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11.12.2025 à 22:19

Assassinat de l'avocat Sollacaro: 30 ans de prison pour le tireur

FRANCE24

Le verdict est tombé au terme d'un procès hors norme, débuté le 3 novembre et tenu à huis clos. Le commanditaire présumé du crime et chef présumé de la bande criminelle corse dite du "Petit Bar", Jacques Santoni, n'a pas été jugé pendant ce procès, pour raisons de santé. Après plus de neuf heures de délibérations, André Bacchiolelli, considéré comme le tireur qui a abattu l'ancien bâtonnier du barreau d'Ajaccio le 16 octobre 2012, a été reconnu coupable de tous les chefs d'accusations et condamné à 30 ans de réclusion criminelle, assortis d'une peine de sûreté de 20 ans. Son avocat a immédiatement annoncé son intention de faire appel. "Ce que je retiens, c'est la déclaration de culpabilité", a déclaré de son côté Me Philippe Soussi, l'un des avocats de la famille d'Antoine Sollacaro, à la sortie de la salle d'audience. "La justice est passée. C'est un moment important, ce soir, pour la famille. Et c'est aussi un moment historique, parce que ça fait 13 ans qu'on attend ce procès", a-t-il souligné. La veuve et les enfants d'Antoine Sollacaro ne se sont pas exprimés. L'avocat avait été tué de cinq balles dans la tête par des assaillants à moto alors qu'il venait d'acheter son journal, comme tous les matins dans la même station-service d'Ajaccio. L'assassinat du défenseur d'Yvan Colonna, ou de l'ex-dirigeant nationaliste Alain Orsoni reconverti dans les affaires et lié au grand banditisme, avait été qualifié "d'onde de choc" par Christiane Taubira, alors ministre de la Justice. Rivalité Le cas de Jacques Santoni, commanditaire présumé du crime, qui aurait été commis sur fond de rivalité entre le "clan" Orsoni et la bande du "Petit Bar", poursuivi pour complicité d'assassinat et association de malfaiteurs, avait été disjoint dès le début du procès et renvoyé à une audience ultérieure. Tétraplégique depuis un accident de moto en 2003, il n'avait déjà pas comparu à ses derniers procès et n'est pas incarcéré malgré une peine de 13 ans de prison pour blanchiment prononcée en juin à Marseille. Considéré par les enquêteurs comme "proche lieutenant" de Jacques Santoni et poursuivi pour association de malfaiteurs en récidive, Mickaël Ettori, en fuite depuis 2020, a été condamné à 15 ans de prison en son absence. L'accusation reposait principalement sur les déclarations du premier repenti de France, Patrick Giovanonni, petite main de la bande du "Petit Bar", selon qui Jacques Santoni avait dit après l'assassinat de Me Sollacaro: "C'est nous qui avons tapé." Lui-même poursuivi pour association de malfaiteurs dans une autre tentative d'assassinat jointe au procès Sollacaro, il a comparu masqué et a été condamné à cinq de prison avec sursis. Son avocat, Me Laurent-Franck Liénard, a jugé le verdict " parfaitement normal". "C'est un honnête homme qui s'est présenté à la cour, qui a évidemment honte de ce à quoi il a participé, mais qui n'a pas honte de ce qu'il a dit et qui n'a pas honte du virage qu'il a pris." "La manière même dont a été prononcé ce verdict est révélatrice des conditions dans lesquelles ce procès s'est déroulé à l'abri des regards. Ce verdict qui n'honore pas la justice sera frappé d'appel", a au contraire estimé Me Bruno Rebstock, l'un des avocats d'André Bachiolelli. Mardi, les deux avocats généraux avaient réclamé la perpétuité assortie de 22 ans de sûreté contre André Bacchiolelli, 12 ans de prison contre Mickaël Ettori et cinq années avec sursis contre Patrick Giovanonni.

11.12.2025 à 22:17

Washington s'impatiente et demande toujours de grandes concessions à l'Ukraine

FRANCE24

Donald Trump s'est dit pour sa part "extrêmement frustré" par les deux camps, a rapporté jeudi la porte-parole de la Maison Blanche, soulignant qu'il voulait à présent "des actes" pour mettre fin à la guerre. L'administration de Donald Trump a proposé il y a près de trois semaines un plan visant à résoudre bientôt quatre ans de guerre déclenchée par l'invasion russe à grande échelle de février 2022. Ce texte est depuis discuté séparément par les Russes et les Ukrainiens avec les Américains. Selon M. Zelensky, les deux questions essentielles restant à négocier sont le contrôle de la région orientale de Donetsk, où se déroule l'essentiel des combats, et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par Moscou dans le sud de l'Ukraine. En échange, l'armée russe se retirerait des zones sous son contrôle dans les régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est), mais se maintiendrait dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud). Les régions de Donetsk, contrôlée à plus de 80% par la Russie, et celle voisine de Lougansk, presque totalement sous son contrôle, sont l'objectif prioritaire du Kremlin en Ukraine. Moscou revendique depuis 2022 leur annexion, tout comme celle de deux autres régions du sud, celles de Kherson et Zaporijjia, que les forces russes occupent partiellement. Quant aux garanties de sécurité promises à l'Ukraine, Volodymyr Zelensky a indiqué avoir eu "une discussion constructive et approfondie avec l'équipe américaine" à ce sujet. "Élection" ou "référendum" M. Zelensky a assuré que dans tous les cas, une "élection" ou un "référendum" sera nécessaire en Ukraine pour trancher sur les questions territoriales. Mardi, il s'était dit prêt à organiser une présidentielle si la sécurité du scrutin pouvait être assuré par les Etats-Unis, avec les Européens. Mercredi, deux responsables ukrainiens avaient confirmé à l'AFP que Kiev avait remis aux Etats-Unis sa version mise à jour de ce plan, à un moment où le président américain redit son impatience face à Kiev et aux Européens. "Le président est extrêmement frustré par les deux camps impliqués dans cette guerre, et il en a assez des réunions qui n'ont d'autre but que de se réunir", a déclaré à la presse Karoline Leavitt. "Il ne veut plus des paroles. Il veut des actes. Il veut que cette guerre prenne fin", a-t-elle poursuivi. Le président ukrainien a confirmé jeudi que les Etats-Unis souhaitaient conclure un accord "le plus tôt" possible. La version du plan américain révisée par les Ukrainiens lors de négociations à Genève et en Floride n'a pas été rendue publique. Un texte divisé en quatre partie a également été soumis au Kremlin lors d'un voyage de l'émissaire américain Steve Witkoff à Moscou la semaine dernière. Ces efforts américains interviennent à un moment difficile pour l'Ukraine: la présidence a été déstabilisée par un vaste scandale de corruption impliquant des proches de Volodymyr Zelensky, l'armée est en recul sur le front et la population est soumise à des coupures de courant à cause des frappes russes. Dans ce contexte, une note positive a été l'annonce que les 27 pays de l'Union européenne ont levé un obstacle clé à l'utilisation en faveur de l'Ukraine des avoirs gelés russes en Europe, en pérennisant les sanctions contre Moscou qui servent de base à leur immobilisation, a annoncé jeudi la présidence danoise de l'UE. 300 drones en Russie A Kiev, au moins un membre de la garde nationale ukrainienne a été tué et quatre autres personnes blessées, dont deux policiers, dans l'explosion de deux engins piégés jeudi, a indiqué le parquet local qui évoque un "attentat". Sur le terrain, l'armée russe a revendiqué jeudi la capture de la ville de Siversk, dans la région de Donetsk (est), l'un des derniers verrous qui l'empêchait d'approcher les grandes cités régionales de Kramatorsk et de Sloviansk, à une trentaine de kilomètres plus à l'ouest. Une annonce démentie par le commandement des troupes ukrainiennes du front oriental, évoquant des "petits groupes" de militaires russes qui "tentent de s'infiltrer à Siversk". La Russie a revendiqué ces dernières semaines la conquête de plusieurs positions d'importance sur le front. La "coalition des volontaires", qui rassemble des soutiens de Kiev, s'est par ailleurs réunie jeudi en visioconférence au sujet du plan de Washington. "Il s'agit d'un moment charnière pour l’Ukraine, son peuple et la sécurité que nous partageons tous dans l’ensemble de la région euro-atlantique", a indiqué le bureau du Premier ministre britannique, après la réunion, dans un communiqué.

11.12.2025 à 22:09

"Grand âge" : un plan, de nombreuses attentes et une inconnue

FRANCE24

Que prévoit le plan? Ce plan "doit permettre de définir" les réponses à apporter aux "personnes en perte d'autonomie", a souligné la ministre déléguée chargée des Personnes handicapées Charlotte Parmentier-Lecocq mercredi au Sénat. Il s'agira également d'aborder "les mesures de financement, puisque cela réinterroge complètement la solidarité intergénérationnelle et intragénérationnelle pour notre pays", a-t-elle ajouté. A travers ce plan, il sera question de "repenser l'habitat, l'accompagnement, l'aide à domicile, la prévention, la santé, etc.", a détaillé son cabinet, et d'avoir un état des lieux des besoins d'ici à 2050 département par département. Précision de taille, le plan ouvrira le débat sur les scénarios de financement du grand âge sur le long terme - qui financera les dépenses de demain? quelle prise en charge individuelle? Quelle solidarité entre les retraités ? - mais ne prévoit pas de trancher la question. Quel est le contexte? Ce plan intervient dans un contexte de vieillissement de la population française. Début 2024, les plus de 60 ans représentaient plus d'une personne sur quatre (27,7%) contre 19,6% en 1994. Les plus de 75 ans devraient quant à eux passer de 10,4% de la population à 16,4% en 2050, selon l'Insee. Le nombre de personnes âgées en situation de perte d'autonomie - ayant besoin d'aide pour s'habiller, se laver, manger, se déplacer ou étant sujettes à une altération des fonctions mentales - suit la même trajectoire. Leur nombre devrait atteindre près de 4 millions en 2050, contre un peu plus de deux millions en 2015. En 2021, la Cour des comptes avait tiré la sonnette d'alarme, appelant les pouvoirs publics à agir pour rattraper le retard de la France en matière de vieillissement en bonne santé. Les magistrats financiers avaient notamment pointé une dispersion des acteurs de la prévention et des interventions concurrentes. Quid de la loi "grand âge"? Depuis des décennies, les acteurs du secteur réclament une loi "grand âge" de programmation pluriannuelle, à l'image de ce qui se fait notamment pour les armées, seule à même à leurs yeux de répondre aux enjeux. Mais cette loi est devenue l'arlésienne de la présidence Macron - qui l'avait promise au début de son premier quinquennat mais qui n'a in fine jamais vu le jour, se heurtant à la question notamment financière. Or le temps presse, martèlent les spécialistes. Le coût de la dépendance des personnes âgées est évalué à 30 milliards d'euros - soit 1,4 point du PIB - chaque année en moyenne. Avec le nombre croissant de personnes âgées, le coût global devrait sans surprise s'envoler dans les prochaines décennies. Selon une étude de la Drees de 2017, la dépense publique devrait augmenter très fortement d’ici à 2060 pour atteindre 2,07 points de PIB, et la dépense totale doublerait quant à elle presque, à 2,78 points de PIB. Qu'en disent les acteurs du secteur? Principal syndicat des Ehpad (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, ndlr) privés, le Synerpa dit "accueillir avec attention" l'annonce de ce plan grand âge mais prévient qu'il attend "désormais des mesures fortes". Parmi ces mesures, figurent "la simplification des procédures et de la réglementation, une loi de programmation budgétaire pour avoir une visibilité pluriannuelle des financements, ainsi que le respect du principe d’équité de traitement entre tous les différents statuts", liste son président Jean-Christophe Amarantinis. "Ce plan doit également prendre en compte l'urgence du chantier de l'attractivité des métiers", prévient-il. De son côté, la Fédération des entreprises de services à la personne (FESP) se dit "plutôt très optimiste", saluant "l'investissement" de Charlotte Parmentier-Lecocq sur la question. Elle pointe toutefois "beaucoup d'inconnues", notamment budgétaires. Or "s'il n'y a pas plus de ressources, on n'aura pas véritablement de politique de l'autonomie", indique Catherine Lopez, directrice générale de la Fédération. "Une véritable politique de l'autonomie, ça veut dire qu'il faut avoir des financements et qu'il faut programmer des choses sur du moyen et plus long terme". Autre crainte, "l'articulation de ce plan avec le projet de loi sur la décentralisation" dont les grands axes seront dévoilés le 17 décembre. La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) "doit garder un rôle central et conserver un budget conséquent", insiste-t-elle.
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