« Dans le rapport négatif de l’art afro-américain et de l’art euro-américain l’échange est désavoué et interdit puisque aucune partie n’admet avoir appris quoi que ce soit de l’autre » affirme Michele Wallace, écrivaine afro-américaine. C’est dans la lignée de cette réflexion que l’exposition Echo Delay Reverb soulève la question du postmodernisme, sa diffusion, et les passerelles entre celui-ci et les pensées francophones.

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Sous de faux airs de fable écologique, le cinquième roman de Vincent Message, La Folie Océan, se construit comme un thriller psychologique empruntant au roman polyphonique l’enchevêtrement de points de vue, celui des défenseurs de la préservation des fonds marins, à l’encontre des logiques de rentabilité d’une pêche industrielle – une fresque saisissante rappelant la complexité des enjeux à l’œuvre pour sauver nos milieux naturels.

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Entre équilibre et déséquilibre, émotions et passions, Honda Romance, nouvelle création de la performeuse Vimala Pons, convoque la marche, la danse et le chant au service d’une chorégraphie du sensible.

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« Je m’efforce de peindre une image de ce que j’ai vu et de ce qui m’a ému, le mieux possible. C’est tout. » Le peintre allemand Gerhard Richter, à plus de 90 ans, démontre le pouvoir de la peinture, ainsi que les formes multiples de cette affirmation. L'ample rétrospective de la Fondation Louis-Vuitton parcourt le gris, les couleurs, le flou caractéristiques de ses peintures, sculptures, dessins.

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Raconter le quotidien sans histoire de deux femmes qui s’aiment est un geste politique qui manquait au cinéma français. Avec Des preuves d’amour, Alice Douard l’engage, relatant aussi la longue procédure d’adoption à laquelle devaient se soumettre, avant l’ouverture de la PMA, les couples de femmes désirant accueillir un enfant. La quête administrative s’imbrique à une comédie romantique du remariage jouant des stéréotypes de genre.

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Hind Rajad, 7 ans, est tuée le 29 janvier par Tsahal alors qu’elle tente de fuir le sud de la ville de Gaza avec sa famille et qu’elle est en ligne avec le Croissant-Rouge depuis des heures. Cet appel est le point de départ du film, entre documentaire et fiction, qui pose l’enjeu crucial de la manière de raconter le génocide – sans pour autant donner l’illusion qu’il peut retisser le lien brisé avec la fillette dans sa voiture-tombeau.

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Parallèle entre deux nouveaux romans des lettres afro-américaines, L’inventaire des rêves de Chimamanda Ngozi Adichie et James de Percival Everett, qui opèrent le même geste d’écriture à l’envers en plaçant au centre de leurs récits des personnages jusqu’alors tenus dans l’ombre des narratifs blanc et masculin.

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À la lumière de photographies sorties de boîtes en carton, Catherine Millet découvre, sous les traits de sa mère, une femme qu’elle n’a pas connue. Si « le suicide enjoint de se taire », c’est avec le mutisme des archives et les lacunes des souvenirs que s’écrit Simone Émonet, du nom de sa mère défenestrée.

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S’il mentionne dans son titre l’institution muséale, le spectacle du nouveau directeur de l’Odéon – Théâtre de l’Europe se rallie à l’ambition durassienne de destruction des modalités artistiques convenues. Porté par les élèves de la promotion 2025 du CNSAD, Musée Duras ouvre une traversée de dix heures dans laquelle point la fabrique du spectacle – une invitation à l’exaltation tout en décalages avec l’œuvre de l’autrice d’India Song.

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