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30.04.2025 à 18:38

« Avec les anti-wokes au pouvoir aux États-Unis, on voit qui sont les vrais adversaires de la liberté d’expression »

Au moment où Donald Trump et Elon Musk brandissent la liberté d’expression (free speech) comme étendard pour mieux imposer leur idéologie, où les États-Unis voient renaître de violentes politiques de censure universitaire, la France connaît elle aussi un brouillage inquiétant autour de cette notion fondamentale. Alors que la chaîne C8 a récemment perdu sa fréquence, … Continued
Texte intégral (3926 mots)

Au moment où Donald Trump et Elon Musk brandissent la liberté d’expression (free speech) comme étendard pour mieux imposer leur idéologie, où les États-Unis voient renaître de violentes politiques de censure universitaire, la France connaît elle aussi un brouillage inquiétant autour de cette notion fondamentale. Alors que la chaîne C8 a récemment perdu sa fréquence, sur décision de l’ARCOM pour de multiples manquements, l’écosystème Bolloré multiplie les accusations de « censure » dès qu’une sanction est évoquée. Le débat public semble piégé par une rhétorique inversée : ceux qui disposent de puissants moyens médiatiques dénoncent un prétendu bâillonnement.

Dans un contexte où les figures de l’extrême droite et du bloc central saturent l’espace audiovisuel tout en se posant en victimes d’un ordre « woke », Thomas Hochmann, professeur de droit public à l’Université Paris-Nanterre, revient sur cette instrumentalisation de la liberté d’expression. À travers une analyse juridique nourrie d’exemples récents — de la controverse autour des PUF à la stratégie judiciaire d’Éric Zemmour —, il explore dans son nouveau libre « On ne peut plus rien dire… », aux éditions Anamosa, un paradoxe contemporain : comment ceux qui crient à l’oppression participent à affaiblir les principes mêmes qu’ils prétendent défendre. Interview par Thibaut Combe

QG : Vous entamez votre livre en mettant en évidence que les personnes qui crient aujourd’hui à la censure, à l’atteinte à leur liberté d’expression n’ont jamais eu autant d’exposition publique, n’ont jamais eu autant de moyen de communication dédiées à leurs idées, notamment depuis l’arrivée de Vincent Bolloré...

Thomas Hochmann : Le livre est aussi dû à cette contradiction. D’un côté, nous n’avons jamais autant entendu de propos haineux et d’extrême-droite à la radio, à la télévision, et des magazines entiers leur sont consacrés. De l’autre, les mêmes personnes qui tiennent ces discours ne cessent de hurler à la censure, de se plaindre qu’elles ne peuvent plus rien dire. Ils ont fait de la liberté d’expression une arme pour décrédibiliser tout effort de lutter contre eux. S’ils sont contredits, ils crient à la censure ou étrillent des instruments juridiques, tels que les lois contre les propos à caractère racistes, ou la régulation des médias audiovisuels. Dès que ces lois sont appliquées pour contrer leurs discours, ils les présentent comme un régime tyrannique. 

QG : La liberté d’expression n’est pas incompatible avec la contradiction, une forte adversité… Comment entretiennent-elles cette liberté ?

Il ne faut pas confondre la contradiction avec l’interdiction. Quelqu’un défend un point de vue, quelqu’un d’autre n’est pas d’accord: la critique reste parfaitement dans le cadre de la liberté d’expression. En revanche, on a assisté à une modification: l’accès à la parole publique a tellement été facilité, sur toutes sortes de canaux, que les journalistes, les responsables politiques, les éditorialistes sont davantage confrontés à la contradiction qu’ils ne l’étaient auparavant. On ne peut pas y voir un amenuisement de la liberté d’expression mais plutôt la preuve que la possibilité d’expression est de plus en plus répandue. Évidemment, il y a des réactions qui sont grossières, vulgaires, mais si elles restent dans le cadre de certaines limites, elles s’inscrivent dans la liberté d’expression. 

QG : Au moment du non-renouvellement de la fréquence pour C8 par l’Autorité Publique de Régulation de la Communication Audiovisuelle et Numérique (ARCOM), nous avons vu des réactions violentes de l’empire médiatique de Vincent Bolloré, des remises en cause d’une décision du Conseil d’Etat notamment. Ces réactions alimentées aussi par des personnalités politiques jouent-elles sur la sérénité des institutions pour prendre des décisions ? 

On peut faire l’hypothèse que deux phénomènes poussent ces organes, l’ARCOM en particulier, à une certaine réticence dans l’usage de leurs pouvoirs de sanction. D’abord, un réel attachement à la liberté d’expression : il n’est jamais facile d’en restreindre l’exercice. L’ARCOM a, en théorie, le pouvoir de supprimer l’autorisation d’émettre pour ces chaînes mais la décision est difficile à prendre  puisqu’elle évoque tout de suite la censure ou un régime autoritaire. D’autre part, lorsqu’elle prend des mesures, même assez douces comme de modiques amendes ou de simples avertissements, une stratégie d’intimidation se met en place. Il y a des réactions très fortes, des accusations de dictature, de pensée unique, de vérité officielle et c’est sans doute très impressionnant. Cela conduit certainement l’ARCOM à ne pas faire un plein usage de ses pouvoirs. En soi, on pourrait se dire que si une chaîne enfreint fréquemment ses obligations d’honnêteté de l’information, d’interdiction des discours de haine, il n’y aurait rien de scandaleux à ce qu’on suspende son autorisation d’émettre. Il est aussi important dans le montant des amendes de tenir compte de l’aspect de récidive et de dire que lorsque c’est la cinquième ou septième fois, on peut augmenter le montant de l’amende puisque la loi le prévoit. Évidemment, interdire une chaîne ne l’empêche pas de renaître autre part et ce ne sont pas des solutions magiques mais c’est mettre des bâtons dans les roues, résister et gêner ce rouleau compresseur médiatique d’extrême droite. Il ne faut pas se laisser paralyser par l’argument de la liberté d’expression. 

QG : Selon vous, le “wokisme” devient l’épouvantail, l’ennemi parfait dès qu’une contradiction se met en travers du discours de l’extrême droite. Comment a-t-on construit ce mouvement comme figure de la censure, de l’intolérance ? 

Oui, cela relève de cette même stratégie visant à faire croire à une censure généralisée, à l’idée que « l’on ne peut plus rien dire ». L’un de ses visages serait ce « wokisme » qui régnerait en maître à l’université, où certaines personnes ne pourraient plus être invitées ou certains sujets ne pourraient plus être abordés. Il y a certes eu quelques faits divers, des conférences interrompues, mais dans l’ensemble, ce tableau extrêmement catastrophiste sert d’épouvantail pour alimenter une rhétorique anti-gauche. On cherche à présenter la lutte contre l’intolérance comme une intolérance en soi, voire à assimiler la lutte contre le racisme à une forme de racisme, dans le but de délégitimer les adversaires des mouvements racistes d’extrême droite. À force de le répéter, un certain nombre de personnes peuvent sincèrement croire au tableau qui en est dressé. Or, nous voyons bien aujourd’hui ce qui se passe aux États-Unis lorsque ces fameux « anti-wokes » sont au pouvoir: on découvre alors qui sont les véritables adversaires de la liberté d’expression.

QG : ll y a quelques semaines, les Presses universitaires de France avaient annoncé qu’elles renonçaient à la publication d’un livre sur « l’obscurantisme woke » dans les universités, avant de confirmer que l’ouvrage paraîtrait bien au mois d’avril. Qu’en pensez-vous ?

Cette affaire est très révélatrice. L’ouvrage en question s’inscrit dans les travaux d’un « observatoire » qui a les mêmes pratiques que celles que Trump met en place aujourd’hui. Ils ont dressé une liste des recherches « woke » à partir de mots clés tels que « genre » ou « race ». Trump et ses complices ont fait la même chose pour supprimer des documents, des livres et des projets de recherche. On voit bien où est réellement « l’obscurantisme » et le danger pour l’université. S’en avisant un peu tard, le directeur des PUF a annoncé qu’il renonçait à cette publication. Il a suffi d’une campagne éclair contre cette « censure » pour que les PUF reculent et confirment procéder à cette atterrante publication. Il est ridicule de vouloir faire croire que le danger, aujourd’hui, réside dans l’étude des discriminations ou d’autres recherches universitaires. L’exemple américain le montre : ce camp idéologique invoque la liberté d’expression pour parvenir au pouvoir… avant de supprimer ce droit fondamental.

Sous la direction de la professeur de lettres Emmanuelle Hénin, le professeur d’histoire Pierre Vermeren et le linguiste Xavier-Laurent Salvador, 26 universitaires publient aux PUF, un livre pour dénoncer une « pseudo-science militante » qui « fracture la nation en un kaléidoscope identitaire »

QG : Pensez-vous que la notion de « cancel culture » est souvent exagérée, voire déformée, lorsqu’on met sur le même plan une simple critique sur les réseaux sociaux et une véritable entrave à la liberté d’expression par la violence ou la censure ?

Dans les discours contre le wokisme ou la cancel culture, des situations très différentes sont souvent amalgamées. On compare une personne ayant reçu quelques critiques sur X (ex-Twitter) à une conférence interrompue par des menaces et des intrusions. Or, il y a véritablement censure privée lorsqu’un individu est empêché de parler. Le critiquer, même vivement, n’est pas le censurer, pas plus que manifester pacifiquement devant une salle en appelant au boycott. La censure intervient lorsque l’orateur est concrètement empêché de s’exprimer, notamment par la violence ou des menaces. On parle de « heckler’s veto » (véto du chahuteur) lorsqu’une menace de trouble à l’ordre public conduit à l’interdiction d’un événement. En principe, les autorités ne doivent pas céder à ces menaces. Leur rôle est de garantir à la fois l’ordre public et la liberté d’expression, en permettant, par exemple, la coexistence d’une manifestation et d’une contre-manifestation. En général, c’est ce qui se passe. Il est donc faux de dire que certains sujets ne peuvent plus être abordés à l’université.

QG : Dans votre livre, vous montrez à quel point les frontières des discours de haine peuvent être subtiles, notamment à travers des exemples pris chez Éric Zemmour. Est-ce qu’il suffit de manier habilement les mots ou de rester juste en-deçà des limites légales pour éviter toute condamnation ?

La justice n’est pas dupe. Éric Zemmour tente de faire croire qu’il suffirait de dire “la plupart” plutôt que “tous”, comme dans “la plupart des juifs” au lieu de “tous les juifs”, pour échapper à une condamnation. Or, ce n’est évidemment pas le cas, puisque ce qui importe est de savoir si les personnes sont visées en raison de leur origine, leur religion ou leur nationalité. Si je m’en prends aux “intégristes musulmans”, je les critique parce qu’ils sont intégristes et non parce qu’ils sont musulmans, ce qui n’est pas condamnable. En revanche, si je m’en prends aux “musulmans du sixième arrondissement”, je les cible bien en raison de leur appartenance religieuse, ce qui rend ces propos répréhensibles, même s’ils ne concernent pas tous les musulmans. Cependant, il y a parfois eu des malentendus à ce sujet. Une cour d’appel a un jour acquitté Zemmour en considérant qu’il attaquait uniquement les “immigrés musulmans” et non “tous les immigrés” ou “tous les musulmans”. Cet arrêt a bien sûr été annulé par la Cour de cassation par la suite, mais il montre que cette erreur a parfois prospéré. Les lois encadrant la liberté d’expression nécessitent toujours d’interpréter les propos dans leur contexte. Le langage est plastique et permet des acrobaties pour tenter d’éviter la justice. Il y a donc parfois un jeu du chat et de la souris entre les juges et ceux qui cherchent à diffuser des discours de haine. Certains utilisent des messages codés, appelés dog whistles (messages conçus pour être perçus par un public spécifique tout en restant ambigus pour les autres, NDLR). Mais, petit à petit, ces codes sont dévoilés, et les juges deviennent capables de condamner ces messages. Contrairement à ce que prétendent les détracteurs du woke, il n’existe pas de mots interdits. Les lois ne sanctionnent pas les mots en eux-mêmes, mais la transmission de certains messages. Il y a donc un jeu d’interprétation, avec des cas plus évidents que d’autres.

Eric Zemmour a été condamné six fois par la justice pour provocation à la haine ou injure à caractère raciste depuis 2011. Pour autant, il est toujours autant présent dans les médias

QG : L’interprétation du contexte est essentielle pour distinguer critique légitime et discours de haine. Confondre la critique d’Israël avec l’antisémitisme, ou la critique de l’islam avec l’islamophobie, peut brouiller le débat et être récupéré par ceux qui nient ces discriminations. Comment éviter ces amalgames tout en restant vigilant face aux discours haineux ?

Les lois qui restreignent la liberté d’expression ont besoin, pour être appliquées, que les propos soient interprétés en fonction du contexte et de leur formulation précise. Ainsi, les décisions de justice ne seront pas toujours les mêmes. Effectivement, parfois, des provocations à la haine ou des injures contre les musulmans se cachent derrière une critique de l’islam. Mais il ne suffit pas de dire « islam » plutôt que « musulman » pour échapper à la condamnation. De la même manière, il ne suffit pas de dire « Israël » ou « sioniste » à la place de « juif » pour éviter une sanction. Ce qui importe, c’est l’interprétation des propos dans leur contexte, afin de déterminer si des personnes sont visées en raison de leur origine, de leur religion. Il faut évidemment garder en tête que l’antisémitisme peut se dissimuler derrière la critique du gouvernement israélien, et que la haine des musulmans peut se cacher derrière une critique de l’islam. Mais pour autant, toute critique ou tout manque de respect envers la religion musulmane n’est pas une provocation à la haine contre les musulmans. De même, toute critique du gouvernement israélien n’est pas une incitation à la haine contre les juifs. Les fausses accusations sont rapidement exploitées : en voyant de l’islamophobie ou de l’antisémitisme partout, on finit par donner raison à ceux qui affirment qu’il n’y en a nulle part. Ces derniers se réjouiront d’utiliser les fausses accusations pour décrédibiliser et délégitimer toutes les dénonciations fondées. C’est pourquoi il faut être prudent dans ces accusations. En qualifiant de racisme anti-musulman toute moquerie de la religion, ou en parlant d’antisémitisme dès qu’un discours critique Netanyahou, on rend service aux véritables antisémites et islamophobes.

QG : Vous mettez en lumière le délicat équilibre entre la lutte contre la désinformation et la préservation du débat démocratique. Comment les instances européennes jonglent entre ces deux problématiques ?

Une fausse affirmation n’a aucun intérêt dans une démocratie, car elle ne permet pas de nourrir le débat sur les questions d’intérêt général ; au contraire, elle le fausse et le gêne. Cependant, les hautes juridictions, tant en Europe qu’aux États-Unis, reconnaissent qu’elles peuvent parfois faire partie du débat public. Si la moindre inexactitude factuelle était contraire à la loi, cela aurait des effets très néfastes sur le débat démocratique. Un journaliste, s’il sait qu’il peut être condamné dès qu’il affirme quelque chose dont il n’est pas absolument certain, non seulement s’abstiendra de publier en cas de doute, mais il s’auto-censurera également. Il pourrait ainsi renoncer à s’exprimer, à enquêter, voire à critiquer le gouvernement.

On considère donc qu’il est nécessaire d’adopter une certaine tolérance envers certaines inexactitudes afin de protéger l’expression, qui reste essentielle dans une démocratie. Dans un débat démocratique, il faut aussi tolérer certaines expressions qui, bien qu’imparfaites ou problématiques, permettent d’assurer une liberté de parole sans autocensure excessive. En droit, c’est ce que l’on appelle le “chilling effect” : l’effet dissuasif que peut provoquer une réglementation trop stricte. Si des limites trop rigides sont imposées à la liberté d’expression, les individus auront tendance à s’imposer eux-mêmes des restrictions bien plus larges, par peur de franchir ces limites.

Donald Trump et Elon Musk ont fait de la « liberté d’expression » un de leurs chevaux de bataille dans la campagne et depuis l’investiture du premier en janvier. Pour autant, un nouveau maccarthysme règne dans les universités, où la répression s’accentue notamment contre le soutien à la Palestine

QG : Vous évoquez aussi sur le système juridique des États-Unis et leur conception de la liberté d’expression. Quelles sont les grandes différences avec notre système européen ?

Jusqu’à il y a quelques mois et le retour de Donald Trump aux affaires, la conception américaine de la liberté d’expression reposait sur l’idée que l’État devait être neutre envers les opinions. Il existe des restrictions, comme celles concernant la pornographie, mais de manière générale, l’État doit rester parfaitement neutre, y compris vis-à-vis des discours de haine considérés comme relevant du débat d’opinion et de la démocratie. Ainsi, l’État n’a pas à choisir entre les propos racistes et antiracistes. Les décisions de Trump, Musk, ou le vice-président Vance et leurs complices vont totalement à l’encontre de ces principes et portent de lourdes atteintes à la liberté d’expression. L’État interdit des livres, expulse des journalistes — des décisions en contradiction absolue avec la conception traditionnelle de la liberté d’expression aux États-Unis. En Europe, il y a une forte protection de l’expression sur les questions d’intérêt général et une importance accordée à la délibération démocratique. Toutefois, il n’y a pas de neutralité face aux propos incitant à la haine ou à l’intolérance. Ce principe est au cœur des valeurs européennes depuis la Seconde Guerre mondiale, comme l’affirme notamment la Cour européenne des droits de l’Homme. Les États ont non seulement le droit, mais aussi l’obligation d’agir contre ces discours de haine.

QG : L’extrême droite a-t-elle réussi son pari d’imposer sa propre vision de la liberté d’expression ?

L’aboutissement de cette campagne du « on ne peut plus rien dire”  est que non seulement, il ne faudrait pas contredire l’extrême droite, mais qu’aussi, si vous ne faites pas sa promotion, cela est considéré comme de la censure. Or, bien sûr qu’un libraire peut refuser de vendre le livre du leader du Rassemblement National. Évidemment qu’on peut refuser de faire la publicité pour son ouvrage. Tout cela, bien sûr que ce n’est pas une violation de la liberté d’expression. La liberté d’expression n’oblige pas à faire la promotion de l’extrême droite.

Interview de Thibaut Combe

Thomas Hochmann est professeur de droit public à l’Université Paris Nanterre et membre de l’Institut Universitaire de France. Auteur, il a publié plusieurs ouvrages dont « On ne peut plus rien dire… » – Liberté d’expression : le grand détournement (Anomosa) ainsi que « Arménie : un génocide et la justice » (Les Belles Lettres), avec Vincent Duclert et Raymond Kévorkian, consacré aux enjeux juridiques de la reconnaissance du génocide arménien. Il a également codirigé « Combattre le racisme. Études pour le jubilé de la loi de 1972 » avec Mathieu Soula (Presse Universitaire de Paris)

22.04.2025 à 22:49

« Gaza : jusqu’où ira Israël? » avec Rony Brauman, Karim Émile Bitar et Meriem Laribi

Alors que les bombardements israéliens ont repris avec une intensité redoublée dans la bande de Gaza, aggravant une situation humanitaire déjà catastrophique, alors que le seuil inouï de 200 journalistes tués depuis le début du conflit a été franchi, alors que l’aide humanitaire est à nouveau bloquée, laissant la population sur place exsangue, privée de … Continued
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Alors que les bombardements israéliens ont repris avec une intensité redoublée dans la bande de Gaza, aggravant une situation humanitaire déjà catastrophique, alors que le seuil inouï de 200 journalistes tués depuis le début du conflit a été franchi, alors que l’aide humanitaire est à nouveau bloquée, laissant la population sur place exsangue, privée de soins, d’eau potable, de nourriture et de médicaments essentiels, Aude Lancelin a reçu le mardi 22 avril en direct sur QG trois invités de premier plan pour évoquer la situation dramatique du peuple palestinien depuis la fin du dernier cessez-le-feu : Rony Brauman, ex-président de Médecins Sans Frontières (MSF), Karim Émile Bitar, directeur de recherches à l’IRIS, et Meriem Laribi, journaliste et auteure de « Ci-gît l’humanité » (éditions Critiques)

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« Finances : Bayrou accuse les Français » avec Didier Maïsto, Harold Bernat et François Hommeril

Mardi 15 avril, lors d’une conférence de presse sur les finances publiques et la préparation du budget 2026, le Premier ministre François Bayrou a exposé, en usant et en abusant d’un vocabulaire catastrophiste, une « situation intenable », sans toutefois apporter un début de solution concrète, se bornant à commenter dix ans d’échecs macronistes, de … Continued
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Mardi 15 avril, lors d’une conférence de presse sur les finances publiques et la préparation du budget 2026, le Premier ministre François Bayrou a exposé, en usant et en abusant d’un vocabulaire catastrophiste, une « situation intenable », sans toutefois apporter un début de solution concrète, se bornant à commenter dix ans d’échecs macronistes, de Bercy à l’Élysée… et accusant au passage les Français, qui selon lui ne travailleraient pas assez et n’auraient pas les yeux assez ouverts sur la véritable situation financière de l’État.

Harold Bernat et Didier Maïsto ont décrypté cette opération de communication avec leur invité François Hommeril, président de la CFE-CGC, connu pour son expertise et son franc-parler.

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