Pour l’ancienne première ministre, qui a eu recours à 23 reprises à cette arme constitutionnelle, «on doit tout faire pour pouvoir avoir un budget avant la fin de l’année».
Ces professionnels, chargés par l’État d’appliquer sa stratégie d’abattage des troupeaux contaminés, sont dans le collimateur des éleveurs. Un déchaînement de haine «jamais vu», selon le vice-président du Conseil national de l’Ordre des vétérinaires, Matthieu Mourou.
«La prégnance de la menace terroriste qui continue de peser sur notre pays», a averti Laurent Nunez dans une circulaire aux préfets, après l’attentat à Sydney.
«La France pose trois conditions à son accord», a indiqué le ministre de l’Économie ce dimanche, alors qu’un voyage est prévu samedi prochain au Brésil par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour signer l’accord avec la zone du Mercosur.
Dans une lettre ouverte, elle estime «qu’il [est] temps pour [Sébastien Lecornu] d’intervenir afin de garantir, dans les plus brefs délais, un dialogue franc et sincère avec les agriculteurs de ce pays, seul à même d’apaiser les tensions qui ne cessent de s’aggraver dans de nombreux départements».
DÉCRYPTAGE - Alors que la maladie se propage dans les élevages bovins français, l’État mise sur l’abattage systématique des troupeaux contaminés. Une stratégie radicale, critiquée par une partie des éleveurs.