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02.12.2025 à 22:29

Trump laisse entendre que son conseiller Kevin Hassett est favori pour présider la Fed

FRANCE24

"Je crois que le potentiel président de la Fed est là aussi (...) potentiel (...) je peux vous dire que c'est quelqu'un de respecté. Merci Kevin", a déclaré le chef de l'Etat au début d'un évènement à la Maison Blanche. Son principal conseiller économique Kevin Hassett était dans la salle. Le sexagénaire était cité depuis plusieurs jours comme favori pour prendre la suite de Jerome Powell, quand le mandat de ce dernier prendra fin en mai. Plus tôt dans la journée, Donald Trump a affirmé qu'il annoncerait "probablement en début d'année prochaine" le nom de la personne qu'il veut voir au sommet de la Réserve fédérale, la banque centrale la plus influente au monde, à laquelle il réclame sans cesse des taux d'intérêt plus bas. "Nous avons probablement étudié dix (candidats) et il en reste un" en lice, a-t-il complété. Il a aussi répété qu'il avait proposé le poste à son secrétaire au Trésor Scott Bessent mais que celui-ci "n'en veut pas". Le choix de Donald Trump devra être validé par le Sénat à majorité républicaine. L'exécutif planche depuis plusieurs mois sur cette nomination hautement sensible sur les plans politique et financier. Le ministre Bessent avait affirmé la semaine dernière, à la télévision économique CNBC, qu'il y avait "de fortes chances que le président fasse une annonce avant Noël". Un autre conseiller à la Fed Docteur en économie, Kevin Hassett est un défenseur inlassable, dans les médias, des politiques de Donald Trump, qui a promis un "nouvel âge d'or" aux Américains, tout en chahutant entreprises et consommateurs en relevant fortement les taxes sur les produits importés. Si sa loyauté à Donald Trump lui ouvre les portes de la Fed, Kevin Hassett devra convaincre le reste de la classe politique et les investisseurs qu'il ne laissera pas filer l'inflation et qu'il est en mesure de préserver l'indépendance d'une institution qu'il a contribué à éreinter ces derniers mois. Si sa nomination est confirmée, le processus qui s'ouvrira au Sénat s'annonce houleux. Les démocrates ont récemment tenté de faire barrage - en vain - à la nomination à la Fed d'un autre conseiller économique de Donald Trump, Stephen Miran, qu'ils ont décrit comme un "laquais" du président. Devenu gouverneur en septembre, Stephen Miran plaide pour des baisses de taux très fortes, se distinguant nettement des autres responsables. Le mandat de Jerome Powell prend fin en mai. Donald Trump a tenté en vain d'accélérer son départ, en multipliant insultes et récriminations à l'égard de celui qu'il avait propulsé au sommet de la Réserve fédérale au cours de son premier mandat à la Maison Blanche. Depuis, le chef d'Etat dit regretter amèrement ce choix, la Fed maintenant les taux d'intérêt à un niveau trop élevé à son goût.

02.12.2025 à 22:15

Le suspect de l'attentat contre deux militaires à Washington plaide non coupable

FRANCE24

Rahmanullah Lakanwal, un Afghan de 29 ans, blessé lors de son arrestation sur les lieux de l'attaque le 26 novembre, a plaidé non coupable lors d'une audience en visioconférence avec l'aide d'un interprète en langue pachtoune, l'une des plus parlées en Afghanistan, précisent plusieurs médias américains. Il est poursuivi pour assassinat, agression armée avec intention de tuer et utilisation d'une arme pour commettre des actes de violence. Le juge a ordonné son maintien en détention sans possibilité de libération sous caution et fixé la prochaine audience au 14 janvier. Il a crié "Allah akbar" ("Dieu est le plus grand" en arabe) lorsqu'il a ouvert le feu, selon un des militaires présents, cité dans des documents judiciaires publiés mardi. Le mobile de l'attaque n'a pas encore été élucidé. Mais Rahmanullah Lakanwal, arrivé aux Etats-Unis en 2021 après avoir servi aux côtés de l'armée américaine en Afghanistan, a traversé le pays en voiture de l'Etat de Washington (nord-ouest), où il habitait avec sa famille, pour se rendre dans la capitale fédérale, sur la côte est. "Nous pensons qu'il s'est radicalisé depuis qu'il est ici dans ce pays", a déclaré dimanche la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem, sans fournir d'éléments substantiels sur ses motivations. Le gouvernement demandera la peine capitale La procureure de Washington, Jeanine Pirro, avait annoncé vendredi qu'il serait notamment inculpé d'assassinat après le décès d'une des deux victimes, Sarah Beckstrom, 20 ans. L'autre, Andrew Wolfe, 24 ans, grièvement blessé, est en voie de rétablissement, a déclaré mardi la ministre de la Justice, Pam Bondi, expliquant qu'elle s'est rendue à l'hôpital avec ses parents la veille. L'administration Trump a annoncé son intention de requérir la peine capitale contre le meurtrier présumé. Une polémique a éclaté entre républicains et démocrates à la suite de l'attentat au sujet de l'accueil aux Etats-Unis de Rahmanullah Lakanwal en septembre 2021, moins d'un mois après le retrait précipité des forces américaines d'Afghanistan sous la présidence de Joe Biden. Cet ex-membre d'une unité spéciale des forces afghanes, qui avait servi aux côtés de soldats américains, a bénéficié d'une vaste opération d'évacuation des Afghans ayant collaboré avec les Etats-Unis contre les talibans. Sa demande d'asile, déposée sous Joe Biden, a été approuvée en avril 2025 sous Donald Trump. Un autre Afghan arrivé aux Etats-Unis en septembre 2021, Nasir Tawhedi, avait été arrêté en octobre 2024 en Oklahoma (sud) pour un projet d'attentat le jour de l'élection présidentielle américaine. Il a plaidé coupable en juin 2025. Selon le département d'Etat, plus de 190.000 Afghans sont arrivés aux Etats-Unis depuis la prise de pouvoir des talibans. Depuis l'attaque de Washington, Donald Trump a ordonné à son administration de geler toute décision sur l'octroi de l'asile aux Etats-Unis, et de réexaminer les "cartes vertes" - accordant le titre de résident permanent dans le pays - délivrées aux ressortissants de 19 pays, dont l'Afghanistan, l'Iran, Haïti et le Venezuela. Le gouvernement envisage par ailleurs d'allonger la liste des pays dont les ressortissants ne seront plus autorisés à entrer aux Etats-Unis, actuellement au nombre de 12, a indiqué lundi soir Mme Noem, sans préciser quels pays supplémentaires seraient visés.

02.12.2025 à 22:05

Washington ne fait "que commencer" à couler des embarcations du narcotrafic, dit le chef du Pentagone

FRANCE24

L'administration du président Donald Trump est critiquée pour ses frappes en mer des Caraïbes et dans le Pacifique mais particulièrement pour une opération au cours de laquelle les forces américaines ont lancé une seconde salve contre un navire déjà touché, tuant des survivants. La Maison Blanche et Pete Hegseth ont cherché à prendre de la distance par rapport à cette seconde frappe, qualifiée par des élus de crime de guerre, en rejetant la responsabilité sur l'amiral qui supervisait directement l'opération. Les Etats-Unis "ne font que commencer à frapper des bateaux de narcos et à envoyer des narcoterroristes au fond de l'océan", a déclaré Pete Hegseth à la Maison Blanche, lors d'un conseil des ministres ouvert à la presse. "Nous avons connu une petite pause parce qu'il est compliqué de trouver des bateaux à frapper en ce moment", a-t-il ironisé. Au total, onze personnes avaient péri dans la double frappe américaine menée début septembre dans les eaux internationales. Mais la polémique a pris de l'ampleur la semaine dernière, lorsque le Washington Post a révélé que deux survivants de la première frappe, qui s'accrochaient désespérément à leur bateau en flammes, avaient été tués dans une seconde frappe autorisée par le ministre de la Défense. "Je n'ai personnellement pas vu de survivants (...), car (l'embarcation) était en feu", a affirmé le chef du Pentagone. Il a déclaré avoir assisté à la première frappe mais ne pas avoir été présent quand la décision d'effectuer la seconde frappe a été prise. "Comme vous pouvez l'imaginer, au ministère de la Guerre, nous avons beaucoup de choses à faire, donc je ne suis pas resté pendant une heure ou deux, ou qu'importe", a-t-il assuré, utilisant le nouveau nom donné par l'administration Trump au ministère de la Défense. Après avoir nié l'existence de cette seconde frappe, la Maison Blanche l'a confirmée et défendue, déclarant qu'il s'agissait "de la bonne décision afin de couler le bateau et d'éliminer la menace". Réitérant son soutien à l'amiral Frank Bradley, Pete Hegseth a également insisté sur l'existence d'un "brouillard de guerre" qui complique la prise de décision dans les affaires militaires. "Indices" d'exécutions "extrajudiciaires" Plus tôt mardi, la porte-parole du Pentagone, Kingsley Wilson, a affirmé que les frappes étaient "légales à la fois en vertu du droit américain et du droit international", ajoutant que toutes les actions étaient "conformes au droit des conflit armés". Depuis août, les Etats-Unis ont considérablement renforcé leur présence militaire en mer des Caraïbes, au nom de la lutte contre le narcotrafic. Washington vise en particulier le Venezuela, accusant son président Nicolas Maduro de diriger un cartel. Depuis début septembre, les Etats-Unis ont mené des frappes contre plus de 20 navires dans les Caraïbes et le Pacifique, tuant au moins 83 personnes, sans fournir de preuves que ces embarcations soient impliquées dans le trafic de drogue, ce qui conduit des experts et l'ONU à remettre en question la légalité des opérations. Le ministère américain de la Justice affirme que ces opérations sont légales, mais le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a dit relever de "solides indices" d'exécutions "extrajudiciaires".
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