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15.12.2025 à 04:35

Procès Péchier: la parole à la défense

FRANCE24

Silhouette imposante et chevelure de jais, Randall Schwerdorffer, qui assure la défense de l'anesthésiste - épaulé par Julie Péchier, avocate et sœur de l'accusé - doit prendre la parole seul pour porter la voix et la version du médecin de 53 ans. Accusé d'avoir empoisonné 30 patients - dont 12 sont morts - au bloc opératoire, entre 2008 et 2017 dans deux cliniques de Besançon, Frédéric Péchier, qui comparaît libre depuis le 8 septembre, n'a cessé de clamer son innocence. Son défenseur va donc tenter d'obtenir des six jurés populaires et des trois magistrats professionnels un acquittement. Après quoi, la parole sera donnée une dernière fois à l'accusé, puis la cour d'assises du Doubs se retirera pour délibérer. Elle rendra son verdict d'ici à vendredi. La semaine dernière, au terme d'un réquisitoire fleuve de plus de dix heures d'une rare intensité, les deux avocates générales Thérèse Brunisso et Christine de Curraize ont requis la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans, à l'encontre de celui qu'elles ont qualifié de "tueur en série" aux crimes "hautement pervers". Frédéric Péchier est "l'un des plus grands criminels de l'histoire", qui "a utilisé la médecine pour tuer", ont-elles asséné. Face à cette "hypothèse d'accusation", il est l'heure pour la défense "d'expliquer sa propre interprétation (du dossier), qui n'est absolument pas la même que celle de l'accusation", a réagi vendredi Me Schwerdorffer en marge de l'audience. "L'imposture Péchier" Sa plaidoirie reflètera les longues journées d'audience, "l'oralité des débats et les interrogatoires" des témoins, des enquêteurs et des experts qui se sont succédé à la barre, a-t-il assuré. "Je maintiendrai toujours que je ne suis pas l'empoisonneur", a une ultime fois soutenu l'accusé lors de son dernier interrogatoire sur les faits. Jamais il n'a flanché malgré les assauts répétés et implacables du ministère public. Depuis plus de trois mois, les débats de la cour d'assises se sont penchés sur l'enquête de police, les expertises médicales et les témoignages émouvants des victimes présumées et de leurs familles, défendues par 27 avocats. Selon le duo de magistrates de l'accusation, le praticien introduisait, sans se faire remarquer, du potassium, des anesthésiques locaux, de l'adrénaline ou encore de l'héparine dans des poches de perfusion, avant de les déposer sur les chariots d'anesthésie. Ces poches empoisonnées étaient ensuite perfusées aux patients, ce qui déclenchait des arrêts cardiaques ou des hémorragies incompréhensibles pour les soignants. L'empoisonneur cherchait ainsi à nuire à des médecins avec qui il était en conflit et "nourrir sa soif de puissance", selon le ministère public. Une démonstration saluée par les avocats des parties civiles, qui pendant les trois mois d'audience ont exhorté l'accusé à avouer, en vain. "Douze morts, dix-huit rescapés, je crois qu'on ne pouvait pas requérir autre chose" que la perpétuité, a noté Me Stéphane Giuranna. Pour son confrère Frédéric Berna, à présent que les avocates générales ont "définitivement débusqué l'imposture Péchier", les "écrans de fumée de la défense" ne pourront plus "faire échapper Péchier à la vérité judiciaire". Pour être "bien condamné", l'accusé doit être "bien défendu", a reconnu le conseil. "Je ne doute pas qu'il le sera, mais encore une fois, j'espère que la défense aura la dignité de sortir de la position d'imposture qu'elle a eue jusque-là".

15.12.2025 à 04:32

À Hong Kong, le magnat Jimmy Lai reconnu coupable de sédition et collusion avec l'étranger

FRANCE 24

La Haute cour de justice de Hong Kong a déclaré lundi Jimmy Lai, magnat de la presse et activiste pro-démocratie, coupable de sédition et de collusion avec des puissances étrangères, en violation de la stricte loi de sécurité nationale chinoise. Le comité de protection des journalistes fustige une "parodie" de justice.

15.12.2025 à 04:31

Accord UE-Mercosur: dernière ligne droite agitée, la France sème le trouble

FRANCE24

"A ce stade, le compte n'y est pas pour protéger les agriculteurs français. Les exigences françaises n'ont pas été remplies", a tonné Paris dimanche soir. Emmanuel Macron a demandé à la présidente de la Commission européenne un report de l'examen de l'accord, a indiqué son entourage, alors que les Vingt-Sept doivent se prononcer entre mardi et vendredi. Ce bras de fer lance une semaine qui s'annonçait déjà agitée à Bruxelles. Les syndicats agricoles promettent jusqu'à 10.000 manifestants dans la capitale belge jeudi, en marge d'un sommet européen entre chefs d'Etat et de gouvernement. Les agriculteurs de l'UE restent vent debout contre cet accord de libre-échange avec l'Argentine, le Brésil, l'Uruguay et le Paraguay. L'accord favoriserait les exportations européennes de voitures, de machines, de vins et de spiritueux. En retour, il faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains, ce qui alarme les filières. La Commission européenne n'a quant à elle pas varié. "On espère avoir toutes les conditions pour une signature le week-end prochain", affirmait récemment sa porte-parole Paula Pinho. Ursula von der Leyen voudrait parapher ce traité commercial samedi lors du sommet du Mercosur dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu. "C'est maintenant ou jamais", martèle une source au sein de la Commission, à propos de négociations entamées il y a plus de 25 ans. Avant de s'envoler au Brésil, Ursula von der Leyen a besoin de l'aval des Etats européens dans la semaine. Et le report en 2026 réclamé par la France est balayé par d'autres pays. "S'il n'y a pas de compromis cette semaine, on risque une crise européenne grave. Ce sera un grand échec pour la Commission, pour l'Allemagne et pour l'Espagne", met en garde un diplomate européen, sous couvert de l'anonymat. Ardents défenseurs de cet accord commercial, Allemands, Espagnols et Scandinaves veulent relancer leurs exportations, au moment où l'économie européenne souffre de la concurrence chinoise et des taxes douanières des Etats-Unis. La France aura donc du mal à bloquer ce traité qui n'a besoin que d'une majorité qualifiée pour être adopté. L'Italie, qui a soufflé le chaud et le froid, pourrait jouer les arbitres. Sauvegarde et contrôles renforcés Pour compliquer encore l'équation, avant le vote des Vingt-Sept, un autre scrutin est attendu dès ce mardi, au Parlement européen cette fois. A Strasbourg, les eurodéputés se penchent sur les mesures de "sauvegarde" destinées à rassurer les agriculteurs et amadouer la France. Avec ce dispositif, l'Union européenne promet un "suivi renforcé" des produits les plus sensibles tels que la viande bovine, la volaille, le riz, le miel, les œufs, l'ail, l'éthanol et le sucre, et une intervention en cas de déstabilisation du marché. Les Etats européens ont déjà approuvé cette clause de sauvegarde. Mais le Parlement européen pourrait encore la consolider. Autre signal pour tenter de convaincre Paris, la Commission européenne a annoncé la semaine dernière le renforcement de ses contrôles sur les importations agricoles, afin de s'assurer qu'elles respectent les normes européennes. Bruxelles promet également de mettre à jour ses règles sur les traces de pesticides dans les produits importés, afin d'éviter que des substances, pourtant interdites en Europe, rentrent sur le continent via les importations. Si Ursula von der Leyen signe le traité samedi, la partie ne sera pas terminée pour autant. Il restera une ultime étape au Parlement européen: l'adoption définitive de l'accord au début de l'année 2026 a priori. Des sources internes s'attendent à un scrutin serré dans l'hémicycle, où les considérations nationales pèseront. Tous bords politiques confondus, "tous les Français voteront contre, la plupart des Polonais aussi", pronostique un bon connaisseur des équilibres parlementaires. En ajoutant la gauche radicale et l'extrême droite, "on arrive déjà à 300 opposants" au traité, calcule-t-il, sur un total de 720 élus.
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