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21:24 Gaza: l'armée israélienne annonce la remise de la dépouille d'un otage à la Croix-Rouge

L'armée israélienne a annoncé mercredi que le Hamas avait remis à la Croix-Rouge dans la bande de Gaza un cercueil contenant le corps d'un otage, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui prévoit des échanges de dépouilles. 

"Selon les informations fournies par la Croix-Rouge, le cercueil d'un otage a été transféré sous leur garde et est en route vers les troupes de l'armée dans la bande de Gaza", indique un communiqué militaire.

mib/vl

© Agence France-Presse

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L'armée israélienne a annoncé mercredi que le Hamas avait remis à la Croix-Rouge dans la bande de Gaza un cercueil contenant le corps d'un otage, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui prévoit des échanges de dépouilles. 


"Selon les informations fournies par la Croix-Rouge, le cercueil d'un otage a été transféré sous leur garde et est en route vers les troupes de l'armée dans la bande de Gaza", indique un communiqué militaire.


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La région est sous haute tension...

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20:23 Soudan   40 morts au Kordofan, les combats s'intensifient dans la région

Une attaque dans la ville stratégique d'El-Obeid, capitale régionale du Kordofan-Nord au Soudan, a fait au moins 40 morts, a annoncé mercredi l'ONU, pendant que les violences continuent dans la région voisine du Darfour.

L'attaque, qui a visé un enterrement, s'est produite mardi sur la ville assiégée par les paramilitaires des Forces de Soutien Rapide (FSR), alors que les combats pour le contrôle de cette région du centre du Soudan se sont intensifiés ces derniers jours.

Le conflit entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les FSR de Mohammed Daglo a éclaté en avril 2023 et se concentre désormais au Kordofan, région stratégique car située entre la capitale Khartoum, contrôlée par les militaires, et le Darfour, aux mains des paramilitaires.

« Des sources locales rapportent qu'au moins 40 civils ont été tués et des dizaines de blessés hier dans une attaque sur un rassemblement lors de funérailles » à El-Obeid, a déclaré le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). 

Les violences continuent aussi au Darfour, selon l'Ocha, qui fait état de « multiples frappes aériennes et de drones » survenues dimanche, sans pouvoir donner de bilan du fait de l'accès limité au terrain et des difficultés de communications.

« Viols collectif »

Depuis la chute aux mains des paramilitaires le 26 octobre de la ville d'El-Facher, dernier bastion de l'armée au Darfour, l'ONU a fait état de massacres, viols, pillages et déplacements massifs de population. 

« Nous nous réveillons en tremblant de peur, les images du massacre nous hantent », a témoigné Amira, mère de quatre enfants réfugiée à Tawila, une ville à environ 70 kilomètres d'El-Facher, où s'entassent les déplacés sous des bouts de tissus transformés en tentes ou en auvent. 

« C'étaient des viols collectifs. Des viols collectifs en public, devant tout le monde, et personne ne pouvait les arrêter », a-t-elle raconté.

Des images satellite analysées par le Humanitarian Research Lab (HRL) de l'université américaine de Yale, qui documente la situation à El-Facher depuis le début du siège il y a 18 mois, ont permis de mettre en évidence des atrocités sur place. 

Ces rapports ont déclenché l' »indignation générale », a déclaré à l'AFP Nathaniel Raymond, directeur du HRL qui croise les vidéos postées par des paramilitaires « en train de tuer des gens à un volume record » avec les images satellites afin de géolocaliser les exactions.

Le patron de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, s'est indigné des « attaques continues visant le système de santé », affirmant que quatre personnes, dont des enfants, avaient été tuées à l'hôpital pédiatrique de la région de Kernoi, au Darfour, près de la frontière du Tchad.

Pourparlers ou combats ?

L'émissaire américain pour l'Afrique, Massad Boulos, s'est efforcé ces derniers jours, lors d'un déplacement au Caire, de finaliser une proposition de trêve humanitaire formulée mi-septembre sous son égide par un groupe de médiateurs incluant aussi l'Egypte, l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis. 

Ce groupe de médiation, dit du Quad, travaille sur un plan global de paix pour le Soudan, mais ses dernières propositions sont restées lettre morte. 

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait pourtant exhorté mardi les belligérants à « venir à la table des négociations » et « mettre fin à ce cauchemar de violence ».

Mais après avoir étudié la proposition de cessez-le-feu, les autorités pro-armée ont affirmé que la guerre allait continuer.

« Les préparatifs pour la bataille du peuple soudanais se poursuivent », a déclaré le ministre de la Défense, Hassan Kabroun. 

Le Conseil de souveraineté présidé par le chef de l'armée, le général al-Burhane, a néanmoins présenté un plan pour « faciliter l'accès à l'aide humanitaire » et « la restauration de la sécurité et de la paix dans toutes les régions du Soudan », selon le compte-rendu du ministre.

« Malnutrition sévère »

« La situation sur le terrain est très compliquée », a reconnu la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. 

Plus de 71.000 civils ont fui El-Facher depuis sa chute et quelque 12.000 arrivées ont été enregistrées à Tawila, selon l'ONU.

La guerre entre l'armée et les FSR a déjà fait des dizaines de milliers de morts et près de 12 millions de déplacés, selon l'ONU. 

La situation des populations déplacées reste critique, a averti l'Unicef en soulignant que 14,6% des enfants de moins de cinq ans souffraient de malnutrition sévère.

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20:15 Iran   La « diplomatie des otages », insoluble dilemme pour les Occidentaux

Chercheurs, travailleurs humanitaires ou simples touristes: le recours de l'Iran aux arrestations d'étrangers pour obtenir des concessions représente un véritable dilemme pour les pays occidentaux, jusqu'ici incapables d'y mettre un terme.

Cette « diplomatie des otages », qui a toujours été démentie par Téhéran, a ressurgi peu après la sortie de prison des Français Cécile Kohler et Jacques Paris, mardi après plus de trois ans de détention en Iran. Ces enseignants accusés d'espionnage sont désormais en liberté conditionnelle à l'ambassade de France, attendant de pouvoir quitter le pays à une date inconnue.

Coïncidence ou marchandage: mercredi matin, c'était au tour de l'Iranienne Mahdieh Esfandiari, détenue puis poursuivie pour « apologie du terrorisme » en France, de quitter sa prison pour l'ambassade d'Iran à Paris, selon Téhéran. La République islamique, qui estimait que sa ressortissante était injustement détenue, avait publiquement demandé son échange contre Cécile Kohler et Jacques Paris.

« L'Iran utilise les otages comme monnaie d'échange pour obtenir des concessions qu'il ne pourrait obtenir autrement des États-Unis et de leurs alliés », affirme à l'AFP Jason Brodsky, directeur des politiques de l'ONG américaine « Unis contre le nucléaire iranien ».

Ces concessions, dont les exemples passés sont nombreux, vont du dégel d'avoirs à la libération de ressortissants iraniens souvent poursuivis ou condamnés en Europe et aux Etats-Unis pour complot d'assassinat ou encore terrorisme, selon cet expert.

En 2023, Washington avait ainsi autorisé le transfert de six milliards de dollars de fonds iraniens gelés en Corée du Sud et la libération de cinq Iraniens pour faciliter la remise en liberté de cinq Américains détenus dans la sinistre prison d'Evine de Téhéran. La libération de l'universitaire autralo-britannique Kylie Moore-Gilbert par l'Iran en 2020 est intervenue après la libération par la Thaïlande de trois Iraniens emprisonnés pour un projet d'attentat à la bombe.

« Acte fondateur »

Cette stratégie n'est pas récente et constitue un pilier de la politique étrangère iranienne. « C'est même l'acte fondateur qui a donné son identité à l'Etat iranien après la révolution de 1979 », qui est aussi l'année de la prise d'otages de l'ambassade américaine, souligne Clément Therme, chargé de cours à l'Université de Montpellier Paul-Valéry.

Le 4 novembre 1979, une cinquantaine de diplomates sont retenus en otage dans l'ambassade américaine de Téhéran. La plupart ne seront libérés que 444 jours plus tard, à l'issue de difficiles tractations. L'affaire coûte en partie sa réélection au président Richard Carter, et scelle le début de 46 années de rupture diplomatique et de sanctions américaines.

« Au fil du temps, il y a des arrestations et des libérations, dans les phases de rapprochement et de tension. Mais c'est l'intensité qui varie et la pratique continue », souligne Clément Therme. « Dans les phases de tension, comme maintenant, l'Iran met en scène un échange (...) à des fins de propagande » pour nier l'existence d'otages, alors que le pays est signataire de la Convention des Nations unies contre la prise d'otages, ajoute-t-il.

Selon des sources diplomatiques, l'Iran, lourdement sanctionné à l'étranger, notamment pour ses activités nucléaires, détiendrait encore au moins une vingtaine d'Occidentaux, dont l'universitaire irano-suédois Ahmadreza Djalali, condamné à mort depuis 2017 en Iran pour « espionnage » au profit d'Israël, ce que sa famille dément.

Le couple britannique Lindsay et Craig Foreman, également accusé d'espionnage, est détenu en Iran depuis janvier, après avoir été arrêté par les autorités iraniennes lors d'un tour du monde à moto.

Mesures ciblées

« Le régime iranien n'est pas le seul à recourir à cette pratique. Le Venezuela, la Russie, la Chine et d'autres le font aussi », souligne Daren Nair, consultant en sécurité et militant pour la libération d'otages à travers le monde. 

Mais « ce phénomène ne cesse de s'amplifier car aucun moyen de dissuasion efficace n'a été mis en place », déplore M. Nair, selon qui la meilleure solution consiste pour les gouvernements à empêcher leurs ressortissants de se rendre en Iran.

Autre levier possible: des mesures ciblées plus fermes à l'égard de Téhéran, suggère Jason Brodsky, de l'ONG Unis contre le nucléaire iranien. 

« Le gouvernement américain devrait collaborer avec ses alliés pour imposer un ensemble de pénalités » à chaque prise d'otage, incluant « des sanctions et l'isolement diplomatique » mais aussi une « interdiction totale de voyager aux responsables iraniens et à leurs familles », dit-il.

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20:07 Gaza   Le Hamas annonce qu'il va rendre la dépouille d'un otage à 19H00 GMT

La branche armée du Hamas a annoncé mercredi qu'elle allait rendre à 19H00 GMT la dépouille d'un otage encore à Gaza, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu avec Israël en vigueur depuis le 10 octobre.

Les Brigades Ezzedine Al-Qassam « remettront le corps d'un des prisonniers de l'occupation (israélienne), qui a été trouvé dans le quartier de Choujaya, dans l'est de la ville de Gaza, à 21H00 de Gaza », soit 19H00 GMT, a précisé la branche armée du Hamas sur sa chaîne Telegram.

19:18 Astronomie   La « super Lune du Castor » : la plus grande lune depuis 6 ans

La plus grande et la plus brillante pleine lune de 2025, la « super Lune du Castor », aussi la plus grande depuis six ans, s'apprête à illuminer le ciel dans le monde entier le 5 novembre, et le Liban offre de nombreux endroits privilégiés pour profiter du spectacle. Pour ceux qui manqueraient la grande première, ce phénomène éclatant restera également visible les nuits suivantes.

La Lune du Castor marque la deuxième super lune de 2025. Comme l’orbite de la lune autour de la Terre est légèrement elliptique, il y a un point où elle est la plus éloignée (apogée) et un autre où elle est la plus proche (périgée). Lorsqu’une pleine lune coïncide avec son périgée, elle paraît plus grande et plus lumineuse — c’est ce qu’on appelle une super lune.

Cette année, la Lune du Castor sera illuminée à 100 pour cent seulement neuf heures après avoir atteint son périgée, ce qui en fait la pleine lune la plus proche de l’année à environ 357 000 kilomètres (221 817 miles) de la Terre. En d’autres termes, elle sera environ 8 pour cent plus grande et 16 pour cent plus lumineuse qu’une pleine lune ordinaire — un spectacle astronomique rare.

À quel moment l’admirer ?

Au Liban et dans toute la région de la Méditerranée orientale, la « super Lune du Castor » aura atteint sa pleine phase vers 15h19 heure locale (13h19 GMT). Il ne sera donc pas possible de la voir exactement à ce moment-là.

Mais le meilleur moment pour l’observer sera juste après le lever de la lune, aux alentours de 16h45 – 17h00, lorsqu’elle apparaîtra bas sur l’horizon est : c’est là qu’elle paraîtra la plus grande et la plus dorée.

La lune du castor vue depuis le nord du Liban. Photo Michel Hallak/L'Orient-Le Jour

Pour les couche-tard, le spectacle continuera un peu plus tard dans la soirée, quand elle grimpera dans le ciel et brillera plus intensément, notamment entre 20h00 et minuit, si le ciel est dégagé.

Où l’observer ?

Pour en profiter, il n’est pas nécessaire de partir loin. Une simple promenade sur la corniche de Beyrouth offrira des vues imprenables sur la lune se levant au-dessus de la Méditerranée — les lumières de la ville scintillant au-dessous, la mer reflétant sa lueur.

Pour un cadre plus paisible, rendez-vous dans l’un de nos espaces verts publics, comme le jardin Sioufi à Achrafieh, qui offre une échappée verte et un ciel ouvert, parfaits pour contempler la lune.

La lune du castor vue depuis le nord du Liban. Photo Michel Hallak/L'Orient-Le Jour

Pour une vue plus limpide et plus spectaculaire, direction les hauteurs. Broummana (Metn), Ehden (Zghorta), Deir el-Qamar (Chouf), Maghdouché (Saïda), ou encore Faraya (Kesrouan) promettent des horizons dégagés et une brise plus fraîche — idéals pour admirer la lune à son apogée cette année.

Et si les plans tombent à l’eau ou que les embouteillages l’emportent, ce n’est pas grave. Il suffit de monter sur votre toit, de vous appuyer à la rambarde et de lever les yeux. Cette nuit, le spectacle vient à vous.

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