Spécialiste de l’Italie de Benito Mussolini, Marc Lazar estime que le président américain instaure une démocratie illibérale plutôt qu’un véritable fascisme. Pour l’américaniste Olivier Burtin, les ressemblances du trumpisme avec le fascisme sont plus importantes que les différences.
Le président des Etats-Unis joue avec les nerfs des marchés, certains l’accusant de manipulation de cours. Le risque est désormais l’explosion de la bulle. Car les digues censées protéger la finance ne semblent pas avoir été suffisamment renforcées depuis la crise de 2007-2008, déplore l’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran dans sa chronique.
Le texte, un premier jet qui devra suivre un long et difficile parcours parlementaire, prévoit des coupes de 22 % dans les dépenses non militaires de l’Etat, soit 163 milliards de dollars.
Alors que le mandat de Trump va accélérer la restructuration du monde autour de grandes zones, l’Europe a une opportunité de créer une union équitable avec l’Afrique et la Méditerranée, fondée sur le respect, estime l’économiste Jean-Louis Guigou dans une tribune au « Monde ».
Pour rendre les exportations plus compétitives, deux solutions sont esquissées par l’économiste Stephen Miran et le patron du Trésor, Scott Bessent, explique l’économiste Eric Monnet dans une tribune au « Monde ».
Depuis l’investiture du président républicain, l’administration a multiplié les critiques et les attaques contre de nombreux médias traditionnels et a pris des décisions pour démanteler certains médias publics.
Gel des aides de l’Usaid, imposition de taxes douanières au-delà de toute mesure, déclarations cyniques, voire cruelles… Les trois mois au pouvoir du milliardaire républicain marquent un désintérêt profond pour les pays les plus pauvres.
En cent jours, l’administration du milliardaire républicain a particulièrement ciblé les scientifiques et agences travaillant sur le climat. Une attaque contre la production de connaissances, mais aussi contre la sortie des énergies fossiles.
Kamala Harris a prononcé son premier discours national, le 30 avril, appelant au « courage » pour s’opposer à l’autoritarisme du président républicain.
Le nationalisme agressif de Donald Trump ébranle la confiance dans le dollar et met à mort le rêve américain, estime Marie Charrel, journaliste au « Monde », dans sa chronique.