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▸ Les 15 dernières parutions

10.12.2025 à 06:05

Le Cambodge se retire des Jeux d'Asie du Sud-Est organisés en Thaïlande, sur fond d'affrontements frontaliers

FRANCE24

"Il est confirmé que le Cambodge s'est retiré", a déclaré à l'AFP Akarin Hiranprueck, un haut responsable des Jeux. Le Comité national olympique cambodgien (NOCC) avait déjà annoncé fin novembre que ses athlètes ne participeraient pas aux épreuves concernant huit disciplines "en raison d'importants problèmes de sécurité". Mais les nouveaux affrontements en cours depuis dimanche, qui ont conduit à l'évacuation de plus de 500.000 personnes au total de part et d'autre de la frontière entre Thaïlande et Cambodge, se sont invités dans la compétition. Les deux pays s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la reprise des hostilités, qui ont tué au moins sept civils cambodgiens et quatre soldats thaïlandais, selon les derniers bilans des autorités. Le Cambodge et la Thaïlande, qui se disputent de longue date des pans de territoire le long de leur frontière commune, s'étaient déjà affrontés en juillet durant cinq jours. Quarante-trois personnes avaient perdu la vie. Des membres de la délégation cambodgienne ont participé mardi au défilé des athlètes, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux d'Asie du Sud-est à Bangkok, ville hôte au même titre que la province côtière de Chonburi. La cérémonie a eu lieu sous haute sécurité, en présence de membres de la famille royale thaïlandaise. Des milliers d'athlètes originaires de 11 pays asiatiques doivent prendre part jusqu'au 20 décembre à des épreuves de football, skateboard, voile ou encore d'escrime.

10.12.2025 à 05:57

Au Brésil, les députés votent une loi pour réduire fortement la peine de Bolsonaro

FRANCE24

Si ce texte est également voté par le Sénat, "Bolsonaro verra sa peine réduite de 27 ans et trois mois à environ deux ans et quatre mois de prison", a affirmé son rapporteur, le député Paulinho da Força, dans une vidéo envoyée à l'AFP. Mais la décision finale sur la durée des peines reviendra à la Cour suprême. Le texte, qui dit chercher "la pacification" du Brésil, a été adopté par 291 voix contre 148. Il prévoit aussi d'accorder une liberté conditionnelle à plus d'une centaine de partisans de l'ex-président d'extrême droite (2019-2022) condamnés pour l'assaut contre les sièges des pouvoirs à Brasilia le 8 janvier 2023, quelques jours après l'investiture de l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. "C'est un geste de réconciliation. Un pays ne peut rester éternellement prisonnier de son passé récent", a déclaré M. da Força pendant la séance. Incidents dans l'hémicycle Les débats ont été interrompus pendant un long moment à la suite d'incidents dans l'hémicycle. Un député progouvernemental, Glauber Braga, a été expulsé manu militari par la police après avoir dénoncé une "offensive putschiste" et s'être installé dans le fauteuil du président de la chambre. La retransmission en direct de la séance à la télévision a été coupée et les journalistes ont été chassés de la salle, ce qui a généré des bousculades et des échauffourées. Dans un communiqué, la Fédération des journalistes du Brésil a "condamné avec véhémence" cet "épisode de violence". Le texte vise à réduire de manière significative les peines de prison pour divers délits, dont celui de tentative de coup d'Etat. Bloquée plusieurs mois durant, la proposition a été finalement inscrite mardi à l'ordre du jour de la Chambre, pour le plus grand plaisir de l'opposition de droite qui milite en faveur d'une amnistie de l'ex-président, mais n'a pu jusqu'à présent parvenir à ses fins en raison de protestations populaires. "Attentat contre la démocratie" "Comme nous n'avons pas réussi à créer l'environnement politique et à obtenir les votes nécessaires pour l'amnistie, la première étape pour atteindre notre objectif sera la réduction des peines", a déclaré le député leader de l'opposition, Sostenes Cavalcante, au cours d'une conférence de presse. "Toute loi doit être générale. Nous faisons clairement une loi spécifique pour bénéficier à Bolsonaro", a commenté le député leader de la majorité, Lindbergh Farias. "Ce qui se passe aujourd'hui est une honte, un attentat contre la démocratie et un effort de plus pour l'immunité" des putschistes, a-t-il ajouté. Jair Bolsonaro, 70 ans, est détenu depuis fin novembre dans les locaux de la police fédérale à Brasilia, dans une petite cellule équipée d'un minibar, de la climatisation et d'une télévision. Mardi, ses avocats ont réclamé son hospitalisation d'urgence en raison d'une "aggravation significative de son état de santé", nécessitant selon eux une double opération chirurgicale. L'ancien président souffre de séquelles permanentes après avoir été poignardé à l'abdomen en 2018 lors d'un meeting de campagne présidentielle. Président du Brésil de 2019 à 2022, M. Bolsonaro a été reconnu coupable par la Cour suprême d'avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir "de façon autoritaire" quel que soit le résultat de l'élection de 2022, qu'il a finalement perdue au second tour face à son rival de gauche Lula. Il clame son innocence, se disant victime de "persécution politique". Sa défense a déposé fin novembre un nouveau recours pour demander l'annulation du procès, après le rejet par la Cour suprême d'un premier appel. Vendredi, le fils de l'ex-président, Flavio Bolsonaro, un sénateur de 44 ans, avait annoncé que son père l'avait désigné pour représenter son camp lors de la prochaine élection présidentielle, en 2026.

10.12.2025 à 05:39

Après le cyclone, les Sri-Lankais exsangues font la queue pour être soignés

FRANCE24

"Je n'ai pas pu accéder au camp hier, donc je suis revenu à 04H00 du matin pour être le premier de la queue", explique Prasantha Perera, un charpentier de 60 ans qui doit se faire retirer un éclat de bois au pied, avant de pouvoir enfin s'atteler au nettoyage. Le cyclone Ditwah, le pire que l'île ait connu depuis le début du siècle, a tué fin novembre au moins 638 personnes et en a touché plus de deux millions, soit près de 10% de la population. M. Perera est le premier patient de la journée à quitter le camp médical d'urgence, mis en place par des humanitaires japonais pour suppléer l'hôpital public de Chilaw, inondé. Les crues n'ont pas épargné M. Perea non plus. "Il y a eu 1,5 mètre d'eau dans ma maison", explique le charpentier en récupérant des médicaments contre les infections. "Je ne pouvais pas nettoyer à cause de cette blessure, mais maintenant je peux commencer." Derrière lui, des dizaines d'adultes et d'enfants se tiennent debout dans une file ordonnée, déjà si longue que les humanitaires demandent à certains patients de revenir le lendemain. "Je reviendrai très tôt demain pour avoir des médicaments contre l'eczéma", se résigne Eva Kumari, 51 ans, déboutée car le centre a déjà atteint sa limite de 150 patients par jour. Aide internationale L'équipe médicale de 31 membres, déployée par l'Agence japonaise de coopération internationale (Jica), est arrivée quelques jours après la catastrophe, à la demande du gouvernement srilankais. Abrités dans des tentes blanches, les humanitaires japonais sont venus avec leurs propose équipements, des trousses médicales aux générateurs électriques. Il sont épaulés par 16 traducteurs. Parmi eux, un moine japonais qui vit sur l'île depuis 15 ans et parle le cinghalais, la langue du pays. Près de deux semaines après le passage du cyclone, le principal hôpital de la ville vient tout juste de recommencer à admettre des patients, confie son directeur adjoint, Dinesh Koggalage. En attendant qu'il puisse à nouveau fonctionner normalement, les équipes du centre d'urgence sont de plus en plus sollicitées, selon le professeur Taketo Kurozumi, spécialiste de la gestion médicale des catastrophes à l'université Teikyo de Tokyo. "Les chiffres augmentent", décrit-il à l'AFP entre deux patients. Ceux-ci présentent généralement des problèmes de peau, des difficultés respiratoires ou des maladies transmises par les moustiques, comme la dengue et le chikungunya. Devant le centre de Chilaw, la file d'attente continue à avancer, lentement. Les médecins écoutent les antécédents médicaux des patients et consacrent à chacun d'entre eux plus de temps que ne le permet généralement le système de santé srilankais, déjà surchargé en temps ordinaire. Le cyclone Ditwah est la catastrophe naturelle la plus grave de l'histoire récente du Sri-Lanka, a rappelé le président Anura Kumara Dissanayake, qui a lancé un appel à l'aide internationale pour soutenir les efforts de reconstruction.
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