Israël a annoncé mercredi que les restes humains qui lui ont été remis la veille n'étaient pas ceux d'un des deux otages encore retenus dans la bande de Gaza.
« A l'issue du processus d'identification mené au Centre national de médecine médico-légale, il a été déterminé que les éléments apportés hier pour examen depuis la bande de Gaza ne sont liés à aucun des otages », indique un communiqué du bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.
La présidence libanaise a annoncé mercredi, dans un communiqué lu par sa porte-parole Najat Charafeddine et diffusé en direct sur Télé Liban, le nom de la personnalité civile libanaise qui représentera le Liban aux réunions du comité de surveillance du cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël (appelé le « mécanisme »). Il s’agit de l’avocat et ancien ambassadeur du Liban à Washington au début des années 1990, Simon Karam. Ce dernier assistera donc à la nouvelle réunion de ce comité, qui se tiendra aujourd'hui à Naqoura en présence de l'émissaire américaine Morgan Ortagus.
Israël a annoncé en même temps que l’universitaire Uri Resnick, titulaire d’un doctorat en relations internationales de l’Université hébraïque de Jérusalem, est la personnalité civile nommée pour le représenter au sein du même mécanisme.
Selon le communiqué, le président Joseph Aoun a pris sa décision « conformément à son serment constitutionnel et à ses prérogatives, dans le but de défendre la souveraineté du Liban, l’intégrité de son territoire et ses intérêts supérieurs ». Il évoque aussi une nomination « en réponse aux efforts appréciés du gouvernement des États-Unis, qui assure la présidence du « comité technique militaire pour le Liban », créé en vertu de la Déclaration de cessation des hostilités du 27 novembre 2024, et après avoir été informé par la partie américaine de l’accord du côté israélien d’ajouter un membre non militaire à sa délégation au sein dudit comité ». La nomination a été faite suite à une concertation entre les trois présidences (de la République, du Parlement et du gouvernement), précise aussi le texte.
Institué en même temps que la trêve entrée pour mettre fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah, le comité était jusqu’ici composé de représentants militaires du Liban, d'Israël, des Etats-Unis, de la France et de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul).
L’élargissement du mécanisme pour y inclure des civils est une suggestion faite par Morgan Ortagus. Elle a fait l’objet d’un accord de principe des différents pôles du pouvoir libanais. Mais le Hezbollah, qui refuse de remettre ses armes à l’État libanais malgré une série de décisions prises l’été dernier par le gouvernement pour restaurer le monopole des armes, était opposé à l’idée d’inclure des civils dans ce comité qu’il critique régulièrement pour son absence de réaction face aux violations israéliennes de la trêve.
Depuis la conclusion de la trêve, Israël bombarde quasi quotidiennement le territoire libanais, affirmant de son côté que le Hezbollah a commis des centaines de violations. Au moins 127 civils ont été tués au Liban selon un récent décompte de l’ONU, qui ne comptabilise pas les morts du Hezbollah.
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Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsLe niveau d'eau des barrages de Téhéran et sa périphérie est inférieur de moitié à celui de l'an dernier en raison d'une sécheresse historique, selon les médias d'Etat, au moment où les autorités iraniennes alertent sur le risque de pénurie.
L'Iran est confronté cette année à sa pire sécheresse depuis six décennies et à Téhéran, la capitale, le faible niveau des précipitations est « quasiment sans précédent depuis un siècle », avait affirmé en octobre un responsable local. Téhéran a connu tardivement lundi ses premières pluies d'automne mais elles restent largement insuffisantes.
« Le troisième mois de l'automne a débuté avec seulement 1,7 millimètre de précipitations », en repli de 96% sur un an, a déclaré Rama Habibi, un responsable de la Compagnie des eaux de Téhéran. « Le volume total (en eau) des réservoirs des barrages de la province de Téhéran est actuellement de 170 millions de mètres cubes », a souligné M. Habibi, cité mardi soir par l'agence de presse officielle Irna. Ce volume était un an plus tôt de 381 millions de mètres cubes.
Le président iranien Massoud Pezeshkian a plusieurs fois averti que Téhéran, une ville de plus de 10 millions d'habitants, pourrait devoir être évacuée faute de pluie, sans préciser comment une opération d'une telle ampleur serait menée. Pour économiser l'eau, le gouvernement a annoncé en novembre des coupures périodiques la nuit.
Téhéran, nichée sur le versant sud du massif de l'Alborz, connaît des étés chauds et secs, des automnes parfois pluvieux et des hivers qui peuvent être rigoureux et enneigés. Dans les 31 provinces que compte l'Iran, les précipitations sont cette année inférieures à la normale, selon l'agence Isna. Dans quatre provinces - Bouchehr (sud-ouest), Khorasan du Sud (est), Qom et Yazd (centre) - la situation est particulièrement critique, avec des précipitations inférieures à 100% à la normale, a rapporté dimanche l'agence Isna.
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