L'armée israélienne a dit mardi soir avoir tué cinq combattants palestiniens qui sortaient "vraisemblablement" d'un tunnel à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
"Plus tôt dans la journée, lors de fouilles menées par les soldats dans le secteur (de Rafah), cinq terroristes armés ont été repérés et éliminés (...) Il s'agissait vraisemblablement de terroristes sortis d'un tunnel souterrain d'une organisation terroriste dans l'est de Rafah", a indiqué l'armée dans un communiqué.
Selon plusieurs médias, jusqu'à 200 combattants du Hamas seraient coincés dans des tunnels de Rafah, sous une partie du territoire palestinien où s'est redéployée l'armée israélienne dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre.
Une délégation du Hamas, menée par son négociateur en chef Khalil al-Hayya, avait abordé dimanche, lors d'entretiens au Caire avec le chef des services de renseignement égyptien Hassan Rashad, dont le pays est l'un des médiateurs du conflit, le sort de "combattants" à Rafah (sud) avec lesquels les communications sont "interrompues", selon un communiqué du mouvement islamiste palestinien.
Mardi soir, l'armée a aussi annoncé dans un communiqué avoir tué un homme qui avait franchi la "ligne jaune", censée marquer la démarcation des troupes israéliennes toujours présentes dans la bande de Gaza en vertu dans le cadre du cessez-le-feu.
En parallèle, le Hamas et son allié du Jihad Islamique ont livré mardi à la Croix-Rouge la dépouille présumée d'un des trois derniers otages encore retenus à Gaza. Le corps a été remis à l'armée israélienne qui l'a transporté en Israël où il doit être identifié à l'Institut national de médecine légale.
Aux termes de l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre après plus de deux ans de guerre à Gaza, le Hamas et ses alliés devaient encore restituer les dépouilles de trois otages du 7 octobre 2023 : deux Israéliens et un Thaïlandais.
Cet accord, conclu sous l'égide des Etats-Unis, a permis un retour au calme relatif entre Israël et le Hamas sans toutefois empêcher complètement les violences, chaque camp accusant l'autre de violations du cessez-le feu. Depuis son entrée en vigueur, au moins 339 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza, selon le ministère local de la Santé, sous autorité du Hamas.
mib/gl
© Agence France-Presse
Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsVous avez déjà un compte? Connectez-vous ici