L’empressement du ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, à paraître à Nantes après le meurtre au couteau d’une lycéenne contraste avec son absence, lui qui est chargé des cultes, à La Grand-Combe (Gard), lieu du meurtre d’un jeune Malien avec un élément antimusulman avéré.
Dans ce document, cette professionnelle désormais retraitée dénonce une conclusion « en contradiction avec ce que [les inspecteurs] se sont efforcés de démontrer », qui contribue, « sortie de son contexte et détachée du rapport que la mission a validé, à “dédouaner” le collège Stanislas ».
Dans le viseur du premier ministre hongrois Viktor Orbán depuis 2011, les minorités sexuelles n’ont cessé de voir leurs droits bafoués. Le vote d’une loi rendant illégale la Marche des fiertés et l’inscription dans la Constitution des seuls genres masculin et féminin, ont été la goutte d’eau qui a fait descendre dans les rues de Budapest des milliers de manifestants.
Selon Cécile Gensac, ne pas avoir retenu la qualification terroriste pour ce meurtre ne signifie pas « une relativisation de la gravité des faits ». Une information judiciaire a été confiée à un juge d’instruction pour « meurtre aggravé par préméditation et à raison de la race ou de la religion ».
Sonia C. était membre des forces de l’ordre quand, en avril 2024, elle a été condamnée à trois ans de prison ferme pour avoir livré des fichiers de la police à un indicateur surnommé « Le Chacal ». Naïveté, continue de plaider cette ancienne gardienne de la paix qui aimait faire la fête jusqu’au bout de la nuit et sniffer de la cocaïne.
Le chef de l’Etat souhaite remettre à plat « l’organisation des journées » des élèves et s’empare ainsi d’un sujet hautement inflammable, aux ramifications multiples. Une « diversion », selon les syndicats d’enseignants, pour qui l’urgence est ailleurs.