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03.05.2025 à 01:07

Apple s'ouvre aux paiements hors de sa boutique d'applications, un tournant

FRANCE24

Le groupe a acté ce changement majeur en mettant à jour son règlement sur les applications, publié sur son site. Mercredi, la juge fédérale d'Oakland (Californie) Yvonne Gonzalez Rogers avait accusé la firme à la pomme de ne pas se plier à sa décision rendue il y a plus de trois ans et qui l'oblige théoriquement à ouvrir les iPhone à des boutiques d'applications concurrentes à la sienne. En septembre 2021, la magistrate avait estimé qu'Apple ne pouvait plus imposer aux éditeurs d'applis de passer par l'App Store, sa boutique en ligne, ainsi que par son système de paiement, qui prélève en moyenne une commission de 30%. L'exclusivité de l'App Store était jusqu'ici une immense source de revenus pour Apple. L'activité de services, qui comprend la boutique d'applications, les plateformes de streaming musical (Apple Music) et vidéo (Apple TV), ainsi que le stockage de données à distance (iCloud) pèse désormais 28% des revenus de l'entreprise. En Europe, le Règlement sur les marchés numériques ("Digital Markets Act" ou DMA), entré en vigueur l'an dernier, oblige les six plus gros acteurs mondiaux de la tech, dont Apple, à ouvrir leurs plateformes à la concurrence. Sous pression des régulateurs et de la justice, Apple avait déjà permis à certains éditeurs d'en passer par un autre système de paiement, via une page internet, mais prélevait encore 27% de commission. La nouvelle mouture du règlement ne mentionne pas de commission, ce qui signifie que le recours à une plateforme tierce est désormais sans frais. Le changement ne s'applique, en l'état, qu'aux Etats-Unis. Dans sa décision rendue mercredi, Mme Gonzalez Rogers ordonne notamment à Apple de ne plus prélever aucune commission sur les transactions réalisées hors de sa boutique d'applications. Elle lui intime également de ne plus envoyer de message aux usagers qui souhaitent passer par une boutique ou une application tierce, sauf pour leur indiquer qu'ils ne passent pas par l'App Store. "Un nouveau monde" Apple a expliqué, dans un message posté sur son site, que la mise à jour de son règlement visait à se mettre "en conformité avec une décision de justice aux Etats-Unis". Le groupe a indiqué qu'il prévoyait de faire appel. "La défaite d'Apple en justice ouvre un nouveau monde aux développeurs d'applications", a estimé, sur X (ex-Twitter), David Heinemeier Hansson, responsable technique de la société de création d'applis 37signals. "Des modèles économiques entiers étaient impossibles sous le régime des 30%" de commissions. "Les cartes sont rebattues", a abondé, sur X également, Hamza Alsamraee, fondateur de la start-up d'intelligence artificielle (IA) NewForm. Vendredi, la plateforme de streaming audio Spotify a annoncé qu'Apple l'avait autorisé à mettre à jour son application pour offrir désormais la possibilité de payer en dehors de l'App Store. "Si Apple perd des commissions sur l'App Store, ils pourraient essayer d'augmenter les revenus provenant d'autres sources, comme les frais imputés aux développeurs ou pour la publicité, ce qui pourrait créer de nouvelles difficultés" pour les clients de la société, prévient Jin-Hyuk Kim, professeur d'économie à l'université de Colorado. Avi Greengart, analyste du cabinet Techsponential, ne s'attend pas à ce que cette refonte "ait tant d'impact que cela sur le chiffre d'affaires d'Apple". "Apple Services bat des records trimestre après trimestre", dit-il, "parce qu'il y a de plus en plus d'appareils Apple en circulation et que les gens font de plus en plus de choses depuis leur téléphone". Sur l'exercice 2024, clôturé fin septembre, le chiffre d'affaires des services a frôlé les 100 milliards de dollars (96). "Pour les petits développeurs, l'App Store reste la meilleure façon de trouver des consommateurs sans avoir à investir les sommes que vont dépenser Epic Games ou Spotify pour mettre en place des moyens de paiement alternatifs", a jugé Carolina Milanesi, du cabinet Creative Strategies. "Et pour la plupart des consommateurs, les étapes supplémentaires (que nécessite le paiement hors du système Apple) ne valent pas le coup s'ils ne dépensent pas beaucoup", a-t-elle poursuivi. "C'est plus simple de passer par l'App Store."

03.05.2025 à 01:03

A Singapour, des élections à valeur de test pour le nouveau Premier ministre

FRANCE24

Le Parti d'action populaire (PAP), qui dirige le pays depuis 1959, détient une majorité écrasante de sièges au Parlement et il est peu probable qu'il perde le pouvoir. Mais dans l'opposition, le Parti des travailleurs attire progressivement davantage de soutien et a gagné des sièges ces dernières années. Quelque 2,76 millions d'électeurs sont appelés à désigner les 97 membres du Parlement monocaméral. Les bureaux de vote ont ouvert à 08H00 (00H00 GMT) et fermeront 12 heures plus tard. Des résultats sont attendus vers minuit (16H00 GMT). M. Wong, 52 ans, en poste depuis mai dernier, souhaite sortir renforcé de ce scrutin afin de prendre des mesures face à une situation économique mondiale incertaine. Récession "pas à exclure" Son arrivée au pouvoir, qui a ouvert une nouvelle ère après des décennies de domination de l'influente famille Lee, a coïncidé avec le fait que Singapour fait face à une série de défis. Le ministre du Commerce, Gan Kim Yong, a annoncé récemment que Singapour "ne (pouvait) pas exclure" une récession en 2025 en raison de l'incertitude causée par la hausse des droits de douane américains. M. Wong a appelé de son côté fin avril à une "restructuration majeure" de l'économie de la cité-Etat, pour résister à la "nouvelle tempête" résultant de la guerre commerciale déclenchée par le président américain Donald Trump. Le Premier ministre est aussi confronté à une opposition renforcée, qui fustige l'équipe gouvernementale en place pour ne pas avoir freiné la hausse du coût de la vie et des prix de l'immobilier, appelant également à davantage de voix alternatives au Parlement. Mais pour l'analyste politique Nydia Ngiow, le PAP a toujours été considéré comme un bouclier en cas de crise. De plus, selon elle, la guerre sur les droits de douane ne semble pas encore un facteur décisif dans l'attitude des électeurs. "Etant donné que les élections (législatives) à Singapour ont tendance à se concentrer sur des problèmes locaux, il est peu probable que la géopolitique façonne les décisions des électeurs", a-t-elle indiqué. Si le PAP est encore largement majoritaire, sa domination a été grignotée lors des dernières élections, avec un électorat, notamment les jeunes, désireux de se faire plus entendre. Le Parti des travailleurs avait ainsi réussi à obtenir dix des 93 sièges en jeu lors des élections de 2020, contre quatre précédemment. "Les jeunes électeurs seront un facteur dans certains quartiers. Contrairement aux électeurs plus âgés, ils sont prêts à écouter les deux partis et à prendre une décision éclairée", analyse P.N. Balji, ancien rédacteur en chef et observateur politique. Le Parti des travailleurs, devenu plus habile politiquement, espère poursuivre sur cette lancée avec une liste de candidats charismatiques, dont un avocat de premier plan. Le parti a fortement mobilisé lors de ses rassemblements pendant la campagne, tout comme lors des élections précédentes. En réponse aux critiques, le PAP a rappelé que l'Etat avait dépensé des milliards d'euros pour aider les citoyens à faire face à la hausse du coût de la vie, notamment par le biais d'aides financières et de bons d'épicerie.

03.05.2025 à 00:27

Les Australiens aux urnes, préoccupés par l'inflation et les droits de douane

FRANCE24

De part et d'autre du pays océanien, des localités désertiques aux villes côtières, les Australiens sont appelés à choisir entre les camps de deux vieux routiers de la vie politique nationale, le Premier ministre de centre gauche et son adversaire conservateur Peter Dutton. Le Parti travailliste d'Anthony Albanese semble favori, d'après les dernières enquêtes d'opinion. "Personne ne peut nier que nous sommes dans une époque incertaine. Et en des temps d'incertitude, nous voyons habituellement les électeurs se tourner vers les gouvernements sortants", rappelle la sondeuse Michele Levine de la société Roy Morgan. Les bureaux de vote ont ouvert à 08H00 (22H00 GMT vendredi) et le resteront jusqu'à 18H00 locales dans les différents fuseaux horaires que compte le pays-continent. A Sydney (sud-est), ils le seront de 22H00 GMT vendredi à 08H00 GMT samedi. Objectifs du scrutin: choisir les 150 membres de la prochaine législature de la chambre basse et renouveler environ la moitié du Sénat. M. Albanese, 62 ans, a promis de développer les énergies renouvelables, lutter contre la crise du logement et financer davantage le système de santé. "Dans les sondages, il y a beaucoup d'électeurs indécis. Nous devons soulever des montagnes", a-t-il admis vendredi, à la veille du scrutin. Peter Dutton, chef du Parti libéral, a, lui, prédit "beaucoup de surprises, siège après siège", affirmant n'avoir "pas rencontré un seul Australien lors de cette campagne qui ait dit aller mieux" qu'en 2022, lors des dernières législatives. Cet ancien policier de la brigade des stupéfiants de 54 ans dit vouloir réduire l'immigration, s'attaquer à la délinquance et se débarrasser d'une interdiction du nucléaire civil dans le pays. Effet Trump La campagne électorale a été bousculée dès ses premiers jours par l'offensive commerciale du président américain Donald Trump: l'Australie, alliée de longue date des Etats-Unis, fait l'objet de droits de douane américains de 10% sur une grande partie de ses marchandises. Certains sondages indiquent que le soutien aux conservateurs s'est amoindri en raison de la politique de Donald Trump, qualifié de "grand penseur" par M. Dutton au début de l'année. "Si je devais me battre avec Donald Trump ou n'importe quel autre dirigeant pour défendre les intérêts de notre nation, je le ferais en un éclair", a toutefois déclaré M. Dutton en avril, témoignant d'un changement de ton. Anthony Albanese a pour sa part condamné les surtaxes américaines, y voyant un acte d'"autodestruction économique" et un "geste indigne de la part d'un (pays) ami". L'économie préoccupe les électeurs, de nombreux ménages australiens peinant à faire face à l'augmentation des prix du lait, du pain, de l'électricité ou encore du pétrole. MM. Albanese et Dutton font tous deux valoir leurs origines populaires - sans être parvenus à donner le prix exact d'une douzaine d'œufs lors d'un débat télévisé. "On va faire les courses et, pour 50 balles (28 euros), on finit avec un petit sac. C'est juste intenable", expliquait à l'AFP le musicien Hus Sali, 69 ans, en amont du scrutin. Climat Les électeurs d'Australie, géant de la production de charbon, doivent aussi départager deux dirigeants aux visions contrastées sur le changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le gouvernement travailliste d'Anthony Albanese a promis de faire de l'Australie une superpuissance des énergies renouvelables même s'il a accordé des permis à de nouveaux projets miniers et des subventions à des industries polluantes. "Ils devraient développer l'éolien et le solaire", jugeait mi-avril Annika Cole, une professionnelle de santé de 63 ans, après avoir voté par anticipation comme plus d'un tiers des quelque 18,1 millions d'électeurs, selon les autorités électorales. M. Dutton propose en revanche de construire sept réacteurs nucléaires pour 200 milliards de dollars américains et se détourner dans le même temps des énergies renouvelables. L'enjeu du scrutin est aussi de savoir si le camp vainqueur décrochera une majorité ou non, au risque de devoir composer avec des formations minoritaires. Le désintérêt croissant des électeurs vis-à-vis des deux grands partis a enhardi des formations indépendantes réclamant davantage de transparence et des mesures sur le climat.
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