adjointe du SIAO de l’Isère, il y avait, en 2024, 4 475 demandes d’hébergement d’urgence pour 777 propositions. De plus, la majorité des demandes concerne des hommes seuls et les offres concernent des logements de grandes tailles. Le SIAO cherche à proposer des hébergements qui correspondent au plus près des besoins des ménages concernés. Ceux-ci restent en général 34 mois en hébergements d’urgence.
En 2024, 180 ménages ont été désignés au SIAO comme prioritaires DAHO par la COMED. 37% d’entre eux ont eu une proposition d’hébergement durant cette période. Le délai de 6 semaines prévu par la loi pour l’hébergement d’urgence n’est jamais respecté.
Des permanences complexes
Cécile Legendre est une des 10 bénévoles assurant des permanences soit à la maison des associations de Grenoble, soit à Point d’Eau ou au local des femmes, deux accueils de jours. Elle indique que le nombre de personnes reçues était de 230 en 2019 et de 300 en 2024, donc en constante augmentation. 65 % des personnes sont venues pour un problème d’hébergement. La majorité n’a pas de droits reconnus. Le DAHO n’est pas une réponse aux besoins immédiats d’hébergement mais permet parfois de trouver une solution à moyen terme.
Une commission où sont confrontées des visions différentes de l’hébergement d’urgence
La COMED est composée de représentants de l’État, des collectivités et d’associations. Michel Maron, bénévole, y représente Un Toit pour Tous. La majorité des dossiers étudiés concernent le Droit au logement opposable. Pour déposer un recours à la COMED concernant le Droit à l’hébergement opposable, il est obligatoire d’avoir une adresse de domiciliation et il faut qu’il y ait eu des démarches préalables indispensables par le 115. Selon le président de la COMED, Jean Yves Balestas, les bailleurs sociaux apportent parfois des éléments importants sur les demandes, de même que les associations comme Un Toit Pour Tous. Il existe un débat sur la nécessité d’avoir un document prouvant l’identité du demandeur. Les désaccords portent notamment sur le cas des personnes en situation irrégulière, qui n’ont plus de voie de recours. Pour le président, ces personnes ne peuvent avoir de droit opposable à un hébergement. Le représentant d’un Toit pour Tous à un point de vue opposé en se basant sur une note du haut comité pour le droit au logement. Pour tous les membres, il est douloureux de refuser un tel droit fondamental à un être humain. Mais la pénurie de places d’hébergements oblige à faire des choix prioritaires.
L’activité de la Comed au cours des 12 derniers mois
D’octobre 2024 à septembre 2025, il y a eu 14 réunions de la Comed. 330 dossiers DAHO ont été examinés.160 ont été reconnus prioritaires (soit 49 %). 99 ont été rejetés (soit 30 %). 28 ont été ajournés pour demande de compléments d’informations (soit 8 %). 43 ont été considérés comme sans objet (soit 13 %) Ce sont des personnes relogées pendant l’instruction ou propositions en cours.
En cas de rejet, les requérants peuvent déposer un recours au tribunal administratif.
L’article Le DAHO : cesser d’en faire un droit accessoire est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.
Publié le 23.10.2025 à 11:13
Ce jeudi 16 octobre 2025, nous étions 80 salariés ou adhérents et bénévoles à cette journée de rencontres et de réflexions d’Un Toit pour Tous. La salle de l’Oriel à Varces Allières et Risset a permis un cadre productif et convivial pour cette manifestation.
Une intervention réaliste et mobilisatrice de la directrice de l’Avise
Après le mot d’ouverture de la journée par la présidente Michelle Daran et le mot d’accueil du maire Jean Luc Corbet, nous avons eu l’intervention en visioconférence de Madame Cécile Leclair, directrice générale de l’Avise à propos des évolutions institutionnelles et des nouveaux défis pour les associations. Malgré une reconnaissance mondiale du rôle de l’Économie sociale et solidaire pour répondre aux besoins vitaux des citoyens, les pouvoirs publics français montrent une défiance à l’égard des associations et diminuent leurs soutiens. Cela risque d’entraîner des baisses d’activités de certaines structures importantes.
Cette intervention qui a pu paraître assez technique touche pourtant une réalité fondamentale pour Un Toit pour Tous dans le cadre global de l’économie sociale et solidaire.
Présentation des groupes de bénévoles, essentiels pour Un Toit pour Tous
Elisabeth Paccard, animatrice de la journée, a ensuite présenté les 8 groupes de bénévoles d’Un Toit pour Tous. Plusieurs d’entre eux sont actuellement à la recherche de nouveaux volontaires pour renforcer leurs équipes et poursuivre leurs actions : : comité de rédaction Web qui contribue à la rédaction d’articles pour le site de l’association, le groupe bricolage en charge des petits travaux au bénéfice des locataires, l’équipe mécénat qui développe les partenariats et les financements solidaires, ainsi que les bénévoles participant aux permanences DALO-DAHO, qui accompagnent les personnes dans leurs démarches de droit au logement et à l’hébergement.
Des témoignages de salariés et bénévoles enthousiastes
Deux salariées et deux bénévoles ont témoigné et présenté ce qui les a motivés à venir travailler pour Un Toit Pour Tous ou d’y donner du temps et de l’énergie. Tous les intervenants ont exprimé leur envie d’agir contre le mal logement et ont souligné la complémentarité entre salariés et bénévoles dans un but commun.
Des discussions studieuses sur le futur nouveau projet associatif
La matinée s’est ensuite poursuivie par des réflexions en carrefour autour de cinq thèmes en vue du futur projet associatif : « les logements privés confiés à Un Toit Pour Tous », « Des réponses hors des dispositifs classiques », « Salarié.es et bénévoles, au cœur du projet associatif », « Interpeller sur le mal-logement : quelles priorités ? », « Accompagner et renforcer la production de logements ». Les réflexions entre bénévoles et salariés ont été très riches et conduirons à des suites afin de produire le projet associatif validé lors de l’assemblée générale de mai 2026.
Visite d’un projet de réhabilitation d’un logement ou du vieux village de Varces
Après un repas qui a permis des échanges informels, une partie des participants ont été visité un projet de réhabilitation d’un logement dans le vieux centre de Varces. Il s’agit d’une maison très ancienne qui appartenait à la commune et qui est confiée à Un Toit Pour Tous afin qu’elle y aménage un logement sur trois niveaux avec trois chambres, une cuisine et une salle de séjour. Cela nécessite au préalable un renforcement de la structure du bâtiment, l’isolation et la remise à neuf de l’électricité et de la plomberie. Cette visite conduite par deux salariées de l’association a permis de voir concrètement une réalisation d’un Toit Pour Tous, en plein cœur de village
Une autre partie des participants a visité le vieux village de Varces guidée par Josiane Pourreau et Didier Rouveure, membres de l’association Richesse et histoire du patrimoine varçois.
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La lutte contre le mal-logement reste plus que jamais d’actualité. Cette journée a rappelé combien l’engagement des salariés et des bénévoles est essentiel pour porter nos actions et relever les défis à venir. Nous tenons à remercier chaleureusement toutes et tous les participants pour leur énergie, leur implication et leur solidarité, particulièrement dans un contexte parfois difficile. Grâce à tous ces soutiens, Un Toit Pour Tous continue d’avancer et de construire des solutions concrètes pour les personnes les plus précaires.
L’article Journée annuelle des adhérents, salariés et bénévoles d’Un Toit Pour Tous est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.
Publié le 20.10.2025 à 14:21
Quand le logement et la formation deviennent des leviers d’insertion sociale
Comment suivre une formation sans toit au-dessus de sa tête ? C’est à cette question essentielle que répond le dispositif Forme-Toit, porté par Un Toit Pour Tous, 3aMIE et Le Habert. Grâce à un partenariat innovant, six jeunes majeurs migrants sont hébergés dans des colocations sécurisées tout en suivant une formation qualifiante dans des métiers en tension (plomberie, peinture, électricité, carrelage…). Une initiative concrète et humaine, qui fait rimer insertion et dignité.
Logement et formation, un duo indissociable
Depuis plusieurs années, 3aMIE accueille des jeunes migrants âgés de 16 à 25 ans, souvent en situation irrégulière ou sans accès aux dispositifs classiques de prise en charge. Ces jeunes, motivés et en capacité de s’engager dans des formations qualifiantes (CAP, DELF), se retrouvent pourtant freinés dans leur parcours par un obstacle majeur : l’absence d’un hébergement stable.
« Un jeune ne peut pas étudier s’il dort dehors. Et inversement, un jeune qui suit une formation est plus fiable pour la structure qui l’héberge, car il est en dynamique, entouré et soutenu. » rappelle David Hess, président de 3aMIE.
Face à ce constat, l’association 3aMIE s’est tournée vers Un Toit Pour Tous afin de construire ensemble une solution adaptée : un hébergement solidaire associé à un parcours de formation certifiante. Très vite, le besoin d’un accompagnement dans le logement est apparu essentiel. Il a alors fallu trouver un troisième partenaire social – Le Habert – et réunir les financements nécessaires.
Plusieurs soutiens financiers ont apporté leur concours : la Fondation Kerber, la Fondation de France, le CCAS de Grenoble, et le Fonds Riace. Cela a permis le lancement du dispositif Forme-Toit avec un soutien assuré sur trois ans.
3 partenaires pour un même objectif
Le dispositif Forme-Toit repose sur une coopération entre trois acteurs complémentaires :
- Un Toit Pour Tous, via son agence immobilière sociale Territoires AIVS®, sécurise et gère les logements mis à disposition dans l’agglomération grenobloise.
- 3aMIE dispense un enseignement général et professionnel (bâtiment, restauration…), avec un suivi personnalisé vers l’obtention d’un diplôme et l’insertion professionnelle.
- Le Habert assure l’accompagnement social des jeunes dans leur logement, en les aidant à construire un projet d’autonomie.
Au total, six jeunes ont été accueillis dans trois logements en colocation pendant la durée de leur formation qui peut durer jusqu’à 2 ans (avec en plus une période de transition après l’obtention du diplôme).
« Avant, certains jeunes décrochaient à cause de la fatigue, de l’instabilité. Aujourd’hui, ils s’impliquent, et réussissent. » — Maria, coordinatrice à 3aMIE du dispositif

Un nouveau départ ?
Les jeunes hébergés témoignent de leur soulagement, de leur motivation retrouvée, et d’un véritable esprit de solidarité entre colocataires. Ils s’organisent, partagent les tâches, et créent une dynamique collective positive.
« Ça fait du bien d’avoir une clé en main pour entrer dans sa maison. » — témoigne Djibril, un des jeunes hébergés
« Le fait d’avoir un appartement, cela m’a beaucoup aidé moralement et physiquement. Je dors bien, je suis tranquille dans la tête. Je me sens en sécurité. Je peux réviser. Je peux rentrer me laver » » — Cheik, jeune hébergé dans le cadre du dispositif
Grâce à ce cadre stable, l’assiduité scolaire a été en nette progression, et chacun a pu se projeter. Quatre jeunes ont obtenu leur diplôme en fin d’année, l’un a choisi de se réorienter vers un CAP électricité dans un lycée grenoblois et un autre prépare son passage l’an prochain. Tous partagent la même ambition : décrocher un emploi et construire une intégration durable dans la société.
Mais une question majeure demeure : une fois leur diplôme obtenu, comment ces jeunes pourront-ils se loger de façon autonome ? En attente de régularisation administrative, leurs perspectives d’accès au logement restent extrêmement limitées, malgré leurs efforts et leur motivation.
Les débuts du dispositif sont néanmoins très encourageants. Après un état d’avancement intermédiaire, les trois partenaires songent à la suite : comment pérenniser et étendre ce dispositif ?
L’article Forme-Toit : un hébergement pour étudier est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.
Publié le 14.10.2025 à 11:31
Un questionnaire qui marque le début de la démarche et suscite l’intérêt
Pour élaborer son nouveau projet associatif qui couvrira la période 2026-2030, Un Toit Pour Tous a décidé d’associer étroitement ses adhérents et bénévoles, ainsi que ses salariés, tout au long des mois à venir, et ce jusqu’à l’assemblée générale de juin 2026 qui verra son approbation.
Première étape, un questionnaire a été envoyé à tous avant l’été et susciter les premières réflexions. Il a rencontré un bon succès, puisque sur les 245 personnes destinataires, 78 réponses ont été reçues soit 30 % :
– 19 adhérents ;
– 24 bénévoles ;
– et 34 salariés.
Ce sont ces derniers qui se sont le plus mobilisés à 75 %, pour 30% pour les adhérents et bénévoles.
Des résultats qui illustrent la vitalité et le dynamisme de notre association
Les premières questions portaient sur le bilan du précédent projet qui se termine cette année : 85 % estiment que ses objectifs ont été atteints, 14 % totalement, 71 % en partie.
Interrogés sur les principaux enjeux sur lesquels il convient qu’Un Toit Pour Tous s’implique davantage les cinq années qui viennent, les quatre qui émergent des réponses portent sur :
– la production de logements ;
– le soutien aux publics les plus exclus et aux nouvelles expérimentations ;
– les actions d’interpellation ;
– et la capacité à innover et évoluer.
Ce qui est remarquable, c’est que les commentaires libres qui reviennent le plus confortent et complètent ces axes : produire plus de logements pour répondre aux besoins des exclus, innover, développer les services aux locataires et mobiliser les bénévoles.
Un échéancier ponctué par des temps de concertation
Les étapes suivantes, où la parole des adhérents, bénévoles et salariés sera sollicitée par rapport aux premières analyses et pour réfléchir aux orientations du futur projet associatif sont :
– la journée bénévoles-salariés du 16 octobre prochain, au cours de laquelle 5 ateliers permettront d’approfondir les premiers travaux ;
– la réunion pour la galette le 19 janvier prochain ;
– et bien sûr, l’assemblée générale conclusive de juin prochain.
Pour rester informé et suivre le déroulement des travaux de notre futur projet associatif, abonnez-vous et retrouvez toutes nos actualités dans nos prochaines lettres d’information.
L’article Adhérents et bénévoles au cœur de la réflexion du nouveau projet associatif d’Un Toit Pour Tous est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.
Publié le 02.10.2025 à 09:46
Donner de son temps à Un Toit Pour Tous est utile. Mais l’association a également besoin d’argent pour maintenir et développer ses actions pour lutter contre le mal logement en Isère.
Chacun peut donner une somme tous les ans qui peut être déduite en partie des impôts. Il est possible aussi de donner des montants plus importants soit immédiatement (donation) soit avec effet après son décès (assurance vie, leg).
Voici les moyens d’aider financièrement Un Toit Pour Tous qui est légalement habilitée à recevoir vos dons.
Un don possible comme pour toute association reconnue d’intérêt général
Toute personne peut faire un don à un Toit Pour Tous de temps en temps ou régulièrement (il est tout à fait possible d’opter pour un prélèvement mensuel, résiliable à tout moment). En tant qu’association reconnue d’intérêt général, Un Toit Pour Tous permet aux particuliers de bénéficier d’une exonération d’impôts à hauteur de 75 % du don.
Une donation avec effet immédiat d’une maison, d’un appartement ou d’une importante somme d’argent
Si une personne souhaite donner une somme d’argent conséquente ou une maison ou un appartement, il faut passer par un acte notarié et il n’y aura pas de droits fiscaux à payer. Mais il est important de connaître la valeur totale de son patrimoine. Si elle a un ou plusieurs enfants ou un conjoint, ceux-ci auront obligatoirement une part de cette valeur. La personne ne pourra donc donner que la part disponible restante. Pour éviter tout risque de conflits entre les héritiers et un Toit Pour Tous, il est préférable, lorsque c’est possible, de réaliser une donation-partage. Contrairement au legs ou à la désignation d’un bénéficiaire d’une assurance vie, toute donation ne peut pas être annulée ou modifiée.
La donation d’un héritage
Si de son vivant une personne hérite d’une tante, d’un cousin ou autre parent éloigné, d’une somme d’argent importante ou d’un appartement, elle peut décider de transmettre tout ou partie de celui-là à un Toit pour Tous. Elle n’aura pas à payer de droits de successions pour cette partie si cette démarche a lieu dans les douze mois qui suivent le décès.
Désigner Un Toit pour Tous comme bénéficiaire de son assurance vie
De son vivant, toute personne peut décider de désigner Un Toit Pour Tous comme bénéficiaire de tout ou partie de son assurance vie au moment de son décès. Cela permet à la personne d’avoir l’usage d’un placement fiable tout en en faisant bénéficier l’association à terme. Cette clause peut être indiquée dès la souscription du contrat ou ajoutée ultérieurement, une modification étant toujours possible pendant toute sa durée. Il est également possible de décider que l’affectation de cet argent à Un Toit Pour Tous n’intervienne qu’en cas de décès du bénéficiaire initialement désigné.
Décider qu’un Toit pour Tous soit héritier de tout ou partie de son patrimoine
Des personnes souhaitent aussi prévoir la transmission à une association de tout ou partie de leurs biens – importantes sommes d’argent, appartements ou maisons – après leur décès. Cela doit se faire dans le respect des droits des enfants ou du conjoint survivant. C’est ce qu’on appelle un legs. Le principe est de rédiger un testament, qui sera remis à un notaire, ou d’indiquer ses volontés devant celui-ci en présence de deux témoins.
De nombreux choix sont possibles, en fonction de la situation de la personne et la nature de ce qui est transmissible. Il peut être décidé de léguer tout ce qui lui appartient à un Toit pour Tous. Il est aussi possible de partager son legs entre plusieurs associations habilitées à recevoir de l’argent ou du bâti. Enfin, on peut choisir de léguer une somme d’argent définie ou un bien immobilier déterminé.
Dans tous les cas, il est important que la personne informe Un Toit pour Tous de sa décision. Il est utile de se faire aider par un notaire. Un Toit Pour Tous peut apporter toutes les informations dont les personnes intéressées auraient besoin pour les éclairer dans leur choix.
Pour en savoir davantage, vous pouvez contacter l’accueil ou adresser directement votre demande à contact@untoitpourtous.org. Elle sera transmise à Paul Coste, administrateur d’Un Toit Pour Tous, qui répondra volontiers à vos questions.
Nb : Pour toutes informations complémentaires : Dons, donations et legs au bénéfice d’une association | Service-Public.fr
L’article Transmettre tout ou partie de son patrimoine pour soutenir l’action d’Un Toit Pour Tous est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.
