LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues Médias
Retrouvez toute l'actualité internationale en continu - France 24
Souscrire à ce flux
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

19.05.2024 à 07:43

Nouvelle-Calédonie: après six morts, l'État passe à l'offensive

FRANCE24

La colère des indépendantistes, provoquée par une réforme du corps électoral de l'archipel du Pacifique sud, a enclenché un cycle de violences marquées par des jours et des nuits d'incendies, d'affrontements et de barrages. En l'absence de vols depuis et vers la Nouvelle-Calédonie, suspendus depuis mardi, l'exécutif français a donné la priorité à la route entre Nouméa et son aéroport international. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le début dimanche matin d'une "grande opération de plus de 600 gendarmes, dont une centaine du GIGN". Celle-ci doit permettre de "reprendre totalement la maîtrise de la route principale de 60 km". L'opération a consisté à faire partir de Nouméa un convoi pour supprimer tous les obstacles sur cette route. Il est fait entre autres de blindés de la gendarmerie et d'engins de chantier qui déblayent le passage. Toutefois, certains barrages supprimés par le convoi se reconstituent dès son départ. Si ces journalistes ont pu rejoindre l'aéroport de La Tontouta dans l'après-midi, il leur a fallu s'arrêter à divers barrages, dont certains tenus par des hommes munis de bâtons ou d'armes blanches. L'un d'entre eux, à Tamoa, a dit son intention de rester coûte que coûte: "On est prêt à aller jusqu'au bout, sinon à quoi bon?" Nouveaux renforts attendus Rétablir cette circulation presse d'autant plus que la Nouvelle-Zélande et l'Australie ont annoncé dimanche avoir demandé à la France de pouvoir poser des avions, afin de rapatrier leur ressortissants. "Nous sommes prêts à décoller et attendons l'autorisation des autorités françaises pour savoir quand ces vols pourront avoir lieu en toute sécurité", a indiqué dans un communiqué le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, Winston Peters. Son homologue australienne, Penny Wong, a affirmé sur X que des appareils de l'armée de l'Air étaient "prêts à s'envoler", mais que la France n'avait pas donné son accord. Samedi, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie estimait que 3.200 personnes étaient bloquées en l'absence de vols, soit parce qu'elles ne pouvaient pas quitter l'archipel, soit parce qu'elles ne pouvaient pas le rejoindre. Les violences ont fait six morts, le dernier en date samedi après-midi, un Caldoche (Calédonien d'origine européenne) à Kaala-Gomen, dans la province Nord. Les cinq autres morts sont deux gendarmes et trois kanak, dans l'agglomération de Nouméa. Le Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie a annoncé dimanche dans un communiqué l'arrivée prochaine de "plusieurs centaines de forces de sécurité intérieure, de soutien logistique et opérationnel et de sécurité civile", en plus des renforts déjà envoyés. "Au total, 230 émeutiers ont été interpellés" en près d'une semaine, a-t-il ajouté. Reprendre le contrôle devrait être un travail de longue haleine pour les forces de l'ordre. La violence dans certains quartiers chaque nuit montre que les émeutiers restent très déterminés. "Il y a (...) des zones de non-droit (...) qui sont tenues par des bandes armées, des bandes indépendantistes, de la CCAT. Et dans ces endroits, ils détruisent tout", affirmait samedi sur BFMTV le vice-président de la province Sud de la Nouvelle-Calédonie, Philippe Blaise. La Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) est une organisation indépendantiste radicale, accusée par les autorités d'inciter à la plus grande violence. Écoles fermées Nouvel exemple des troubles dans la nuit de samedi à dimanche: d'après la chaîne de télévision publique Nouvelle-Calédonie La 1ère, la médiathèque du quartier de Rivière salée à Nouméa a été incendiée. Interrogée par l'AFP, la mairie de Nouméa a répondu dimanche matin n'avoir "aucun moyen pour le moment de le vérifier, le quartier étant inaccessible". Les mesures exceptionnelles de l'état d'urgence sont maintenues, à savoir le couvre-feu entre 18h00 et 6h00 (9h00 et 21h00 à Paris), l'interdiction des rassemblements, du transport d'armes et de la vente d'alcool et le bannissement de l'application TikTok. Pour la population, se déplacer, acheter des produits de première nécessité et se soigner devient plus difficile chaque jour. De moins en moins de commerces réussissent à ouvrir et les nombreux obstacles à la circulation compliquent de plus en plus la logistique pour les approvisionner, surtout dans les quartiers les plus défavorisés. Dimanche matin, la province Sud, qui regroupe près des deux tiers de la population, a annoncé que les écoles resteraient fermées toute la semaine. "Ce temps devra permettre de finir de sécuriser les établissements scolaires, leurs accès et de faire un état des lieux des dégâts afin de retrouver le plus vite possible les conditions d'une reprise de l'enseignement, la semaine suivante, là où cela sera possible", a expliqué la province. La réforme constitutionnelle qui a mis le feu aux poudres vise à élargir le corps électoral lors des scrutins provinciaux, au risque de marginaliser "encore plus le peuple autochtone kanak", selon les indépendantistes. Adopté mercredi par les députés, après les sénateurs, le texte doit encore être voté par les parlementaires réunis en Congrès, à une date non déterminée. Le passage de la flamme olympique en Nouvelle-Calédonie prévu le 11 juin a été annulé. "Priorité, vraiment, à la consolidation du retour à l'ordre public, et puis à l'apaisement", a expliqué à la presse la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.

19.05.2024 à 07:33

Nouvelle-Calédonie : l'État a lancé son opération pour reprendre le contrôle de l'île

FRANCE 24

L'État est passé dimanche à l'offensive en Nouvelle-Calédonie, pour reprendre le contrôle de l'île débordée par les émeutes, qui ont fait six morts dont deux gendarmes depuis lundi. Un convoi de 600 gendarmes est parti de Nouméa pour tenter de dégager la route principale, entravée par des barrages.

19.05.2024 à 06:39

Biden à l'université de Martin Luther King, au risque de manifestations propalestiniennes

FRANCE24

Sa prise de parole au Morehouse College à Atlanta, dans l'Etat de Géorgie (sud-est), fera figure de face-à-face le plus frontal entre le président et des étudiants depuis la vague de manifestations propalestiniennes qui a déferlé sur les universités américaines. Les étudiants de Morehouse, une université historiquement afro-américaine, ont demandé à leur direction d'annuler le discours du démocrate, pointant du doigt son soutien à Israël, sujet de vives critiques en pleine année électorale. "Il respectera les manifestations pacifiques. C'est à Morehouse de décider comment gérer cela et aller de l'avant", a déclaré vendredi Karine Jean-Pierre, la porte-parole de la Maison Blanche. "Je pense que ce sera un discours émouvant. Je pense qu'il sera à la hauteur", a-t-elle ajouté, alors qu'un responsable de la Maison Blanche a récemment rencontré des étudiants et des membres de l'université pour aplanir les tensions, selon la chaîne américaine NBC. En venant à Morehouse, Joe Biden veut rendre hommage au héros du mouvement des droits civiques qui y a fait ses études, mais les manifestants soulignent que Martin Luther King s'opposait à la guerre et notamment celle du Vietnam dans les années 1960. Le président démocrate a d'abord gardé le silence sur les manifestations contre la guerre lancée par Israël à Gaza en représailles aux attaques du Hamas du 7 octobre, avant de déclarer que "l'ordre doit prévaloir" sur les campus américains où la police est intervenue pour déloger des campements. Sondages inquiétants Cette forte opposition d'électeurs reflète les difficultés plus larges du démocrate à obtenir le soutien des électeurs noirs et des jeunes Américains, deux groupes qui l'ont aidé à vaincre son rival Donald Trump en 2020 et qui seront à nouveau déterminants cette année pour empêcher un retour du républicain à la Maison Blanche. Selon un récent sondage New York Times/Siena, Donald Trump pourrait recueillir les voix de 20% des Afro-Américains en novembre, environ le double de 2020. Ce serait un record pour un candidat républicain et un désaveu pour son adversaire démocrate. Pour empêcher ce score, Joe Biden a fustigé vendredi "l'extrémisme" de son rival et de ses partisans qui "s'en prennent à la diversité, à l'équité et à l'inclusion à travers toute l'Amérique", lors d'un discours au Musée national de l'histoire et de la culture afro-américaines à Washington. La veille, dans le Bureau ovale, il avait reçu des personnalités et des parents de plaignants dans l'affaire nommée "Brown v. Board of Education" (Brown contre le Bureau de l'éducation de Topeka), qui a donné lieu à un arrêt historique de la Cour suprême des Etats-Unis en 1954 interdisant la ségrégation scolaire, un tournant dans le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. Le président américain doit continuer son périple de campagne dimanche à Détroit (nord-est) où il s'adressera à la principale association de défense des droits civiques du pays, la NAACP.
6 / 15
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Euronews
Le Figaro
France 24
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE
Courrier Europe Centle
Euractiv
Toute l'Europe
 
  INTERNATIONAL
Equaltimes
CADTM
Courrier International
Global Voices
Info Asie
Inkyfada
I.R.I.S
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
N-Y Times
Orient XXI
Of AFP
Rojava I.C
 
  OSINT / INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
G.I.J.N
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Issues
Les Jours
Le Monde Moderne
LVSL
Marianne
Médias Libres
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
Vrai ou Fake ?
🌓