Sollicitant les députés pour trancher, le 8 septembre, sur le budget et son avenir, l’impopulaire Premier ministre a justifié, ce lundi, son plan d’austérité afin de consolider son poste. Les oppositions l’ont déjà condamné.
Pour le Rassemblement national et les partis de gauche, dont le Parti socialiste, le vote annoncé par François Bayrou le 8 septembre correspond peu ou prou à une démission.
Le Premier ministre a décidé de recourir à l’article 49 alinéa premier de la Constitution. Si la confiance n’était pas accordée, elle entraînerait la chute du gouvernement, la première par ce biais depuis 1955.