Trois ans après la mort de Lola, 12 ans, partis et groupuscules continuent d’utiliser sans vergogne son nom et son image. A la veille du procès, les avocates de Delphine Daviet craignent une «préemption» de la mémoire de l’enfant, utilisée pour nourrir des discours racistes et identitaires malgré les appels répétés de la famille à la dignité et au silence.
Convoqué par la justice mi-novembre pour des faits qu’il réfute, Hassen Hammou s’est retiré de la course aux élections de mars 2026. Il venait tout juste d’être désigné pour mener les négociations avec la majorité municipale de gauche.
Le président américain a détesté sa photo en couverture du prestigieux bimensuel, pourtant solennelle et en accord avec la gravité de la séquence au Proche-Orient. Signe qu’il ne veut pas être un chef d’Etat respectable mais rester un personnage voyant et dominateur.
Porté par le gouvernement conservateur de Kyriákos Mitsotákis, le projet de loi a été adopté à la majorité ce jeudi 16 octobre par les députés grecs, malgré la forte opposition de la gauche qui dénonce une «dérégulation du travail».
Dans une note détaillée publiée ce jeudi 16 octobre, sept économistes de l’organisme indépendant chargé de conseiller l’exécutif exposent un large éventail d’économies et de nouvelles recettes envisageables pour réduire le déficit.
Deux textes déposés par LFI et le RN pour faire chuter le Premier ministre ont été rejetés à l’Assemblée nationale ce jeudi 16 octobre, dans des votes relativement serrés.
Alors que le gouvernement Lecornu II vient d’échapper à la censure, l’économiste appelle les partis politiques aspirant à gouverner à travailler à des projets justes et attractifs, et à ne pas se contenter de proclamer «tout sauf le RN».
Pour tenter de les dissuader de vote la censure ce jeudi 16 octobre, le Premier ministre a promis aux cinq élus PS de La Réunion, de Martinique et de Guadeloupe qu’ils seront reçus «dans les prochains jours» par les ministres concernés. En vain, pour quatre d’entre eux.
Il a manqué seulement 18 voix à LFI pour faire passer sa motion, jeudi 16 octobre, à l’Assemblée nationale. Le Premier ministre dispose désormais d’une semaine de répit avant de replonger dans l’enfer budgétaire.
A l’origine du mouvement social qui a secoué l’île en 2024, le collectif mené par Rodrigue Petitot et Gwladys Roger vient de lancer un parti politique. Au sein de la population martiniquaise, l’initiative divise.
Faute de voix dissidentes au PS comme chez les LR, le Premier ministre devrait passer les fourches caudines des motions de censure examinées. Il peut même espérer une marge plus confortable qu’Elisabeth Borne, qui avait échappé au renversement à neuf voix près en 2023.
La promesse de Sébastien Lecornu de renoncer à l’usage du 49.3 couplée à des débats qui démarrent un peu en retard rend les échéances particulièrement imprévisibles.
Sans le vote des socialistes, qui vont épargner Sébastien Lecornu ce jeudi, la censure souhaitée par les insoumis a peu de chance d’aboutir. Pour s’imposer comme les seuls véritables opposants à la macronie, ils martèlent que le report de la réforme des retraites n’est pas une victoire et ciblent le RN par la même occasion.
Dans une interview à «l’Humanité» mercredi 15 octobre, le patron des députés socialistes justifie la non-censure du gouvernement et estime au contraire que son camp est dans une position idéale pour obtenir des victoires à l’Assemblée.
Jérôme Balazard, Lucas Biosca, Léonard Cassette, Maud Mathias, AFP
Au lendemain de la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu, une bonne partie de l’opposition appelle à le faire tomber. Si le PS refuse pour l’heure de le censurer en raison de la suspension de la réforme des retraites, le front socialiste se fissure.
Age de départ, compensations budgétaires, véhicule législatif… A la veille du vote des motions de censure RN et LFI, beaucoup de questions se posent encore au sujet de la «suspension» annoncée par le Premier ministre.
Le socle commun dynamité, quelles alliances pourraient se constituer à l’Assemblée nationale pour soutenir - ou faire chuter - le Premier ministre ? On vous laisse les construire.
Condamnée dans l’affaire des assistants fictifs du RN au Parlement européen, la patronne des députés d’extrême droite a vu son recours rejeté ce mercredi 15 octobre.
Le choix d’épargner le Premier ministre après sa concession sur la réforme des retraites est validé par la plupart des adhérents et responsables interrogés par «Libération».
Après l’entrée au gouvernement de Vincent Jeanbrun, les députés LR choisissent ce mercredi 15 octobre un nouveau président pour cette commission d’enquête quelque peu maudite.
Le nouveau ministre du Travail et des Solidarités a tenté de justifier le revirement sur la réforme des retraites, sur France 2, en stigmatisant les personnes souffrant d’un handicap ou d’un trouble du développement.
Après l’annonce de la «suspension» de la réforme des retraites par Sébastien Lecornu, mardi 14 octobre, un flou persiste sur le véhicule législatif censé entériner cette promesse : nouveau texte ou amendement au projet de budget de la Sécu ?
Plusieurs élus EPR refuseront de soutenir l’abandon de ce totem identitaire, sans se faire d’illusion et tout en niant défier ainsi le Premier ministre issu de leurs rangs.
La déclaration de politique générale du Premier ministre laisse entrevoir – mais pour combien de temps ? – un début de renoncement à la logique du tout ou rien si typique de notre système politique.
Lucas Biosca, Romain Métairie, Antoine Rondel, Sascha Garcia, Jérôme Balazard, AFP
Après un premier Conseil des ministres ce mardi matin, le Premier ministre a prononcé sa déclaration de politique générale et a annoncé la suspension de la réforme des retraites. Le PS a de son côté assuré qu’il ne censurera pas le gouvernement.
Très attendu sur le sujet, le Premier ministre a annoncé mardi 14 octobre dans sa déclaration de politique générale une «contribution exceptionnelle des grandes fortunes» à l’Assemblée. Mais les mesures prévues dans le projet de loi de finances ne sont pas à la hauteur de l’enjeu selon la gauche.
Si elle ne règle pas la profonde crise que traverse le pays, la décision du Premier ministre ce mardi 14 octobre acte la possibilité d’un tournant dans la méthode employée par l’exécutif. Mais le plus dur reste à faire.
En annonçant la suspension jusqu’à janvier 2028 du texte porté par Elisabeth Borne en 2023 et le non-recours au 49.3 pour faire adopter son budget, le Premier ministre s’est offert un peu de sursis avant de lancer le débat parlementaire.
Si Bruno Retailleau a qualifié Sébastien Lecornu d’«otage des socialistes», les députés LR prennent les annonces de l’exécutif, ce mardi 14 octobre, comme «un moindre mal» pour assurer la stabilité.
Après l’annonce de Sébastien Lecornu de suspendre la réforme des retraites, mardi 14 octobre lors de sa déclaration de politique générale, les socialistes ont salué «une victoire» qui les isole toutefois du reste de la gauche.
Dans son discours de politique générale, Sébastien Lecornu a évoqué rapidement mardi 14 octobre l’avenir institutionnel de l’archipel du Pacifique, en se cantonnant aux échéances déjà fixées par l’accord de Bougival. Sa mise en œuvre revient désormais à la nouvelle ministre des Outre-Mer, peu familière du dossier.