Payer davantage, être moins bien remboursé, répartir autrement l’effort pour y contribuer : il faudra choisir le financement de notre modèle de protection sociale, et cela passe par un grand débat démocratique, analyse la journaliste Camille Stromboni.
Quatre députés issus de Renaissance, du Mouvement démocrate, du Parti socialiste et des Ecologistes ont déposé, lundi 13 octobre, une proposition de loi visant à instaurer le mode de scrutin proportionnel aux élections législatives, ce qui contribuerait, expliquent-ils, dans une tribune au « Monde », « à débloquer le pays ».
Le gouvernement néerlandais a pris les rênes de l’un des principaux fabricants de semi-conducteurs européens, détenu par un groupe chinois. Après des années de grande naïveté, les pays européens ont durci leur arsenal réglementaire afin de protéger leurs fleurons stratégiques, note Isabelle Chaperon, chroniqueuse au service Economie du « Monde ».
Après le refus du chef de l’Etat d’admettre le résultat des élections législatives perdues de 2024, son obstination à garder la main sous différentes formes a déjà conduit deux premiers ministres à échouer en à peine douze mois.
Alors que l’ampleur de la dette nourrit des discours anxiogènes cherchant à légitimer des baisses drastiques de dépenses publiques, des solutions existent pour éviter de prélever des impôts et de baisser les investissements, explique un collectif d’économistes et de défenseurs de l’environnement, parmi lesquels Jézabel Couppey-Soubeyran et Augustin Sersiron, dans une tribune au « Monde ».
Pour Philippe Conte, professeur émérite de droit pénal à l’université Panthéon-Assas, les juges n’ont pas statué selon leur bon plaisir ou leur ressentiment dans l’affaire dite « du financement libyen » : ils ont plus simplement appliqué les lois votées hier par ceux qui s’en plaignent aujourd’hui.
L’impasse budgétaire dans laquelle la France s’est enferrée depuis des décennies a fini par se muer en impasse démocratique. Mais en laissant croire que la situation serait gérable sans mesures impopulaires, la plupart des partis bernent les Français, estime Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.
Dans une tribune au « Monde », l’universitaire polonais Maciej Kisilowski appelle à ne pas considérer l’ingérence russe comme la principale menace qui pèse sur la politique européenne. A ses yeux, le vrai danger réside dans l’essor des idées populistes et dans l’incapacité du camp progressiste à comprendre ses électeurs.
Le plan de paix de Trump pour Gaza laisse peu de place aux Palestiniens pour déterminer leur avenir, rappelle le politiste dans une tribune au « Monde ». La « déclaration de New York », portée par la France, suit une autre logique et entend redonner un horizon politique à la région sur la base de la solution à deux Etats.