Le Président assume désormais une guerre des visas avec les dignitaires algériens. Alger a répliqué en annonçant la fin de la gratuité des biens prêtés à l’ambassade de France.
En censurant la loi visant à allonger la rétention administrative des étrangers en instance d’expulsion, le Conseil constitutionnel met au jour l’impasse de la stratégie du ministre de l’Intérieur, qui cherche à appliquer le programme de l’extrême droite sans modifier la Constitution.
Invoquant le désastre grec, alertant sur le «danger mortel» du déficit, le pouvoir a choisi la dramatisation pour tenter d’imprimer ses solutions douloureuses. Au risque d’être contreproductif.