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Publié le 08.04.2022 à 08:00

Pour notre camp social, celui des solidarités, celui des justices sociale et écologique

5 ans de plus pour Macron, le président des riches ?

Une nouvelle offensive de grande ampleur est annoncée, alors que les inégalités ont explosé :
· avec de nouveaux reculs sociaux : départ à la retraite repoussé à 65 ans, baisse de l’ indemnisation du chômage… et des mesures en faveur des très riches comme la détaxation de l’héritage sur les plus gros patrimoines.
· avec la poursuite de la soumission des services publics au marché, notamment dans la santé et dans l’éducation
· avec le lancement d’un nouveau programme nucléaire, au lieu d’un vaste programme pour les énergies renouvelables.

Le danger mortel des extrême droites (Le Pen, Zemmour)… et d’une droite qui s’extrémise (Pécresse)

Ces droites extrêmes ne se cachent plus pour prôner ouvertement une société du « chacun pour soi », des discriminations, de la relégation des quartiers populaires et des territoires « non compétitifs ». Elles s’attaquent
frontalement à toutes les politiques de solidarités et d’accueil.

La candidature de Jean-Luc Mélenchon est aujourd’hui en mesure de rassembler contre ces dangers !

· Parce que c’est une candidature de rupture sociale, écologique, démocratique
· Parce que c’est une candidature en phase avec les mobilisations sociales, écologiques, féministes, antiracistes, et qui peut les dynamiser en retour
· Parce que l’heure est à faire bloc et non plus plus à pointer telle ou telle divergence (qui peut être réelle)

CONSTRUISONS UNE ALTERNATIVE DE GAUCHE ÉCOLOGISTE ET SOLIDAIRE

VOTONS MÉLENCHON !

Ceci est une expression de collectifs et militant·e·s d’ENSEMBLE! qui appellent à voter Jean-Luc Mélenchon en toute indépendance de la France insoumise et de l’Union populaire. Elle n’engage pas le mouvement ENSEMBLE! dans sa totalité.

www.campagne-ensemble.org • contact@campagne-ensemble.org


Publié le 03.11.2021 à 20:34

Eric Zemmour bénéficie d’une hyper médiatisation d’autant plus indécente que sa pensée et ses dires sont inacceptables.

Eric Zemmour, c’est d’abord une révision de l’histoire de France qui exprime la nostalgie d’un Etat fort contre les promesses de liberté et d’égalité de la Révolution française. Ce révisionnisme culmine dans une légitimation des crimes antisémites de la dictature de Pétain basée sur la collaboration avec l’Allemagne nazie. Cette vision est celle de l’extrême-droite française depuis 1945. Et elle fait des émules : « Est-ce qu’en signant l’armistice on n’a pas donné aux juifs les moyens de protection qui, pendant deux ans, permettaient de fuir le régime nazi ? Moi je ne peux pas répondre. » (Etienne Blanc, vice-président Les Républicains de la Région AURA, ancien candidat à la ville de Lyon, cité dans Le Journal du Dimanche).

Eric Zemmour c’est la haine des musulman.e.s accusé.e.s de vouloir remplacer la population française. Cette expression du racisme le plus abject a d’ailleurs été condamnée par la justice. Cette haine, si elle devait devenir une politique de « remigration », conduirait directement à la guerre civile, guerre à laquelle se préparent déjà plusieurs groupuscules fascistes.

Eric Zemmour c’est le rejet de l’homosexualité, de la transidentité et de l’égalité entre les femmes et les hommes au profit d’une vision patriarcale d’une soi-disante complémentarité des rôles « masculins » et « féminins ». Cette volonté de domination masculine est caractéristique de tous les discours réactionnaires.

Eric Zemmour, c’est la légitimation de l’idéologie et des comportements des groupuscules fascistes. C’est la synthèse tant attendue depuis la destitution de Jean-Marie Le Pen par sa fille. Identitaires, royalistes, nationalistes-révolutionnaires, catholiques intégristes, étudiants nationalistes, toutes et tous se sont uni.e.s derrière lui et s’organisent notamment à la Traboule, à Lyon.

Eric Zemmour c’est une politique antisociale au service du patronat : semaine de 39h dans la Fonction Publique, âge de départ à la retraite repoussé à 64 ans (il hésite avec 67 ans… !!), refus de toute augmentation du SMIC. C’est enfin l’absence de prise en compte de la réalité du changement climatique et de ses effets.

Autoritarisme, antisémitisme, racisme, LGBTphobie, sexisme hallucinants fondés sur des fantasmes et des mensonges, Eric Zemmour c’est l’extrême-droite décomplexée, une tentation fasciste assumée au service des ultrariches.

Les collectifs ENSEMBLE ! de la Région Auvergne-Rhône-Alpes dénoncent cette venue du polémiste d’extrême-droite dans la région à Chavieux-Chavanieux dans le cadre de sa campagne qui le prépare sans doute à candidater à l’élection présidentielle d’avril 2022.

La Coordination régionale des Collectifs ENSEMBLE! Auvergne-Rhône-Alpes
Le 03/11/2021


Publié le 25.03.2021 à 12:00

En tant que maire de Sassenage, Christian Coigné a donc reconnu lors de son procès avoir renouvelé en 2016 l’attribution d’un logement d' »urgence » attribué à sa fille en 2014 par sa première adjointe.
Le représentant du ministère public ce mardi 23 mars insiste sur le défaut de transparence et l’attribution par son père d’un logement à sa fille…et demande en conséquence 2 années d’inéligibilité pour Christian Coigné.

Son défenseur (par ailleurs maire d’une autre commune de la Métropole et conseiller métropolitain) annonce pour le défendre qu’il aurait pu « faire comme beaucoup d’autres élus et il aurait pris son téléphone pour appeler des bailleurs sociaux et trouver un logement pour sa fille ». Ces accusations, de la part d’un élu de la Métropole, non étayées par des faits et des noms, sont scandaleuses. Depuis 2014, les commissions d’attribution de logement à la Métropole sont anonymes. Faut-il donc comprendre que ce sont les bailleurs sociaux départementaux, sous la responsabilité de Christian Coigné, qui sont ainsi mis-en-cause ? Lancer des accusations non étayées pour minimiser la responsabilité de Christian Coigné sur des faits avérés n’est pas acceptable.

Christian Coigné n’est pas un élu novice ! Cumulant les mandats depuis 20 ans, il est maire de Sassenage, conseiller départemental, président de l’EPFL et vice-président au logement du conseil départemental. Il est parfaitement au courant des règles et des devoirs de l’élu.

EELV Métropole de Grenoble, Ensemble! Grenoble Métropole, PCF, PS, PRG, Générations, demandons le retrait de ses fonctions de Christian Coigné dans l’attente du délibéré.


Publié le 05.03.2021 à 12:00

DÉCLARATION COMMUNE DE COLLECTIFS ENSEMBLE! DE LA REGION AuRA
5 mars 2021

Dans leur déclaration publique d’octobre dernier, les collectifs Ensemble ! de la région AuRA faisaient déjà le constat que pour stopper la politique partisane et inégalitaire de Laurent Wauquiez, la seule voie gagnante était celle d’un rassemblement des forces de l’écologie politique et des gauches de la transformation sociale.

Dans ce sens, nous ne pouvons que nous réjouir des riches discussions de ces derniers mois entre les différentes formations de gauche et écologistes qui ont permis d’importantes convergences programmatiques, ainsi que des décisions prises par des forces politiques comme le Pôle écologiste ou PCF/LFI de continuer à travailler à un rassemblement large.
En effet, ces élections régionales vont avoir lieu dans un contexte lourd de dangers : crise COVID qui n’en finit plus, fermetures d’entreprises et licenciements, précarité aggravée, mise en tension de nos services publics et notamment de santé… Le risque est grand d’un repli sur soi des citoyen·ne·s facteur d’abstention, qui au final ne profite qu’à la droite dure et l’extrême droite. D’autant plus que la situation sanitaire va rendre difficile la campagne en direction des populations les plus exclues, et qu’ils faudra créer de nouvelles pratiques pour les intéresser et les associer : le soutien aux mobilisations et luttes sociales et écologistes en cours dans la Région est à favoriser, ainsi que celui à des démarches telles que l’appel « Plus jamais ça » lancé par des organisations syndicales de transformation sociale, des associations écologiques et démocratiques. Cet appel donne des réponses concrètes à la crise climatique, à la crise économique et sociale et à la crise sanitaire que nous vivons.

Il est donc essentiel d’envoyer un signal fort aux électrices et électeurs, qui ne veulent pas se résigner, qu’une alternative politique répondant aux enjeux écologiques et sociaux de la Région est possible. Mais cela ne sera pas possible si les forces de gauche et écologistes partent divisées, alors que les dernières élections ont montré qu’unies, elles peuvent remporter de grandes batailles !

Mais l’union n’est pas tout : nos concitoyen·ne·s ont aussi besoin de clarté sur le programme qui sera mis en œuvre par la nouvelle majorité que nous appelons de nos vœux. Les mensonges du passé ont totalement décrédibilisé une partie de cette gauche qui a préparé puis s’est vautrée dans le macronisme : la réhabilitation des acteurs de ces dérives ne pourra qu’entraîner un rejet d’un électorat en attente d’une réelle transformation sociale et environnementale, et le maintien d’une droite dure à la tête de la Région.

Dans ce contexte, les collectifs Ensemble ! de la région AuRA appellent le Pôle écologiste à une reprise rapide des discussions en vue d’un rassemblement des forces de l’écologie politique et des gauches de la transformation sociale dès le premier tour. Nous partageons la démarche exprimée par le PCF et LFI en faveur d’un rassemblement sans volonté d’hégémonie et dans le respect de toutes ses composantes, et dans lequel des citoyen·ne·s « non encarté·e·s » soient pris en compte.
Ensemble ! AuRA est disposé à prendre toute sa place dans un tel rassemblement.

Les collectifs Ensemble! de l’Ain, d’Ardèche, de l’Isère, de Grenoble Métropole, de la Loire, du Rhône / Métropole de Lyon, de Savoie, les membres d’Ensemble! en Haute-Savoie


Publié le 18.12.2020 à 12:00

Alors que les urgences écologiques, sociales, démocratiques et sanitaires font durement sentir leurs effets, notre département subit depuis 2015 les politiques réactionnaires et conservatrices de la droite dirigée par Jean-Pierre Barbier. L’Isère, territoire pionnier d’innovations solidaires et écologiques, ne peut être condamné à être un département dans lequel les bénéficiaires du RSA sont stigmatisés, dans lequel on abandonne le soutien aux transports en commun et aux mobilités douces pour soutenir de grands projets autoroutiers, dans lesquels l’argent public est déversé dans de grands projets nuisibles à l’environnement et inutiles à la population.
Dans le même temps, le gouvernement d’Emmanuel Macron s’enfonce toujours plus loin dans la dérive autoritaire. Sa politique économique est plus que jamais faible avec les forts et dure avec les faibles. Sa politique environnementale n’est pas à la hauteur de l’urgence climatique. Les partisans de ce gouvernement sont discrédités : ce n’est pas d’eux que viendra l’alternative.
L’heure du changement a sonné! Une politique départementale solidaire, démocratique et écologique est indispensable et possible. Pour cela nous affirmons aujourd’hui notre souhait de fédérer nos organisations et toutes et celles et ceux qui souhaitent nous rejoindre autour d’un projet porteur de changements positifs pour l’Isère. Le temps des négociations de couloirs entre dirigeants politiques est révolu : nous voulons fédérer largement et construire avec les isérois.es un projet partagé pour le département.
Nous souhaitons impulser un changement radical et constructif. Il n’est pas question de quelques aménagements, ni d’un retour à d’anciennes politiques. Nous voulons apaiser et rassembler quand la droite n’a fait qu’exclure et diviser pendant cinq ans. Nous voulons le faire avec tou.te.s les militant.e.s politiques, syndicaux et associatifs, avec celles et ceux qui veulent mettre leur énergie, leur expertise citoyenne et leur expérience, leurs savoirs au service de cette démarche. Nous, Parti communiste français, Europe Écologie Les Verts, Génération.s, Ensemble et La France insoumise, nous nous engageons à œuvrer ensemble et à bâtir une Isère solidaire, écologique et citoyenne.
Dans cet esprit, nous serons partie prenante d’un appel à converger pour les élections
départementales de 2021 autour de marqueurs forts, contre les projets écocides, pour l’extension des droits et revenus inconditionnels, pour la bifurcation écologique, pour investir massivement dans les mobilités alternatives au tout-voiture. Pour nous le département doit impliquer la population dans l’élaboration des politiques publiques. Une nouvelle aube se lève pour l’Isère, nous serons au rendez- vous !


Publié le 20.10.2020 à 12:00

ELECTIONS REGIONALES 2021

Il y a urgence à reconquérir la Région AuRA avec une majorité écologiste et de gauche.
Nous partageons un constat avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes : depuis 2015 sous la présidence de Laurent Wauquiez et de sa majorité très à droite, les inégalités territoriales et sociales se sont accentuées, les actions de la Région pour la transition énergétique et pour la préservation du climat et de la biodiversité ne sont pas à la hauteur des enjeux alors qu’elle possède de grandes compétences en la
matière.
Pour y parvenir la seule voie gagnante est celle d’un rassemblement – sans volonté d’hégémonie – des forces de l’écologie politique et des gauches de la transformation sociale.
Les prochaines élections régionales de 2021 ne se feront pas comme un tranquille prolongement des aspirations écologistes et climatiques positives qui ont marqué les dernières élections municipales assurant des majorités écologistes et de gauches dans des grandes métropoles et villes de notre Région (Métropoles de Lyon et de Grenoble, Villes de Lyon, Grenoble, Villeurbanne…).
En tant que mouvement politique Ensemble!, nous sommes partie prenante de ces victoires et nous nous en réjouissons.
Pour autant nous n’oublions pas qu’elles ont été marquées par un très haut niveau d’abstention notamment dans les quartiers populaires et qu’elles ont eu lieu dans le contexte anxiogène de la crise sanitaire du COVID 19. Nous savons que le contexte des prochaine régionales sera marqué par le maintien de ces aspirations positives à un changement radical de politiques publiques pour l’écologie et le climat. Nous savons aussi qu’il sera marqué par des bouleversements profonds et inédits liés à la crise économique et sociale conséquence du maintien de la pandémie du Covid 19 qui vont s’ajouter à la crise sanitaire (fermetures d’entreprises et licenciements ; précarité aggravée, mise en tension de nos services publics et notamment de Santé …).

Il y a urgence à co-construire un programme de justice écologique et sociale. Ce programme doit être radicalement écologiste et radicalement anticapitaliste afin que les combats contre la fin du monde et pour la fin du mois convergent.
Il sera mis en œuvre par des politiques publiques que la nouvelle majorité exercera dans la région AURA pour répondre, dans le cadre de ses compétences, aux besoins de ses habitant.es et à la gravité de la situation.
Selon nous, ce programme ne doit pas être « asséné d’en haut » mais d’une part, se nourrir des mobilisations et luttes sociales et écologistes en cours dans la Région et d’autre part, se nourrir des déclinaisons locales de multiples « appels » nationaux à construire le « monde d’après ».
Nous ne partons pas de rien avec l’appel « plus jamais ça » lancé par des organisations syndicales de transformation sociale, des associations écologiques et démocratiques. Cet appel donne des réponses concrètes à la crise climatique à la crise économique et sociale et à la crise sanitaire que nous vivons. C’est autour de ces revendications communes que peuvent se constituer des rassemblements alternatifsafin de « changer le système, pas le climat ».

La construction de la liste régionale AURA doit se faire selon un processus démocratique transparent de « bas en haut » et de « haut en bas »
Nous proposons que ce programme régional soit mis en chantier dans des assemblées citoyennes et populaires locales à l’initiative de collectifs militants, d’associations, syndicats et forces de l’écologie politique et des gauches de transformation et dans lesquelles les citoyen·nes « non encarté·es » ont toute leur place. Il s’agit de poursuivre, et de renforcer le travail commun, et de faire rencontrer et dialoguer des militant·es venu·es de cultures et d’expériences différentes et non de faire la course aux élections sous son propre drapeau pour imposer une hégémonie partidaire ou non et diviser l’électorat écologiste et de gauche qu’il s’agit au contraire de rassembler.

Sur les bases de cette déclaration publique, nos Collectifs d’Ensemble! en région AuRA engagent des rencontres bilatérales avec toutes les composantes de l’écologie politique et des gauches de transformation, les représentant·es locaux des différents appels dont l’appel « Plus jamais ça ». Si cette démarche est partagée, elle pourrait se concrétiser par la tenue d’Etats Généraux par département puis régionalement « pour une liste écologiste et de gauche en Région AuRA ».

Le 20/10/2020

Les collectifs Ensemble! de l’Ain, d’Ardèche, de Grenoble Métropole, du Rhône / Métropole de Lyon, de Savoie, les membres d’Ensemble! en Haute-Savoie


Publié le 18.10.2020 à 12:39

Devant le crime odieux dont a été victime Samuel Paty, enseignant d’histoire-géographie à Conflans Sainte-Honorine (78), Ensemble Grenoble Métropole exprime son émotion, son horreur et sa solidarité avec les proches de la victime.

Sans esprit critique, pas d’émancipation possible. Sans liberté d’expression des enseignant·e·s, pas d’éducation possible : cette liberté n’admet aucune pression d’aucune sorte, ni de l’Etat, ni de groupes de pression, ni de parents d’élèves.

Avec toutes les organisations démocratiques, nous agirons également pour rejeter les appels à la haine et la stigmatisation de nos compatriotes musulman·e·s. Comme en 2015, notre pays ne se laissera pas entraîner par les fauteurs de haine.

C’est toutes et tous ensemble, quelles que soient nos origines ou nos croyances, que nous femmes et hommes de ce pays résisterons à l’intolérance, qu’elle soit d’obédiance islamiste ou fasciste. Nous défendrons sans faiblir la démocratie et la laïcité.

Avec émotion, dans le respect et la dignité, nous appelons au rassemblement à #Grenoble ce dimanche 18 octobre à 15h, devant la Préfecture (place de Verdun).

Carte des rassemblements en France >> https://www.snes.edu/a…/rassemblements-en-hommage-a-s-patty/


Publié le 28.07.2020 à 20:48

Vendredi 17 juillet 2020, le conseil de Métropole de Grenoble devait élire son président ou sa présidente suite aux élections des derniers élu·e·s communautaires. Depuis des semaines deux candidats avaient fait campagne : Christophe Ferrari, maire du Pont-De-Claix, président sortant proche PS (qui n’en est plus adhérent depuis 2018) et Yann Mongaburu, conseiller municipal de Grenoble, vice-président sortant de la métropole en charge des déplacements et adhérent Génération·s après avoir quitté EE-LV. Cette dernière candidature voulait traduire dans les faits le choix des électeurs qui avaient fait passer le groupe PS et apparentés (ACTES) de 22 à 15 et celui de gauche écolo et citoyen (UMA) de 28 à 39. Le groupe communiste (CCC) avait quant à lui demandé avec celui de Mongaburu une primaire préalable interne à l’ancienne majorité qui comptait aussi un groupe dit des petites communes (NMC) pour départager les deux candidats et éviter cette lutte au grand jour. Mais C. Ferrari et son groupe n’en ont pas voulu, pressentant qu’il serait battu par Mongaburu. Le PC a alors annoncé porter ses voix sur Mongaburu qui devait remporter cette primaire.

A l’ouverture de la séance du 17 juillet, le leader des élu·e·s En Marche O. Six prenait la parole pour dire de manière alambiquée qu’il ne sera pas candidat mais souhaitait une métropole apolitique toute dévolue au seul soutien économique. Le décor était planté et tout le monde comprenait que la dizaine d’élu·e·s En Marche avait choisi C. Ferrari. D’autre part le maire de droite du Sappey D. Escaron déposait sa candidature. Le premier tour donnait 52 voix à Mongaburu, 51 à Ferrari et 16 à Escaron insuffisant pour une majorité absolue requise de 60 voix. Malgré des interruptions de séance sans fin, Ferrari refusait d’entendre raison et de se retirer comme candidat arrivé 2e de l’ancienne majorité. Le 2e tour ne changeait pas grand chose : Mongaburu 53, Ferrari 51 et Escaron 15. Il faut relever qu’en plus des voix LREM, Ferrari avait obtenu dès le premier tour les voix de quatre élu·e·s d’opposition de droite grenoblois du groupe de l’ancien maire corrompu de Grenoble A. Carignon, condamné à 5 ans de prison dont 4 ferme pour corruption. Mais cela ne gênait en rien l’ancien président et ses affidés au sein de son groupe.

Le 3e tour qui ne requiert qu’une majorité simple allait être décisif. Une fois encore Ferrari faisait durer au delà de minuit les interruptions de séance qu’il passait en rencontres au vu de tous avec les élu·e·s LREM probablement en distribuant de futures places; par contre il refusait toute rencontre avec le groupe de Yann Mongaburu et le maire de Grenoble. Avant le 3e tour le candidat de droite retirait sa candidature : le chemin vers la victoire de C . Ferrari était tout tracé. Le vote donnait 62 voix à Ferrari et 54 à Mongaburu avec 3 abstentions. Un maire PS a annoncé publiquement avoir changé son vote pour Mongaburu et 3 autres du groupe de Ferrari se sont abstenus selon les analyses des votes. A noter qu’avec les voix de la droite, Ferrari a obtenu celle de l’élu du Rassemblement National. Cela n’est pas sans rappeler l’élection de Charles Millon à la Région en 1998, sauf que cette fois la voix du RN n’était pas nécessaire pour remporter l’élection.

Aussitôt élu, le nouveau président décidait de surseoir à l’élection des vice-présidents pourtant obligatoire pour l’un au moins et la séance s’achevait non sans le vote préalable de l’indemnité du président et celles des moyens des groupes politiques…

Depuis seuls sont parus des communiqués des groupes UMA et CCC demandant la démission de Ferrari. Aucun communiqué des groupes ACTES et NMC qui semblent divisés sur la suite. La Métro est devenu un vaisseau fantôme avec un DGS et un directeur de cabinet qui l’ont quitté. Quant au nouveau président il a annoncé partir en vacances en donnant rendez-vous au prochain conseil prévu le 11 septembre.

Au delà des faits quelle analyse peut-on faire de cette situation ?

Plusieurs angles de réflexion :

  • L’appétit du pouvoir auquel certains ne peuvent renoncer quitte à renier leurs valeurs.
  • La rivalité entretenue entre ville-centre et « petites communes » : depuis son origine, l’intercommunalité n’a jamais été présidé par un élu grenoblois. Pourtant avec 160 000 habitants sur 433 000 pour la Métro, Grenoble pèse d’un poids important dans la métropole. Celui-ci a souvent été amoindri au sein du conseil par des accords locaux pour donner plus de place aux communes moyennes. Cet argument de refus de la prétendue hégémonie de Grenoble au sein de la Métro a été un levier bien utilisé par Ferrari pour emporter les votes du groupe NMC. Dans les faits la Métro est une des métropoles les moins intégrées de France et Grenoble a gardé encore beaucoup de charges de centralité qui ailleurs ont été transférés à l’intercommunalité. On ne peut pas dire que Grenoble ait largement profité de la métropole.
  • La cogestion qui longtemps a prévalu dans la communauté d’agglomération en particulier au temps du président PS Migaud qui faisait élire un exécutif avec des élu·e·s de droite comme de gauche. Le rôle des maires réunis en conférence était aussi magnifié quel que soit le nombre d’habitant des communes allant de moins de 1 000 à 160 000. Il semble que Ferrari veuille en revenir à cette situation et refuse une majorité introuvable à gauche.
  • L’absence de contrat majoritaire préalable à l’élection comme en 2014. Cette fois l’élection a eu lieu sans que ce travail indispensable puisse être mené. Le projet doit pourtant prendre le pas sur le choix du président qui aura ce mandat à remplir. Cette fois la majorité qui sortira de cet imbroglio aura toute liberté pour mener des politiques qui iront à l’encontre du travail du dernier mandat où des avancées dans la transition écologique ont pu être mises en œuvre. On peut être d’ailleurs s’en inquiéter avec l’entrée probable de la droite et de LREM dans l’exécutif…

Espérons que cette séquence se terminera par l’invalidation de l’élection et une nouvelle élection d’un candidat porté par une majorité regroupant comme à Grenoble un arc humaniste, citoyen de gauche et écologiste. Sinon la démocratie en sortirait bafouée, car le vote des électrices et des électeurs qui ont conforté les majorités de gauche et écologistes ne serait pas respecté.

Vivement l’élection des métropoles au suffrage direct sur des programmes connus à l’avance, seul moyen de sortir de ces combinaisons d’alliances contre nature !

article originellemnt paru sur le blog de l’auteur
http://www.gilleskuntz.fr/metropole-grenoble-laventure-dun-homme-seul/

Publié le 29.06.2020 à 20:00

Avec 53,13 % la liste Grenoble en Commun menée par Eric PIOLLE gagne haut la main le second tour des élections municipales à Grenoble (Isère), ce 28 juin 2020. 46 élu·e·s siègeront au Conseil municipal dès le 3 juillet, parmi lesquel·le·s notre camarade Antoine BACK, soit 4 sièges de plus qu’en 2014.

Cette victoire s’inscrit dans un mouvement plus large, à l’échelle nationale, qui aura vu nombre de villes de France, grandes et moyennes, basculer dans des coalitions de gauche et/ou de sensibilité écologiste : Paris, Lyon, Bordeaux, Marseille, Strasbourg, Poitiers, Nancy, Besançon, Annecy, etc. La liste est longue des territoires dont les exécutifs locaux seront désormais issus de coalitions de la gauche écologiste et citoyenne. La particularité de Grenoble est qu’elle était jusqu’à présent, depuis 2014, la seule ville de France de plus de 100 000 habitant·e·s dirigée par ce type de coalition, ici menée par un maire EELV.

A Grenoble, les militant·e·s du collectif local Ensemble! Grenoble Métropole ont pris toute leur part dans le rassemblement des forces de transformation sociale et de transition écologique, seul porteur de changement et d’espérance, ici élargi dans un « arc humaniste » de 13 organisations politiques qui va de La France Insoumise aux dissidents de gauche du Parti Socialiste en passant par le Parti Communiste Français, Génération·S, le Parti Animaliste ou Génération Ecologie, sans compter les très nombreux·ses citoyen·ne·s grenoblois·es non-encarté·e·s qui composent ou soutiennent la liste.

Dans les années 90 déjà face au système corruptif d’Alain Carignon, puis dans les années 2000 face aux compromissions de la social-démocratie locale, nos aîné·e·s Alternatifs ont âprement combattu la tentation isolationniste, quels que soient les oripeaux radicaux ou identitaires dont elle se serait affublée. Aujourd’hui en nous inscrivant dans la radicalité pragmatique de l’écosocialisme nous nous faisons fort de participer avec la même volonté d’unité tactique et stratégique, sur des bases politiques claires et une trajectoire collectivement définie, tant dans les luttes sociales & environnementales que dans le combat électoral, et ce dès le 1er tour.

L’unité est toujours un combat.
Mais la victoire, fût-elle toujours temporaire, est au bout de ce chemin.


Publié le 04.06.2020 à 15:30

Ce mardi 2 juin 2020 à Grenoble, à l’initiative du Front Uni Des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP) de Grenoble, plus de 1 100 personnes se sont rassemblées afin de visibiliser et de dénoncer toutes les violences policières et racistes.

Cette mobilisation a eu lieu en soutien à la famille d’Adama Traoré, décédé le 19 juillet 2016 lors d’une interpellation par les gendarmes, et dont les circonstances du décès restent à ce jour non élucidées. Les noms d’autres personnes décédées dans le cadre d’interpellations policières ont également été citées, tels Wissam El Yamni, Babacar Guey ou Angelo Garand.

Cette mobilisation d’ampleur a marqué les esprits tant dans sa détermination que dans sa dignité, et sa revendication générale pourrait être résumée en deux mots : justice et vérité.

L’indignation ici fait écho à celle provoquée par la mort de George Floyd lors d’une interpellation par la police à Minneapolis (USA), le 25 mai dernier. Ce dernier événement a déclenché un mouvement de révolte populaire dans tous les États-Unis, attisée par les déclarations haineuses et racistes du président idiocrate Trump, rappelant douloureusement le climat des années 60 avant l’abolition des lois ségrégationnistes.

Ici comme là-bas, les populations racisées et les jeunes des quartiers populaires ne supportent plus cette situation et se révoltent.
Ici comme là-bas, nous refusons la légitimation de la violence policière, dont les auteurs doivent être arrêtés, jugés et condamnés.
Ici comme là-bas, les corps des polices et des armées doivent être expurgés de leurs éléments factieux, racistes et fascistes !

Justice et vérité !


END

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