Des scientifiques assurent avoir découvert le tracé d’un ancien bras du Nil, baptisé Ahramat, qui se trouve à proximité immédiate d’une trentaine de pyramides, dont celles de Gizeh. La fin d’une part du mystère autour de la construction de ces édifices qui fascinent aussi bien la communauté scientifique que le grand public ?
Alors qu'ils prendront leurs fonctions lundi, le président élu Lai Ching-te et sa vice-présidente Hsiao Bi-khim ont reçu dimanche des dirigeants étrangers - dont des présidents et le roi d'Eswatini, Mswati III - avec qui ils se sont adonné à la pêche à la crevette dans une ferme située à Taipei.
Devant les caméras, M. Lai, Mme Hsiao et leurs invités - parmi lesquels figuraient des dirigeants de pays ayant maintenu des relations diplomatiques avec l'archipel - ont attendu patiemment, assis autour d'un étang, qu'une crevette ne morde à l'hameçon.
"Taïwan n'est pas seule", a déclaré M. Lai, vêtu d'une chemise à rayures bleues et blanches. "Nous travaillons avec des amis internationaux comme vous, qui défendez les valeurs de la démocratie, de la liberté et des droits de l'homme", a-t-il encore dit.
Dans une ambiance conviviale, il a conseillé ses invités, expliquant que "les crevettes s'amusent d'abord avec l'appât". "Alors attendez qu'elles avalent avant de remonter la ligne", leur a-t-il suggéré.
Après un départ laborieux, le nouveau président taïwanais a sorti de l'eau la première crevette sous les acclamations et applaudissements du public.
Le roi Mswati III a finalement été déclaré vainqueur avec la plus grosse prise, tandis que la présidente des Îles Marshall, Hilda Heine, est arrivée en deuxième position.
Tous deux ont reçu des cannes à pêche en guise de prix, qu'ils ont brandies triomphalement.
La catégorie reine a enfin un nouveau roi! En ajoutant le titre WBC de son adversaire du jour à ses trophées WBA, WBO et IBF, l'Ukrainien, désigné vainqueur par décision partagée, a unifié les quatre ceintures poids lourds.
Deux juges ont donné Usyk gagnant 115-112 et 114-113, le troisième prenant le parti de Fury, à 114-113.
Usyk est le premier champion incontesté de la catégorie depuis Lennox Lewis, qui avait atteint le Graal en 1999 à Las Vegas à l'issue de sa victoire face à Evander Holyfield. Seulement, il n'existait à cette époque que trois ceintures.
L'exploit d'Usyk est donc inédit.
"C'est un grand moment, un grand jour", a savouré l'Ukrainien de 37 ans, se disant "prêt pour une revanche".
"Les Ukrainiens frappent fort!", a salué sur Telegram le président ukrainien Volodymyr Zelensky, adressant ses "félicitations au champion".
Le grand moustachu de Simferopol, qui rend malgré tout une quinzaine de centimètres à Fury (2,06 mètres) a attaqué le premier et progressivement pris le contrôle du combat, résistant aux sursauts du "Gypsy King".
A mi-parcours, il comptait le double de coups portés par rapport au rusé Fury, auteur de quelques mauvais gestes.
Fury sauvé par la cloche
Galvanisé par des chants "Usyk! Usyk!" et sous les yeux du footballeur Cristiano Ronaldo ou encore d'Anthony Joshua, autre top boxeur des lourds, l'Ukrainien a envoyé un premier sérieux avertissement dans le huitième round au Britannique Fury, qui a continué le combat avec un gros coquard sous l'œil droit.
A la reprise suivante, Usyk est tout simplement passé à quelques secondes d'éteindre la lumière. Sur un enchaînement dévastateur au visage, il a envoyé Fury, titubant, dans un coin du ring. Le "Gypsy King" a été sauvé par la cloche, alors que l'arbitre avait commencé le décompte.
Désormais champion incontesté de la catégorie reine, Usyk rejoint des légendes de la boxe à avoir réussi une telle performance, parmi lesquelles Mohamed Ali, Joe Louis ou "Iron" Mike Tyson.
Avant la rencontre, les deux protagonistes affichaient un bilan impeccable. Et beaucoup craignaient que le choc, qualifié d'affrontement qui "n'arrive qu'une fois par génération" par le promoteur Frank Warren, ne se solde par un nul.
Mais Usyk a collecté une 22e victoire en autant de combats, tandis que Fury a subi sa première défaite (34 victoires, un nul).
Le Britannique de 35 ans a décrit un "combat fantastique avec Oleksandr", estimant toutefois qu'il méritait de gagner à la place d'Usyk, et que la décision avait pu être influencée par le contexte géopolitique et la guerre en Ukraine.