23.05.2024 à 12:48
Intelligence artificielle : que fait l’Union européenne ?
Arthur Olivier
Une intelligence artificielle qui bat un pilote humain lors d’une course de drones en Suisse, un programme informatique qui remporte un tournoi de mots croisés aux Etats-Unis ou encore un robot champion de poker… Depuis quelques années, les exploits de l’intelligence artificielle se multiplient. Le lancement en novembre 2022 du logiciel de conversation ChatGPT, capable […]
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L’Union européenne souhaite encadrer le développement de l’intelligence artificielle, tout en favorisant l’innovation technologique.
L’UE met en place les conditions pour que les données, moteurs de l’intelligence artificielle, circulent plus facilement dans l’UE et puissent être réutilisées sans porter atteinte à la vie privée des Européens.
Un règlement, adopté en mai 2024, prévoit aussi de classer les systèmes d’IA selon les risques qu’ils font porter aux droits fondamentaux, de minime à “inacceptable”. Avec plus ou moins de contraintes, voire une interdiction pour les technologies les plus controversées considérées comme “inacceptables” (notation sociale, reconnaissance biométrique à distance en temps réel…).
Une intelligence artificielle qui bat un pilote humain lors d’une course de drones en Suisse, un programme informatique qui remporte un tournoi de mots croisés aux Etats-Unis ou encore un robot champion de poker… Depuis quelques années, les exploits de l’intelligence artificielle se multiplient. Le lancement en novembre 2022 du logiciel de conversation ChatGPT, capable de générer des textes à la demande, semble avoir accéléré le phénomène.
Au-delà de ces quelques exemples, l’IA prend une place de plus en plus importante dans l’économie et les sociétés. Mais ses applications diverses, balbutiantes ou bien installées dans des secteurs d’activités variés, rendent sa régulation difficile au regard des enjeux industriels et éthiques qui l’accompagnent.
Dans sa proposition de règlement d’avril 2021, la Commission européenne a choisi une définition large de l’intelligence artificielle. Elle qualifie de “système d’intelligence artificielle” un logiciel “développé au moyen d’une ou plusieurs des techniques et approches” telles que “l’apprentissage automatique” et “qui peut, pour un ensemble donné d’objectifs définis par l’homme, générer des résultats tels que des contenus, des prédictions, des recommandations ou des décisions influençant les environnements avec lesquels il interagit”.
Le 21 mai, les Etats membres ont adopté ce règlement destiné à réguler l’IA, validant ainsi l’accord trouvé en décembre 2023 avec les eurodéputés. Le Parlement européen avait lui-même approuvé ces nouvelles règles en mars. L’enjeu central de la stratégie européenne en la matière pourrait être résumé ainsi : développer l’intelligence artificielle, ainsi que ses potentialités sociales et économiques, tout en encadrant les risques qu’elle fait peser sur les droits fondamentaux des êtres humains.
A côté des utilisations ludiques de l’IA, des pratiques plus controversées se sont en effet développées : reconnaissance biométrique de masse, développement des vidéos deepfake, notation des citoyens selon leurs comportements en Chine, ou encore traitement à grande échelle des données personnelles par les multinationales américaines du numérique, dans un but commercial ou politique.
Face aux modèles des deux autres grandes puissances mondiales, dans quelle mesure l’Europe peut-elle creuser son propre sillon en matière d’intelligence artificielle ?
Devant le constat d’un certain retard par rapport aux Américains et aux Chinois en matière d’intelligence artificielle, une des priorités des autorités européennes est de créer un marché unique des données. Celles-ci sont au cœur de l’IA : elles permettent à un programme informatique d’apprendre à discerner des images, des sons ou des comportements. Un bien rentable, qui explique en partie pourquoi nos données personnelles et l’activité en ligne des internautes sont devenues une marchandise dans les modèles économiques des géants du numérique.
Le 19 février 2020, la Commission européenne a publié une stratégie en la matière, dans laquelle l’ambition est clairement affichée : “l’objectif est de créer un espace européen unique des données, un véritable marché unique des données”. Celles-ci doivent ainsi mieux circuler entre les différents pays et secteurs d’activités de l’UE, tout en respectant les règles européennes de concurrence et de protection de la vie privée.
La construction de ce marché unique avait déjà commencé avec le Règlement général sur la protection des données (RGPD) de 2016, qui encadre l’utilisation des données personnelles, en conférant notamment aux utilisateurs un droit à l’information, à la portabilité ou à l’oubli de leurs données. Moins connu, un règlement de 2018 avait par ailleurs aboli les restrictions de circulation des données à caractère non personnel, c’est-à-dire celles qui ne portent pas sur des individus en particulier. C’est par exemple le cas des informations sur l’utilisation de l’eau ou des pesticides dans l’agriculture. Une directive de 2019 assure également la libre réutilisation et la libre consultation des données ouvertes des organismes publics des Etats membres, notamment celles relatives à l’observation de la terre et de l’environnement, aux statistiques ou encore aux mobilités.
Plus récemment, la loi européenne sur la gouvernance des données – ou Data Governance Act – est allée plus loin. Pleinement applicable depuis septembre 2023, elle définit les règles et les mécanismes permettant de réutiliser certaines données publiques ou détenues par le secteur public mais qui sont protégées, comme celles relevant de la propriété intellectuelle.
Des dispositions y sont également prévues afin de faciliter le traitement d’informations personnelles, recueillies avec le consentement des individus concernés, à des fins non commerciales, pour la recherche médicale, la lutte contre le changement climatique ou l’amélioration des services publics par exemple. C’est ce qui est appelé “l’altruisme des données”.
Le nouveau règlement sur l’IA (voir plus bas) installe par ailleurs un cadre juridique pour les “bacs à sable réglementaires” en matière d’intelligence artificielle. Ces dispositifs permettent aux entreprises de tester ponctuellement leurs technologies sans avoir à respecter l’intégralité de la législation, au sujet notamment des données personnelles. Les autorités désignées par les Etats membres seraient alors chargées de surveiller ces initiatives, dont les données personnelles qu’elles utilisent et qui ne doivent pas être transmises ou utilisées par des tiers.
L’UE compte également investir. L’objectif affiché dans le plan d’avril 2021 sur l’intelligence artificielle est “d’augmenter progressivement les investissements publics et privés dans l’IA pour atteindre un total de 20 milliards d’euros par an” en Europe. Une utilisation efficace des données implique ainsi de financer à la fois des infrastructures, notamment de collecte puis de traitement des data, ainsi que l’accroissement des compétences numériques des Européens.
Les programmes de financement de l’UE sont donc mobilisés : la Commission a proposé qu’au moins 1 milliard d’euros issus des dispositifs Digital Europe et Horizon Europe soient consacrés chaque année à des projets d’intelligence artificielle. Sans compter le plan de relance européen, dont les déclinaisons nationales doivent contribuer pour 20 % à la transition numérique des Etats membres. L’UE a déjà financé plusieurs initiatives comme Fabulos, qui teste des mini-bus autonomes dans plusieurs villes, ou Nevermind, une chemise connectée à un smartphone qui promet aux personnes atteintes de dépression de prévenir une rechute en analysant leurs modes de vie.
L’Union européenne considère donc que les nouvelles technologies liées à l’IA sont une chance et qu’elles sont porteuses de nombreux bénéfices sociaux et économiques, en particulier dans des secteurs tels que l’agriculture, les mobilités et la santé. Toutefois, elle part également du principe que l’IA peut porter atteinte aux droits fondamentaux des citoyens comme le droit à la dignité humaine, le respect de la vie privée et le principe de non-discrimination.
C’est pourquoi elle a fait le choix d’une approche par les risques pour une intelligence artificielle “digne de confiance”. Dans le nouveau règlement sur l’intelligence artificielle, plusieurs catégories sont distinguées.
Les systèmes à risque élevé sont les plus concernés par ce nouveau règlement. Des normes de qualité et de sécurité s’appliqueront, telles que la traçabilité de l’utilisation de la technologie, la transparence vis-à-vis des utilisateurs, ainsi que la nécessité d’un contrôle humain. Ils doivent par ailleurs “atteindre un niveau approprié d’exactitude, de robustesse et de cybersécurité”. Des contrôles ex ante et ex post sont également prévus. Le fournisseur devra enregistrer officiellement son système d’intelligence artificielle dans une base de données de l’UE après une évaluation de sa conformité aux exigences décrites ici.
Une catégorie spécifique concerne les “modèles d’IA à usage général”, ces systèmes entraînés avec une grande quantité de données et capables d’effectuer un large éventail de tâches, comme ChatGPT. Tous les fournisseurs de ces modèles doivent notamment mettre à disposition une documentation technique et des instructions d’utilisation, se conformer à la directive sur les droits d’auteur et publier un résumé du contenu utilisé pour l’entraînement de leurs algorithmes.
Concernant les applications comportant un risque faible ou minimal d’atteinte aux droits fondamentaux, les fournisseurs sont encouragés à appliquer, sur la base du volontariat, des codes de conduite facultatifs. La Commission prévoit la création d’un Comité européen de l’intelligence artificielle afin de coordonner toutes ces mesures. Il sera composé d’un représentant par Etat membre.
Les sanctions peuvent aller jusqu’à 35 millions d’euros ou 7 % du chiffre d’affaires en cas de non-respect des règles relatives aux pratiques prohibées. L’amende est moins salée pour les plus petites infractions, avec une sanction allant jusqu’à 15 millions d’euros ou 3 % du chiffre d’affaires.
Le règlement s’appuie sur l’article 114 du TFUE concernant les mesures destinées à renforcer le marché intérieur européen. La Commission fonde également ces dispositions en droit sur l’article 16 du TFUE qui dispose que “toute personne a droit à la protection des données à caractère personnel la concernant”.
Le règlement sur l’IA a fait l’objet de longues négociations. Avant de discuter avec les Etats membres, le Parlement européen avait adopté sa position concernant le règlement sur l’IA le 14 juin 2023. En mai, les eurodéputés des commissions des Libertés civiles et du Marché intérieur avaient déjà voté des amendements afin d’enrichir le règlement… et le durcir.
Ceux-ci avaient élargi la liste des technologies entrant dans la catégorie des “risques inacceptables”, afin de bannir de l’UE une utilisation “intrusive et discriminatoire de l’IA”. Cela comprend notamment les systèmes de police prédictifs fondés sur le profilage, la localisation ou les antécédents judiciaires, les systèmes de reconnaissance des émotions (dans les domaines de la justice, des frontières, sur le lieu de travail et dans l’enseignement), ou encore la reconnaissance biométrique à distance en temps réel dans l’espace public.
Les élus ont par ailleurs ajouté à la liste des technologies à risque élevé celles utilisées pour influencer les électeurs lors de campagnes politiques. Tout comme les systèmes de recommandations des réseaux sociaux, afin de compléter le Digital Services Act (DSA) déjà entré en application. “Alors que les grandes entreprises technologiques tirent la sonnette d’alarme au sujet de leurs propres créations, l’Europe est allée de l’avant et a proposé une réponse concrète aux risques que l’IA commence à poser”, déclarait à l’issue du vote le rapporteur italien Brando Benifei (S&D).
Les Etats membres, réunis au Conseil, avaient quant à eux adopté leur position le 6 décembre 2022. Les ministres avaient restreint la définition de l’IA “à des systèmes développés au moyen d’apprentissage automatique et d’approches fondées sur la logique et les connaissances”. Le Conseil a aussi étendu aux acteurs privés l’interdiction d’utiliser l’IA à des fins de notation sociale, là où la Commission l’appliquait aux seules autorités publiques.
Plusieurs associations et ONG, dont Amnesty international, avaient appelé les législateurs à interdire complètement le recours à la “reconnaissance faciale et à la reconnaissance biométrique à distance permettant une surveillance de masse”. Un sujet sur lequel Etats membres et députés européens n’étaient pas d’accord : ces derniers souhaitaient bannir les technologies utilisant la reconnaissance en temps réel, là où le Conseil invoquait la lutte contre le terrorisme pour introduire des exceptions dans cette interdiction. Ces exceptions sont finalement présentes dans la version finale de l’accord. Par ailleurs, le règlement ne s’appliquera pas à l’IA utilisée “exclusivement à des fins militaires, de défense ou de sécurité nationale, quel que soit le type d’entité exerçant ces activités”.
Après la publication de la proposition de règlement en 2021, certains organismes du secteur de la tech avaient critiqué le document, soulignant un mauvais équilibre entre, d’un côté, la régulation des pratiques risquées et, de l’autre, l’encouragement à l’innovation. D’aucuns pointaient du doigt en particulier les coûts de mise en conformité, potentiellement élevés pour les entreprises, concernant les systèmes d’intelligence artificielle considérés comme à haut risque. Certains Etats membres sont vigilants sur la question. La France comme l’Allemagne ne souhaitent pas tuer dans l’œuf les espoirs de leurs champions nationaux en devenir. La première abrite par exemple la start-up Mistral AI, tandis que la seconde a vu naître le traducteur automatique DeepL.
Règlement européen sur l’intelligence artificielle : prochaines étapes
Après l’accord trouvé entre le Parlement européen et le Conseil de l’UE en décembre 2023, les deux institutions ont approuvé la version finale du règlement.
Il entrera en vigueur 20 jours après sa publication au Journal officiel de l’Union européenne. Six mois après, les systèmes d’IA concernés seront interdits puis les autres mesures entreront progressivement en application. Le règlement, dans son intégralité, sera pleinement appliqué deux ans après son entrée en vigueur.
Une communication intitulée “L’intelligence artificielle pour l’Europe” avait été publiée en avril 2018. La proposition de règlement d’avril 2021 s’appuie sur des travaux préparatoires menés avec un groupe d’experts sur l’IA, composé de 52 membres, qui a fait connaître ses lignes directrices au printemps 2019. Au début de l’année 2020, la Commission avait également dévoilé son Livre blanc pour une approche européenne en matière d’IA basée sur “l’excellence et la confiance”.
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23.05.2024 à 12:41
Matthieu Quentin
“Le parti d’extrême droite allemand AfD a banni, mercredi 22 mai, de tout meeting électoral sa tête de liste aux élections européennes (du 6 au 9 juin), Maximilian Krah”, rapporte France info. Cette sanction intervient après “une série de dérapages” de l’eurodéputé d’outre-Rhin, poursuit la chaîne d’information en continu. Le dernier incident en date impliquant […]
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“Le parti d’extrême droite allemand AfD a banni, mercredi 22 mai, de tout meeting électoral sa tête de liste aux élections européennes (du 6 au 9 juin), Maximilian Krah”, rapporte France info. Cette sanction intervient après “une série de dérapages” de l’eurodéputé d’outre-Rhin, poursuit la chaîne d’information en continu.
Le dernier incident en date impliquant l’homme politique, par ailleurs “soupçonné de proximité avec la Russie et la Chine”, remonte au week-end dernier, explique France 24. Dans un entretien publié dimanche 19 mai par les quotidiens italien La Repubblica et britannique Financial Times, il avait affirmé qu’un SS n’était “pas automatiquement un criminel”, indique la chaîne de télévision française.
Alors que Maximilian Krah a annoncé sa mise en retrait sur X, Le Monde note que le numéro 2 de la liste menée par l’AfD aux élections européennes, Petr Bystron, a lui aussi été contraint “d’annoncer [qu’il] renonçai[t] à participer à tout événement d’ici au scrutin du 9 juin”. Ses liens avec la Russie sont en cause, ajoute le journal du soir.
Par ailleurs, le Rassemblement national (RN) a fait savoir qu’il mettait “fin à sa coopération avec l’AfD au Parlement européen au sein du groupe [d’extrême droite] Identité et démocratie (ID)”, après les propos tenus par Maximilian Krah [Libération].
“Je ne dirai jamais que tous ceux qui portaient un uniforme SS étaient automatiquement des criminels”, a donc affirmé l’avocat de 47 ans lors de l’entretien publié le week-end dernier [Die Zeit]. “Il y avait certainement un pourcentage élevé de criminels, mais tous n’étaient pas des criminels”, a répondu Maximilian Krah lorsqu’on lui a demandé si les membres des SS (une organisation paramilitaire nazie) étaient des criminels de guerre, poursuit l’hebdomadaire allemand.
A la suite de la sanction annoncée par le bureau fédéral de l’AfD, ce mercredi 22 mai, la tête de liste du parti pour le scrutin du 9 juin a confirmé sa mise à l’écart sur X, tout en déplorant que “des déclarations objectives et nuancées de [sa] part” aient été utilisées “comme prétexte pour nuire” à sa formation politique [France info]. “La dernière chose dont nous avons besoin en ce moment, c’est un débat à mon sujet”, a-t-il toutefois ajouté, souhaitant que l’AfD maintienne son unité [Der Spiegel].
Depuis plusieurs semaines, Maximilian Krah est en effet “devenu une source d’embarras pour son parti qui l’avait pourtant désigné il y a environ un an, à une large majorité, pour être tête de liste aux élections européennes du 9 juin”, rappelle France 24. Toutefois, l’AfD a pris la décision de le maintenir en tant que tête de liste pour le scrutin, “puisqu’il est trop tard pour changer”, fait remarquer France info.
“Il était urgent d’établir un cordon sanitaire”, a de son côté déclaré mercredi la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale Marine Le Pen, sur Europe 1, après l’annonce faite par son parti concernant la fin de sa collaboration avec l’AfD au Parlement européen [The Guardian]. “L’AfD va de provocation en provocation”, a-t-elle martelé, accusant le parti allemand d’être “pris en otage par ses éléments les plus radicaux”, cite le quotidien britannique.
Déjà à la fin de l’année 2023, le RN avait “pris ses distances avec son allié allemand après une réunion d’identitaires à Potsdam […], au cours de laquelle un projet d’expulsion massive d’Allemagne de personnes étrangères ou d’origine étrangère avait été discuté” [France 24].
Outre les dérapages de Maximilian Krah, “un de ses assistants au Parlement européen, Jian Guo, se voit […] reprocher par le parquet fédéral d’avoir espionné au cœur même de l’institution pour le compte de Pékin, ce pourquoi il a été arrêté fin avril”, rappelle Libération.
De plus, l’avocat de 47 ans est lui aussi directement visé “par deux enquêtes pour soupçons de financements illégaux venant de Russie et de Chine”, relève Le Monde. Par ailleurs, le numéro 2 de la liste portée par l’AfD, Petr Bystron, également banni de la campagne, est “suspecté d’avoir touché de l’argent de sources pro-russes, en l’occurrence du site d’information Voice of Europe”, fermé fin mars compte tenu de son rôle de relai de la propagande du Kremlin sur le Vieux Continent, ajoute le journal du soir.
Dans les derniers sondages, l’AfD est désormais “créditée d’environ 15 % des intentions de vote aux élections européennes”, au coude-à-coude avec les sociaux-démocrates du chancelier allemand Olaf Scholz et les Verts, indique France info. Bien que les sondages récents du parti d’extrême droite soient à la baisse en raison de ces différentes polémiques, “après avoir [notamment] culminé à près de 23 % fin 2023″, l’AfD “reste à un niveau plus élevé qu’aux élections de 2019 où [elle] avait obtenu 11 % des suffrages”, précise la chaîne d’information en continu.
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23.05.2024 à 12:31
[Podcast] Comment est choisi le président de la Commission européenne ?
Vincent Lequeux
Jeudi 23 mai à partir de 15h, France info et d’autres chaînes dans l’ensemble de l’Union européenne diffusent un nouveau débat entre cinq candidats. Un débat à suivre aussi sur le site Touteleurope.eu. Ces candidats, vous n’avez sûrement pas l’habitude de les voir sur vos écrans ou de les entendre sur les ondes. Leurs noms […]
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Jeudi 23 mai à partir de 15h, France info et d’autres chaînes dans l’ensemble de l’Union européenne diffusent un nouveau débat entre cinq candidats. Un débat à suivre aussi sur le site Touteleurope.eu.
Ces candidats, vous n’avez sûrement pas l’habitude de les voir sur vos écrans ou de les entendre sur les ondes. Leurs noms : Walter Baier, Sandro Gozi, Terry Reintke, Nicolas Schmit ou encore Ursula von der Leyen… ces cinq personnalités sont en compétition pour devenir le futur président de la Commission européenne.
Dans le jargon européen, on les appelle des “Spitzenkandidaten”, de l’allemand Spitzenkandidat, ce qui signifie “candidat tête de liste”. Et chacun de ces candidats représente un grand parti européen, de l’extrême gauche à la droite conservatrice en passant par les socialistes, les libéraux et les écologistes.
Oui, ce sont bien les membres du Parlement européen pour lesquels nous voterons le 9 juin en France. Et même du 6 au 9 juin pour l’ensemble des 27 pays de l’Union européenne. Mais dans la foulée, la Commission européenne doit elle aussi être renouvelée pour cinq ans.
La Commission, c’est en quelque sorte le gouvernement de l’Union européenne. Elle compte 27 commissaires, un par Etat membre, dont son président ou sa présidente. Et c’est d’abord ce président qui est choisi par les 27 chefs d’Etat et de gouvernement, lors d’une réunion du Conseil européen. Or les traités européens imposent à nos dirigeants de “tenir compte du résultat des élections européennes” dans ce choix.
Le droit européen ne donne pas d’indications plus précises. Mais en principe, le prochain président de la Commission européenne devrait être issu du parti européen qui arrivera en tête lors des élections de juin. Avec le système du Spitzenkandidat, c’est même le candidat officiel de ce parti qui est censé occuper automatiquement ce poste.
Ce mode d’élection a déjà été mis en œuvre une fois en 2014. Pour ses partisans, il aiderait notamment à incarner la campagne au niveau européen, et il donnerait plus de poids au vote des électeurs. Mais il n’a rien d’obligatoire : rien n’empêche le Conseil européen, c’est-à-dire la réunion des 27 Etats membres, de proposer un tout autre candidat sans tenir compte des Spitzenkandidaten.
Rien ou presque : car dans tous les cas, c’est le Parlement européen qui a le dernier mot. Ce sont les députés européens que nous aurons choisis en juin qui valideront ou qui rejetteront la proposition des Etats. Et ce sont donc eux qui éliront le prochain président de la Commission européenne.
L’Europe c’est vous !
Strasbourg, Bruxelles, Francfort. L’action de l’Europe paraît parfois lointaine ! Mais où est l’Europe dans nos quotidiens ? Quel est l’impact des politiques européennes sur nos vies ? Qu’est-ce que les élections du 9 juin peuvent changer ? Retrouvez-nous tous les jeudis sur la radio RCF et en replay sur notre site pour notre chronique “L’Europe, c’est vous”.
Dernière chronique publiée : Elections européennes : être candidat, comment ça marche ?
Pour en savoir plus, retrouvez également tous nos podcasts “L’Europe en 3 minutes”.
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23.05.2024 à 12:03
[Quiz] Connaissez-vous… la population des pays de l’Union européenne ?
Hugo Palacin
Au 1er janvier 2023, l’Union européenne comptait 448 753 823 habitants. Une population inégalement répartie entre les 27 Etats membres : le pays le plus peuplé compte plus de 84 millions d’habitants, quand le moins peuplé en compte moins de 550 000 (soit près de 155 fois moins). Nous avons indiqué dans l’ordre décroissant les populations nationales […]
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Au 1er janvier 2023, l’Union européenne comptait 448 753 823 habitants. Une population inégalement répartie entre les 27 Etats membres : le pays le plus peuplé compte plus de 84 millions d’habitants, quand le moins peuplé en compte moins de 550 000 (soit près de 155 fois moins).
Nous avons indiqué dans l’ordre décroissant les populations nationales européennes au 1er janvier 2023. Saurez-vous y associer chaque Etat membre de l’UE ? Testez vos connaissances avec notre quiz ci-dessous.
Les 27 pays à indiquer sont les suivants : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, Chypre, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie et la Suède.
Vous souhaitez réviser avant ? Découvrez notre article sur la population des pays de l’Union européenne.
Cliquez sur “Play quiz” pour lancer une partie. Vous disposez alors de 10 minutes pour trouver un maximum de bonnes réponses.
Pour chaque nombre, indiquez l’Etat membre de l’UE qui correspond à cette population. Vous n’êtes pas obligé de répondre dans l’ordre. Vous pouvez passer au pays suivant et y revenir ensuite en cliquant sur les boutons “Next” ou “Prev”.
Au total, 27 réponses sont à trouver, soit les 27 Etats membres de l’UE.
Une fois la partie commencée, si vous donnez votre langue au chat, cliquez sur “give up” pour afficher les bonnes réponses.
N’hésitez pas à refaire le quiz pour améliorer votre score et à le partager avec vos amis.
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23.05.2024 à 12:00
[EN DIRECT] Elections européennes 2024 : regardez le débat entre les Spitzenkandidaten
Hugo Palacin
C’est sans nul doute l’un des moments forts de la campagne des élections européennes. Jeudi 23 mai à partir de 15 heures, le Parlement européen et l’Union européenne de radio-télévision (UER) organisent le grand débat entre les candidats à la présidence de la Commission, mieux connus sous le nom de “Spitzenkandidaten”. Vous pouvez le suivre […]
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C’est sans nul doute l’un des moments forts de la campagne des élections européennes. Jeudi 23 mai à partir de 15 heures, le Parlement européen et l’Union européenne de radio-télévision (UER) organisent le grand débat entre les candidats à la présidence de la Commission, mieux connus sous le nom de “Spitzenkandidaten”. Vous pouvez le suivre en direct ci-dessus.
Le débat débute à 15 heures, pour une durée de près de deux heures, et se tient dans l’hémicycle du Parlement européen à Bruxelles (Belgique). Cinq Spitzenkandidaten y prennent part :
Cinq des sept groupes politiques que compte aujourd’hui le Parlement européen seront ainsi représentés lors de ce débat. Les deux restants, d’extrême droite, n’y participeront pas : Identité et démocratie (ID) et les Conservateurs et réformistes européens (CRE) sont opposés au système du Spitzenkandidat et n’ont pas désigné de candidats à la présidence de la Commission européenne.
Le Parlement européen fait savoir que les candidats s’expriment en anglais lors de ce débat, et que la traduction en direct est assurée dans les 24 langues officielles de l’Union européenne. La confrontation est animée par les journalistes Martin Řezníček (Télévision tchèque) et Annelies Beck (VRT, Belgique).
Six grands thèmes d’actualité sont à l’ordre du jour : économie et emploi, défense et sécurité, climat et environnement, démocratie et “leadership”, migration et frontières, ainsi qu’innovation et technologie.
“Les questions seront posées par le public de l’hémicycle, par les spectateurs des événements organisés par les bureaux de liaison du Parlement dans les Etats membres de l’UE, par l’intermédiaire des médias sociaux, et par les deux modérateurs. Ces derniers mèneront également des entretiens en tête-à-tête avec les candidats, dans une nouvelle séquence du débat Eurovision 2024, appelée ‘Spotlight’ “, indique le Parlement européen dans un communiqué.
Le débat est retransmis dans l’intégralité des 27 Etats membres de l’Union européenne. Dans l’Hexagone, France info assure cette diffusion en direct sur sa chaîne télévisée (canal 27) ainsi que sur son site internet (franceinfo.fr). En amont de ce débat, la chaîne propose dès 14 heures une émission spéciale avec des invités en plateau, des correspondants depuis Bruxelles et des reportages.
Un journaliste de France info et un téléspectateur peuvent poser une question aux débatteurs à Bruxelles, depuis Europa Expérience à Paris. A l’issue du débat, la chaîne proposera un débrief de l’événement dans l’émission “On vous répond”, à partir de 17 heures.
La campagne s’accélère ! Découvrez L’Essentiel des Européennes, notre newsletter hebdomadaire qui récapitule les informations à ne pas manquer sur les élections européennes. Pour la recevoir, abonnez-vous gratuitement !
Pour aller plus loin…
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22.05.2024 à 18:08
Elections européennes 2024 : quels eurodéputés français sont candidats ?
Hugo Palacin
La fin de la mandature est proche pour les 79 eurodéputés français en poste au Parlement européen. A l’issue des élections européennes du 9 juin, leur mandat sera clos pour laisser place à une nouvelle législature, qui durera jusqu’en 2029. Parmi les élus français, nombreux étaient ceux qui souhaitaient rempiler pour cinq années supplémentaires dans […]
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La fin de la mandature est proche pour les 79 eurodéputés français en poste au Parlement européen. A l’issue des élections européennes du 9 juin, leur mandat sera clos pour laisser place à une nouvelle législature, qui durera jusqu’en 2029. Parmi les élus français, nombreux étaient ceux qui souhaitaient rempiler pour cinq années supplémentaires dans l’hémicycle strasbourgeois. Mais le jeu des partis, des alliances et du renouvellement des listes a parfois eu raison des volontés exprimées par chacun d’entre eux.
Finalement, sur les 79 eurodéputés français sortants, 52 ont été investis candidats aux élections européennes de 2024 en France. Certains en position éligible, d’autres non. 27 ne se représentent pas, abandonnant, de fait, la possibilité de poursuivre leur travail à Strasbourg. Tour d’horizon de l’avenir européen de tous les représentants français.
Début mai, Renaissance et ses alliés ont levé le voile sur les candidats de leur liste pour les élections européennes. Parmi ceux-là, 15 sont des 23 eurodéputés sortants de la majorité présidentielle.
Outre la tête de liste, Valérie Hayer, on retrouve ainsi Bernard Guetta (2e position), Marie-Pierre Vedrenne (3e), Pascal Canfin (4e), Nathalie Loiseau (5e), Sandro Gozi (6e), Fabienne Keller (7e), Laurence Farreng (9e) et Gilles Boyer (10e) dans les premiers noms. Suivent Christophe Grudler (12e), Stéphanie Yon-Courtin (13e) et Jérémy Decerle (14e).
Max Orville (18e), Catherine Amalric (27e) et Pierre Karleskind (30e), figurent quant à eux à des positions jugées non éligibles, du fait des intentions de votes exprimées en faveur de la majorité présidentielle dans les différents sondages.
Catherine Chabaud, Dominique Riquet et Sylvie Brunet avaient fait savoir qu’ils ne seraient pas candidats en juin. La navigatrice Catherine Chabaud a indiqué dès mai 2023 dans un entretien avec Ouest-France qu’elle ne rempilerait pas pour un second mandat. Quant à l’ancien maire de Valenciennes (2002-2012) Dominique Riquet, il quittera le Parlement européen après quinze années à siéger à Strasbourg. Enfin, Sylvie Brunet a confirmé auprès de Toute l’Europe qu’elle ne se représenterait pas non plus.
Stéphane Bijoux, Ilana Cicurel, Guy Lavocat, Irène Tolleret et Salima Yenbou avaient précédemment confié à Toute l’Europe leur envie d’être de nouveaux candidats pour le camp présidentiel en 2024, mais ils ne figurent finalement pas sur la liste de Renaissance et de ses alliés.
Du côté du Rassemblement national (RN), 11 des 18 eurodéputés sortants ont été réinvestis. A commencer par Jordan Bardella, président du parti et tête de liste pour le deuxième fois d’affilée, après le scrutin de 2019.
Mathilde Androuët (4e position), Jean-Paul Garraud (5e), Thierry Mariani (9e), Philippe Olivier (11e), Catherine Griset (14e), Virginie Joron (16e) et Marie Dauchy (22e) figurent à des positions qui devraient leur permettre d’être réélus, à en croire les intentions de vote fournies par les différentes études d’opinion. Au contraire de France Jamet (30e), André Rougé (31e) et Eric Minardi (41e), qui héritent de places probablement trop basses pour espérer rester au Parlement européen.
Deux parlementaires avaient confié à Toute l’Europe qu’ils ne souhaitaient pas se représenter. Elue à Strasbourg depuis 2014, Dominique Bilde entend désormais se consacrer à sa vie privée. “J’ai 70 ans, je travaille depuis l’âge de 15 ans et je n’ai jamais arrêté. J’ai besoin de repos désormais”, explique-t-elle. Même situation pour Gilles Lebreton : “Ayant, à 65 ans, accompli dix ans de mandat, j’ai décidé de quitter la vie politique et de laisser ma place à plus jeune que moi”.
Ils font ainsi partie, avec Aurélia Beigneux, Annika Bruna, Patricia Chagnon Jean-François Jalkh et Jean-Lin Lacapelle, des sept eurodéputés sortants du RN à ne pas figurer sur la liste de candidats aux élections européennes de 2024.
Chez les députés écologistes, on se verrait bien rester à Strasbourg. 9 d’entre eux sont candidats aux élections européennes, dont 7 sur la liste des Ecologistes - EELV. Parmi les prétendants, Marie Toussaint, investie tête de liste aux élections européennes de 2024, David Cormand, qui l’épaulera en seconde position sur la liste, ou encore Mounir Satouri (4e).
Mais les sondages prédisent un faible score aux Ecologistes. Ce qui laisse planer l’incertitude sur une éventuelle élection de Benoît Biteau (6e) ou de Caroline Roose (7e). Pour Claude Gruffat (12e) et François Thiollet (20e), se faire réélire relève quasiment de la mission impossible.
Damien Carême figurait initialement sur cette liste, en 10e position. En désaccord avec la stratégie des écologistes, il a décidé de démissionner du parti et, par conséquent, de se retirer de la liste. Finalement, il sera bel et bien candidat aux élections européennes, mais sur la liste… de La France insoumise, au 8e rang.
Quant à Lydie Massard, arrivée dans l’hémicycle en 2023 à la suite de l’élection de Yannick Jadot au Sénat, elle a été désignée cheffe de file par son parti, Régions et peuples solidaires (RPS). Alliés de longue date d’EELV, les régionalistes de RPS, mécontents des places qui leurs étaient accordées sur la future liste commune, ont préféré se tourner vers de nouveaux partenaires et former une coalition avec le Parti radical de gauche (PRG) et Volt. Lydie Massard a hérité de la 2e place sur cette liste.
Devenue une figure du Parlement européen, Karima Delli n’est pas réinvestie par EELV. Les statuts du parti limitent ses parlementaires à trois mandats successifs pour une même fonction. Elue depuis 2009, la présidente de la commission des Transports et du Tourisme quittera donc l’hémicycle strasbourgeois. Gwendoline Delbos-Corfield et François Alfonsi ne rempileront pas non plus pour un nouveau mandat européen.
Comme en 2019, François-Xavier Bellamy a été investi tête de liste pour mener la campagne des Républicains aux élections européennes. Plusieurs de ses collègues au Parlement européen seront de nouveau ses colistiers pour ce scrutin.
C’est ainsi le cas des anciens ministres Nadine Morano (6e position) et Brice Hortefeux (7e), de Nathalie Colin-Oesterlé (8e), membre du parti Les Centristes, d’Anne Sander (10e), première questeure du Parlement européen, ainsi que de Geoffroy Didier (11e), secrétaire général délégué des Républicains. Tous figurent parmi la liste des premiers candidats dévoilée par le parti fin avril, même si l’éligibilité de leurs places n’est pas garantie, compte tenu des faibles intentions de vote créditées par les différents sondages.
Deux membres de la délégation française du groupe du Parti populaire européen (PPE) ne se représentent pas. Elu à Strasbourg depuis 2009, Arnaud Danjean avait indiqué dans le Journal de Saône-et-Loire qu’il se mettrait en retrait de la vie politique à l’issue de son mandat. Quant à Laurence Sailliet, elle a indiqué qu’elle ne soutenait pas la liste menée par François-Xavier Bellamy pour ce scrutin, et ne figure sur aucune autre liste candidate.
Bis repetita chez les socialistes aussi, s’agissant de la tête de liste. Raphaël Glucksmann est chargé de mener la campagne du Parti socialiste (PS), comme en 2019. A ses côtés, en 4e position sur la liste, figure de nouveau Aurore Lalucq, avec qui il co-préside Place Publique, parti allié au PS. Chez les roses, Nora Mebarek et Christophe Clergeau héritent respectivement des 2e et 5e positions. Tous sont donc haut placés et devraient être réélus sans trop de problème.
Députée européenne depuis 2009, Sylvie Guillaume ne se représente pas pour “laisser la place à de nouvelles figures”, a-t-elle indiqué à Toute l’Europe. Pascal Durand, élu en 2019 sur la liste de la majorité présidentielle qu’il a finalement quitté, ne compte pas se représenter non plus.
Enfin, Pierre Larrouturou est lui aussi candidat, mais pas aux côtés du PS et de Place publique cette fois-ci. Le petit parti qu’il a fondé, Nouvelle Donne, présente sa propre liste aux élections européennes, conjointement avec Allons Enfants, un mouvement qui regroupe des militants âgés de moins de 30 ans. Il est crédité de 0 à 1 % d’intentions de vote par les différents instituts de sondage.
Chez les insoumis, les voyants sont (presque) tous au vert. Manon Aubry a été ré-investie tête de liste par La France insoumise pour mener la campagne, comme en 2019. Younous Omarjee figure en 2e position sur cette liste, juste devant Marina Mesure (3e). Leïla Chaibi hérite, elle, de la 5e place. Tous devraient être réélus sans difficulté.
Emmanuel Maurel a décidé de faire campagne sous bannière communiste. Son mouvement, la Gauche républicaine et socialiste (GRS), s’est allié au Parti communiste français (PCF) dans le cadre de ce scrutin. Quant à Anne-Sophie Pelletier, elle ne se représente pas au scrutin de juin. Son avenir au sein de l’hémicycle était déjà compromis depuis son exclusion de la délégation insoumise en décembre 2023 pour des faits de harcèlement.
Le 6 février 2024, Nicolas Bay est devenu le premier (et le seul) eurodéputé français à siéger au sein du groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR). Elu en 2019 sur la liste du Rassemblement national, il a rallié en 2022 Eric Zemmour et Reconquête lors de l’élection présidentielle française. Il figure à la 4e position, probablement éligible, sur la liste menée par Marion Maréchal en vue du scrutin du 9 juin.
Quatre députés français siègent aujourd’hui parmi les non-inscrits, tous élus il y a cinq ans sur la liste du Rassemblement national. Gilbert Collard, Maxette Pirbakas et Jérôme Rivière ont quitté le RN après avoir rallié Eric Zemmour et son parti Reconquête lors de l’élection présidentielle de 2022. Aucun ne figure cependant sur la liste menée par Marion Maréchal aux élections européennes de 2024, ni sur aucune autre liste.
Les trois concernés quitteront donc le Parlement européen à l’issue du scrutin du 9 juin, tout comme Hervé Juvin. Il a été exclu de la délégation française du RN en novembre 2022 après avoir été condamné en appel pour violences conjugales, et n’a donc pas été réinvesti par le parti à la flamme.
Tableau synthétique :
Groupe | Prénom | NOM | Parti | Réponse |
---|---|---|---|---|
Renew Europe | Catherine | AMALRIC | Parti Radical | Oui |
Stéphane | BIJOUX | Renaissance | Non | |
Gilles | BOYER | Horizons | Oui | |
Sylvie | BRUNET | Mouvement Démocrate | Non | |
Pascal | CANFIN | Renaissance | Oui | |
Catherine | CHABAUD | Mouvement Démocrate | Non | |
Ilana | CICUREL | Renaissance | Non | |
Jérémy | DECERLE | Renaissance | Oui | |
Laurence | FARRENG | Mouvement Démocrate | Oui | |
Sandro | GOZI | Renaissance | Oui | |
Christophe | GRUDLER | Mouvement Démocrate | Oui | |
Bernard | GUETTA | Renaissance | Oui | |
Valérie | HAYER | Renaissance | Oui | |
Pierre | KARLESKIND | Renaissance | Oui | |
Fabienne | KELLER | Renaissance | Oui | |
Guy | LAVOCAT | Renaissance | Non | |
Nathalie | LOISEAU | Horizons | Oui | |
Max | ORVILLE | Mouvement Démocrate | Oui | |
Dominique | RIQUET | Parti radical | Non | |
Irène | TOLLERET | Renaissance | Non | |
Marie-Pierre | VEDRENNE | Mouvement Démocrate | Oui | |
Salima | YENBOU | Renaissance | Non | |
Stéphanie | YON-COURTIN | Renaissance | Oui | |
Identité et démocratie | Mathilde | ANDROUËT | Rassemblement national | Oui |
Jordan | BARDELLA | Rassemblement national | Oui | |
Aurélia | BEIGNEUX | Rassemblement national | Non | |
Dominique | BILDE | Rassemblement national | Non | |
Annika | BRUNA | Rassemblement national | Non | |
Patricia | CHAGNON | Rassemblement national | Non | |
Marie | DAUCHY | Rassemblement national |
Oui |
|
Jean-Paul | GARRAUD | Rassemblement national | Oui | |
Catherine | GRISET | Rassemblement national | Oui | |
Jean-François | JALKH | Rassemblement national | Non | |
France | JAMET | Rassemblement national | Oui | |
Virginie | JORON | Rassemblement national | Oui | |
Jean-Lin | LACAPELLE | Rassemblement national | Non | |
Gilles | LEBRETON | Rassemblement national | Non | |
Thierry | MARIANI | Rassemblement national | Oui | |
Eric | MINARDI | Rassemblement national | Oui | |
Philippe | OLIVIER | Rassemblement national | Oui | |
André | ROUGE | Rassemblement national | Oui | |
Verts/Alliance libre européenne | François | ALFONSI | Régions et Peuples Solidaires | Non |
Benoît | BITEAU | Les Ecologistes - EELV | Oui | |
Damien | CARÊME | - | Oui | |
David | CORMAND | Les Ecologistes - EELV | Oui | |
Gwendoline | DELBOS-CORFIELD | Les Ecologistes - EELV | Non | |
Karima | DELLI | Les Ecologistes - EELV | Non | |
Claude | GRUFFAT | Les Ecologistes - EELV | Oui | |
Lydie | MASSARD | Régions et Peuples Solidaires | Oui | |
Caroline | ROOSE | Les Ecologistes - EELV | Oui | |
Mounir | SATOURI | Les Ecologistes - EELV | Oui | |
François | THIOLLET | Les Ecologistes - EELV | Oui | |
Marie | TOUSSAINT | Les Ecologistes - EELV | Oui | |
Parti populaire européen | François-Xavier | BELLAMY | Les Républicains | Oui |
Nathalie | COLIN-OESTERLE | Les Centristes | Oui | |
Arnaud | DANJEAN | Les Républicains | Non | |
Geoffroy | DIDIER | Les Républicains | Oui | |
Brice | HORTEFEUX | Les Républicains | Oui | |
Nadine | MORANO | Les Républicains | Oui | |
Laurence | SAILLIET | - | Non | |
Anne | SANDER | Les Républicains | Oui | |
Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates | Christophe | CLERGEAU | Parti socialiste | Oui |
Pascal | DURAND | - | Non | |
Raphaël | GLUCKSMANN | Place publique | Oui | |
Sylvie | GUILLAUME | Parti socialiste | Non | |
Aurore | LALUCQ | Place publique | Oui | |
Pierre | LARROUTUROU | Nouvelle Donne | Oui | |
Nora | MEBAREK | Parti socialiste | Oui | |
La Gauche - GUE/NGL | Manon | AUBRY | La France Insoumise | Oui |
Leila | CHAIBI | La France Insoumise | Oui | |
Emmanuel | MAUREL | Gauche républicaine et socialiste | Oui | |
Marina | MESURE | La France Insoumise | Oui | |
Younous | OMARJEE | La France Insoumise | Oui | |
Anne-Sophie | PELLETIER | - | Non | |
Conservateurs et Réformistes européens | Nicolas | BAY | Reconquête ! | Oui |
Non-inscrits | Gilbert | COLLARD | - | Non |
Hervé | JUVIN | - | Non | |
Maxette | PIRBAKAS | - | Non | |
Jérôme | RIVIERE | - | Non |
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22.05.2024 à 17:54
Hugo Palacin
Moments incontournables des campagnes électorales, les débats entre candidats aux élections européennes vont rythmer les prochaines semaines, jusqu’au scrutin du 9 juin. Public Sénat a ouvert le bal le jeudi 14 mars, avec un débat entre les principales têtes de liste organisé au Parlement européen. Depuis, les rendez-vous rassemblant les protagonistes de cette campagne électorale […]
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Moments incontournables des campagnes électorales, les débats entre candidats aux élections européennes vont rythmer les prochaines semaines, jusqu’au scrutin du 9 juin.
Public Sénat a ouvert le bal le jeudi 14 mars, avec un débat entre les principales têtes de liste organisé au Parlement européen. Depuis, les rendez-vous rassemblant les protagonistes de cette campagne électorale se succèdent à l’agenda.
Les grandes dates de débats à retenir :
Si les débats télévisés se feront surtout à l’échelle de chaque pays, entre les têtes de liste nationales, certains événements réunissent, comme en 2019, les Spitzenkandidaten. Les chefs de file des principales familles politiques européennes ont débattu pour la première fois fin avril à Maastricht (Pays-Bas, lire plus bas), puis le mardi 21 mai à Bruxelles.
Ils se retrouveront une troisième fois le jeudi 23 mai pour un débat européen organisé par le Parlement européen en direct de l’hémicycle de Bruxelles. Il sera diffusé dans les 27 Etats membres, à partir de 15 heures, heure française. En France, France info (canal 27) le retransmettra en direct.
Cinq Spitzenkandidaten désignés par leur famille politique européenne respective participeront à ce débat :
La confrontation était attendue depuis longtemps. Jeudi 23 mai, le Premier ministre Gabriel Attal débattra avec Jordan Bardella, tête de liste et président du Rassemblement national. Un débat organisé par France 2, à partir de 20h15, et animé par la journaliste Caroline Roux, sur le créneau de l’émission “L’Evénement”. Ce duel entre numéros deux et figures montantes de leur camps respectifs s’annonce être un moment médiatique important de cette campagne électorale.
Par la suite, Caroline Roux recevra, toujours en direct, différentes têtes de listes françaises aux élections européennes pour des échanges autour du thème “Plus ou moins d’Europe ?”. Se succèderont ainsi Manon Aubry, tête de liste de La France insoumise, François-Xavier Bellamy, tête de liste des Républicains, Marie Toussaint, tête de liste des Ecologistes, et Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête
Dans les derniers jours avant le scrutin, la campagne s’intensifie et les débats se multiplient, rassemblant les principales têtes de liste.
Les trois principales chaînes françaises d’information en continu sont de la partie. LCI a ouvert le bal en organisant son débat le mardi 21 mai. BFM TV suivra le lundi 27 mai. Trois jours plus tard, le jeudi 30 mai, ce sera au tour de CNews et d’Europe 1, qui compteront quelques absents à gauche : Raphaël Glucksmann (PS) et Marie Toussaint (Les Ecologistes) ont indiqué qu’ils n’y participeraient pas, en raison du positionnement idéologique de la chaîne détenue par le groupe Bolloré.
Enfin, France 2 devrait clôturer la saison des débats le mardi 4 juin, quelques jours seulement avant que les Français ne soient appelés aux urnes le dimanche 9 juin (la veille pour les électeurs français de certains territoires d’outre-mer ou qui résident sur le continent américain).
Outre les confrontations entre les principales têtes de listes, certains rendez-vous médiatiques sont réalisés avec un seul ou quelques candidats à la fois. France Inter ou BFM TV ont par exemple déjà expérimenté des confrontations entre deux têtes de liste aux élections européennes en France.
Tout au long de la campagne, les antennes du groupe Radio France consacreront au total près de 100 heures de programmes à ces élections européennes. A l’image de Raphaël Glucksmann et Jordan Bardella, les principales têtes de liste sont reçues dans la matinale de France Inter, comme elles l’ont été dans celle de France info, au cours d’une séquence intitulée “Demain l’Europe”.
Les candidats ont eu une heure pour détailler leur programme en direct. Un format inauguré le lundi 18 mars par François-Xavier Bellamy (LR). Jordan Bardella (RN) lui a succédé le vendredi 22 mars, puis Valérie Hayer (Renaissance) le lundi 25 mars, Raphaël Glucksmann (PS-PP) le vendredi 29 mars, Manon Aubry (LFI) le mercredi 3 avril, Marie Toussaint (Les Ecologistes) le vendredi 5 avril et Marion Maréchal (Reconquête) le jeudi 11 avril.
Un certain nombre de médias, qui ne souhaitent ou ne peuvent pas organiser de débats réunissant l’ensemble des principales têtes de liste, les recevront et les intervieweront une par une d’ici le 9 juin.
Mardi 21 mai, organisé par LCI, en présence de Manon Aubry (LFI), Léon Deffontaines (PCF), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Valérie Hayer (Renaissance), François-Xavier Bellamy (LR), Jordan Bardella (RN) et Marion Maréchal (Reconquête). Revoir le débat ici.
Mardi 21 mai, débat européen entre Spitzenkandidaten organisé à Bruxelles par l’institut Bruegel et le Financial Times, centré sur les questions économiques. En présence de Sandro Gozi (Renew Europe), Ursula von der Leyen (Parti populaire européen), Nicolas Schmit (Parti socialiste européen) et Anders Vistisen (Parti Identité et démocratie). Revoir le débat ici.
Dimanche 5 mai, organisé par RTL, Le Figaro, M6, Paris Première et LCP, en présence de Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Valérie Hayer (Renaissance), François-Xavier Bellamy (LR), Jordan Bardella (RN) et Marion Maréchal (Reconquête). Revoir le débat ici.
Jeudi 2 mai, organisé à l’université de la Sorbonne en marge de la deuxième édition de l’Université de Libération, “Grand oral” des élections européennes en présence de Manon Aubry (LFI), Léon Deffontaines (PCF), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Clément Beaune (Renaissance) et François-Xavier Bellamy (LR).
Lundi 29 avril, débat européen entre Spitzenkandidaten, organisé à Maastricht (Pays-Bas) par Studio Europa Maastricht et Politico, en présence de Walter Baier (Parti de la gauche européenne), Maylis Roßberg (Alliance libre européenne), Bas Eickhout (Parti vert européen), Nicolas Schmit (Parti socialiste européen), Valeriu Ghilețchi (Mouvement politique chrétien européen), Marie-Agnes Strack-Zimmermann (Parti de l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe / Renew Europe), Anders Vistisen (Identité et démocratie) et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (Parti populaire européen).
Mardi 16 avril, organisé par le groupe local d’Angers du think tank “The Shift Project”, fondé par Jean-Marc Jancovici, en présence de Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Valérie Hayer (Renaissance), François-Xavier Bellamy (LR) et Jean-Philippe Tanguy (RN). Débat centré autour de la question : “quel avenir pour le Pacte vert européen ?”.
Mercredi 10 avril, organisé par RFI et France 24, en présence de Manon Aubry (LFI), Léon Deffontaines (PCF), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Valérie Hayer (Renaissance), François-Xavier Bellamy (LR), Fabrice Leggeri (RN) et Marion Maréchal (Reconquête). Revoir le débat ici.
Mercredi 27 mars, organisé par France info et ChangeNOW, en présence de Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (EELV), Aurore Lalucq (PS-PP), Clément Beaune (Renaissance), François-Xavier Bellamy, Mathilde Androuët (RN) et Nicolas Bay (Reconquête). Débat centré sur la thématique de la transition écologique et sociale.
Jeudi 14 mars, organisé par Public Sénat et le groupe de presse régionale Ebra, en direct du Parlement européen de Strasbourg, en présence de Manon Aubry (LFI), Léon Deffontaines (PCF), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Valérie Hayer (Renaissance), François-Xavier Bellamy (LR), Thierry Mariani (RN) et Marion Maréchal (Reconquête). Revoir le débat ici.
Pour aller plus loin…
Retrouvez également le dossier consacré aux élections européennes 2024 sur le site Vie publique.
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22.05.2024 à 17:44
Elections européennes 2024 : quelle répartition des sièges dans le futur Parlement européen ?
Hugo Palacin
A quoi ressemblera le Parlement européen à l’issue des élections européennes, qui se dérouleront du 6 au 9 juin 2024 dans les 27 Etats membres de l’UE ? La question reste entière. Les nombreux sondages nationaux permettent de dégager une tendance des rapports de force dans chaque pays. Mais au niveau de l’ensemble de l’Union, […]
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A quoi ressemblera le Parlement européen à l’issue des élections européennes, qui se dérouleront du 6 au 9 juin 2024 dans les 27 Etats membres de l’UE ? La question reste entière.
Les nombreux sondages nationaux permettent de dégager une tendance des rapports de force dans chaque pays. Mais au niveau de l’ensemble de l’Union, prédire le nombre de sièges qui reviendra à chacun des groupes politiques du Parlement européen s’avère plus complexe (pour former un groupe politique au Parlement européen, il faut réunir au minimum 23 députés issus de 7 pays différents).
En mars 2024, l’institut de sondage français lpsos s’est penché sur le sujet. Dans une enquête réalisée du 23 février au 5 mars pour le média paneuropéen Euronews, Ipsos a sondé des électeurs des 18 Etats membres les plus peuplés, qui représentent 96 % de la population européenne et 89 % des sièges au Parlement européen. En recueillant les intentions de vote de ces 26 000 sondés et en s’appuyant sur les sondages et l’analyse de la situation politique des 9 autres plus petits pays, l’institut a établi une projection inédite de la composition du futur Parlement européen.
A noter que lors de la mandature 2024-2029, le Parlement européen sera plus fourni qu’aujourd’hui : 15 sièges supplémentaires ont été attribués à différents Etats membres, faisant passer le nombre de députés européens de 705 à 720.
Le premier enseignement de cette projection est la relative stabilité des deux principaux groupes au Parlement européen, qui représentent les familles politiques européennes traditionnelles que sont la droite et la gauche.
Le groupe du Parti populaire européen (PPE), dans lequel siègent, entre autres, les élus français des Républicains (LR) ou les chrétiens-démocrates allemands (CDU), compte historiquement le plus grand nombre de représentants au sein de cette assemblée. Il conserverait sa première place et un nombre similaire de sièges (177 députés européens contre 176 à la fin de la mandature 2019-2024).
L’alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D), groupe politique du Parti socialiste européen (PSE), serait dans une situation semblable, passant de 139 à 136 élus. Elle resterait ainsi la deuxième force politique du Parlement européen. Siègent notamment dans ses rangs les eurodéputés français du Parti socialiste et de Place publique (PS-PP), ou ceux du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Autre enseignement important de cette projection, l’importante progression des deux groupes d’extrême droite à prévoir. Le Parlement européen pourrait ainsi compter une trentaine d’élus supplémentaires de ce bord politique en comparaison avec la mandature qui s’achève.
Les nationalistes d’Identité et démocratie (ID), qui comptent dans leurs rangs les élus du Rassemblement national (RN) ou les Italiens de la Lega, glaneraient 23 sièges supplémentaires. Il s’agit de l’augmentation la plus forte parmi tous les groupes politiques, qui leur permettrait de passer de 58 à 81 eurodéputés. ID deviendrait alors le quatrième groupe le plus important au Parlement européen, alors qu’il en est aujourd’hui le sixième.
Du côté des Conservateurs et réformistes européens (CRE), la famille politique de la Première ministre italienne Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia) récemment rejointe par le parti Reconquête d’Eric Zemmour, la tendance est également à la hausse. Huit élus pourraient venir grossir le contingent eurosceptique, portant son nombre de parlementaires à 76, contre 68 à la fin de la mandature 2019-2024.
En forte progression lors des élections européennes de 2019, les groupes libéraux et écologistes pourraient connaître l’effet inverse cette année. Renew Europe, qui regroupe notamment les élus de la majorité présidentielle française et les Espagnols de Ciudadanos, pourrait perdre 17 représentants, passant ainsi de 102 à 85 eurodéputés. Son statut de troisième groupe politique au Parlement européen ne semble plus assuré, notamment avec la forte progression attendue d’Identité et démocratie (lire plus haut).
Du côté du groupe des Verts/Alliance libre européenne (Verts/ALE), une perte de 17 sièges est également annoncée. Le groupe, qui compte dans ses rangs les élus français d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) et les Allemands de Die Grünen, passerait ainsi de 72 à 55 élus.
Enfin, le groupe de la Gauche au Parlement européen (GUE/NGL) conserverait son rang de plus petit groupe politique. Cinq élus pourraient rejoindre le groupe qui rassemble, entre autres, les élus de La France insoumise (LFI) ou de Die Linke en Allemagne. Le contingent de la gauche radicale passerait ainsi de 37 à 42 eurodéputés.
Il convient évidemment de noter que ces projections, qui plus est réalisées trois mois avant le scrutin, peuvent s’avérer éloignées des résultats qui seront annoncés le soir du 9 juin, une fois que les citoyens des 27 Etats membres auront voté. Un certain nombre d’inconnues viennent entourer la composition du prochain Parlement européen.
L’identité des députés qui siègeront parmi les non-inscrits en est une. Selon les projections d’Ipsos toujours, 68 des parlementaires élus en juin 2024 siégeraient parmi eux. C’est 16 de plus qu’à la fin de la mandature qui s’achève (52). Une donnée qui n’est pas à négliger, tant la recomposition du Parlement à l’issue des élections européennes pourrait donner lieu à des coalitions majoritaires formées à quelques députés près.
Certes, les eurodéputés siégeant parmi les non-inscrits ne sont pas rattachés à l’un des sept groupes politiques parce qu’ils ne se retrouvent pas dans les idées défendues ou qu’ils en ont été exclus, mais cela ne les empêche pas d’avoir des positionnements idéologiques et de voter au même titre que l’ensemble des autres élus.
Ainsi, les parlementaires hongrois du Fidesz, parti du Premier ministre ultraconservateur et pro-russe Viktor Orbán, ont davantage tendance à voter comme les groupes ECR ou ID, tandis que les Italiens du Mouvement 5 étoiles se rapprochent plus des positions des libéraux ou des socialistes. La diversité de ce contingent ajoute ainsi de l’incertitude concernant la composition de la future assemblée européenne.
Pour aller plus loin, découvrez nos contenus sur les élections européennes de 2024 :
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22.05.2024 à 12:35
Guerre en Ukraine : les Vingt-Sept valident l’utilisation des avoirs russes gelés pour armer Kiev
Aurélia Froloff
“Les ministres des Affaires européennes ont validé mardi (21 mai), lors d’une réunion à Bruxelles, un accord de principe trouvé le 8 mai, qui devrait permettre de dégager entre 2,5 et 3 milliards d’euros par an en faveur de Kiev”, en utilisant les bénéfices générés par les avoirs de la Russie gelés dans l’UE, annonce […]
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“Les ministres des Affaires européennes ont validé mardi (21 mai), lors d’une réunion à Bruxelles, un accord de principe trouvé le 8 mai, qui devrait permettre de dégager entre 2,5 et 3 milliards d’euros par an en faveur de Kiev”, en utilisant les bénéfices générés par les avoirs de la Russie gelés dans l’UE, annonce BFM TV.
Le Parisien précise que “90 % [de ces avoirs] serviront à acheter des armes, et 10 % seront versés au budget de l’UE pour renforcer les capacités de l’industrie de défense ukrainienne”. “Cet accord intervient au moment où les États-Unis pressent leurs partenaires du G7 d’utiliser cette manne [financière], mais selon des modalités différentes”, poursuit le quotidien.
“Il y a, dans l’UE, 210 milliards d’euros qui appartiennent à la Banque centrale de Russie. Cela représente les deux tiers des avoirs russes gelés à travers le monde depuis l’invasion de l’Ukraine”, souligne RFI. “Ce sont [les revenus financiers des avoirs] qui seront utilisés et non le capital” en lui-même, souligne la radio. Des actifs russes gelés qui “sont logés dans leur quasi-totalité auprès d’Euroclear, une société de services financiers internationaux basée en Belgique” [La Libre].
Selon la Commission européenne, le bénéfice annuel généré par ces avoirs pourrait se situer “entre 2 milliards et demi et 3 milliards d’euros, et [son] utilisation pourra être assez rapide, puisque depuis le 15 février, les dépositaires ont l’ordre de ne plus toucher aux revenus de ces avoirs et de ne pas distribuer de dividendes”, détaille RFI.
Si le ministre de la Justice ukrainien, Denys Maliouska, estime que ces 3 milliards d’euros potentiels ne constituent “presque rien” par rapport aux besoins de l’Ukraine, qui s’élèvent à plusieurs “centaines de milliards” d’euros, il salue tout de même un “bon premier pas”, rapporte L’Indépendant.
“L’Ukraine devrait recevoir la première tranche [d’aides liées à l’utilisation des avoirs russes] en juillet”, ont fait savoir des diplomates européens [Reuters].
De leur côté, “les ministres des Finances du G7 qui se réunissent à partir de jeudi à Stresa en Italie discuteront d’un plan américain visant à accorder à l’Ukraine jusqu’à 50 milliards de dollars de prêt garanti par les futurs bénéfices générés par les actifs russes immobilisés”, rapporte le Financial Times. Une proposition de l’administration Biden qui constitue une “voie intéressante, à approfondir”, selon une source au Trésor italien de l’AFP [BFM TV].
“Il est essentiel que nous veillions à ce que l’Ukraine bénéficie du soutien dont elle a besoin pour équiper son armée, financer les services essentiels et [se] reconstruire à moyen et long terme”, a déclaré la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, à l’approche de la prochaine réunion du G7 [Ukrinform]. Elle a par ailleurs exhorté les pays membres du forum à “continuer à lutter contre le contournement des sanctions par la Russie”, cite l’agence de presse ukrainienne.
“Il n’y a pas de contradiction” entre les propositions des Etats-Unis et de l’UE, affirme une source diplomatique européenne [BFM TV]. “Les profits des avoirs gelés en Europe pour 2024 seront affectés à l’aide à l’Ukraine, selon les modalités adoptées mardi, et une discussion aura lieu pour la suite, sur la base notamment de la proposition américaine”, poursuit cette même source citée par la chaîne d’information en continu.
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22.05.2024 à 12:11
Elections européennes 2024 : comment voir le débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella
Hugo Palacin
Un nouveau rendez-vous télévisé qui marquera sans doute la campagne électorale. Ce jeudi 23 mai, le Premier ministre Gabriel Attal retrouvera Jordan Bardella, président et candidat tête de liste du Rassemblement national aux élections européennes du 9 juin 2024. Une confrontation attendue entre deux figures politiques de la jeune génération aux responsabilités déjà importantes. Gabriel […]
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Un nouveau rendez-vous télévisé qui marquera sans doute la campagne électorale. Ce jeudi 23 mai, le Premier ministre Gabriel Attal retrouvera Jordan Bardella, président et candidat tête de liste du Rassemblement national aux élections européennes du 9 juin 2024.
Une confrontation attendue entre deux figures politiques de la jeune génération aux responsabilités déjà importantes. Gabriel Attal y tentera notamment de mettre en avant la liste de la majorité présidentielle, portée par l’eurodéputée Valérie Hayer, largement distancée dans les sondages par la liste du RN emmenée par Jordan Bardella.
A presque deux semaines des élections européennes, Gabriel Attal et Jordan Bardella se retrouveront donc ce jeudi 23 mai. Ce face-à-face organisé par France 2 se déroulera dans le cadre de l’émission “L’Evénement”, présentée par la journaliste Caroline Roux. L’émission débutera à 20h15.
Plusieurs experts et éditorialistes y interviendront : Guillaume Daret, chef adjoint du service politique de France Télévisions, François Beaudonnet, rédacteur en chef de la rédaction européenne de France Télévisions, Brice Teinturier, directeur adjoint délégué d’Ipsos France, Marion Van Renterghem, grand reporter et chroniqueuse Europe à L’Express, et Stéphane Vernay, rédacteur en chef délégué et directeur de la rédaction de Ouest-France de Paris.
Le débat sera diffusé en direct sur France 2, mais également sur TV5 Monde.
Après le duel réunissant le chef de la majorité présidentielle, Gabriel Attal, et le patron du Rassemblement national, Jordan Bardella, France 2 poursuivra sa couverture de la campagne électorale avec une autre séquence télévisée.
Caroline Roux recevra successivement plusieurs têtes de liste pour un échange autour du thème “Plus ou moins d’Europe ?”. Se succèderont ainsi Manon Aubry, tête de liste de La France insoumise, François-Xavier Bellamy, tête de liste des Républicains, Marie Toussaint, tête de liste des Ecologistes, et Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête.
Pour aller plus loin…
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22.05.2024 à 11:53
Elections européennes 2024 : les candidats français liste par liste
Valentin Ledroit
Les élections européennes se déroulent le 9 juin en France (dès le 8 juin pour certains territoires ultra-marins et les Français qui résident sur le continent américain). Ce scrutin, au suffrage universel direct à un tour, permettra d’élire les 81 eurodéputés qui représenteront le pays pour les cinq prochaines années (2024-2029). Les électeurs votent pour […]
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Les élections européennes se déroulent le 9 juin en France (dès le 8 juin pour certains territoires ultra-marins et les Français qui résident sur le continent américain). Ce scrutin, au suffrage universel direct à un tour, permettra d’élire les 81 eurodéputés qui représenteront le pays pour les cinq prochaines années (2024-2029).
Les électeurs votent pour une liste de candidats. Chaque formation politique doit ainsi présenter 81 noms, en alternant femmes et hommes pour respecter la parité. Après validation par le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer samedi 18 mai, 37 listes sont officiellement candidates aux élections européennes en France. Les noms des 81 candidats, qui composent chacune d’entre elles, ont été publiées au Journal officiel.
Nous vous présentons, ci-dessous, 18 listes testées dans l’euro-rolling publié quotidiennement par l’Ifop-Fiducial. Cet article pourra donc être modifié pour tenir compte de l’évolution de la campagne. Rappelons que pour avoir des élus, une liste doit obtenir au minimum 5 % des suffrages.
Pour chacune de ces listes, nous vous présentons les 30 premiers noms. Pour les 51 noms restants, nous vous renvoyons vers nos articles complets ou les pages des différentes formations politiques.
Rassemblement national | Renaissance - MoDem - Horizons - UDI - Parti radical | Parti socialiste - Place publique | La France insoumise | Les Républicains | Europe Ecologie Les Verts | Reconquête | Parti communiste français | Ecologie au centre | Alliance rurale | Parti animaliste | Les Patriotes - VIA | Lutte ouvrière | Nouveau Parti anticapitaliste | Parti Radical de Gauche - Régions et Peuples Solidaires - VOLT | Nouvelle Donne | Union populaire républicaine | Free Palestine Party
Pour connaître les candidats des 19 autres listes, consultez le site du ministère de l’Intérieur.
Nom officiel de la liste : La France revient ! Avec Jordan Bardella et Marine Le Pen
1- Jordan Bardella
2- Malika Sorel
3- Fabrice Leggeri
4- Mathilde Androuët
5- Jean-Paul Garraud
6- Mélanie Disdier
7- Matthieu Valet
8- Anne-Sophie Frigout
9- Thierry Mariani
10- Pascale Piera
11- Philippe Olivier
12- Marie-Luce Brasier-Clain
13- Alexandre Varaut
14- Catherine Griset
15- Gilles Pennelle
16- Virginie Joron
17- Julien Sanchez
18- Julie Rechagneux
19- Aleksandar Nikolic
20- Valérie Deloge
21- Rody Tolassy
22- Marie Dauchy
23- Pierre-Romain Thionnet
24- Nathaly Antona
25- Pierre Pimpie
26- Sylvie Josserand
27- Julien Leonardelli
28- Angéline Furet
29- Gaëtan Dussausaye
30- France Jamet
Découvrez tous les noms et les profils des candidats du Rassemblement national dans notre article.
Crédits photo : P. Buissin / Parlement européen, BootEXE / Wikimedia commons CC BY-SA 4.0
Nom officiel de la liste : Besoin d’Europe
1- Valérie Hayer
2- Bernard Guetta
3- Marie-Pierre Vedrenne
4- Pascal Canfin
5- Nathalie Loiseau
6- Sandro Gozi
7- Fabienne Keller
8- Grégory Allione
9- Laurence Farreng
10- Gilles Boyer
11- Valérie Devaux
12- Christophe Grudler
13- Stéphanie Yon-Courtin
14- Jérémy Decerle
15- Sylvie Gustave dit Duflo
16- Laurent Hénart
17- Bérangère Abba
18- Max Orville
19- Séverine de Compreignac
20- Ambroise Méjean
21- Rachel-Flore Pardo
22- Jean-Charles Orsucci
23- Alexandra Leuliette
24- Xavier Fournier
25- Shannon Seban
26- François Decoster
27- Catherine Amalric
28- James Chéron
29- Magali Altounian
30- Pierre Karleskind
Découvrez tous les noms et les profils des candidats de la majorité présidentielle dans notre article.
Crédits photo : E. Vidal, C. Creutz, A. Haulot / Parlement européen
Nom officiel de la liste : Réveiller l’Europe
1- Raphaël Glucksmann
2- Nora Mebarek
3- Pierre Jouvet
4- Aurore Lalucq
5- Christophe Clergeau
6- Murielle Laurent
7- Jean-Marc Germain
8- Emma Rafowicz
9- Thomas Pellerin-Carlin
10- Chloé Ridel
11- Eric Sargiacomo
12- Claire Fita
13- François Kalfon
14- Sarah Kerrich-Bernard
15- Daniel Guiraud
16- Frédérique Bonnard
17- Victor Lachenait
18- Dieynaba Diop
19- Olivier Nicolas
20- Temanuata Girard
21- Adrien Naizet
22- Sybille Douvillez
23- Dylan Boutiflat
24- Céline Geissmann
25- Frédéric Monteil
26- Gulsen Yildirim
27- Stephane Ravacley
28- Nathalie Lanzi
29- Arnaud Payen
30- Béatrice Bellay
Découvrez tous les noms et les profils des candidats du Parti socialiste et de Place publique dans notre article.
Crédits photo : Parti socialiste
Nom officiel de la liste : La France Insoumise - Union Populaire
1- Manon Aubry
2- Younous Omarjee
3- Marina Mesure
4- Anthony Smith
5- Leïla Chaibi
6- Arash Saeidi
7- Rima Hassan
8- Damien Carême
9- Emma Fourreau
10- Aurélien Le Coq
11- Carine Sandon
12- Daniel Ibanez
13- Séverine Véziès
14- Mohamed Bensaada
15- Muriel Pascal
16- Nordine Raymond
17- Marie Mesmeur
18- Mickaël Idrac
19- Camille Hachez
20- Brahim Ben-Ali
21- Myriam Thieulent
22- Bérenger Cernon
23- Anne Sanchez
24- Maxime Da Silva
25- Nadia Loyer
26- Abdelkader Lahmar
27- Laetitia Rigaudière
28- Kévin Capron
29- Sandra Pereira-Ostanel
30- Maxime Viancin
Découvrez tous les noms et les profils des candidats de La France insoumise dans notre article.
Crédits photo : D. Lomme, L. Millan, A. Rolland / Parlement européen
Nom officiel de la liste : La droite pour faire entendre la voix de la France en Europe
1- François-Xavier Bellamy
2- Céline Imart
3- Christophe Gomart
4- Isabelle Le Callennec
5- Laurent Castillo
6- Nadine Morano
7- Brice Hortefeux
8- Nathalie Colin-Oesterlé
9- Guilhem Carayon
10- Anne Sander
11- Geoffroy Didier
12- Emmanuelle Mignon
13- Frédéric Nihous
14- Valérie Boyer
15- Jean-Pierre Audy
16- Laura Vendegou
17- Aurélien Caron
18- Charlotte Vaillot
19- Nicolas Lacroix
20- Nathalie Porte
21- Christophe Le Dorven
22- Patricia Lime Vieille
23- Bruno Faure
24- Marie-Hélène Ivol
25- Fabrice Boigard
26- Aline Mouseghian
27- David Labiche
28- Pascale Bories
29- Jack-Yves Bohbot
30- Clémence Lambert
Découvrez tous les noms et les profils des candidats des Républicains dans notre article.
Crédits photo : JB Delerue / Les Républicains
Nom officiel de la liste : Europe Ecologie
1- Marie Toussaint
2- David Cormand
3- Mélissa Camara
4- Mounir Satouri
5- Majdouline Sbai
6- Benoît Biteau
7- Caroline Roose
8- Abdoulaye Diarra
9- Priscillia Ludosky
10- Amine Kessaci
11- Flora Ghebali
12- Claude Gruffat
13- Stéphanie Dembak-Dijoux
14- Régis Godec
15- Aminata Pallud
16- Charles Braine
17- Rachel Savin-Puget
18- Christian Lammens
19- Sophia Popoff
20- François Thiollet
21- Manon Pellicori
22- Pierre Carret
23- Juliana Metivier
24- Hacène Chibane
25- Anna Maillard
26- Nicolas Berjoan
27- Diara Camarra
28- Valentin Porte
29- Sophie Marinopoulos
30- Jonas Cardoso
Découvrez tous les noms et les profils des candidats d’Europe Ecologie - Les Verts dans notre article.
Crédits photo : CR Les Ecologistes
Nom officiel de la liste : La France fière, menée par Marion Maréchal et soutenue par Eric Zemmour
1- Marion Maréchal
2- Guillaume Peltier
3- Sarah Knafo
4- Nicolas Bay
5- Laurence Trochu
6- Stanislas Rigault
7- Agnès Marion
8- Jean Messiha
9- Sophie Grech
10- Philippe Vardon
11- Eve Froger
12- Damien Rieu
13- Séverine Duminy
14- Marc-Etienne Lansade
15- Emmy Font
16- Philippe Cuignache
17- Marine Chiaberto
18- Franck Manogil
19- Elodie Weber
20- Hilaire Bouyé
21- Elisabeth Louvel
22- Olivier Le Coq
23- Lucy Georges
24- Arnaud Humbert
25- Geneviève Pozzo di Borgo
26- Franck Gaillard
27- Paola Plantier
28- Stéphane Blanchon
29- Sabine Clément
30- Franck Chevrel
Découvrez tous les noms et les profils des candidats de Reconquête dans notre article.
Crédits photo : Anh De France / Wikimedia Commons et Flickr
Nom officiel de la liste : Gauche unie pour le monde du travail soutenue par Fabien Roussel
1- Léon Deffontaines
2- Sigrid Gérardin
3- Emmanuel Maurel
4- Hélène Bidard
5- André Chassaigne
6- Samia Jaber
7- Fabien Gâche
8- Fatima Khallouk
9- Pierre Lacaze
10- Isabelle Amaglio-Térisse
11- Frédéric Boccara
12- Marylène Faure
13- Ary Yee-Chong-Tchi-Kan
14- Héloïse Dhalluin
15- Amar Bellal
16- Sandra Blaise
17- Sylvain Amrate
18- Haby Ka
19- Laurent Sachot
20- Sophie Camard
21- Anthony Gonçalves
22- Manon Ovion
23- Simon Riffault
24- Carine Delahaie
25- Max Louis-Thérèse
26- Katja Krüger
27- Laurent Miermont
28- Amandine Liard
29- Yvan Garcia
30- Véronique Paolantoni
Découvrez tous les noms et les profils des candidats du Parti communiste français dans notre article.
Crédits photo : Cédric Goulmot / Wikimedia Commons, SNES-FSU (Syndicat national des enseignements de second degré), E. Vidal / Parlement européen
Nom officiel de la liste : Ecologie au centre
1- Jean-Marc Governatori
2- Juliette de Causans
3- Mathys Dupuis
4- Sophie Spennato
5- Jean-Luc Davezac
6- Tatiana Boteva-Malo
7- Philippe Bouriachi
8- Mireille Saki
9- Gilles Neffati
10- Amina Bouatlaoui Dehbi
11- Charles Girardin
12- Ilhem Goulli
13- José Sanchez Perez
14- Sophie Reynal
15- Gildas Vieira
16- Véronique Jullian
17- Dominique Souchaud
18- Assamahou Lamarre
19- Flavio Dalmau
20- Aourell Danjou
21- Ghislain Wysocinski
22- Maelig Tredan
23- Olivier Hedin
24- Samira Herbal
25- Patrick Arbogast
26- Pascale Roux
27- Jean Claude Girardon
28- Sonia D’Orgeville
29- Mohamed El Aiyate
30- Nelly Collot-Touzé
Découvrez la liste complète sur le site d’Ecologie au centre.
Crédits photo : Ecologie au centre
Nom officiel de la liste : Alliance rurale
1- Jean Lassalle
2- Denise Leiboff
3- Willy Schraen
4- Camille Hoteman
5- Pierre Claret
6- Agathe Raimbert
7- Adem Ozdemir
8- Valérie Ducout
9- André Douard
10- Diana Saliceti
11- Pascal Thevennet
12- Sophie-Charlotte Van Robais
13- Benjamin Basset
14- Olga Florence Leprince
15- Jean-Paul Lecomte
16- Yamina Grosjean
17- Vincent Royaux
18- Evelyne Guillon
19- Didier Leportois
20- Sandra Zinck
21- Mahmut Gundesli
22- Cécile Pottier
23- Jean-Marie Daures
24- Isabelle Prevost
25- Jacques-Henri Soulere
26- Martine Rondeaux Paroissien
27- Jacques Tanguy
28- Elisabeth Sabeur
29- Gérard Lenfant
30- Kassandre Guillot
Découvrez la liste complète publiée au Journal officiel.
Crédits photo : Alliance rurale
Nom officiel de la liste : Parti animaliste - Les animaux comptent, votre voix aussi
1- Hélène Thouy
2- Eddine Ariztegui
3- Sandra Krief
4- Simon Nordmann
5- Douchka Markovic
6- Philippe Demarquez
7- Muriel Fusi
8- Quentin Charoy
9- Béatrice Canel-Depitre
10- Guillaume Prevel
11- Séverine Figuls
12- Sylvain Thomas
13- Catherine Dehay
14- Vincent Duquenne
15- Nathalie Thiébaut
16- Thierry Vandeplassche
17- Audrey Teillet
18- Romain Van Den Broucke
19- Laurence Goncalves
20- Camille Brunel
21- Morgane Frappa
22- George Homs
23- Corinne Brière
24- Louis Monnier
25- Patricia Rogier
26- Jérôme Hirigoyen
27- Catherine Hélayel
28- Claude Grebil
29- Sabine Billard
30- Samuel Bresse
Découvrez la liste complète sur le site du Parti animaliste.
Crédits photo : Parti animaliste
Nom officiel de la liste : L’Europe ça suffit !
1- Florian Philippot
2- Myriam Palomba
3- Jean-Frédéric Poisson
4- Valérie Laupies
5- Pierre-Yves Rougeyron
6- Marie de Blic
7- Marc Doyer
8- Brigitte Dujardin
9- Marc Bonnet
10- Ubah Waberi
11- Eric Richermoz
12- Elisabeth Durengue
13- Pierre Tixier
14- Corinne Bobard-de Miranda
15- Dominique Bourse-Provence
16- Christine Renouf
17- Jean-François Giffon-Scapula
18- Alice Moreira
19- Jean-François Marcely
20- Catherine Gibert
21- Alain Avello
22- Claire de Plinval
23- Laurent Hennequin
24- Anne-Marie Coustou
25- Eric Vilain
26- Hélène Ermacora
27- Antoine Renault-Zielinski
28- Sophie Vanackère
29- Joël Harpin
30- Emmanuelle Doaré
Découvrez la liste complète sur le site des Patriotes.
Crédits photo : G. Engel / Parlement européen, Compte X Les Patriotes, F. Ayroulet / Wikimedia Commons
Nom officiel de la liste : Lutte ouvrière le camp des travailleurs
1- Nathalie Arthaud
2- Jean-Pierre Mercier
3- Claire Rocher
4- Jean-Marie Nomertin
5- Louise Fève
6- Eric Pecqueur
7- Josefa Torres
8- Michel Piot
9- Pascale Advenard
10- Kévin Gardeau
11- Renée Potchtovik
12- Guillaume Perchet
13- Isabelle Bonnet
14- Salah Keltoumi
15- Aurélie Jochaud
16- Eddy Le Beller
17- Mink Takawé
18- Michel Treppo
19- Julie Lucotte
20- Naci Yildirim
21- Anne Zanditénas
22- François Roche
23- Marie Savre
24- Eric Bellet
25- Valérie Foissey
26- Mario Rinaldi
27- Nathalie Malhole
28- Ali Kaya
29- Nadia Bouhami
30- Olivier Nicolas
Découvrez la liste complète sur le site de Lutte ouvrière.
Crédits photo : V. Viennet / Lutte ouvrière
Nom officiel de la liste : Pour un monde sans frontières ni patrons, urgence révolution !
1- Selma Labib
2- Gaël Quirante
3- Armelle Pertus
4- Damien Scali
5- Juliette Coleou
6- Ken Armède
7- Clémence Boutarin
8- Pierre Fabre
9- Mina Khalil
10- Clément Soubise
11- Blandine Chauvel
12- Gaël Diaferia
13- Stéphanie Le Guen
14- Xavier Chiarelli
15- Raphaëlle Mizony
16- Michel Montoro
17- Marie-Hélène Duverger
18- Victor Mendez
19- Betty Collober
20- Sébastien Sugranes
21- Nathanaëlle Loubet-Sruh
22- Mathias Dhelin
23- Murielle Morand
24- Rémi Vépierre
25- Célia Lejal
26- Gilles Rumen
27- Bérangère Lareynie
28- Benjamin Guignard
29- Emma Vassal
30- Yann Le Merrer
Découvrez la liste complète sur le site du NPA-révolutionnaires.
Crédits photo : /
Nom officiel de la liste : Europe Territoires Ecologie
1- Guillaume Lacroix
2- Lydie Massard
3- Patrick Molinoz
4- Juliette Meadel
5- Philippe Meynier
6- Cécile Caillou-Robert
7- Sven Franck
8- Marie-Annick Barthe
9- Maxence Helfrich
10- Rayna Stamboliyska
11- Eric Correia
12- Sofia Djeddi
13- François Béchieau
14- Alizée Mosdier
15- Hadrien Laurent
16- Lucie Fournel
17- Camel Essom
18- Kaoutar Dahoum
19- Deniz Boy
20- Laurence Hardouin-Torre
21- Stéphane Pellet
22- Jeanne Sotter
23- Terenci Vera-Grau
24- Ana Ollet
25- Franck Guéguéniat
26- Joelle Martinaux
27- Pierre Rivet
28- Catherine Senand-Arramy
29- Michaël Crochet
30- Fabienne Mignot
Découvrez la liste complète sur le site d’Europe Territoires Ecologie.
Crédits photo : Europe Territoires Ecologie
Nom officiel de la liste : Changer l’Europe
1- Pierre Larrouturou
2- Nina Morel
3- Charles Baillot
4- Isabelle Maurer
5- Lenny Steinmetz
6- Alix De Lisle
7- Uisant Crequer
8- Iris Salemi
9- Jonathan Salomon
10- Marie-Thérèse Mantoni
11- Erwan Simiand-Buissonnet
12- Lisa Pastor-Lallemand
13- Nicolas Esnault
14- Alix Tarrade
15- Denis Luthereau
16- Maylis Pele
17- Alex Rividi
18- Pricillia Lebon
19- Félix David
20- Anaïs Jalouneix
21- Cyril Mouquet
22- Marion Grossier
23- Thomas Houdrichon
24- Pia Boni
25- Sundjata Boye
26- Gwenaëlle Tessier
27- Alexis Neuhaus
28- Maria Zei
29- Hadrien Leguy
30- Hélène Chiale
Découvrez la liste complète sur le site de Nouvelle Donne.
Crédits photo : Mary Lou Mauricio
Nom officiel de la liste : Liste Asselineau-Frexit, pour le pouvoir d’achat et pour la paix
1- François Asselineau
2- Séverine Rasson
3- Henri Roure
4- Eva Szustakiewicz
5- François-Xavier Grison
6- Nelly Paté
7- Nicolas Terver
8- Estelle Boniface
9- Gérard Garnier
10- Anne Limoge
11- Patrice Cali
12- Marie-Line Ruis
13- Florian Binet
14- Laurence Djerroud
15- Paul Remaud
16- Brigitte Champenoy
17- Patrice Magneron
18- Catherine Bihannic
19- Sébastien Dubois
20- Muriel Hermier
21- Noël Tordeux
22- Annick Demeule
23- Patrice de Rambuteau
24- Halima Sahidet
25- Gilbert Faucher
26- Geneviève Blache
27- Hervé Minec
28- Lorine Mangattale
29- Jacques Durvie
30 - Caroline Toublanc
Découvrez la liste complète publiée au Journal officiel.
Crédits photo : François Asselineau / Facebook
Nom officiel de la liste : Free Palestine
1- Nagib Azergui
2- Monia Bouguerra
3- Eric Berlingen
4- Nora Ajdir
5- Kamel Messaoudi
6- Naïma Ouateli
7- Daniel Salem Chiad
8- Asmae Lamri
9- Murat Yildirim
10- Fatiha Boutayeb
11- Fabrice Auger
12- Sofia Bouzalmad
13- Farid Azibi
14- Maeva Hammache
15- Ilyes Ben Chihi
16- Françoise Ruest
17- Ramazan Calli
18- Malika Mihdi
19- Michaël Poret
20- Linda Aimeur
21- Pierre Bunocore
22- Samira Sidhoum
23- Mounir Zouagha
24- Sana Amarti
25- Mahdi Berlingen
26- Melek Özer
27- Karim Nour
28- Sarah Auger
29- Ozbay Pechlivan
30- Latifa Zedira
Découvrez la liste complète publiée au Journal officiel.
Crédits photo : Nagib Azergui / Wikimedia Commons
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La liste officielle de tous les candidats est consultable sur le site du ministère de l’Intérieur.
L’article Elections européennes 2024 : les candidats français liste par liste est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
22.05.2024 à 11:13
Hugo Palacin
Les 37 listes françaises Record. C’est officiel, on connaît le nombre de listes qui seront soumises au vote des électeurs français lors des élections européennes des 8 et 9 juin. Samedi matin, le ministère de l’Intérieur a publié au Journal officiel un arrêté “fixant les listes candidates à l’élection des représentants au Parlement européen”. Cette […]
L’article L’Essentiel des Européennes #13 - 37 listes candidates et un nouveau débat en France | Le “je t’aime, moi non plus” des extrêmes droites européennes est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
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Record. C’est officiel, on connaît le nombre de listes qui seront soumises au vote des électeurs français lors des élections européennes des 8 et 9 juin. Samedi matin, le ministère de l’Intérieur a publié au Journal officiel un arrêté “fixant les listes candidates à l’élection des représentants au Parlement européen”. Cette année, un nouveau record a été battu avec pas moins de 37 listes candidates, soit trois de plus que pour le scrutin de 2019.
Qui êtes-vous ? Parmi les listes candidates, on trouve évidemment les partis traditionnels (RN, majorité présidentielle, PS, LFI, LR, Les Ecologistes), quelques formations moins importantes mais habituées aux scrutins nationaux (Lutte ouvrière, Parti animaliste, Les Patriotes), mais également des listes plus confidentielles, aux revendications parfois… floues. Citons ainsi la liste “Free Palestine”, au nom évocateur, portée par Nagib Azergui, ou un certain M. Fidèl, tête de liste “Pour une humanité souveraine”. De nombreux mouvements d’extrême gauche (Parti révolutionnaire Communistes, Parti des travailleurs…) ou écologistes (Paix et décroissance, La Ruche citoyenne…) ont aussi présenté des candidats. Sans oublier la liste “Droits du parent et de l’enfant”, menée par Gaël Coste-Meunier.
Calculettes. Quelques chiffres, compilés par vos serviteurs. 2 997 personnes sont officiellement candidates aux élections européennes de 2024 en France. 1 505 sont des hommes, 1 492 sont des femmes. Parmi les 37 têtes de liste, on compte 25 hommes et 12 femmes. Rapporté à la population française, on compte ainsi 1 candidat pour 16 250 électeurs. Pour rappel, aux élections européennes de 2019, 19 des 34 listes avaient récolté moins de 1 % des voix. A elles toutes, elles compilaient au total 2,87 % des suffrages exprimés. En dernière position, la liste “Neutre et actif” avait recueilli 1 321 votes dans toute la France. Quelle liste lui succédera comme lanterne rouge en 2024 ?
Les huit principales têtes de liste se sont retrouvées pour un nouveau débat mardi soir sur LCI. Au menu : la défense européenne, les relations avec Israël et la Palestine, l’économie européenne face à la Chine et les Etats-Unis, l’énergie et les questions migratoires. Une confrontation à retrouver en replay ici.
La liste Parti socialiste-Place publique, menée par Raphaël Glucksmann, a dévoilé son programme la semaine dernière. Avec ses 338 mesures, l’alliance progressiste compte faire de l’Europe une puissance “écologique”, “sociale”, “juste et intègre”. Parmi les priorités de la liste socialiste, on retrouve un fonds européen de défense doté de 100 milliards d’euros, la fin des passoires thermiques, ou encore la lutte contre l’inflation alimentaire (plus d’informations à venir sur notre site). Les sociaux-démocrates français sont parmi les derniers à avoir présenté leurs mesures, après La France insoumise, les Ecologistes, le Rassemblement national, les Républicains, ou encore Renaissance.
La situation en Nouvelle-Calédonie a obligé les candidats aux européennes à prendre position sur ce dossier. La tête de liste Renaissance, Valérie Hayer, a appelé à un retour au calme et à l’ordre sur l’archipel. De son côté, le candidat LR François-Xavier Bellamy soutient la réforme du gouvernement, alors que la réunion du Congrès qui doit entériner la révision constitutionnelle devait se tenir fin juin. L’Insoumise Manon Aubry demande quant à elle l’abandon du texte, tandis que l’écologiste Marie Toussaint souhaite qu’un médiateur entre l’Etat et les habitants soit désigné.
La tradition voulant que le corps enseignant vote davantage à gauche que le reste de la population française devrait une nouvelle fois se confirmer au cours des élections européennes du 9 juin. Selon un sondage d’OpinionWay, 1 professeur sur 4 (25 %) compte voter pour la liste PS-Place publique emmenée par Raphaël Glucksmann. Il devance l’écologiste Marie Toussaint (17 %), le Rassemblement national (15 %) et la liste de la majorité présidentielle (11 %). La France insoumise et Manon Aubry n’arrivent qu’en cinquième position des intentions de vote des enseignants (9 %).
A droite toute. Les extrêmes droites européennes avaient rendez-vous à Madrid le week-end dernier. Dimanche, le parti nationaliste espagnol Vox a réuni ses camarades eurosceptiques, parmi lesquels les Portugais de Chega et les Français du Rassemblement national. La présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, s’est contentée d’envoyer un message vidéo aux près de 10 000 participants, tout comme le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán. A l’inverse, le nouveau président argentin libertarien, Javier Milei, et la patronne du RN, Marine Le Pen, ont fait le déplacement. La triple candidate à l’élection présidentielle en France a défendu le “combat politique commun” mené par Vox et le RN des deux côtés des Pyrénées.
Unité de façade ? Il est toutefois difficile d’affirmer que toutes ces personnalités sont unies dans une même bataille au niveau international. Pour preuve, le RN et Vox ne siègent pas sur les mêmes bancs au Parlement européen. Les extrêmes droites y sont en effet divisées en deux groupes politiques : le premier, les “Conservateurs et réformistes européens” (CRE), comprend les Frères d’Italie de Giorgia Meloni, les eurosceptiques polonais de Droit et Justice (PiS), ou encore les Espagnols de Vox. Le second, “Identité et démocratie” (ID), abrite par exemple les eurodéputés du RN, de la Ligue italienne et de l’AfD allemande. Plusieurs désaccords séparent les deux groupes, tels que le rapport à la Russie. Les Conservateurs et réformistes européens sont plutôt atlantistes et pro-Ukraine, là où les partis alliés au Rassemblement national sont réputés plus proches de Moscou.
Pommes de discorde. Pour ne rien arranger aux relations entre ces différentes formations d’extrême droite, plusieurs partis politiques sont considérés comme trop sulfureux par leurs potentiels alliés. A l’image des ultranationalistes allemands de l’AfD. On a d’ailleurs appris mardi que le Rassemblement national de Jordan Bardella avait décidé de rompre avec le parti outre-Rhin, après que sa tête de liste aux européennes a affirmé qu’un “SS n’était pas automatiquement un criminel”. Une alliance des extrêmes droites au Parlement européen ne semble pas d’actualité.
La nouvelle coalition aux Pays-Bas met mal à l’aise la famille centriste européenne. L’extrême droite de Geert Wilders a annoncé un contrat de gouvernement entre son parti, le PVV, et trois autres formations politiques, dont les libéraux du VVD. La présidente du groupe Renew Europe au Parlement européen et tête de liste en France, Valérie Hayer, a fait part de sa “désapprobation totale” et de sa “vive inquiétude” quant à la présence des alliés de Renaissance au sein de la coalition. “Le PVV est à l’opposé de ce que nous défendons sur les valeurs, l’état de droit, l’économie, le climat, et bien sûr l’Europe”, écrit-elle, précisant qu’elle réunirait tous les partis centristes européens le 10 juin, au lendemain du scrutin.
Et sinon, au niveau européen, les principaux Spitzenkandidaten ont débattu mardi, à l’invitation de Bruegel et du Financial Times. Le replay est ici (en anglais). Ils se retrouvent pour un grand débat ce jeudi 23 mai à 15 heures.
En Belgique, le joueur de foot Amadou Onana organise un tournoi en collaboration avec le Parlement européen, le 25 mai. Objectif : inciter les jeunes à voter le 9 juin. Et en Finlande, les femmes sont pour la première fois majoritaires parmi l’ensemble des candidats aux élections européennes.
Enfin, près d’un million d’habitants de Moldavie, un Etat en-dehors de l’UE, ont reçu la citoyenneté roumaine, nous apprend La Croix. Pour le scrutin, la Roumanie va ouvrir 52 bureaux de vote chez sa voisine, candidate à l’adhésion européenne.
Les principales listes candidates aux élections européennes se stabilisent dans les sondages. Le Rassemblement national reste à 31,6 % d’intentions de vote en moyenne, loin devant la majorité présidentielle, donnée à 16,3 %, comme le semaine passée. Stabilité également de mise pour la liste Parti socialiste-Place publique, à 13,8 % (+0,1 point).
Grosse chute en revanche pour la liste de La France insoumise, qui passe de 8 % à 7,3 % en moyenne sur les derniers sondages. Elle se retrouve au même niveau que Les Républicains (7,3 %, stable). Progression similaire enfin pour Les Ecologistes et Reconquête, qui passent de 5,9 % d’intentions de vote en moyenne la semaine dernière, à 6,2 % cette semaine.
A la lecture des programmes des différents candidats, on relève certaines propositions communes à plusieurs listes. Par exemple, Les Ecologistes, la majorité présidentielle ou encore la liste Parti socialiste-Place publique défendent la fin de l’unanimité au profit d’un passage à la majorité qualifiée au sein du Conseil de l’UE.
L’essentiel des actes législatifs européens (80 %) passent par la procédure législative ordinaire. Celle-ci implique un vote du Parlement européen puis du Conseil de l’UE qui réunit les ministres des Etats membres. Dans cette seconde institution, le vote repose la plupart du temps sur la majorité qualifiée : pour être adopté, un texte doit recueillir l’approbation au minimum de 55 % des pays (15 sur 27), représentant au moins 65 % de la population totale de l’UE. Une majorité qualifiée dite “renforcée” (72 % des Etats représentant 65 % de la population européenne) s’applique également à un nombre restreint de sujets.
Enfin, certaines décisions sensibles doivent être prises à l’unanimité des membres. C’est notamment le cas des questions de politique étrangère et de défense, de fiscalité, d’élargissement ou encore de modification des traités.
Au Conseil européen, les décisions sont prises par consensus, à de très rares exceptions près. Ce qui revient de facto à une forme d’unanimité, puisqu’il donne un droit de véto à chaque Etat membre.
Dans l’Union européenne, 15 villes comptent au moins un million d’habitants. Saurez-vous toutes les retrouver ? Testez vos connaissances avec notre quiz, ici.
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Alors que le championnat de France de Ligue 1 s’est clôturé dimanche dernier (sur un bilan plus que mitigé pour les équipes préférées des membres de la rédaction), les fans de football se tournent désormais vers l’Euro 2024. La compétition verra s’affronter du 14 juin au 14 juillet les meilleures nations européennes en Allemagne. A trois semaines du coup d’envoi, le sélectionneur de l’Equipe de France, Didier Deschamps a dévoilé jeudi sa liste de 81 candidats 25 joueurs qui tenteront de ramener la coupe à la maison.
A chaque compétition, son hymne officiel. Celui de l’Euro 2024 a été dévoilé le 10 mai dernier. Intitulé “Fire”, il réunit le groupe de musique électronique italien Meduza, les Américains de OneRepublic et la chanteuse pop allemande Leony. Le morceau parviendra-t-il à remplacer l’indétrônable “Freed from desire” de Gala dans le cœur des supporters des Bleus ? Premier élément de réponse dans moins de trois semaines.
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L’article L’Essentiel des Européennes #13 - 37 listes candidates et un nouveau débat en France | Le “je t’aime, moi non plus” des extrêmes droites européennes est apparu en premier sur Touteleurope.eu.