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▸ les 15 dernières parutions

26.10.2025 à 10:37

L'ouragan Melissa sévit aux Caraïbes : au moins trois morts en Haïti.

FRANCE24

La tempête tropicale Melissa, qui sévit dans les Caraïbes, est désormais un ouragan et devrait continuer de se renforcer au cours du week-end, a annoncé samedi le centre américain des ouragans. La tempête a déjà causé la mort de trois personnes en Haïti, selon les autorités locales. Elle progresse désormais vers la Jamaïque, et devrait frapper l'île pendant plusieurs jours avant de remonter vers le nord et menacer Cuba.

26.10.2025 à 10:32

Coup d'envoi de la Transat Café l’Or : Armel Le Cléac’h Sébastien Josse veulent conserver leur titre

FRANCE24

Ce dimanche 26 octobre débute la 17ème édition de la Transat Café l’Or (ex-Transat Jacques Vabre), célèbre course de bateaux à voile entre Le Havre et Fort-de-France en Martinique. Parmi les navigateurs engagés, le binôme Armel Le Cléac’h - Sébastien Josse. Vainqueurs de la dernière édition, ils vont tenter de conserver leur titre. Reportage Cédric Ferreira et Natalia Ruiz Giraldo.

26.10.2025 à 10:30

Crash de l'avion DC-10 d'UTA : quel lien avec l'affaire Sarkozy-Khadafi ?

FRANCE24

Dans cette "affaire dans l'affaire", Nicolas Sarkozy est doublement mis en examen et notamment soupçonnés de recel de subornation de témoin, en l'occurrence Ziad Takkiedine, principal accusateur de l'ancien président de la République dans le dossier libyen. "Entendre les partisans de Nicolas Sarkozy clamer qu’il est innocent et persécuté politiquement est insupportable." raconte Guillaume Denoix de Saint-Marc, président des familles des victimes du DC 10 d’UTA, partie civile au procès Sarkozy sur le financement libyen de sa campagne de 2007.

26.10.2025 à 10:26

Cambriolage au Louvre : deux personnes interpellées et placées en garde à vue

FRANCE 24

Deux hommes soupçonnés d'avoir participé au vol spectaculaire de bijoux patrimoniaux au musée du Louvre ont été placés en garde à vue, a déclaré, dimanche, la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau. Cette dernière a déploré la révélation de ces arrestations qui, selon elle, peut entraver le cours de l'enquête.

26.10.2025 à 10:25

Pied à pied, un cordonnier préserve le glorieux passé d'Hollywood

FRANCE24

"Il y a un peu de tout le monde ici", sourit le cordonnier, au milieu de ces archives inestimables. Sur les boîtes jaunies par le temps, on retrouve tout le gratin de la Cité des Anges: Elizabeth Taylor fait ainsi du pied à Peter Fonda, Tom Jones et Harrison Ford. Dans une autre pile, Sharon Stone marche sur Liza Minnelli et Goldie Hawn. Plus loin, on trouve aussi les pieds de Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger. M. Francis a acquis cette collection improbable quelques années après la mort en 2008 de Pasquale Di Fabrizio, un Italien connu à Los Angeles comme "le cordonnier des stars". "Di Fabrizio a travaillé pour tout le monde, des propriétaires de casinos aux acteurs, en passant par les artistes de Las Vegas, Broadway, Hollywood, le cinéma, bref, tous ceux qui se produisaient sur scène entre les années 1960 et 2008", raconte à l'AFP M. Francis. Dans certaines boîtes, on retrouve donc des autographes et des dédicaces. D'autres, comme celles de Sarah Jessica Parker ou de la chanteuse de "La Mélodie du bonheur", Julie Andrews, contiennent des dessins provenant de productions télévisées ou cinématographiques. Nostalgie Avec son industrie créative vorace et son besoin constant de se démarquer des autres, Hollywood était autrefois un endroit rêvé pour un cordonnier, selon M. Francis. "Les célébrités se vantaient du prix qu'elles avaient payé pour une paire de chaussures et voulaient quelque chose que personne d'autre n'avait", explique-t-il en sortant une boîte contenant les moules d'Adam West, l'acteur qui a incarné Batman dans la série originale des années 1960. Lui-même a commencé sa carrière dans la couture. Il a décroché son premier contrat après avoir été repéré en train de coudre une veste en cuir sur un banc public. "Ici, à Los Angeles, c'est facile d'être au bon endroit au bon moment", rit-il. Mais son rêve était de confectionner des chaussures. Alors il a commencé à apprendre seul dans sa cuisine. "Au début, elles étaient assez rudimentaires", confie-t-il. A la recherche des meilleurs professeurs, il a écumé tout Los Angeles pour trouver un stage pratique. Il a ainsi fini par apprendre le métier auprès de cordonniers arméniens, russes, iraniens ou syriens. "Ils ne disaient rien ou ne parlaient pas très bien anglais. Il fallait donc observer et apprendre, puis apprendre en refaisant les choses encore et encore." De quoi lui transmettre l'exigence du métier. "Il n'y a pas de place pour l'erreur dans la fabrication de chaussures", résume-t-il. "Si vous ratez une étape, si vous bâclez un truc, les 20 étapes suivantes pourraient en pâtir. Il faut donc être précis à chaque instant." "Chaussures gratuites" Mais ce savoir-faire méticuleux est de moins en moins apprécié. Là où Burt Reynolds ou Robert De Niro étaient autrefois heureux de débourser des milliers de dollars pour une paire sur mesure, les stars d'aujourd'hui ne se jettent plus aux pieds des artisans. "Je constate que de plus en plus de célébrités veulent des chaussures gratuites, ce qui tue les cordonniers comme moi", soupire M. Francis, sous ses tatouages et son allure de rockstar. Parfois, il regrette de ne pas avoir écouté certains de ses anciens maîtres. "Ils me disaient de rejoindre un groupe" de musique, raconte-t-il. "Quand j'ai commencé, l'un d'eux m'a dit : +Mais pourquoi tu veux devenir cordonnier ? De nos jours, on peut acheter des chaussures pour 20 dollars.+" A 48 ans, l'artisan voit aujourd'hui certains confrères renoncer à la création de chaussures sur mesure, pour se contenter de réparer les souliers produits en série qui inondent le marché. "En tant que profession, c'est extrêmement difficile de survivre", conclut-il.

26.10.2025 à 10:23

Zohran Mamdani, l'ascension fulgurante d'un outsider

FRANCE24

Depuis sa victoire surprise à la primaire de son parti en juin, les New-Yorkais se sont habitués à voir son visage barbu et souriant à la télé, ou reproduit sur les gros badges colorés que ses jeunes supporteurs arborent fièrement dans le métro. Agé de 34 ans, le favori des sondages est né en Ouganda dans une famille d'origine indienne, et vit aux Etats-Unis depuis ses sept ans. Il a été naturalisé américain en 2018. Souvent rappelé à son statut de "nepo baby" ("fils de"), il est l'enfant de Mira Nair, réalisatrice renommée ("Salaam Bombay!", Caméra d'or à Cannes, "Le mariage des moussons", Lion d'Or à Venise), et Mahmood Mamdani, professeur d'anthropologie et sciences politiques à l'université Columbia, spécialiste reconnu de l'Afrique. Son parcours est celui d'une certaine jeunesse libérale dorée de New York: lycée d'élite (Bronx High School of Science) puis le Bowdoin College dans le Maine, université connue pour être un bastion progressiste. Sous l'alias Young Cardamom, il tente en 2015 de se lancer dans le rap, influencé notamment par Das Racist, groupe new-yorkais à la fois innovant et potache dont deux des membres sont d'origine indienne, jouant avec les références et les clichés du sous-continent. L'expérience ne dure pas - il se reconnaît lui-même comme "artiste de seconde zone". Mais lorsqu'il lit que le rappeur Heems (Himanshu Suri) soutient un candidat au conseil municipal, il rejoint sa campagne en tant que militant: le virus de la politique ne le quittera plus. Il devient conseiller en prévention des saisies immobilières, aidant des propriétaires modestes en difficulté financière à éviter de perdre leur logement. Campagne à l'ancienne et réseaux Et c'est à Astoria dans le Queens, quartier creuset des vagues migratoires les plus récentes où il travaille, qu'il est élu en 2020, comme représentant du district à l'Assemblée de l'Etat de New York. Réélu par deux fois, c'est sur le terrain, que ce "socialiste" revendiqué se forge cette image qui va faire sa force: celle d'un musulman progressiste, aussi à l'aise à une marche des fiertés qu'à une rupture du jeûne de l'Aïd. Une image à laquelle il joint un programme en forme de credo: "affordability", rendre cette ville parmi les plus chères du monde "abordable" pour tous ceux qui ne sont pas riches, c'est-à-dire la majorité de ses quelque 8,5 millions d'habitants. Pour cela, il promet plus de loyers encadrés, des crèches et des bus gratuits, des épiceries de quartier gérées par la ville. Farouche défenseur de la cause palestinienne depuis ses années étudiantes, ses prises de position sur Israël (qualifié de "régime d'apartheid") et la guerre à Gaza (un "génocide"), lui valent l'hostilité d'une partie de la communauté juive. Pour tenter de rassurer, il n'a eu de cesse ces derniers mois de se montrer ferme contre l'antisémitisme. Énergique opposant à Donald Trump, qui le qualifie de "petit communiste", Zohran Mamdani est paradoxalement, comme lui, un "outsider" dans un vieux monde politique dont les électeurs ne veulent plus, estime Costas Panagopoulos, professeur en sciences politiques à la Northeastern University. "Il a réussi à rallier le soutien des électeurs insatisfaits, les New-Yorkais frustrés par le statu quo et qui estiment que l'establishment ignore leurs besoins et leurs priorités", dit-il. Le jeune élu fan de cricket et de football, récemment marié à l'illustratrice américaine Rama Duwaji, a su également mettre à profit ses qualités de militant, avec une campagne de porte-à-porte et de tractage efficace, et une utilisation massive, innovante et souvent drôle, des réseaux sociaux. Pour Lincoln Mitchell, de l'université Columbia, "il a incarné une sorte d'hybride entre une campagne à l'ancienne des années 1970 et une campagne ultra-moderne de 2025".

26.10.2025 à 10:21

Au Kenya, cinq petits villages et une forêt au cœur de la course mondiale aux terres rares

FRANCE24

Mrima hill, jolie colline boisée située près de la frontière tanzanienne, voit depuis quelques temps les visiteurs étrangers se succéder. Car d'importantes réserves, notamment de niobium, un minerai utilisé pour renforcer l'acier, s'y trouvent. Le site est petit: environ 3,6 km2 au total. Mais le gisement sur lequel il repose a été évalué en 2013 à 62,4 milliards de dollars (environ 47 milliards d'euros d'alors) par Cortec mining Kenya, une filiale de sociétés anglaises et de l'entreprise canadienne Pacific Wildcat Resources. Alors que la compétition s'accélère globalement pour l'accès aux terres rares, l'ex-ambassadeur par intérim des Etats-Unis au Kenya, Marc Dillard, s'est donc rendu sur place en juin, selon plusieurs villageois interrogés par l'AFP, ce qu'a confirmé la représentation diplomatique américaine à Nairobi. Washington fait de la sécurisation des minerais critiques un élément central de sa diplomatie en Afrique, espérant concurrencer le quasi-monopole de la Chine dans ce secteur stratégique. La Maison Blanche se félicite notamment d'être parvenue à un accord de paix entre le Rwanda et la République démocratique du Congo -un pays extrêmement riche en ressources minières, même si les violences perdurent dans l'est. "Grosses voitures" Peu avant la venue du représentant américain, un consortium australien avait fait en avril une offre pour exploiter les terres rares. Des ressortissants chinois ont également récemment tenté de visiter les lieux, où les spéculateurs fonciers affluent, affirme Juma Koja, un gardien de la communauté. "Les gens viennent ici dans de grosses voitures (...), mais nous les refoulons", assure-t-il à l'AFP, dont une équipe a dans un premier temps également été interdite d'accès à la forêt. "Je ne veux pas que mon peuple soit exploité", justifie-t-il. Le gardien craint des dommages environnementaux irréversibles, notamment la perte d'arbres indigènes uniques comme la grande orchidée, déjà menacée alors que l'exploitation minière n'a pas encore débuté. "Dans mon coeur, je pleure" à cette pensée, confie-t-il. La forêt luxuriante, riche en plantes médicinales, abrite en outre des sanctuaires sacrés et assure depuis longtemps la subsistance de la population, bien que plus de la moitié de celle-ci vive aujourd'hui dans une pauvreté extrême, selon des données gouvernementales. La communauté locale s'inquiète surtout d'être expulsée du fait de l'exploitation du niobium dont elle ne toucherait rien. "Où nous emmèneront-ils?", angoisse Mohammed Riko, 64 ans, vice-président de l'Association communautaire de la forêt de Mrima Hill. "Mrima est notre vie." Le Kenya a imposé en 2019 une interdiction nationale sur les nouvelles licences minières en raison de préoccupations concernant la corruption et la dégradation de l'environnement, interdiction qu'il a progressivement assouplie depuis. La Chine limitant de plus en plus ses propres exportations de terres rares, Nairobi voit désormais des opportunités à saisir. "Mourir pauvres" Le ministère des Mines kényan a annoncé cette année des "réformes audacieuses", notamment des allégements fiscaux et une transparence accrue des licences, visant à attirer les investisseurs et à faire passer le secteur de 0,8% du PIB à 10% d'ici 2030. Mais le Kenya manque de données précises sur ses sols, estime Daniel Weru Ichang'i, professeur retraité de géologie économique à l'Université de Nairobi. "Il existe une vue romantique des mines, qui sont perçues comme un secteur où l'on fait de l'argent facilement. Il faut que nous redescendions sur terre", observe-t-il. Le corruption, très répandue au Kenya, "rend moins attractif ce secteur, déjà à très haut risque" pour d'éventuels investisseurs, poursuit Daniel Weru Ichang'i. En 2013, le Kenya avait révoqué la licence minière accordée à Cortec Mining Kenya, invoquant des irrégularités environnementales et de licence. L'entreprise affirme de son côté s'être vue sanctionnée pour avoir refusé de payer un pot-de-vin au ministre des Mines de l'époque, ce que celui-ci nie. Elle a perdu son recours devant un tribunal international. Domitilla Mueni, trésorière de l'Association de Mrima Hill, espère malgré tout d'importantes retombées. Elle-même a planté des arbres sur son terrain et l'a cultivé — afin de maximiser les profits au cas où des entreprises minières voudraient le racheter. Et de s'interroger: "Pourquoi devrions-nous mourir pauvres alors que nous avons des minerais?"
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