Alors que la médecine humanitaire pallie les défaillances d’un système devenu sourd aux plus vulnérables, que l’hôpital public s’essouffle et que les soignants s’épuisent, il est urgent de retrouver l’ambition originelle qui faisait de la santé un droit et non un privilège, estime le médecin Patrick Aeberhard.