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02.12.2025 à 12:31

Biélorussie : Ursula von der Leyen prévoit de nouvelles sanctions après une "attaque hybride" en Lituanie

Lou Caubet

L'aéroport de Vilnius "a repris ses activités lundi 1er décembre dans la matinée, après la suspension des vols dimanche soir en raison de la menace posée par des ballons biélorusses" [LRT]. "Après s’être entretenue avec le président lituanien Gitanas Nauseda, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a évoqué lundi [1er décembre] […]

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Texte intégral (1947 mots)
Depuis 2020, l'UE a imposé des sanctions répétées à Minsk, notamment à l'encontre de son président Alexandre Loukachenko (ici en 2023) et de sa famille - Crédits : Kremlin.ru / Wikimedia Commons CC BY 4.0

L'aéroport de Vilnius "a repris ses activités lundi 1er décembre dans la matinée, après la suspension des vols dimanche soir en raison de la menace posée par des ballons biélorusses" [LRT].

"Après s’être entretenue avec le président lituanien Gitanas Nauseda, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a évoqué lundi [1er décembre] la possibilité d’infliger de nouvelles sanctions européennes [à la Biélorussie voisine] de la Lituanie dont décollent ces derniers temps des ballons de cigarettes de contrebande", explique la RTBF. Pour la cheffe de l'exécutif européen, la Biélorussie orchestre une "attaque hybride inacceptable" contre la Lituanie.

Le matin même, Minsk accusait "la Lituanie de 'provocation' après la chute d'un drone sur son territoire" [France Info], évoquant "une violation de la frontière" [Le Figaro]. "De telles actions constituent une menace pour la sécurité de la République de Biélorussie et constituent une violation directe du droit international", a déclaré le porte-parole du ministère biélorusse des Affaires étrangères [Euractiv].

Tensions répétées avec la Biélorussie, alliée de Poutine

La Lituanie avait fermé ses 680 km de frontière avec la Biélorussie "le 30 octobre après une série d’incursions de ballons servant à la contrebande de cigarettes" [La Croix]. "Ces survols imprévus avaient fortement perturbé le trafic aérien à partir des aéroports de Vilnius et Kaunas" [RTBF]. La Lituanie avait alors reproché au président biélorusse Alexandre Loukachenko "de ne rien faire pour empêcher ces incursions". La Première ministre lituanienne Inga Ruginienė avait également déclaré que les forces armées de son pays prendraient "toutes les mesures nécessaires" pour abattre les ballons [CNN].

M. Loukachenko avait quant à lui "accusé l’Occident de 'guerre hybride' contre son pays et la Russie, son alliée". Avant de saisir "quelque 2 000 camions lituaniens qui s'étaient retrouvés bloqués en Biélorussie après la fermeture de deux points de passage" [Le Figaro]. "Vilnius a accusé Minsk de 'chantage' au sujet de millions d'euros de marchandises bloquées" [Euractiv].

Si "la Lituanie a rouvert fin novembre sa frontière avec la Biélorussie" [La Croix], la cheffe du gouvernement lituanien a affirmé que celle-ci "pourrait de nouveau être fermée à tout moment et pour une durée illimitée, si les attaques hybrides devaient se poursuivre" [LRT]. Quelques jours plus tard, elle déclarait "qu'environ 280 camions étaient toujours bloqués", cite un autre article du média lituanien. Pour l'association nationale des transporteurs routiers Linava, le nombre de véhicules retenus est même "plus proche de 4 000, dont environ 1 250 camions".

Vers de nouvelles sanctions ?

Cités dans LRT, "le ministre lituanien des Affaires étrangères, Kęstutis Budrys, et le ministre des Transports, Juras Taminskas, ont exhorté [le 1er décembre] la Commission européenne à aider à récupérer les camions bloqués en Biélorussie et à imposer de nouvelles sanctions au régime de Minsk en réponse à la récente vague d'incursions de ballons de passeurs". Le média poursuit en précisant que M. Budrys souhaite des sanctions plus fortes que celles proposés en octobre, qui ont gelé les avoirs de cinq nouvelles personnes (deux personnes physiques et trois personnes morales).

"Depuis 2020, l'UE a imposé des sanctions répétées à Minsk, notamment à l'encontre de Loukachenko et de sa famille, pour la répression brutale de la dissidence et le soutien à la guerre menée par Moscou en Ukraine" [Euractiv]. Ce proche allié de la Russie a notamment permis "à Moscou d'utiliser son pays comme base de lancement pour son invasion de 2022" [La Croix].

"Le service diplomatique de l'UE a […] annoncé avoir convoqué le chargé d'affaires de la Biélorussie à Bruxelles pour des explications concernant 'la situation inacceptable des transporteurs lituaniens retenus' dans le pays" [France Info]. Ces dernières semaines par ailleurs, "l'UE s'efforce de renforcer ses défenses sur son flanc oriental face à la multiplication des incursions de drones, Bruxelles y voyant des actions de déstabilisation menées par Moscou" [Le Figaro].

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01.12.2025 à 11:19

Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky en quête de soutien à Paris, les négociations sur un plan de paix s'accélèrent

Florian Chaaban

"Le temps semble s'accélérer : pendant que des émissaires américains sont aujourd'hui en route pour la Russie afin d'échanger avec Vladimir Poutine, Emmanuel Macron, lui, reçoit Volodymyr Zelensky à Paris", entame Le Parisien. "En dix jours, depuis la révélation d'un plan de paix américain largement favorable aux intérêts de la Russie, la situation s'est décantée". […]

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Texte intégral (2029 mots)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est en France ce lundi 1er décembre pour la dixième fois depuis le début du conflit entre Kiev et Moscou - Crédits : Commission européenne
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (ici le 4 septembre dernier) est en France ce lundi 1er décembre pour la dixième fois depuis le début du conflit entre Kiev et Moscou - Crédits : Commission européenne

"Le temps semble s'accélérer : pendant que des émissaires américains sont aujourd'hui en route pour la Russie afin d'échanger avec Vladimir Poutine, Emmanuel Macron, lui, reçoit Volodymyr Zelensky à Paris", entame Le Parisien. "En dix jours, depuis la révélation d'un plan de paix américain largement favorable aux intérêts de la Russie, la situation s'est décantée".

"La semaine qui s'ouvre s'annonce cruciale pour l'Ukraine", a affirmé ce lundi 1er décembre la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, avant de participer à une réunion des ministres de la Défense de l'UE à Bruxelles [RTBF].

Des négociations constructives sous le soleil de Floride

"Le président américain Donald Trump [avait] ordonné à son équipe de relancer les négociations afin de trouver une solution au conflit armé qui dure depuis près de quatre ans", relate El País.

Dirigée par le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, Rustem Umerov, la délégation ukrainienne a échangé dimanche 30 novembre avec "le secrétaire d'État américain Marco Rubio [ainsi que] l'envoyé spécial [de Donald Trump sur l'Ukraine], Steve Witkoff" [The Kyiv Independent]. Une rencontre en Floride que Marco Rubio a qualifiée de "'très productive', ajoutant que les discussions avaient porté à la fois sur les conditions de fin de la guerre et sur la 'prospérité à long terme' de l'Ukraine", poursuit le média ukrainien.

Malgré cette évolution, beaucoup reste à faire. "Les deux plus importants sujets non tranchés demeurent la question territoriale – et un retrait ukrainien de la partie de la région de Donetsk encore sous son contrôle, rejeté par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky – et celle des garanties de sécurité qui seraient offertes à Kiev, en réassurance face à l'hypothèse d’une future agression russe", rappelle Le Monde.

"S'il n'appartient qu'à l'Ukraine d'accepter ou non de renoncer à ses territoires, ces négociations doivent aussi viser à garantir son indépendance et son intégrité. Plus elle aura les moyens d’assurer sa souveraineté et moins l'Europe sera fragilisée" [Sud Ouest].

L'Ukraine en pleines turbulences

D'autant que le pays de Volodymyr Zelensky est fragilisé. "En coulisses, [son] chef de cabinet, Andriï Iermak, [a été] poussé à la démission [vendredi 28 novembre], accusé de corruption", écrit Le Parisien, mettant en avant la chute d'un "des plus proches du président ukrainien". En cause : le détournement d'environ 100 millions de dollars (soit environ 86 millions d’euros) des entreprises énergétiques publiques du pays.

Selon Donald Trump, "Kiev n’est pas en position de force" [Le Figaro]. "Le président américain a en effet jugé dans une série de déclarations à bord de son Air Force One dimanche 30 novembre que le vaste scandale de corruption en Ukraine 'n'aide pas' les négociations de paix", complète le quotidien national.

Si les négociations menées en Floride n'ont pas accouché d'annonce majeure, le milliardaire américain y voit néanmoins de "bonnes chances de parvenir à un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine" [The Guardian]. Car ces échanges constituaient jusqu'alors "la dernière étape en date de deux semaines d’intense activité diplomatique", retrace la BBC.

Or comme l'observe The Financial Times, "la plus grande question qui pèse sur les négociations entre les États-Unis et l'Ukraine est [désormais] de savoir comment toute proposition finalisée entre eux pourrait être acceptée par les Russes, qui ont maintenu une position maximaliste et ont exprimé leur confiance dans le fait qu'ils détiennent l'initiative sur le champ de bataille". "Vladimir Poutine s'est montré ouvert à un accord, mais uniquement s'il est conclu selon son calendrier et ses conditions".

Les Européens sur le pont

"Les Européens y sont dorénavant rompus. Leur devoir diplomatique consiste à ne pas provoquer de rupture transatlantique, mais à tout faire pour tirer l'administration américaine par la manche, afin de la ramener vers des positions plus favorables à la victime de l’agression russe" [Le Monde]. Surtout, "les alliés de Kiev sur le Vieux Continent parient sur l'impatience de Donald Trump à l'égard du chef du Kremlin", ajoute le journal du soir.

C'est dans ce contexte, et alors que les heures semblent comptées, qu'Emmanuel Macron accueille ce lundi son homologue ukrainien à Paris. Leur deuxième entrevue en l'espace de quinze jours. "Les deux dirigeants [doivent échanger] sur la situation et sur les conditions d'une paix juste et durable, dans la continuité des discussions de Genève et du plan américain et d'une concertation étroite avec nos partenaires européens", a fait savoir la présidence française [France info].

Le président Zelensky "dispose de toute la légitimité pour conduire l'Ukraine vers la paix", estime le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot [RTBF].

Côté russe, le président Vladimir Poutine rencontrera lui "mardi après-midi l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, afin de poursuivre les discussions autour du plan américain visant à mettre fin à la guerre en Ukraine", conclut Le Monde.

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28.11.2025 à 11:35

À l'aube de votes cruciaux sur l'accord entre l'UE et le Mercosur, l'Assemblée nationale appelle une nouvelle fois à rejeter le texte

Valentin Ledroit

"Pour la troisième fois en l'espace d'un an, l'Assemblée nationale a exprimé sa vive opposition à l'accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur", note RTL. Jeudi 27 novembre, les députés ont adopté à l'unanimité (246 voix pour, 0 contre) une résolution portée par La France insoumise "invitant le gouvernement à s'opposer à l'accord de […]

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L'opposition des agriculteurs (ici à Bruxelles devant le Parlement européen en février 2024) dure depuis de nombreux mois
L'opposition des agriculteurs (ici à Bruxelles devant le Parlement européen en février 2024) dure depuis de nombreux mois - Crédits : Christophe Licoppe / Commission européenne

"Pour la troisième fois en l'espace d'un an, l'Assemblée nationale a exprimé sa vive opposition à l'accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur", note RTL. Jeudi 27 novembre, les députés ont adopté à l'unanimité (246 voix pour, 0 contre) une résolution portée par La France insoumise "invitant le gouvernement à s'opposer à l'accord de libre-échange" entre l'UE et les pays sud-américains.

Dans un contexte politique tendu, "l'accord UE-Mercosur suscite une rare unanimité contre lui à l'Assemblée nationale", constate France Inter. Une position qui dépasse largement le cadre du Palais Bourbon. "Comme l'Assemblée nationale, [les agriculteurs] sont unanimes dans leur demande d’une révision en profondeur du texte, considéré comme inéquitable et pernicieux pour l’agriculture européenne", complète La Tribune.

Que va faire Emmanuel Macron ?

Le texte adopté jeudi par les parlementaires nationaux est "certes non contraignant, mais [il] met tout de même la pression sur l’exécutif alors que la signature officielle de ce traité de libre-échange pourrait avoir lieu" d'ici la fin de l'année [Le Figaro].  

Libération rappelle que "la Commission européenne se donne jusqu’au 20 décembre pour obtenir l’accord des États européens", tandis qu'"Emmanuel Macron [a] semé le trouble en se disant, mi-octobre, 'plutôt positif' sur la possibilité de toper avec les pays du Mercosur, avant de rétropédaler, mi-novembre à Toulouse, face au tollé". "Les chefs d'État et de gouvernement de l'Union doivent décider lors du Conseil européen du 18 décembre de donner leur accord, ou non, à la ratification de ce traité avec le Mercosur", explique RTL.

"Que va faire la France ? Que dira M. Macron au nom de notre pays ? Pour nous c’est clair : c’est non", a lancé le député insoumis Matthias Tavel dans l'hémicycle ce jeudi [Libération]. Devant les députés, le ministre délégué chargé de l'Europe, Benjamin Haddad, a quant à lui répété que l'accord n'était "pas acceptable en l'état. […] Nous voulons que l'Union européenne légifère pour un meilleur alignement des normes sanitaires et environnementales par l'intégration de mesures miroir [qui consisteraient à interdire en Amérique du Sud les produits interdits dans l'UE, ndlr]", a-t-il indiqué [LCP].

Minorité de blocage

Si les partis politiques français font front commun contre le projet, l'accord de libre-échange bénéficie en revanche de soutiens de poids en Europe. Parmi eux, "l'Allemagne et l'Espagne, convaincues que face aux droits de douane américains et au déferlement des produits chinois, il est impératif de nouer des accords alternatifs pour sécuriser les marchés des entreprises européennes et leur approvisionnement en minerais stratégiques", analyse France Inter.

En face, le gouvernement français tente de réunir une "minorité de blocage". Car "pour être adopté, le volet commercial du traité doit recueillir le soutien d'une majorité qualifiée des États membres (a minima 15 pays sur 27, représentant au moins 65 % de la population de l'UE)", précise RTL.

"Bruxelles a cherché à donner des gages aux pays réticents", affirme France Inter. Des clauses de sauvegarde prévoient ainsi "de freiner les importations en cas de perturbation du marché européen pour des produits sensibles comme le bœuf, la volaille, le miel ou le sucre", détaille la radio. Pas suffisant, jugent certains membres de l'Assemblée nationale. "Elles ne protègeront ni nos éleveurs, ni nos filières, ni nos terroirs […]. Elles ne protègent que sur le papier", estime par exemple le député écologiste (et ancien parlementaire européen) Benoît Biteau [LCP].

Horizon flou au Parlement européen

L'avenir de l'accord avec le Mercosur pourrait également s'assombrir du côté de Strasbourg. "Ces derniers jours, le Parlement a été le théâtre de scènes chaotiques lorsque les législateurs favorables au Mercosur ont tenté, sans succès, d'accélérer le vote visant à approuver les mesures de sauvegarde", indique Politico.

Le média précise également les prochaines étapes du côté des parlementaires : "le texte sera provisoirement soumis au vote d'une commission parlementaire le 8 décembre, puis au vote en séance plénière le 16 décembre, soit quatre jours seulement avant la cérémonie de signature prévue".

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