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10:08 Attentats à Sydney: un homme faussement identifié comme l'assaillant

Un homme vivant à Sydney dit avoir reçu des menaces de mort et se sentir "terrifié" à l'idée de quitter son domicile, après que sa photo a été largement diffusée et mal interprétée par les internautes comme l'assaillant de la plage de Bondi.

Dimanche soir, un père et son fils ont ouvert le feu à au moins 40 reprises, pendant une dizaine de minutes, sur une foule qui célébrait la fête juive de Hanouka sur la plage mythique de Bondi, à Sydney en Australie. Ils ont fait 15 morts et plus de 40 blessés.

L'attaque a été qualifiée d'acte "terroriste" par la police et les autorités australiennes dès dimanche soir et lundi le Premier ministre Anthony Albanese a dénoncé de nouveau un "acte purement maléfique, antisémite et terroriste".

Les assaillants étaient un père et son fils, Sajid et Naveed Akram, selon la police de l'Etat de Nouvelle-Galles-du-Sud, dont Sydney est la capitale.

Des photos d’un homme portant le maillot vert de cricket du Pakistan ont circulé sur les réseaux sociaux, des utilisateurs l'accusant d’être celui qui "a perpétré l'attaque terroriste".

Certaines de ces publications ont été repartagées des milliers de fois, suscitant des commentaires virulents.

Pourtant, la photo avait été prise sur le profil Facebook d’un autre Naveed Akram, qui a imploré lundi, dans une vidéo publiée par le consulat du Pakistan à Sydney, que l’on mette fin à la désinformation.

"Selon les médias, l’un des tireurs s’appellerait Naveed Akram, et moi je m’appelle également Naveed Akram".

"Ce n’est pas moi, je n’ai rien à voir avec l’incident ni avec cette personne", a-t-il déclaré, condamnant la "terrible" fusillade.

"Je veux simplement que tout le monde m’aide à mettre fin à cette propagande", a-t-il ajouté, en demandant aux utilisateurs de signaler les comptes qui détournent l’usage de sa photo, qu’il avait partagée dans une publication de 2019.

"Je ne pouvais même pas dormir la nuit dernière" a déclaré M. Akram, qui explique avoir supprimé tous les "terribles" messages qu'il a reçu.

Il rapporte également que sa famille, qui se trouve au Pakistan, a aussi reçu des appels.

"Je suis terrifié. Je ne peux pas sortir, ma vie est en danger, alors je ne veux prendre aucun risque (...) ma famille est inquiète aussi, donc c’est une période très difficile pour moi."

Originaire du Pakistan, cet homme de 30 ans a déménagé en Australie en 2018 pour étudier à la Central Queensland University, puis a poursuivi un master à l’Holmes Institute de Sydney.

dhc/oho/alh/cn 

© Agence France-Presse

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Un homme vivant à Sydney dit avoir reçu des menaces de mort et se sentir "terrifié" à l'idée de quitter son domicile, après que sa photo a été largement diffusée et mal interprétée par les internautes comme l'assaillant de la plage de Bondi.
Dimanche soir, un père et son fils ont ouvert le feu à au moins 40 reprises, pendant une dizaine de minutes, sur une foule qui célébrait la fête juive de Hanouka sur la plage mythique de Bondi, à Sydney en Australie. Ils ont fait 15 morts et plus de 40 blessés.
L'attaque a été qualifiée d'acte "terroriste" par la police et les autorités australiennes dès dimanche soir et lundi le Premier ministre Anthony Albanese a dénoncé de nouveau un "acte purement maléfique, antisémite et terroriste".
Les assaillants étaient un père et...

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08:16 Diplomatie   Nouveaux pourparlers américano-ukrainiens à Berlin, après des « progrès » dimanche

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et les négociateurs américains se retrouvent lundi à Berlin, dans la foulée de cinq heures de pourparlers dimanche, Kiev espérant convaincre Washington qu'un cessez-le-feu doit intervenir en Ukraine sans concessions territoriales préalables à la Russie.

L'émissaire américain, Steve Witkoff a été avare en détails, mais a assuré sur X que « beaucoup de progrès » avaient été faits lors « des discussions approfondies sur le plan en 20 points pour la paix, les programmes économiques, et davantage ». Un nouveau round est prévu lundi matin.

Une rencontre au sommet doit aussi réunir lundi soir Volodymyr Zelensky avec des responsables européens, dont le chancelier allemand Friedrich Merz, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte.

Comme Kiev, de nombreux dirigeants européens s'opposent au fait de céder aux revendications maximalistes du Kremlin. Ils craignent que le président américain Donald Trump abandonne l'Ukraine et que l'Europe soit exclue des débats sur la sécurité du continent, alors que le Kremlin est perçu comme une menace majeure.

Volodymyr Zelensky avait été accueilli dimanche après-midi à Berlin à la chancellerie par le maître des lieux, Friedrich Merz. Des drapeaux américains, ukrainiens et européens y étaient déployés pour l'occasion.

Des photos diffusées par la présidence ukrainienne montrent les deux dirigeants en compagnie de Steve Witkoff et Jared Kushner, gendre de Donald Trump. MM. Zelensky et Witkoff s'y donnent l'accolade en souriant.

Sur X, M. Merz a jugé que des « questions difficiles » étaient sur la table et que les « intérêts ukrainiens (étaient) aussi les intérêts européens ».

Avant la rencontre, M. Zelensky a dit vouloir convaincre les Etats-Unis de soutenir un cessez-le-feu impliquant un gel de la ligne de front, et non la cession de tout le Donbass (est), comme réclamé par le Kremlin et proposé par Washington: « J'aimerais que les Américains nous soutiennent sur ce point ». Kiev et l'Europe ont toujours refusé cette concession, qui récompenserait l'agresseur.

M. Zelensky a aussi déclaré dimanche, avant les négociations, que Washington n'avait pas encore répondu à la version du plan pour mettre fin au conflit, amendée par Kiev et les Européens.

Fortes objections russes

Interrogé par la télévision d'Etat russe, le conseiller de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov a balayé ces amendements, prédisant de « fortes objections », tout en admettant ne pas en avoir pris connaissance.

M. Zelensky a aussi réaffirmé vouloir des garanties de sécurité européennes et américaines pour dissuader toute nouvelle attaque.

Il s'agirait d'un mécanisme inspiré de l'article 5 de l'Otan prévoyant une protection mutuelle des pays membres, sans adhésion de l'Ukraine à l'Alliance atlantique, comme le demandait Kiev auparavant. « C'est déjà un compromis de notre part », a jugé M. Zelensky.

Alors que les hostilités se poursuivent, Donald Trump a affiché son impatience cette semaine face à la lenteur des discussions autour de son plan de règlement du conflit déclenché par l'invasion russe de février 2022.

L'Ukraine est pressée par Washington et Moscou de céder la partie du Donbass qu'elle contrôle. Il s'agirait d'y créer une « zone économique libre » ou une « zone démilitarisée ».

En échange, l'armée russe se retirerait de la partie occupée des régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est), mais se maintiendrait dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud) dont Moscou revendique l'annexion.

L'Ukraine est particulièrement sous pression: la présidence est affaiblie par un scandale de corruption, l'armée recule et la population est soumise à des coupures de courant à cause des frappes russes.

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08:13 France   Journée de grève au Louvre, toujours dans la tourmente

Le Louvre pourrait être contraint de fermer ses portes lundi en raison d'une grève de ses personnels, nouvelle épreuve pour un musée dans la tourmente depuis le cambriolage du 19 octobre et la mise à nu de ses dysfonctionnements.

A 9H00, les salariés doivent se réunir en assemblée générale pour se prononcer sur l'appel lancé par les syndicats à une « grève reconductible » contre des « conditions de travail toujours plus dégradées » et la détérioration de l'accueil du public dans le musée, l'un des plus visités au monde.

« Visiter le Louvre est devenu un véritable parcours du combattant », écrivent les syndicats CGT, CFDT et SUD dans leur préavis de grève envoyé le 8 décembre à la ministre de la Culture Rachida Dati.

En fonction de l'ampleur du vote, qui devrait être connue vers 10H00, le Louvre pourrait, faute d'agents suffisants, fermer certains de ses espaces voire l'ensemble du bâtiment. Seule certitude : le musée n'ouvrira pas comme prévu à 9H00 en raison de l'assemblée générale.

« On se prépare lundi à une mobilisation puissante. On aura beaucoup plus de grévistes que d'habitude », prédit Christian Galani de la CGT, syndicat majoritaire au Louvre, qui dénonce, comme les autres organisations professionnelles, des problèmes de sous-effectifs.

Pour tenter d'éviter une fermeture du musée à l'approche des vacances de Noël, des réunions ont eu lieu la semaine dernière au ministère de la Culture avec les syndicats, dont une avec Rachida Dati en personne.

Face aux syndicats, la ministre s'est engagée à revenir sur la baisse de 5,7 millions d'euros de dotation publique au Louvre prévue dans le projet de loi de finances 2026, a-t-on appris de sources concordantes. En 2024, le musée a perçu 98,2 millions d'euros de subventions de l'État.

Il n'y a eu « aucune autre avancée significative », selon la CGT mais la CFDT assure que les discussions se sont déroulées de « façon intelligente et apaisée ». « Pas d'annonce tonitruante, pas de colère, chacun comprend les deux parties », a assuré sa déléguée Valérie Baud, interrogée la semaine dernière par l'AFP.

Réorganisation à marche forcée

En parallèle de ce conflit social, le musée doit faire face à une réorganisation à marche forcée et continuer de répondre aux interrogations sur les failles qui ont permis à un commando de s'emparer de huit joyaux de la Couronne, toujours introuvables.

Fragilisée, la présidente du Louvre Laurence des Cars devra, l'espace de quelques mois, travailler en tandem avec Philippe Jost, le haut fonctionnaire chargé du chantier de reconstruction de Notre-Dame, à qui Rachida Dati a confié vendredi la mission de « réorganiser en profondeur le musée ».

« Des mesures indispensables sont à prendre, bien au-delà de la sûreté et de la sécurité », a déclaré la ministre, sans donner plus de détails.

« Toute réflexion sur l'avenir du Louvre ne saurait se limiter à une approche technico-organisationnelle », a réagi la CFDT, demandant de connaître le « périmètre exact » de cette mission.

Dimanche, un communiqué du ministère de la Culture a précisé que la mission de M. Jost serait menée en janvier et février et que ses premières recommandations étaient attendues « fin février 2026 ».

Cette semaine, des sénateurs vont par ailleurs poursuivre leur quête de réponses sur les dysfonctionnements du musée, après avoir pris connaissance de l'enquête administrative lancée après le cambriolage.

Mardi, la commission culture du Sénat doit entendre pour la première fois l'ancien président du Louvre Jean-Luc Martinez, destinataire pendant son double mandat (2013-2021) de deux audits alarmants peu suivis d'effets.

Mercredi, la même commission entendra de nouveau Laurence des Cars, à la tête du musée depuis fin 2021, pour comprendre notamment comment ces deux audits n'ont été découverts par l'actuelle direction qu'après le casse du 19 octobre.

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