LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Dernières Infos - L'Orient-Le Jour
Souscrire à ce flux
Premier quotidien francophone au Liban : toute l'actualité de la politique, l'économie, la culture et la société au Liban, au Proche-Orient et dans le monde

DERNIÈRES ACTUS CI-DESSOUS EN CLAIR

▸ Les 5 dernières parutions

19:09 Diplomatie    Trump étrille l'Europe « qui se délabre » à cause de l'immigration

Donald Trump s'en est pris violemment mardi à l'Europe, qui selon lui « se délabre » à cause de certains dirigeants « stupides » et d'une politique migratoire trop « politiquement correcte ».

Dans un grand entretien accordé au site Politico, le président américain maintient par ailleurs la pression sur l'Ukraine, en lui enjoignant de tenir des élections et en martelant que la Russie avait « toujours eu » l'avantage militaire. « La plupart des nations européennes (...) se délabrent », a-t-il asséné, reprenant en termes plus crus l'argumentaire récemment déroulé par son gouvernement dans sa « Stratégie de sécurité nationale. »

Ce document publié vendredi anticipe notamment l' « effacement civilisationnel » de l'Europe et prône la lutte contre les « migrations de masse », avec une rhétorique qui selon certains commentateurs fait écho à des éléments de la théorie complotiste d'extrême droite dite du « grand remplacement ».

« Je n'ai pas de véritable ennemi », a assuré le dirigeant républicain en parlant des dirigeants de l'Union européenne, dont les relations avec Washington se sont sensiblement tendues ces derniers mois à cause de contentieux sur le commerce et la tech.

« Vraiment stupides »

« Je connais les mauvais dirigeants, je connais les intelligents, je connais les stupides. Il y en a de vraiment stupides aussi », a-t-il ajouté. « Ils veulent être politiquement corrects et c'est ce qui les affaiblit », a encore dit Donald Trump. « Ce qu'ils font avec l'immigration est un désastre », a-t-il estimé, reprenant l'un des grands thèmes de son second mandat, marqué par des expulsions massives.

« J'adorais Paris. C'est un endroit très différent de ce qu'il était. Si vous regardez Londres, vous avez un maire nommé Khan. C'est un maire horrible, vicieux, dégoûtant », a-t-il ajouté. Le maire de Londres Sadiq Khan avait qualifié Donald Trump en septembre de « raciste, sexiste, misogyne et islamophobe ».

Évoquant les immigrés en Europe, Donald Trump a assuré qu'ils « arrivent de tous les endroits du monde. Pas seulement du Moyen-Orient, ils arrivent du Congo (....). Et pire encore, ils viennent des prisons du Congo et de nombreux autres pays ».

Il applique le même argumentaire aux États-Unis, affirmant sans preuve que le pays connaissait un afflux de migrants venus de prisons ou d'hôpitaux psychiatriques d'Amérique latine. Le milliardaire a ironisé sur la dépendance des Européens à la protection militaire américaine, en lançant « L'Otan m'appelle +papa+ ».

« Papa » Trump -

De fait, le chef de l'Alliance de défense Mark Rutte a un jour comparé le rôle de médiateur international de Donald Trump à celui d'un « papa » grondant des enfants querelleurs. « Je ne veux pas diriger l'Europe », a dit Donald Trump, tout en assurant être « très impliqué » dans les affaires européennes.

Interrogé sur sa volonté d'intervenir dans les processus électoraux en Europe, il a admis avoir « soutenu Viktor Orban », le Premier ministre hongrois, qui « fait un très bon travail, d'une façon différente, en matière d'immigration ».

Dans cet entretien, Donald Trump critique durement l'impuissance des Européens face au conflit en Ukraine, et répète son appel à l'organisation d'élections dans ce pays envahi par la Russie en 2022. « Je pense que c'est le moment » d'organiser des élections, a affirmé le président américain, accusant Kiev d' « utiliser la guerre » pour s'en abstenir.

Les dirigeants ukrainiens « parlent de démocratie mais on arrive à un point où ce n'est plus une démocratie (...). Le peuple ukrainien devrait avoir ce choix », a insisté le locataire de la Maison Blanche. « Je ne sais pas qui gagnerait », a jeté Donald Trump, dont la relation avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky connaît actuellement un regain de tension.

« C'est un excellent vendeur. Je l'appelle P.T. Barnum », a ironisé Donald Trump en comparant donc le président ukrainien au fondateur des cirques Barnum, un entrepreneur du XIXème siècle réputé être un charlatan sans scrupules.

Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici

Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats

18:55 Syrie-Israël   Netanyahu dément avoir refusé de signer un accord de sécurité avec la Syrie

Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié mardi de « fake news » les informations publiées lundi par le quotidien panarabe al-Chark al-Awsat, selon lesquelles « il aurait refusé de signer » un accord de sécurité avec la Syrie en septembre dernier.

« Ce rapport est de la pure fake news », a déclaré son bureau, rapportent les médias israéliens. « Il y a bien eu des contacts et des réunions sous l’égide des États-Unis, mais les discussions n’ont jamais atteint le stade d’accords ou d’ententes avec la Syrie », a-t-il ajouté.

Selon al-Chark al-Awsat, la Syrie se tourne à nouveau vers les États-Unis pour établir un accord sécuritaire avec Israël, suite au « refus initial » de l’État hébreu. « La médiation américaine entre Damas et Tel-Aviv avait permis aux deux parties de parvenir à un accord de sécurité écrit, qui devait être signé en marge des réunions de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre dernier, auxquelles (le président syrien) Ahmed el-Chareh a participé, mais que Netanyahu a refusé de signer », poursuit le quotidien, citant des sources « bien informées » ayant requis l’anonymat.

Citant plusieurs sources proches des discussions, l'agence Reuters avait rapporté fin septembre que les efforts visant à conclure un pacte de sécurité entre les deux pays avaient buté « à la dernière minute » sur l’exigence d’Israël d'ouvrir un « corridor humanitaire » vers la province méridionale syrienne de Soueida. L’État hébreu, qui compte une minorité druze de 120 000 personnes dont les hommes servent dans son armée, a affirmé à maintes reprises qu’il protégerait cette communauté, présente notamment en Syrie à Soueida, et a conduit des frappes militaires en Syrie sous prétexte de la défendre.

La Syrie souhaite pour sa part obtenir à travers un accord le retrait de l'armée israélienne des positions occupées dans la zone tampon démilitarisée du Golan, à la suite du renversement de Bachar el-Assad, le 8 décembre 2024, en violation de l'accord de désengagement conclu avec en 1974 entre les deux pays. Au cours d’un entretien samedi en marge de sa participation au Forum de Doha, Ahmed el-Chareh a souligné que tous les acteurs internationaux soutiennent la demande de Damas « de voir Israël se retirer et revenir à la situation d’avant le 8 décembre », alors que l’État hébreu continue de mener des opérations militaires à l'est du Golan occupé, dont une le 28 novembre, à Beit Jinn, à l’extrême sud du gouvernorat de Damas, a fait 13 morts. Mardi, une autre attaque dans la région de Kuneitra a fait trois blessés. « Des négociations sont en cours et les États-Unis y sont engagés avec nous (...) pour répondre aux préoccupations sécuritaires légitimes et afin que les deux parties se retrouvent dans une situation de sécurité », avait-il également dit, avant d'ajouter non sans ironie : « C’est la Syrie qui subit les attaques israéliennes… alors qui devrait demander en premier une zone tampon et un retrait ? »

Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici

Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats

18:12 Diplomatie    Israël et la Bolivie rétablissent leurs relations diplomatiques après deux ans de rupture

Israël et la Bolivie reprennent mardi leurs relations diplomatiques, interrompues il y a deux ans par La Paz en raison de la guerre à Gaza, a annoncé le ministère israélien des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie israélienne Gideon Saar « signera à Washington, avec son homologue bolivien Fernando Aramayo, la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays », selon le communiqué du ministère. « Heureux de ce nouveau chapitre que nous allons écrire dans les relations entre la Bolivie et Israël », a écrit pour sa part M. Aramayo sur X.

Fin octobre 2023, la Bolivie avait été le premier pays d'Amérique latine à rompre avec Israël, pour protester contre la guerre de représailles lancée à Gaza, après l'attaque sans précédent du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre. À l'époque, Israël avait qualifié cette décision, prise par le gouvernement du président socialiste Luis Arce, de « capitulation devant le terrorisme ».

La Bolivie s'était également jointe en octobre 2024 à la procédure contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) intentée par l'Afrique du Sud, pour violation de la Convention de l'ONU sur le génocide. Un nouveau président de centre droit, Rodrigo Paz, a été élu en octobre 2025.

M. Saar a indiqué s'être entretenu avec le nouveau président bolivien au lendemain de son élection et lui avoir fait part de « la volonté d'Israël d'ouvrir un nouveau chapitre ». Il a également salué la récente décision bolivienne de lever l'obligation de visa pour les touristes israéliens.

« Israël et la Bolivie ont établi pour la première fois des relations diplomatiques en 1950. Il y a eu des désaccords mais notre amitié remonte à des décennies. Des dizaines de milliers de 'mochileros' (voyageurs israéliens) ont de bons souvenirs (de la Bolivie, ndlr) et aimeraient y retourner », avait déclaré la diplomatie israélienne lors de l'intronisation de M. Paz en novembre.

Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici

Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats
3 / 5
  GÉNÉRALISTES
Alternatives Eco.✝
L'Autre Quotidien
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights Watch
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌓