En appelant à un vote de confiance surprise le 8 septembre, le Premier ministre joue d’abord une carte personnelle censée, dans son esprit, lui conférer un statut d’homme assumant de dire la vérité.
Le Premier ministre a annoncé ce lundi 25 août sa volonté «d’engager la responsabilité de son gouvernement» devant l’Assemblée nationale le 8 septembre. Mais une grande partie des oppositions ayant déjà pris position, son sort semble scellé.
Face au «danger du surendettement», le Premier ministre confirme lundi 25 août sa volonté de comprimer les dépenses de la Sécu, alimentant la gronde des acteurs de la santé.
Malgré la famine à Gaza, les condamnations internationales et les manifestations en Israël, Benyamin Nétanyahou et son gouvernement extrémiste s’acharnent à enterrer l’idée même d’un Etat palestinien. Seules des élections nationales pourraient mettre un terme à cette fuite en avant.
Le Premier ministre a notamment annoncé, ce lundi 25 août, qu’il allait «engager sa responsabilité» devant l’Assemblée nationale, convoquée en session extraordinaire le 8 septembre pour un vote de confiance.
Pour cet homme de gauche qui vote pour le parti des insoumis pour ses idées depuis 2022, le refus d’accréditer un reporter du «Monde» à son raout de rentrée constitue la goutte illibérale de trop. Explications.
Le gouvernement et la gauche ont dénoncé l’accusation formulée par Charles Kushner, y voyant un amalgame entre la critique légitime du gouvernement Nétanyahou et l’antisémitisme. L’extrême droite, elle, n’a rien trouvé à redire sur le fond.
L’ancien président n’est pas contre la censure du gouvernement, mais préfère attendre de voir la copie finale. Et il se démarque du PS sur le soutien à apporter au mouvement du 10 septembre.
Dans une lettre adressée au chef de l’Etat obtenue ce dimanche 24 août au soir par l’AFP, Charles Kushner a appuyé les arguments de Benyamin Nétanyahou qui a récemment critiqué la volonté de la France de reconnaître un Etat palestinien.
Menacé de censure, le Premier ministre veut, ce lundi lors d’une conférence de presse, convaincre les Français de la nécessité d’une cure de rigueur… alors que sa popularité est au plus bas.
Sans attendre le positionnement des syndicats, tous les partis de gauche ont appelé à soutenir le mouvement «Bloquons tout». Une manière de mettre sous pression le Premier ministre, qui s’exprime ce lundi dans une conférence de presse.
Lucie Alexandre, Arthur Louis, Sacha Nelken, Lilian Alemagna
L’appel à «bloquer le pays» a trouvé un écho auprès des partis de gauche qui ont tous inscrit la journée de manifestation dans leur agenda de rentrée. Pour ne pas répéter le scénario des gilets jaunes, ils s’y invitent sans savoir à quoi ressemblera ce mouvement parti de sphères nébuleuses.
Dans son discours prononcé vendredi aux universités d’été de LFI, le leader insoumis s’en est pris nommément au journaliste Frédéric Haziza. Un «procédé irresponsable et dangereux», dénonce la radio.
La cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, a annoncé ce dimanche 24 août son intention de déposer un texte en ce sens lors de la prochaine «niche» parlementaire de son parti, le 27 novembre.
Hier païens autoproclamés, aujourd’hui cathos «tradi» : les identitaires se découvrent une ferveur religieuse. Du rejet du «christianisme oriental» à l’embrigadement sous la bannière du Sacré-Cœur, l’extrême droite française recycle la foi pour mieux nourrir son discours civilisationnel.
Promis à une dissolution par Gérald Darmanin en 2023, le groupuscule, vitrine catholique de l’extrême droite radicale, a trouvé la parade : se fragmenter. L’organisation se décline en cercles locaux afin d’échapper à une éventuelle interdiction.
La ministre de la Culture et maire du VIIe arrondissement se dit déterminée à «assumer ses responsabilités jusqu’au bout». Celle qui vise les municipales en 2026 y voit une «première étape du rassemblement et de la dynamique de victoire à Paris».
Pour leurs journées d’été qui se tenaient à Strasbourg du 21 au 23 août, les verts ont mis l’accent sur la menace grandissante que représentent les mouvements autoritaires et réactionnaires, susceptibles d’arriver au pouvoir en France en 2027.
Lors des universités d’été du Parti communiste français à Montpellier, son secrétaire national a expliqué, samedi 23 août, pourquoi son parti doit participer au mouvement «Bloquons tout».
Invité du 13 heures de TF1 ce samedi 23 août, le leader de la France insoumise estime que son mouvement a «le droit de refuser» une accréditation et interpelle «la corporation».
Le milliardaire catholique a joué les mécènes de ce label associatif lancé au printemps par un de ses proches. De Stéphane Bern au célèbre guide Michelin, en passant par des élus et des associations, la démarche sème le trouble.
Le Premier ministre prendra la parole à 16 heures, lundi 25 août, lançant ainsi sa rentrée politique marquée par l’élaboration du budget 2026, la mobilisation du 10 septembre et la menace d’une censure.
Après avoir prôné l’union de la gauche pendant toute la première journée de leurs universités d’été à Strasbourg la veille, les responsables verts sont contraints ce vendredi 22 août d’admettre qu’ils déplorent la faute commise par leurs alliés.
Dans une nouvelle vidéo YouTube, le Premier ministre, dont le budget est particulièrement critiqué, a annoncé confier la mission à René Dosière, ex-député PS et spécialiste des dépenses de fonctionnement de l’Etat.
Au deuxième jour de l’université de rentrée de La France insoumise, ce vendredi 22 août, le refus d’accréditer un journaliste du «Monde» à l’événement ne semble pas gêner les encartés insoumis, qui soutiennent majoritairement le choix de la direction. Du côté des politiques, on se fait plus rare dans les allées des «Amfis».
SJPL SJPL, La direction de la rédaction de Libération
Pour protester contre le choix de la direction de LFI de ne pas accréditer un journaliste du «Monde», la rédaction de «Libération» a choisi de ne plus suivre sur place la rentrée de LFI.
L’écologiste, qui rappelle n’avoir «jamais été hostile à LFI», s’inquiète de voir ses «partenaires» exclure de sa rentrée politique, du jeudi 21 au dimanche 24 août, un journaliste du «Monde» après l’écriture d’un livre qui leur a déplu.
La police fédérale inspecte ce vendredi 22 août le domicile de l’ancien conseiller à la sécurité nationale du président, lors de son premier mandat, pour savoir s’il a détenu ou partagé des informations classifiées.
Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a déposé plainte ce vendredi 22 août contre l’élu LFI Aly Diouara qui a déclaré que «la police tue». Mercredi déjà, Aurélien Taché était visé par une procédure judiciaire pour des propos similaires.
Au lendemain de l’annonce du refus, jeudi 21 août, par les insoumis, d’accréditer le journaliste Olivier Pérou pour un livre qui ne leur a pas plu, les confrères du reporter dénoncent une «atteinte grave à la liberté de la presse».
Frédéric Masquelier veut que sa ville soit la première à inaugurer un «monument aux victimes du communisme», samedi 23 août. Un prétexte mémoriel pour un coup politique très droitier, vivement critiqué par les représentants locaux du PCF.
La vice-présidente du parti, Edwige Diaz, affirme ce vendredi 22 août que le Rassemblement national ne s’engagera pas dans la mobilisation, critiquant la «récupération» menée par la gauche.
A l’heure où la Nouvelle-Calédonie et la Corse négocient avec Paris sur leurs futurs particularismes administratifs, certaines villes et régions métropolitaines pratiquent déjà une administration «à la carte».
En refusant de laisser entrer un journaliste du «Monde» pour leur université d’été, les insoumis suivent une logique connue jusqu’ici dans des mouvements autoritaires et césaristes, non chez des progressistes.
Le secrétaire général du parti présidentiel va lancer à la rentrée une convention thématique sur la gestation pour autrui. Un moyen de se démarquer du chef de l’Etat et de la droite en vue de 2027.
Alors que les partisans d’une primaire cherchent à éviter un duel Mélenchon-Glucksmann, l’interdiction d’accès aux universités d’été LFI d’un journaliste du «Monde» ou la mobilisation «Bloquons tout» viennent agiter la fin d’été.
Malgré l’espoir d’une candidature unique à gauche, chaque parti croit à une victoire, mais séparément. Dans ces conditions, les chances de l’emporter sur le camp des Bruno Retailleau et Jordan Bardella sont de plus en plus minces.
En dépit du refus manifeste de Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon de participer à une primaire pour déboucher sur une candidature commune à toute la gauche en 2027, les verts ont ouvert leurs universités d’été avec une discussion entre tous les partis.
Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon estime que le reporter Olivier Pérou, coauteur du livre-enquête «la Meute» avec Charlotte Belaïch de «Libération», n’est pas le bienvenu à ses «Amfis» de rentrée. Une interdiction d’accès qui n’était pratiquée, jusqu’ici, que par l’extrême droite.
Depuis plus de dix ans, la formation d’extrême droite trie ses journalistes comme on filtre ses entrées VIP. Meetings, congrès, soirées électorales ou simples réunions locales : «Mediapart», «Quotidien», «Libé» et même «la Voix du Nord» ont vu des reporters refoulés.
La filière des vins et des spiritueux, l’un des moteurs des exportations tricolores, devra finalement supporter des taxes de 15 % à l’entrée du marché américain, a annoncé ce jeudi le commissaire européen au Commerce.
Alors que les communistes font leur rentrée vendredi 22 août à Montpellier, leur porte-parole explique pourquoi sa formation se méfie des appels à l’union et revendique une stratégie centrée sur «le travail» et «les classes populaires».