Le Bureau intégré des Nations unies met directement en cause Jean Ernest Muscadin pour la mort de vingt-huit personnes soupçonnées d’appartenir à des gangs, dans le sud du pays. Mais le commissaire du gouvernement compte de nombreux partisans au sein de la population, excédée par la violence et par l’incurie des autorités.
Les manifestants dénoncent notamment le projet d’augmentation des salaires du secteur public et des hausses d’impôts, estimant que ces mesures ne feront que renforcer la corruption.
L’incident, qualifié de « majeur » par les autorités portuaires du pays ouest-africain, s’est produit jeudi soir 27 novembre. La piste d’une attaque d’un genre inédit, orchestrée par l’Ukraine, n’est pas exclue.