Une fois de plus l'identité de France 24 a été usurpée. Un compte TikTok a largement propagé des vidéos aux contenus faux et sensationnalistes devenus pour certains très viraux.
Selon le média britannique, les autorités géorgiennes auraient utilisé "une arme chimique datant de la Première Guerre mondiale", un gaz incapacitant appelé camite, qui provoque brûlures, toux et vomissements.
Les services de sécurité géorgiens ont indiqué avoir ouvert une enquête afin de déterminer "sur quelles informations la BBC s'est appuyée" et d'évaluer "la pertinence et la crédibilité de ces informations".
La BBC a indiqué de son côté dans un communiqué transmis à l'AFP que son reportage "comprend des preuves provenant de multiples sources tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays", dont des "témoignages directs des manifestants, de plusieurs lanceurs d'alerte, d'experts des Nations unies et d'experts en Géorgie, ainsi que d'une étude médicale et de documents et rapports écrits".
"Ce reportage est clairement d'intérêt public et les preuves recueillies sont présentées de manière claire au public", a assuré la chaîne.
La Géorgie est plongée dans une crise politique depuis les élections législatives de l'année dernière, remportées par le parti au pouvoir Rêve géorgien mais contestées par l'opposition pro-européenne.
L'opposition organise depuis un an des manifestations qui ont rassemblé jusqu'à plusieurs dizaines de milliers de personnes, mais sans réussir à faire changer de cap le pouvoir, accusé de dérive autoritaire et de vouloir se rapprocher de la Russie au dépends de l'UE.
Le gouvernement accuse de son côté l'opposition de vouloir prendre le pouvoir par la force et de pousser le pays à une confrontation avec Moscou.
Lors de certaines manifestations, la police a fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau pour disperser la foule. Des ONG ont dénoncé des mauvais traitements infligés aux protestataires.
La version du budget transmise par le Sénat s’éloigne nettement de celle adoptée à l’Assemblée nationale : les sénateurs ont rejeté la suspension de la réforme des retraites, pourtant exigée par les socialistes. Ils ont également supprimé la hausse de la CSG sur les revenus du capital, une mesure de recettes obtenue par les députés socialistes. Dans ces conditions, comment les socialistes pourraient-ils encore soutenir le texte ? Les explications avec Jean Petaux, politologue.