24.06.2025 à 23:16
L’émission « Quartier Populaire » lancée en 2024 sur QG par Aude Lancelin, Didier Maïsto et Harold Bernat a désormais un an ! Merci pour votre fidélité et votre soutien. Nous étions partis d’un constat simple : comment faire pour redonner aux gens de la force collective, comment unir au-delà des postures, comment retrouver la voie de ce qui est populaire au sens le plus noble du terme?
Dans un contexte international qui étouffe la voix des peuples cette émission était l’occasion de revenir sur ce qui nous fédère : faire entendre notre parole sans sectarisme ou esprit partisan. Déni démocratique manifeste, discours bellicistes effrayants, vacuité politique, recyclage de vieilles méthodes éculées, népotisme éhonté, propagandes médiatiques éculées, et entre-soi satisfait, nous sommes revenus sur cette année écoulée. Comment nous faire entendre, mieux et ensemble, comment renforcer nos liens et faire valoir des exigences populaires quand la guerre contre les peuples fait rage?
Nous étions en direct, et en réel depuis notre studio à Paris, le mardi 24 juin pour le dernier « Quartier Populaire » de la saison !
19.06.2025 à 21:15
L’écologie, s’est-elle dévoyée en devenant l’instrument docile des pouvoirs et de la bourgeoisie ? Des ONG telle que Greenpeace jusqu’aux partis comme Europe Écologie Les Verts, des figures médiatiques comme Nicolas Hulot ou Barbara Pompili jusqu’aux gouvernements successifs de Hollande et Macron, l’écologie a été récupérée, aseptisée et transformée en outil de greenwashing. Une écologie coupée des classes populaires, incapable de remettre en cause les fondements capitalistes de notre système. Passé ce constat, une question se pose : peut-on encore faire de l’écologie sans lutte des classes ? Que reste-t-il du combat initial face à une écologie devenue spectacle, carriérisme et communication ?
Pour en discuter, Haussman Vwanderday a reçu le jeudi 19 juin Clément Sénéchal, journaliste, ex-porte parole de Greenpeace, expert des enjeux climatiques et auteur de « Pourquoi l’écologie perd toujours » aux éditions du Seuil. Entre critique du néolibéralisme vert, dénonciation des ONG complices et appel à une écologie révolutionnaire, il propose une autre voie : anticapitaliste, antiraciste et populaire.
17.06.2025 à 22:15
De Frantz Fanon à « Touche pas à mon pote », de Rosa Parks à l’élection de Barack Obama, l’antiracisme est bien souvent devenu un simple outil d’intégration au marché dans les sociétés occidentales contemporaines. Une façon pour la gauche de se donner les apparences du progressisme sans aborder la question sociale. Comment faire vraiment avancer le combat contre les discriminations et pour l’égalité réelle ?
Pour en débattre, Aude Lancelin et François Bégaudeau ont reçu le mardi 17 juin dans L’Explication #6, Kévin Boucaud-Victoire, rédacteur en chef de la rubrique Idées à Marianne, cofondateur du site Le Comptoir, notamment auteur de Mon antiracisme (Desclée de Brouwer), un essai qui mène la critique des deux grands courants antiracistes de la France contemporaine: l’antiracisme moral et le mouvement décolonial.
Au menu: récupération politique, trahisons historiques, pertinence ou non de la notion de racisme anti-blanc, nécessité de remettre la lutte des classes au premier plan pour éviter la division des classes populaires, et de autres nombreuses questions brûlantes.