08.10.2025 à 18:29
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Pascal Boniface · Israël-Palestine : paix impossible ? Avec Hakim El Karoui | Entretiens géopo Deux ans après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 et l’offensive israélienne contre Gaza, la question de la résolution du conflit au Proche-Orient a été remise sur la table à la suite de la reconnaissance de la Palestine par de nouveaux États, dont la France, le mois dernier. Alors que l’annonce d’un plan de paix proposé par Donald Trump semble relancer un espoir de cessez-le-feu et de libération des otages et prisonniers dans la région, il est nécessaire de repenser les perspectives de résolution du conflit à Gaza. Pour espérer « faire la paix », il est nécessaire de revenir aux racines profondes d’un affrontement qui dure depuis plus d’un siècle. Les deux peuples portent une blessure identitaire profonde, et renoncer à ce que chacun considère comme sa terre est inconcevable, d’un côté comme de l’autre. Si la proposition d’une solution à deux États ne semble jusqu’ici pas avoir trouvé d’issue, une coexistence durable de deux entités étatiques israélienne et palestinienne sur un même territoire pourrait-elle être envisageable ? Dans cette hypothèse, comment rompre avec la logique coloniale et les violences qui l’accompagnent pour sortir de ce cycle de haine ? Quel serait le médiateur à privilégier pour la résolution du conflit au Proche-Orient ? Hakim el Karoui, essayiste, auteur de Israël-Palestine : une idée de paix, revient sur la situation en proposant une approche inédite pour sortir de l’impasse.
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Deux ans après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 et l’offensive israélienne contre Gaza, la question de la résolution du conflit au Proche-Orient a été remise sur la table à la suite de la reconnaissance de la Palestine par de nouveaux États, dont la France, le mois dernier. Alors que l’annonce d’un plan de paix proposé par Donald Trump semble relancer un espoir de cessez-le-feu et de libération des otages et prisonniers dans la région, il est nécessaire de repenser les perspectives de résolution du conflit à Gaza. Pour espérer « faire la paix », il est nécessaire de revenir aux racines profondes d’un affrontement qui dure depuis plus d’un siècle. Les deux peuples portent une blessure identitaire profonde, et renoncer à ce que chacun considère comme sa terre est inconcevable, d’un côté comme de l’autre.
Si la proposition d’une solution à deux États ne semble jusqu’ici pas avoir trouvé d’issue, une coexistence durable de deux entités étatiques israélienne et palestinienne sur un même territoire pourrait-elle être envisageable ? Dans cette hypothèse, comment rompre avec la logique coloniale et les violences qui l’accompagnent pour sortir de ce cycle de haine ? Quel serait le médiateur à privilégier pour la résolution du conflit au Proche-Orient ?
Hakim el Karoui, essayiste, auteur de Israël-Palestine : une idée de paix, revient sur la situation en proposant une approche inédite pour sortir de l’impasse.
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08.10.2025 à 15:16
admn_iris
L’idéologie masculiniste s’est répandue sur les réseaux sociaux en l’espace de quelques années. Des États autoritaires et acteurs anti-démocratiques pourraient en tirer avantage. Longtemps confiné à quelques forums anonymes, le masculinisme – idéologie imprégnée de conspirationnisme qui prétend que les femmes sont structurellement avantagées, et qui encourage les hommes à reprendre un pouvoir prétendûment perdu par des moyens plus ou moins violents – s’est répandu en l’espace de quelques années sur les réseaux sociaux, où de nombreux influenceurs amassent des millions d’abonnés et commercialisent leur discours anti-féministe en vendant formations, livres et conseils à leurs abonnés. Si l’idéologie masculiniste a émergé dans la sphère anglo-saxonne, elle a pris son essor dans de nombreuxpays, de la Corée du Sud à l’Allemagne, en passant par la France, qui a pour la première fois mis un homme en examen pour un projet d’attentat motivé par la mouvance « incel ».
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L’idéologie masculiniste s’est répandue sur les réseaux sociaux en l’espace de quelques années. Des États autoritaires et acteurs anti-démocratiques pourraient en tirer avantage. Longtemps confiné à quelques forums anonymes, le masculinisme – idéologie imprégnée de conspirationnisme qui prétend que les femmes sont structurellement avantagées, et qui encourage les hommes à reprendre un pouvoir prétendûment perdu par des moyens plus ou moins violents – s’est répandu en l’espace de quelques années sur les réseaux sociaux, où de nombreux influenceurs amassent des millions d’abonnés et commercialisent leur discours anti-féministe en vendant formations, livres et conseils à leurs abonnés. Si l’idéologie masculiniste a émergé dans la sphère anglo-saxonne, elle a pris son essor dans de nombreux
pays, de la Corée du Sud à l’Allemagne, en passant par la France, qui a pour la première fois mis un homme en examen pour un projet d’attentat motivé par la mouvance « incel ».
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07.10.2025 à 18:42
Déborah Yapi
Chaque mardi, Pascal Boniface reçoit un membre de l’équipe de recherche de l’IRIS pour décrypter un fait d’actualité internationale. Aujourd’hui, échange avec Emmanuel Lincot, directeur de recherche à l’IRIS, sur les relations sino-américaines et les défis posés à la Chine par la politique menée par Donald Trump.
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Chaque mardi, Pascal Boniface reçoit un membre de l’équipe de recherche de l’IRIS pour décrypter un fait d’actualité internationale. Aujourd’hui, échange avec Emmanuel Lincot, directeur de recherche à l’IRIS, sur les relations sino-américaines et les défis posés à la Chine par la politique menée par Donald Trump.
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07.10.2025 à 18:17
admn_iris
Comme pour d’autres continents, la place de la religion en Afrique dépasse largement le domaine de la croyance individuelle ou de la spiritualité privée. La perspective intégraliste (la religion dans toutes les sphères de la vie, dans les domaines privé, social, sociétal et politique) y opère souvent, ici comme ailleurs. Elle constitue souvent un facteur structurant des sociétés mais aussi un instrument de légitimation du pouvoir politique. En Afrique comme sous d’autres cieux, on y constate « L’ambivalence du sacré » (The Ambivalence of Sacred pour reprendre le titre d’un bref ouvrage de l’américain Scott Appleby), la religion étant selon les cas vecteur essentiel de conflictualité ou au contraire de pacification. Le présent des religions est encore affecté par l’histoire coloniale et postcoloniale, qui montre que le religieux ne peut être totalement dissocié des dynamiques de domination, des processus d’émancipation, qu’il convient de prendre en compte, en régime de mondialisation, les différentes recompositions identitaires auxquelles on assiste. Aujourd’hui, dans un contexte marqué notamment par les flux migratoires ou par la fragilité de nombreux États, les religions africaines connaissent un processus de transformation qui les inscrit au cœur des grands enjeux contemporains. L’Afrique apparaît ainsi comme un laboratoire planétaire des recompositions religieuses. Les phénomènes de mobilité et de diversification interne y prennent une ampleur particulière. Ils sont d’autant plus significatifs que le continent abrite des foyers de croissance démographique uniques dans le monde, ce qui confère à ses dynamiques spirituelles une portée mondiale. La compréhension de la géopolitique des religions en Afrique ne se réduit donc pas à l’étude des clivages traditionnels entre christianisme, islam et religions africaines endogènes. Elle implique d’observer des transformations beaucoup plus complexes : circulation transnationale des pratiques, émergence d’autorités religieuses alternatives, hybridations spirituelles et nouvelles formes de légitimité.
L’article L’Afrique, laboratoire des recompositions religieuses mondiales est apparu en premier sur IRIS.
Comme pour d’autres continents, la place de la religion en Afrique dépasse largement le domaine de la croyance individuelle ou de la spiritualité privée. La perspective intégraliste (la religion dans toutes les sphères de la vie, dans les domaines privé, social, sociétal et politique) y opère souvent, ici comme ailleurs. Elle constitue souvent un facteur structurant des sociétés mais aussi un instrument de légitimation du pouvoir politique. En Afrique comme sous d’autres cieux, on y constate « L’ambivalence du sacré » (The Ambivalence of Sacred pour reprendre le titre d’un bref ouvrage de l’américain Scott Appleby), la religion étant selon les cas vecteur essentiel de conflictualité ou au contraire de pacification. Le présent des religions est encore affecté par l’histoire coloniale et postcoloniale, qui montre que le religieux ne peut être totalement dissocié des dynamiques de domination, des processus d’émancipation, qu’il convient de prendre en compte, en régime de mondialisation, les différentes recompositions identitaires auxquelles on assiste. Aujourd’hui, dans un contexte marqué notamment par les flux migratoires ou par la fragilité de nombreux États, les religions africaines connaissent un processus de transformation qui les inscrit au cœur des grands enjeux contemporains.
L’Afrique apparaît ainsi comme un laboratoire planétaire des recompositions religieuses. Les phénomènes de mobilité et de diversification interne y prennent une ampleur particulière. Ils sont d’autant plus significatifs que le continent abrite des foyers de croissance démographique uniques dans le monde, ce qui confère à ses dynamiques spirituelles une portée mondiale. La compréhension de la géopolitique des religions en Afrique ne se réduit donc pas à l’étude des clivages traditionnels entre christianisme, islam et religions africaines endogènes. Elle implique d’observer des transformations beaucoup plus complexes : circulation transnationale des pratiques, émergence d’autorités religieuses alternatives, hybridations spirituelles et nouvelles formes de légitimité.
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