Saïd Bouarram est le fils de Brahim Bouarram, assassiné en 1995, Nassim Bourzoufi est le cousin de Djamel Bendjaballah, assassiné en 2024, Yoro Cissé est cousin d’Aboubakar Cissé, assassiné en 2025. Le point commun de ses meurtres : ils sont motivés par le racisme et perpétrés par des militants d'extrême droite. Quelle est la responsabilité des politiques ? Justice est-elle rendue ? Les proches sont-ils suffisamment accompagnés par l'État ? Ils ont accepté de venir sur le plateau de "Ça ira !", pour rendre hommage aux victimes et répondre aux questions de Lumi, Florent Le Du, Mejdaline Mhiri et Théo Bourrieau.

Sur les plateaux télé, la guerre est évidemment partout depuis qu'Israël a déclenché une offensive contre l'Iran, le 13 juin. Et qui dit guerre, dit mots pour nommer la guerre. C'est essentiel, puisque se joue aussi une guerre de récits. Dans le cas qui nous intéresse, un concept s'est rapidement imposé dans nos médias : la guerre préventive. On décrypte et on détricote le discours médiatique avec Cyprien Caddeo dans "Ça ira !".

Des propos qui relèvent de la négation de crimes de guerre. Quand Bernard-Henri Lévy dépeint Israël comme un "emblème de l'anticolonialisme", un rappel des faits s'impose.

La famille et les voisins d'Hichem Miraoui, tué de cinq balles le dimanche 31 mai à Puget-sur-Argens (Var) sont sous le choc alors que ses funérailles se sont déroulés dans sa ville natale de Kairouan, en Tunisie. Sa cousine Mouna revient sur cet assassinat et exprime avec émotion sa peur du racisme.