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11.12.2025 à 08:19

Ski alpin: aux JO, Sofia Goggia est "en mission" médaille, pas là "pour discuter"

FRANCE24

Depuis qu'elle est enfant, Goggia, en lice vendredi dans la première descente de l'hiver à St Moritz (Suisse), rêve des Jeux olympiques. A dix ans, elle avait même écrit sur son carnet d'entraînement qu'elle voulait devenir championne olympique de descente. Un rêve devenu réalité le 21 février 2018 sur la piste de Jeongseon, en Corée du sud, où la Bergamasque a offert à l'Italie son premier titre olympique en descente, la discipline-reine du ski, depuis 1952. "C'était une très belle journée, j'ai réussi à vivre la beauté de mon rêve sans me faire rattraper par la pression et j'espère qu'il en sera de même à Cortina", déclare-t-elle. "J'ai toujours été fascinée par les anneaux olympiques. Gamine, je les dessinais tout le temps, partout", poursuit "Turbo Goggia" (32 ans). "Cela a fait clic" En 2022, alors qu'elle s'est blessée 23 jours plus tôt à un genou et qu'elle a rallié la Chine clopin-clopant, en plein doute, c'est en apercevant le matin de la descente les anneaux olympiques sur la cabane de départ que "tout a changé": "cela a fait clic, j'ai compris pour quoi j'étais là", se remémore-t-elle. Après une minute 32 secondes et 3/100es d'effort et de prises de risques, elle a hurlé son soulagement dans l'aire d'arrivée à Yanqing. "Même si j'ai tout de suite su en moi que cela ne serait pas suffisant pour gagner l'or, mais c'était un cri qui disait +J'ai réussi quelque chose d'incroyable+. Cela n'était pas facile par moments de garder la foi", avance l'Italienne, seulement devancée de 16/100es par la Suissesse Corinne Sutter. Goggia a collectionné les blessures graves, pas moins de neuf opérations notamment aux genoux: "Je fais partie de la catégorie des skieurs qui sont peut-être plus +massacrés+, plus torturés, mais j’accepte mon sort", affirme la championne. Elle a toutefois bien failli ne pas se relever de sa dernière blessure, une fracture du tibia et du plateau tibial "en mille morceaux" en février 2024, et devoir faire une croix sur les JO à domicile. "Alors que j'avais toujours vécu les précédentes blessures comme un défi, celle-là a été clairement la plus difficile à vivre, car c'était une blessure compliquée, à la base du pied, un endroit très important pour une skieuse", raconte-t-elle. Discussion avec Baggio Pendant plusieurs mois, la pétulante "Sofi" ne croit "plus avoir la force de se relever". Mais une discussion avec l'ancienne star du football italien Roberto Baggio, converti au bouddhisme pour faire face durant sa carrière à des blessures à répétition aux genoux, et une nouvelle opération pour retirer les plaques et vis qui la faisaient souffrir quand elle skiait, l'ont remise sur les rails. Elle a depuis renoué avec la victoire en Coupe du monde, trois l'hiver dernier dont une sur la piste de Cortina d'Ampezzo où auront lieu les épreuves féminines de ski alpin des JO-2026. "Il faut d'abord que je me qualifie, on verra après", balaye-t-elle systématiquement à chaque fois qu'elle est interrogée sur ses objectifs pour ses troisièmes JO. Une certitude, la quadruple lauréate de la Coupe du monde de descente, pressentie pour être porte-drapeau de l'Italie lors de la cérémonie d'ouverture, ne changera pas ses habitudes olympiques, même si elles l'éloignent de l'esprit des JO. "Cela doit être sympa de vivre ces échanges avec d'autres sportifs du monde entier, mais cela ne m'a jamais intéressée, je ne suis pas là pour discuter. Moi, je me promène avec mon casque insonorisant", rappelle-t-elle. "Ce qui compte, insiste Goggia, c'est d'être concentrée sur moi, dans mon silence, car ma mission, c'est de skier le plus vite possible et de gagner une médaille".

11.12.2025 à 08:15

Shell poursuivi au Royaume-Uni par des survivants d'un typhon aux Philippines

FRANCE24

Cette plainte constitue selon ces ONG, dont Greenpeace, "une contribution essentielle au mouvement mondial grandissant visant à remettre en cause l'impunité des compagnies pétrolières". Elle s'inscrit dans la continuité de la reconnaissance en mai par la justice allemande d'une responsabilité mondiale des entreprises productrices d'électricité dans les dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre, quel que soit l'endroit où ils se produisent. Les affaires de ce genre se multiplient dans le monde entier. Il s'agit d'"une étape décisive pour tenir le géant pétrolier Shell responsable des morts, blessures et destructions causées par cette tempête", est-il souligné dans le communiqué des ONG, également signé par Philippine Movement for Climate Justice et Legal Rights and Natural Resources Center. Le dépôt de la plainte devant la Haute Cour de Londres était consultable mercredi sur le site recensant les procédures au Royaume-Uni. "Qui paye ? Les pauvres" Un porte-parole de Shell a dénoncé "une allégation infondée, qui n'aidera pas à lutter contre le changement climatique, ni à réduire les émissions". "Chez Shell, nous réduisons les émissions de nos opérations et aidons nos clients à réduire les leurs", a-t-il ajouté dans sa déclaration à l'AFP. Les Philippines, classées parmi les pays les plus exposés au changement climatique, sont balayées par près de 20 tempêtes tropicales ou typhons chaque année. Le typhon Rai avait ravagé des régions très pauvres du pays en décembre 2021, faisant plus de 400 morts et des centaines de milliers de sans-abri. La plainte, qui s'appuie sur le droit philippin, a été déposée au nom de 103 survivants qui demandent "réparation pour les vies perdues, les blessures subies et les maisons détruites", selon le communiqué. "Les habitants des îles comme nous ne contribuent que très peu à la pollution. Mais qui en paye le prix ? Les pauvres comme nous", raconte à l'AFP Trixy Elle, l'une des plaignantes dont la maison familiale et quatre bateaux ont été emportés par la tempête. Cette femme de 34 ans, qui explique que sa famille continue de rembourser les prêts contractés après la catastrophe, réclame un million de pesos philippins de dommages et intérêts, soit environ 14.500 euros. "Preuves scientifiques" Les plaignants disent s'appuyer sur "des preuves scientifiques, notamment de nouvelles recherches qui permettent désormais d'attribuer directement des événements météorologiques extrêmes individuels au changement climatique et les émissions à des compagnies pétrolières spécifiques". Leur action est également soutenue par l'avis inédit - bien que non contraignant - rendu fin juillet par la Cour de justice internationale, selon lequel les Etats qui violent leurs obligations climatiques pourraient se voir réclamer des réparations par les pays les plus affectés. De nombreux experts concordent à dire que cette analyse va influencer les tribunaux de la planète, les négociations sur le climat et les délibérations politiques à travers le globe. "Les survivants soutiennent que Shell, responsable de plus de 41 milliards de tonnes d'équivalent CO2, soit plus de 2% des émissions mondiales de combustibles fossiles, ne peut pas invoquer l'ignorance", est-il sougliné dans le communiqué des ONG. L'entreprise a fait machine arrière ces dernières années sur certains de ses objectifs climatiques pour se recentrer sur les hydrocarbures, dans l'espoir de doper ses bénéfices. Le groupe est régulièrement attaqué pour le coût environnemental de ses activités pétrolières, en particulier au Nigeria. burs-zap/lul/spi

11.12.2025 à 08:10

En Cisjordanie, le "régime de terreur" imposé par Israël

Hélène FRADE

A la Une de la presse, ce jeudi 11 décembre, la situation humanitaire catastrophique à Gaza, frappée depuis hier par la tempête Byron, et les et violences sans précédent commises par Israël en Cisjordanie. L’entrée du caftan marocain et de la cuisine italienne au patrimoine immatériel de l’humanité. Une consécration, mais aussi une occasion unique d’asticoter le voisin.
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