Sous la présidence de Donald Trump, le phénomène de corruption a pris une ampleur considérable aux États-Unis, avec plus de 3700 cas de conflits d’intérêts relevés. Néanmoins, ce serait passer à côté de ses causes structurelles que de l’attribuer à la seule personnalité du magnat de l’immobilier ; en réalité, celui-ci a systématisé des pratiques bien enracinées, permises par la vulnérabilité du système juridique états-unien à l’égard de l’instrumentalisation du pouvoir au profit des intérêts personnels.

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