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21:37 Tensions   Face à la Russie, le Danemark va acheter des armes de précision à longue portée

Le gouvernement danois a annoncé mercredi qu'il allait acheter pour la première fois des armes de précision à longue portée pour renforcer sa dissuasion, jugeant que la menace russe allait longtemps peser sur l'Europe.

« La Russie va être une menace pour le Danemark et l'Europe pendant de nombreuses années », a dit la Première ministre, Mette Frederiksen, lors d'une conférence de presse. 

Copenhague va notamment acheter des drones et des missiles, que certains de ses alliés dans l'Otan « possèdent ou sont en train d'acquérir », a précisé le ministre de la Défense, Troels Lund Poulsen. Le type d'armes n'a pas encore été déterminé.

« Grâce à ces armes, la défense pourra atteindre des cibles à grande distance et, par exemple, neutraliser les menaces de missiles ennemis », a ajouté la cheffe du gouvernement.

Elle a évoqué la possibilité « de neutraliser les rampes de guidage de missiles et les infrastructures pour les avions et les drones ».

« Il s'agit d'un changement de paradigme dans la politique de défense danoise », a dit Mme Frederiksen.

Cette annonce doit contribuer à l'ambition de l'Otan que l'Europe puisse se défendre d'ici à 2030 au plus tard, a souligné le ministre des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen.

L'ambassadeur russe au Danemark, Vladimir Barbin, a qualifié de « pure folie » la justification danoise selon laquelle il est nécessaire de pouvoir frapper des cibles lointaines.

« Personne, nulle part, jamais dans le monde, n'a envisagé de menacer publiquement une puissance nucléaire. Ces déclarations seront sans aucun doute prises en compte », a déclaré M. Barbin dans un communiqué publié sur Telegram.

« A partir de maintenant, nous devons partir du principe que le Danemark n'envisage pas seulement la possibilité d'une confrontation militaire directe avec la Russie, mais se prépare également à un tel scénario », a-t-il ajouté. 

S'adressant à la chaîne de télévision DR, Mme Frederiksen a estimé que les commentaires de l'ambassadeur devaient être interprétés comme une menace. 

« La Russie tente de menacer l'Europe et l'Otan afin qu'elles ne défendent pas nos populations et nos frontières. Bien sûr, nous ne nous laisserons pas intimider », a-t-elle déclaré à la chaîne de télévision.

Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le réarmement est une priorité du gouvernement de la sociale-démocrate Mette Frederiksen.

La semaine passée, Copenhague a annoncé l'acquisition de huit systèmes de défense anti-aériens de longue et moyenne portée auprès de fabricants européens.

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21:35 Nucléaire   Berlin, Londres et Paris attendent des gestes de Téhéran

Les ministres des Affaires étrangères allemand, britannique et français ont signifié mercredi à leur homologue iranien qu'ils attendaient toujours des gestes « concrets » sur le programme nucléaire pour éviter la réimposition de leurs sanctions qui pourrait intervenir dans dix jours.

Johann Wadephul, Yvette Cooper et Jean-Noël Barrot se sont entretenus par téléphone mercredi avec Abbas Araghchi, qui dit l'Iran disposé à trouver une solution « juste et équilibrée ».

A l'issue de leur entretien téléphonique, le gouvernement allemand a affirmé que « la balle était dans le camp de l'Iran ».

Les trois pays, réunis sous l'acronyme E3, « ont réitéré l'offre d'extension » du délai avant un rétablissement des sanctions (dit « snapback »), « proposée il y a près de deux mois », a expliqué à l'AFP une source diplomatique française.

« Il revient à l'Iran de s'en saisir au plus vite en faisant les gestes concrets nécessaires », a-t-elle ajouté.

« L'Iran est prêt à trouver une solution juste et équilibrée qui garantisse les intérêts mutuels », a déclaré de son côté Abbas Araghchi tout en prévenant que « pour atteindre cet objectif », les E3 devaient adopter « une approche responsable et indépendante » et « s'abstenir de se laisser influencer par d'autres acteurs », ciblant sans les nommer les États-Unis et Israël.

« À ce stade, les mesures prises par l'Iran n'ont pas été suffisantes », avait regretté plus tôt un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères en référence notamment à l'accord trouvé le 9 septembre entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur un nouveau cadre de coopération. 

Cet accord ne s'est pas traduit par une reprise immédiate des inspections suspendues par Téhéran après les frappes israéliennes et américaines menées en juin durant la guerre des 12 jours.

Conditions

Le dernier échange entre les chefs de la diplomatie remontait à fin août lorsque les Européens ont notifié Téhéran le déclenchement du mécanisme du « snapback » permettant de rétablir dans un délai de 30 jours les sanctions de l'ONU contre la République islamique, en vertu de l'accord international sur le contrôle du programme nucléaire iranien de juillet 2015 et endossé à l'époque par une résolution du Conseil de sécurité.

Pour éviter ce scénario, qui affaiblirait davantage l'économie iranienne, les pays de l'E3 ont émis plusieurs conditions, selon plusieurs sources diplomatiques occidentales, à commencer par le plein accès par l'AIEA aux sites iraniens.

Pour l'heure, l'accès aux installations nucléaires iraniennes ne peut se faire qu'avec l'approbation du Conseil suprême de sécurité nationale, la plus haute instance de sécurité de l'Iran.

En outre, inspecter les sites les plus sensibles endommagés par les frappes israéliennes et américaines est particulièrement « compliqué » en raison de « préoccupations environnementales et de sécurité », a mis en avant Téhéran. 

Discussions incertaines avec Washington

Le programme nucléaire iranien empoisonne de longue date les relations de l'Iran avec les pays occidentaux, les Etats-Unis en tête et Israël, ennemi juré de l'Iran, qui soupçonnent le pouvoir iranien de vouloir se doter de la bombe atomique. 

Ce que l'Iran dément vigoureusement, défendant son droit au nucléaire pour des besoins civils.

Début septembre, un rapport confidentiel de l'AIEA, consulté par l'AFP, faisait néanmoins apparaître que l'Iran avait accéléré, avant la guerre de juin, le rythme de production de ses réserves d'uranium enrichi à 60%, seuil proche des 90% nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire.

La semaine dernière, le chef de la diplomatie iranienne a affirmé que « l'ensemble » de la matière nucléaire enrichie demeurait « sous les décombres » d'installations endommagées par les bombardements en juin, une déclaration susceptible de satisfaire les Européens qui souhaitaient avoir une déclaration sur le statut de ses matières enrichies.

Outre la reprise immédiate des inspections des sites par l'AIEA, Berlin, Londres et Paris exhortent l'Iran à reprendre les négociations avec les États-Unis.

Téhéran et Washington avaient engagé en avril des pourparlers, brutalement interrompus par les frappes d'Israël et des Etats-Unis en Iran.

Pour l'heure, les perspectives de reprise des négociations avec Washington demeurent incertaines, alors que Téhéran exclut toute discussion sur des restrictions à son programme balistique, voulu par les Etats-Unis.

Lundi, aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a déclaré que Washington poursuivrait sa politique de pression maximale contre Téhéran.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, a qualifié mercredi ces propos d' « absurdités ».

« Nous restons pleinement engagés dans la recherche d'une solution diplomatique à la crise nucléaire Iranienne », a assuré pour sa part mercredi la source diplomatique française, malgré les obstacles de taille.

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