Nos dirigeants veulent nous sacrifier, et ils le disent désormais régulièrement. Lors de son discours du 13 juillet dernier Macron parlait déjà, à propos de la jeunesse, « d'acceptation du sacrifice, jusqu'au sacrifice ultime », un mot qu'il avait déjà employé par le passé, comme s'il rêvait de sacrifier la jeunesse plutôt que de lui offrir un avenir désirable.
À la fin de l'été, le prédécesseur de Fabien Mandon, un certain Pierre Schill annonçait un nouveau « service militaire volontaire », et ne passait pas par quatre chemins : « J'ai besoin d'une masse importante, notamment compte tenu des risques de conflits plus importants ». Une sorte d'armée de réserve de jeunes endoctrinés qu'on peut envoyer au front en cas de besoin, mais qui coûte moins cher que des soldats entretenus en permanence dans les casernes.