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15.12.2025 à 13:06

Accord UE-Mercosur : un aboutissement menacé par les lignes rouges de Paris

Lou Caubet

Dimanche 14 décembre, "le président de la République a demandé à la présidente de la Commission européenne un 'report de l’examen de l’accord' de libre-échange avec des pays du Mercosur, constatant que 'le compte n'y est pas pour protéger les agriculteurs français'", annonce Le Monde, qui précise que cette échéance doit, selon Matignon, permettre à […]

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Texte intégral (2187 mots)
La Commission européenne, via sa porte-parole Paula Pinho, "espère avoir toutes les conditions pour une signature [du traité] le week-end prochain" - Crédits : Javier Dall / iStock

Dimanche 14 décembre, "le président de la République a demandé à la présidente de la Commission européenne un 'report de l’examen de l’accord' de libre-échange avec des pays du Mercosur, constatant que 'le compte n'y est pas pour protéger les agriculteurs français'", annonce Le Monde, qui précise que cette échéance doit, selon Matignon, permettre à la France de "continuer le travail et obtenir les mesures de protection légitimes de notre agriculture européenne". Le gouvernement réaffirme que "la France ne transigera pas sur son statut de grande puissance agricole : c’est une priorité stratégique", ajoute le journal.

Emmanuel Macron avait jugé "plutôt positif" l'accord avec le Mercosur lors de la COP30 au Brésil, "juste avant de rétropédaler face au tollé" [Libération]. Un accord qu'il a lui-même jugé "'inacceptable' un an auparavant".

Depuis plus de 25 ans de négociation et "malgré l’opposition des agriculteurs et la réticence d’Emmanuel Macron, l’Union européenne a en effet adopté début septembre [2025] une proposition d’accord avec l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay. Le point de départ d’un processus de ratification", constate Libération. "S’il est approuvé, l’accord UE-Mercosur créerait un marché commun de 722 millions d’habitants" [Le Figaro], un traité qui "est aussi 'une réponse stratégique à l'agressivité de Donald Trump à l'égard de l'UE'" [Les Échos].

Avec cette demande de report, "la France a semé le trouble" [L'Union]. "Ce bras de fer lance une semaine qui s'annonçait déjà agitée à Bruxelles. Les syndicats agricoles promettent jusqu'à 10 000 manifestants dans la capitale belge jeudi, en marge d'un sommet européen entre chefs d’État et de gouvernement", indique le journal. Tandis que "les partisans de l'accord commercial avec l'Amérique latine se disent exaspérés", rapportent Les Échos.

Des échéances clés à venir

Emmanuel Macron a demandé "le report des 'échéances' prévues cette semaine" [Midi Libre]. En effet, "la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a prévu un voyage au Brésil le 20 décembre pour y signer l'accord de libre-échange avec la zone du Mercosur", précise France info.

Mais "la Commission doit au préalable obtenir l’accord des États membres de l’UE dans la semaine, entre mardi et vendredi" [Le Monde]. De plus "les Vingt-Sept attendent un vote du Parlement européen le 16 décembre sur des mesures de sauvegarde destinées à rassurer les agriculteurs, notamment français, vent debout contre ce traité", complète le journal du soir. "Après le vote sur les clauses de sauvegarde du Parlement européen, qui devrait demander des protections plus fortes, un 'trilogue' pourrait permettre de trouver un compromis dès mercredi" [Les Échos].

La Commission, via sa porte-parole Paula Pinho, "espère avoir toutes les conditions pour une signature le week-end prochain" [L'Union]. Selon un diplomate européen, "s’il n’y a pas de compromis cette semaine, on risque une crise européenne grave. Ce sera un grand échec pour la Commission, pour l’Allemagne et pour l’Espagne" [Sud-Ouest]. L'Union souligne que "le report en 2026 réclamé par la France est balayé par d'autres pays".

Les clauses de sauvegarde pour "amadouer la France"

"La colère agricole gronde plus fort dans l’Hexagone depuis quelques jours, et [le] dossier brûlant [du Mercosur] pourrait ne pas arranger les choses", annonce Ouest France. En France, "la mobilisation agricole contre les abattages généralisés dans les troupeaux bovins touchés par la dermatose nodulaire contagieuse" renforce la colère des agriculteurs [France info].

"La France exige que l’accord soit accompagné de clauses de sauvegarde afin de protéger 'les filières de production agricole de toute perturbation de marché', mais aussi de 'mesures miroir notamment sur les pesticides et l’alimentation animale, afin que les produits importés entrant sur le marché intérieur respectent impérativement les normes environnementales', a rappelé Matignon" [Le Monde]. Sud-Ouest explique "qu'avec ce dispositif, l’Union européenne promet un 'suivi renforcé' des produits les plus sensibles tels que la viande bovine, la volaille, le riz, le miel, les œufs, l’ail, l’éthanol et le sucre, et une intervention en cas de déstabilisation du marché".

"Le chef de l’État avait fixé trois lignes rouges : les fameuses clauses de sauvegarde, des mesures miroir, qui imposent les mêmes normes que celles en vigueur dans l’UE, et un renforcement des contrôles douaniers", rappelle Libération. Mais "en plus de l’opposition des syndicats, le traité suscite les critiques de tout le spectre politique". Alors que la France attend des mesures concrètes, l'eurodéputé Pascal Canfin (Renew) est plus pessimiste, considérant qu'il n'y a "aucune chance d’avoir quoi que ce soit de concret sur les clauses miroirs et les contrôles douaniers" au Parlement européen [Libération].

"Il restera une ultime étape au Parlement européen : l’adoption définitive de l’accord au début de l’année 2026 a priori. Des sources internes s’attendent à un scrutin serré dans l’hémicycle, où les considérations nationales pèseront", souligne Sud-Ouest. "Les détracteurs du texte espèrent que celui-ci sera bloqué, soit au Parlement européen, où les Verts et l’extrême droite sont contre, soit par les gouvernements, alors que la majorité nécessaire pourrait ne pas être atteinte si la Pologne, l’Italie et la France devaient rejeter l’accord", conclut Midi Libre.

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12.12.2025 à 13:15

Dix ans après l'Accord de Paris, où en est-on ?

Lou Caubet

Libération pose le cadre : "Il y a dix ans, jour pour jour, les dirigeants du monde, réunis en France, marquaient l'histoire de la diplomatie climatique en adoptant l'Accord de Paris et l'objectif le plus ambitieux à ce jour : maintenir 'l'augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2 °C au-dessus des […]

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Texte intégral (1951 mots)
De gauche à droite : Laurence Tubiana, ambassadrice pour les négociations de la COP15, Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la Convention cadre sur les changements climatiques (CCNUCC), le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, et François Hollande, président de la France, célèbrent l'accord sur le climat en décembre 2015 - Crédits : Arnaud Bouissou / iStock CC0 1.0

Libération pose le cadre : "Il y a dix ans, jour pour jour, les dirigeants du monde, réunis en France, marquaient l'histoire de la diplomatie climatique en adoptant l'Accord de Paris et l'objectif le plus ambitieux à ce jour : maintenir 'l'augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels' et poursuivre les efforts 'pour limiter l'augmentation de la température à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels'".  

“Première mauvaise nouvelle, le réchauffement climatique s’aggrave : + 1,24 °C sur la moyenne de 2015-2024” [Challenges]. Qui plus est, “les conséquences sont déjà très concrètes en France hexagonale et en Corse. Le réchauffement y est de + 2,1 °C par rapport au début du XXe siècle”, poursuit l’hebdomadaire.  

Le gouvernement français n'a d’ailleurs “pas vraiment le cœur à célébrer cet anniversaire”, étant "empêtré dans le marathon budgétaire et le pétrin politique" [Politico]. Et ce “au risque de démobiliser davantage, alors que la France a levé le pied sur la réduction de ses émissions et menace de décrocher de sa trajectoire climatique.” L'exécutif présente toutefois aujourd’hui sa "troisième Stratégie nationale bas-carbone (SNBC-3)", destinée à préciser "la manière dont la France entend réduire de moitié ses émissions brutes de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 1990" [France Info]. 

Accord ambitieux mais peu contraignant

Il y a dix ans, la 21e Conférence des Nations unies pour le climat (COP21) aboutissait “à l'adoption du premier traité universel de lutte contre le réchauffement : l'Accord de Paris", rappelle Le Monde, qui retrace les grandes étapes des négociations. Avant lui, le protocole de Kyoto entré en vigueur en 2005 s'était trouvé "incapable d'endiguer la hausse des émissions de gaz à effet de serre". Mais ce qui a permis à l’Accord de Paris d’aboutir et de durer, ce sont “les contributions déterminées au niveau national (soit des plans climat élaborés par chaque pays)”.

"Cette particularité, prévue dans l'accord, a permis son 'universalité'", abonde Libération. Mais elles sont aussi sa plus grande faiblesse : “depuis 2015, ces efforts n’ont jamais été au niveau des objectifs […] et le pic d’émissions n’est toujours pas atteint en 2025”, déplore RFI. "Les émissions globales de gaz à effet de serre continuent d'augmenter d'année en année à l'échelle mondiale”, poursuit Ouest-France. Bien que celles-ci progressent “six fois moins rapidement que lors de la décennie précédente", "58 milliards de tonnes équivalent CO2" ont été émis en 2024, "un chiffre en hausse de 2,3 % par rapport à l'année précédente". 

À ce jour, "l’objectif de limiter l’augmentation de la température à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels semble […] inatteignable", estime la RTBF. Un échec qui, d’ici un quart de siècle, aura pour "conséquences la multiplication des vagues de chaleur et de leur durée [en Europe], ainsi que la hausse du niveau de sécheresse des sols et donc de risques d’incendies, puis d’inondations…" [Le Dauphiné Libéré]. 

Désengagement des États

En cause : "un recours aux énergies fossiles qui ne cesse d'augmenter et le développement de certains pays" [Ouest-France]. "Comme en 2015, le charbon, le pétrole et le gaz représentent toujours 80 % du mix énergétique actuel" des pays développés. Pourtant, les États s’étaient engagés en 2023 à "opérer une transition hors des énergies fossiles".  

De plus, "l'Accord de Paris s'est vu dangereusement fragilisé cette année avec le retrait des États-Unis annoncé par Donald Trump", poursuit le quotidien. Et cette "influence du climatoscepticisme" s'est notamment fait sentir lors de la COP30, cette année à Belém (Brésil). Ce rendez-vous a par ailleurs été "fortement [critiqué] notamment du fait de la présence massive de lobbyistes des énergies fossiles" [RTBF].  

La question du financement demeure un point central et conflictuel. Ouest-France rappelle que les pays développés s'étaient engagés à "verser 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 aux pays en développement, afin de les aider à faire face aux effets du changement climatique". Un "montant difficile à évaluer", mais qui "semble loin d'être atteint et qui est bien souvent souvent réalisé sous forme de prêts".  

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11.12.2025 à 12:11

Guerre en Ukraine : Kiev a remis aux États-Unis sa version du plan de paix pour mettre fin au conflit avec la Russie

Lou Caubet

"Nouvelle étape pour trouver le chemin de la paix en Ukraine", annonce La Dépêche. L'Ukraine a remis mercredi 10 décembre aux États-Unis sa version mise à jour du plan de paix visant à mettre un terme au conflit qui l'oppose à la Russie, avec une réponse "point par point" au plan dressé fin novembre par Washington, […]

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Texte intégral (1883 mots)
Le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue français Emmanuel Macron (de gauche à droite) se rencontreront à nouveau ce jeudi 11 décembre afin d'échanger sur la proposition ukrainienne de plan de paix - Crédits : Number 10 / Flickr CC BY-NC-ND 4.0

"Nouvelle étape pour trouver le chemin de la paix en Ukraine", annonce La Dépêche. L'Ukraine a remis mercredi 10 décembre aux États-Unis sa version mise à jour du plan de paix visant à mettre un terme au conflit qui l'oppose à la Russie, avec une réponse "point par point" au plan dressé fin novembre par Washington, selon Courrier International. Cependant, les détails de ce plan restent encore inconnus.  "Nous ne divulguons pas les détails en attendant la réaction de la partie américaine", a indiqué un responsable ukrainien [Le Figaro].

Pour faire bouger les lignes, la "Coalition des volontaires" se rencontrera ce jour : un "rendez-vous entre dirigeants occidentaux, coprésidé par la France et le Royaume-Uni, [qui] 'permettra d’avancer sur les garanties de sécurité à offrir à l’Ukraine et la contribution importante des Américains'", relate Libération, citant un porte-parole du gouvernement français.

Dans le même temps, La Croix rapporte que "la Russie [a] abattu 287 drones ukrainiens dans la nuit du 11 décembre, l’une des attaques les plus massives depuis le début du conflit" dont "32 se dirigeaient vers Moscou", entraînant "des restrictions temporaires […] dans les quatre aéroports moscovites" selon le ministère de la Défense russe [Sud Ouest].

Un plan de paix en trois parties

Confirmé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, "le plan [défendu par l'Ukraine] a été divisé en trois documents : un accord-cadre en 20 points, un document sur la question des garanties de sécurité et un autre sur la reconstruction de l’Ukraine après la guerre", explique Sud Ouest. Le quotidien régional rappelle que la proposition initiale américaine "prévoyait notamment de céder à la Russie des territoires ukrainiens qu’elle n’a pas encore conquis, et a été jugée […] particulièrement favorable à Moscou".

La dernière version du plan "tient compte de la vision ukrainienne", en faisant ainsi "une proposition plus poussée pour une solution adéquate à des questions problématiques", a indiqué un responsable ukrainien [Le Figaro]. Concernant les points de blocage, Courrier International précise que le plan contiendrait de "nouvelles idées pour résoudre [notamment] les questions territoriales et [celle de l'avenir de] la centrale nucléaire de Zaporijjia".

Alors que "Kiev 'a déjà envoyé' à Washington la nouvelle version", rapporte Le Soir, "Donald Trump a laissé percer plusieurs fois son impatience face au président Zelensky, auquel il a reproché récemment de n’avoir lu la proposition américaine de plan de paix" [The Huffington Post]. Néanmoins, "le président américain […] a suggéré qu’une solution au conflit pourrait être proche", rapporte la radio Italienne Rai.

La "Coalition des volontaires" se réunit à nouveau

Le rendez-vous de la Coalition des volontaires ce jeudi après-midi sera une nouvelle opportunité pour les dirigeants européens de "serrer les rangs autour de Volodymyr Zelensky" [Libération]. The Guardian rapporte que "les dirigeants ont également convenu qu'il s'agissait d'un 'moment crucial' pour l'Ukraine et pour 'la sécurité commune dans la zone euro-atlantique'".

Alors que Donald Trump est convié ce week-end à un appel avec ses homologues européens pour poursuivre les négociations, le Huffington Post prévient : "las des pourparlers, le président des États-Unis a indiqué qu’il n’était pas sûr de participer à [ce rendez-vous]", martelant qu'il ne veut pas "perdre de temps" [Sud-Ouest].

Les appels se suivent et se ressemblent. Dans la journée de mercredi, Volodymyr Zelensky a échangé avec "l’émissaire et gendre de Donald Trump, Jared Kushner, le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, et le PDG de la compagnie BlackRock, Larry Fink, pour discuter de la reconstruction de l’Ukraine" [Le Soir]. Un moment "considéré comme la première réunion du groupe qui travaillera […] à la reconstruction et la reprise économique de l’Ukraine", a indiqué M. Zelensky sur les réseaux sociaux. Sud Ouest rappelle que le président américain s’est ensuite "entretenu [le même jour] au téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz", et "a dit avoir eu des 'mots assez forts'". Ces pourparlers répétés n'ont toujours pas permis de trouver une issue au conflit.

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