En ligne ou directement en magasin, l'association France Nature Environnement (FNE) et l'ONG européenne Surfrider ont retrouvé plusieurs produits interdits à la vente depuis la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire de 2020.
Des gobelets jetables ont ainsi été retrouvés chez le grossiste allemand Metro et sur la plateforme en ligne asiatique Temu, alors que des couverts et couvercles à boissons en plastique ont été débusqués chez le géant américain Amazon.
Metro a indiqué aux associations avoir retiré de son site les produits signalés. Contactée par l'AFP, l'entreprise confirme et précise que les produits étaient vendus en ligne et non dans ses 99 halles en France. Le grossiste indique "renforcer ses contrôles" pour "éviter que cette situation ne se reproduise".
Retirer les objets ciblés est "une réaction positive mais insuffisante si elle n'est pas généralisée à l'ensemble des produits interdits. Sans davantage de contrôles de la part de ces enseignes d'ici trois mois, FNE et Surfrider Foundation Europe agiront en justice", assurent les associations.
Sollicité par l'AFP, Amazon a déclaré que les produits ont fait l'objet d'investigations et ont été retirés. Amazon dit exiger que tous les produits qu'il propose respectent les lois et mettre en place des contrôles proactifs ainsi que des sanctions pour les vendeurs tiers contrevenants.
"Temu n'autorise pas les vendeurs tiers à proposer des produits qui ne respectent pas les lois et réglementations en vigueur, et retire de la plateforme tout article non conforme dès qu'il est identifié", indique de son côté le site asiatique, qui dit avoir également instauré "un système de détection proactive".
Amazon comme Temu expliquent utiliser des contrôles à la fois automatisés et humains pour éviter toute vente de produits illicites.
De son côté, la Foir'Fouille a "immédiatement procédé aux vérifications nécessaires" après la mise en demeure, explique la chaîne de magasins discount.
"Après contrôle, il s'avère que ces articles sont réutilisables et non des produits en plastique à usage unique interdits", continue la Foir'Fouille. "Le fournisseur a réalisé des tests attestant de leur résistance à minimum 20 cycles de lavage au lave-vaisselle, conformément à la norme".
La Boutique du jetable, contactée par l'AFP, n'a pas répondu.
Fin 2024, la Répression des fraudes (DGCCRF) avait indiqué qu'une entreprise sur cinq était en infraction avec l'interdiction de vente ou de mise à disposition de certains produits jetables en plastique, qui peuvent être néfastes pour la santé et l'environnement.
La société a été sanctionnée "pour le non-respect des règles applicables en matière de traceurs (cookies)" sur son site web français, a indiqué la Cnil dans un communiqué.
L'autorité reproche à la filiale française du troisième émetteur de cartes de paiement au monde plusieurs manquements à la législation sur les cookies, ces traceurs qui suivent l'activité des internautes.
Selon la Cnil, les cookies étaient ainsi déposés "dès l'arrivée de l’utilisateur sur le site web" français de l'opérateur, "et avant même qu’il n’interagisse avec la fenêtre lui permettant d’exprimer un choix".
L'organisme a également constaté "que des traceurs à finalité publicitaire étaient déposés sur le terminal de l’utilisateur malgré son refus exprimé".
Il souligne que "le montant de cette amende tient compte du fait que la société a méconnu plusieurs obligations protectrices du consentement des internautes" mais aussi "du fait que la société s’est mise en conformité au cours de la procédure".
"Nous prenons très au sérieux les constats de la CNIL et nous sommes pleinement engagés à respecter les normes et les pratiques en matière de protection des données", a réagi auprès de l'AFP un porte-parole de American Express Carte France.
L'ancienne chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini et deux autres personnes ont été formellement accusées de fraude dans une vaste enquête pour corruption, a annoncé mercredi le Parquet européen.