Le nouvel album des agités toulonnais, sans renier la fureur de leurs débuts, fait preuve d’une remarquable maîtrise.

Chaque samedi, le point sur les ouvrages préférés du public. Cette semaine, on sent battre le cœur d’un ancien président.

Le musée parisien consacre une exposition à l’artiste américain qui, avec son pinceau gouailleur, grotesque, et ses caricatures, a chroniqué le passage de Nixon à la Maison Blanche. Jusqu’au 1er mars.

Un archipel de textes de l’écrivain italien, dont bon nombre étaient inédits ou introuvables.

Les derniers jours de l’auteur hongrois, résistant à la force qui s’apprête à l’anéantir. Un texte rédigé sous la forme de fragments.

Sortie d’un coffret consacré à «Around the World in a Day», album de Prince publié en 1985.

Bien que fastueuse et pleine de planches magnifiques, la grande exposition que consacre le musée des arts asiatiques parisien à la BD japonaise est un fourre-tout frôlant le contresens historique.

Avec ce troisième puzzle policier à la Agatha Christie, Rian Johnson signe le meilleur volet de sa série de films, où l’assassinat d’un prêtre trumpien déterre tous ses secrets de famille.

Pour le spécialiste de l’économie du jeu vidéo Stéphane Rappeneau, le succès de celui imaginé par le studio montpelliérain remet en question le mode de production des mastodontes du milieu.

Tandis que les Etats-Unis ont considérablement durci les conditions d’entrée sur leur territoire pour les musiciens, la tendance en France est aussi à la restriction. Du moins pour certaines nationalités ciblées.

Cinq ans après «Garçon Chiffon», le cinéaste-acteur contemple sur trente ans un triangle amoureux en Vendée, dans une belle mini-série woolfienne.

Dans son douzième roman, «la Jeune Fille et la mer», l’auteur américain lie pour le pire une jeune Philippine et un quinquagénaire américain qui lui ressemble. Rencontre à Paris.

Le douzième roman de l’auteur américain est un conte de fées vicié, où il renouvelle et politise ses obsessions.

Qui a envie de croquer dans un mignon lapin vivant flanqué d’oignons crus, de carottes pas épluchées et d’une assiette de pruneaux noirâtres ?

Après «la Panthère des neiges», le photographe aborde la transmission, entre son père, son fils, lui-même et le spectateur, de l’observation de la nature. Il détaille ce travail contemplatif et revendique «un militantisme en douceur».

La plateforme ressuscite et habille de quelques enjeux politiques le fantôme du Louvre, dans une version d’une fadeur décourageante.

La chorégraphe Elise Lerat et l’autrice et metteuse en scène Marine Bachelot Nguyen reviennent sur leurs prochaines collaborations au sein de la structure nantaise.

Rencontre avec l’architecte Matthieu Poitevin concepteur du lieu qui a eu recours à des «matériaux simples et peu coûteux».

2001 au fil d’un Journal ouvert à l’imprévu, où s’épanouit la fantaisie débridée du romancier.

Dans «A la table des loups», le dramaturge et romancier de Chicago se glisse dans la peau d’un serial killer, figure incontournable d’une société américaine ultra violente, ainsi que de sa propre histoire familiale.

«Une princesse paillette», un passionné de grottes, le buste en or massif d’un président, une «marchandisation des soins», des «ruptures normatives» et le «salut minoritaire».

«Libération» révèle comment une guerre de labels menée en justice semble avoir donné lieu à un épisode ultraviolent, marquant l’ascension fulgurante mais chaotique de l’artiste de Meaux.

Dans son dernier roman, une scientifique partie pour sauver des manuscrits inestimables à Tombouctou se retrouve à tenter de percer le mystère d’un recueil de textes.

Après trois ans de travaux, l’ex-Grand T ouvre ses portes, avec de nouvelles salles au cœur d’un grand parc. Objectif : débrider le théâtre et parier sur un autre modèle face à la crise du spectacle vivant.

La correspondance de Jane Austen avec sa sœur Cassandra est à mettre en regard avec celle de Blaise Cendrars, dont les récits familiaux ne furent pas la spécialité, avec son frère Georges.

A l’occasion du prix de Jeu de l’année, reçu vendredi à Los Angeles, «Libération» republie l’entretien avec les créateurs de «Clair Obscur» invités en mai de notre podcast jeu vidéo.

Après un succès éclair qui a pris toute l’industrie par surprise, la création du studio montpelliérain Sandfall Interactive a remporté le prix de jeu de l’année dans la nuit de jeudi à ce vendredi à Los Angeles.

L’autrice compositrice et interprète française revient après cinq ans pour un quatrième album de pop folk intime et délicate, coloré de la voix et des instruments de Sufjan Stevens.

Interpellé depuis plusieurs mois par des collectifs militants sur son partenariat avec la multinationale américaine, le musée marseillais fait valoir un souci «d’apaisement».

Grâce au talent dingue des comédiens Laure Mathis et Douglas Grauwels, le spectacle de Juliette Navis devient le nôtre, spectateurs inclus dans leurs joutes verbales.

Depuis sept ans, la cheffe autodidacte engagée pour le «mieux manger» traduit les œuvres exposées en étonnantes bouchées poétiques. Un exemple d’hybridation de l’art et l’alimentation comme il s’en multiplie aujourd’hui.

L’artiste expérimental portugais propose un nouvel album inouï de standards du jazz transfigurés, où la guitare est à la fois le sujet, le prétexte et la contrainte.

La séduisante exposition marseillaise documente le ciel comme objet d’étude, d’interprétation et d’imaginaire à travers 350 œuvres et objets.

Auteur d’un rapport en défense du Cnap, dont la Cour des comptes préconise la suppression, sa nomination envoie un signal favorable du ministère de la Culture pour la préservation d’un modèle menacé.

Au-delà de la polémique sur «Fachorama», l’auteur Henri Kermarrec plaide pour que les jeux de société soient reconnus comme des objets culturels à part entière.

L’actrice, qui a incarné la Marquise de Villeparisis proustienne ou la Dorine du «Tartuffe» au Français, annonce dans une interview à «Télérama» mettre fin à une aventure de près de dix ans.

Véronique Rieffel, la fondatrice de l’Institut des cultures d’islam, se remémore un homme qui savait tout voir sans jamais juger, toujours à l’équilibre entre ironie et tendresse. Comme lorsqu’en 2011 il avait offert au quartier du XVIIIe arrondissement, trop souvent caricaturé, une visibilité heureuse, libre et digne.

Dans son dernier livre, la romancière sonde les dangers et attraits de l’intelligence artificielle et de la radicalité, et exhume un formidable héros, taiseux et incorruptible

Aude Déruelle nous permet, avec une nouvelle édition des «Récits des temps mérovingiens», de redécouvrir le «Homère de l’Histoire» selon Chateaubriand, illustre défenseur de l’histoire des peuples contre celle des princes, et de la quête littéraire dans le récit historique.

L’historien Stéphane Michonneau ausculte avec son «voyage dans le temps», comment, cinquante ans après sa mort, le dictateur continue de hanter les esprits en Espagne.