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03.12.2025 à 21:27

Paupières lourdes et baisse d'activité, la santé de Trump interroge

FRANCE24

Président le plus âgé à prêter serment de l'histoire des Etats-Unis, Donald Trump a fermé les yeux à plusieurs reprises et pendant de longues secondes au cours de cette réunion ouverte à la presse. L'incident, largement commenté, replace les questions sur la santé du presque octogénaire au coeur du débat public, alors même qu'il avait lui-même balayé d'un revers de la main de telles préoccupations peu avant cela -- comme la Maison Blanche le fait cette fois-ci. "Le président Trump écoutait attentivement et a mené ce conseil des ministres marathon pendant l'entièreté des trois heures", a déclaré la porte-parole de l'exécutif, Karoline Leavitt, dans un communiqué à l'AFP mercredi. Au début de la réunion, Donald Trump avait lui-même moqué l'idée qu'il était à court d'énergie. "Vous trouvez toujours quelque chose de nouveau, du genre +est-il en bonne santé? Biden était super mais est-ce que Trump est bonne santé?+", a-t-il lancé aux journalistes présents, les qualifiant de "dingues". "Plus vif" qu'il n'y a 25 ans "Je vous le dirai quand quelque chose ne va pas", a-t-il ensuite assuré. "Un jour ça arrivera à tout le monde, mais pour le moment je pense que je suis plus vif que je ne l'étais il y a 25 ans." Quelques minutes plus tard, le président pouvait être aperçu avec les paupières lourdes, rouvrant les yeux entre deux compliments de ministres à son égard, avant de les refermer. Le mois dernier, lors d'un événement également ouvert à la presse dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, Donald Trump avait déjà semblé au bord de l'assoupissement, enfoncé profondément dans son fauteuil. L'attention sur la santé du milliardaire républicain, qui fêtera ses 80 ans en juin, n'a fait que s'intensifier fin novembre avec la publication d'un article du New York Times, qui montrait la forte réduction d'événements publics, de déplacements dans le pays, et d'heures de travail du président comparé aux 10 premiers mois de son premier mandat en 2017. Donald Trump s'est emporté contre un "article à charge" tandis que sa porte-parole Karoline Leavitt a brandi lors d'une conférence de presse cette semaine des articles passés du New York Times, minimisant selon elle les problèmes de santé de Joe Biden pendant son mandat. La colère au sein de la Maison Blanche est alimentée par ce qu'ils considèrent comme une volonté généralisée des médias d'étouffer toute remise en question des capacités physiques et cognitives du président démocrate, qui a quitté le pouvoir à 82 ans. IRM Le républicain, de retour au pouvoir après une campagne marquée par ses meetings où il haranguait la foule pendant des heures, adore justement jouer de comparaison avec son rival, qui avait renoncé à se présenter à sa réélection après une performance désastreuse à un débat et des pressions internes. La santé du président de la première puissance mondiale est toujours un sujet de la première importance, et c'est aujourd'hui au tour de Donald Trump d'être le sujet des discussions. Les animateurs de talk-shows à la télévision américaine n'ont pas manqué de le railler mardi soir. Jimmy Kimmel, l'un de ses détracteurs de longue date, a notamment montré les images du président les yeux clos lors du conseil des ministres. "Rappelle-nous à quel point Joe est endormi, veux-tu?", a lancé d'un ton moqueur l'animateur d'ABC. Les tentatives de Donald Trump et de la Maison Blanche de rejeter tout de go l'idée d'une baisse de forme ne sont pas aidées par les critiques récurrentes sur un manque de transparence autour de sa santé. Après des questions persistantes sur la raison pour laquelle il avait passé une IRM à l'hôpital en octobre, son médecin officiel a finalement communiqué cette semaine que l'examen était "préventif" et avait démontré une "excellente" santé cardiovasculaire du président.

03.12.2025 à 21:11

Espagne: Mbappé providentiel, le Real Madrid se relance à Bilbao

FRANCE24

Dos au mur dans l'ambiance bouillante de la "cathédrale" basque après trois matchs nuls consécutifs en championnat, le géant espagnol a dissipé les doutes qui circulaient au sujet de son entraîneur Xabi Alonso avec une performance collective enfin convaincante. Un succès crucial, acquis en grande partie grâce à son homme providentiel Kylian Mbappé, auteur d'un superbe doublé (7e, 59e) et passeur décisif pour son coéquipier en équipe de France Eduardo Camavinga (42e). Le club madrilène (2e, 36 points) reste ainsi au contact du Barça (1er, 37 points), champion en titre, qui a remporté mardi (3-1) le choc face à l'Atlético (4e, 31 points), en match avancé de la 19e journée. "Kylian est en très grande forme en ce moment. Aujourd'hui, il a encore marqué deux buts, deux +golazos"+, et puis la mobilité et la connexion qu'ils ont eue avec Vinicius a été très bonne", a salué Xabi Alonso en conférence de presse. "L'équipe a fait un match très complet. Probablement notre meilleure performance de la saison, dans un stade exigeant et à un moment important. (...) L'équipe est sortie dès la première minute pour aller gagner le match, avec une bonne concentration, de l'intensité, du rythme, et nous avons pris le contrôle du match", a résumé le technicien d'origine basque. Un Real plus tranchant Alignés dans un système en 4-4-2, avec Aurélien Tchouaméni et Camavinga titulaires aux côtés de Federico Valverde et Jude Bellingham, les Madrilènes ont en effet imposé leur jeu d'entrée, poussant le gardien de la Roja Unai Simon à deux parades devant Mbappé et Vinicius Junior (4e, 5e). Il n'a pu que s'incliner, quelques minutes plus tard, lorsque l'attaquant français, trouvé par un long ballon du latéral anglais Trent Alexander-Arnold, a ouvert le score en force du droit au terme d'un numéro de soliste à travers la défense basque (7e, 1-0). Bien plus mobiles, impliqués au pressing et dans les duels, les joueurs de la Maison Blanche, qui enchaînaient des séquences de possession intéressantes, ont alors failli se faire surprendre sur une relance osée. Ils ont heureusement pu compter, comme souvent, sur leur infranchissable gardien belge Thibaut Courtois, auteur de deux énormes parades pour empêcher les Lions basques d'égaliser (26e, 30e). Mbappé inarrêtable, Alexander-Arnold décisif Les hommes de Xabi Alonso, toujours dominateurs dans le jeu, ont varié les approches, en tentant notamment de rechercher Mbappé et Vinicius avec de longs ballons. Mais le Brésilien a buté coup sur coup le poteau gauche dans un angle fermé (33e) et sur Unai Simon, bien sorti dans ses pieds (38e). Les Merengues, conquérants, ont fini par faire le break juste avant la mi-temps grâce au deuxième but de la saison de Camavinga, présent en position d'attaquant pour conclure de la tête un superbe mouvement collectif après une remise de Mbappé sur un centre parfait d'Alexander-Arnold (43e, 2-0). L'ex-défenseur de Liverpool, qui réalisait sa meilleure prestation depuis son arrivée cet été, a par la suite été contraint de quitter ses partenaire en début de seconde période en se tenant la cheville droite (55e), tout comme l'ancien Rennais (69e). A nouveau sauvé par la main ferme de Courtois (49e), le géant espagnol a scellé son succès juste avant l'heure de jeu en profitant de la passivité de la défense basque, qui a laissé Mbappé s'offrir un doublé d'une frappe soudaine de l'extérieur de la surface (59e, 3-0). Le 25e but de la saison toutes compétitions confondues pour le capitaine des Bleus, plus que jamais "Pichichi", meilleur buteur de Liga, avec 16 réalisations en 15 rencontres. Plus que jamais le leader d'un Real qui respire enfin, aussi.

03.12.2025 à 20:53

Un an de prison avec sursis pour l'homme qui a profané la tombe de Badinter

FRANCE24

Jugé en comparution immédiate pour profanation de sépulture et dégradation du bien d'autrui, cet étudiant ingénieur d'une école prestigieuse a reconnu les faits, en garde à vue puis à l'audience. La peine, conforme aux réquisitions du procureur de Nanterre Yves Badorc, a été assortie d'un stage de citoyenneté, d'une obligation de soins et de 140 heures de travail d'intérêt général. La profanation de la tombe au cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine) avait été constatée quelques heures avant la panthéonisation de l'ancien avocat et garde des Sceaux, artisan de l'abolition de la peine de mort en France. "Je ne me faisais pas à cette idée que M. Badinter allait au Panthéon (...) Au même moment, je m'intéressais au personnage de Jean-Marie Le Pen, au fait que sa sépulture avait été détruite" (elle a été dégradée en janvier à La Trinité-sur-Mer, NDLR), avait tenté de justifier l'étudiant à l'audience, se présentant comme "royaliste loyaliste". "Comment les écoles de la République qui sont censées former des élites peuvent attirer dans leurs rangs des gens qui ont un tel projet criminel", s'est demandé le président du tribunal judiciaire de Nanterre, Benjamin Deparis, qui présidait l'audience. Questionné longuement sur ses idées politiques, le prévenu s'est dit "séduit" par l'idéologie royaliste et a répondu à l'affirmative aux questions du procureur sur une éventuelle "décadence" de la société. Deux croix gammées avaient été retrouvées dans ses cahiers, qu'il avait expliqué en garde à vue comme un "esprit d'école" puis en audience comme de "l'humour noir". L'air contrit, l'étudiant a cependant reconnu à plusieurs reprises avoir agi "avec froideur", présenté ses excuses à la famille de M. Badinter et admis: "C'est vrai, ce que j'ai fait, c'était lâche". Elisabeth Badinter, veuve de M. Badinter, n'était pas présente ou représentée à l'audience. Carte du cimetière annotée L'homme a été retrouvé grâce à l'étude d'images de vidéosurveillance, qui le montraient entrant et sortant du cimetière dans la nuit, et au bornage de son téléphone. L'enquête a permis d'établir qu'il s'était rendu quelques jours plus tôt au cimetière et avait chez lui un plan des lieux, où il avait annoté l'emplacement de la tombe de M. Badinter. "On parle de préméditation, pour autant il a hésité jusqu'au bout, la préméditation est là, la détermination n'y est pas", a argué son avocate Me Fanny Ginsburg. Interpellé mardi matin, le jeune homme était inconnu de la justice. Après la constatation de la profanation de la sépulture de Robert Badinter, le parquet avait immédiatement ouvert une enquête préliminaire, confiée à la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine. Les mots "Eternelle est leur reconnaissance, les assassins, les pédos, les violeurs, la REPUBLIQUE le (Robert Badinter, NDLR) sanctifient" avaient été tagués à la peinture bleue sur la pierre tombale de l'ancien ministre, décédé en février 2024 à l'âge de 95 ans. La tombe, qui n'a pas subi de dégât matériel, avait été rapidement nettoyée par les services de la ville de Paris. "Honte à ceux qui ont voulu souiller sa mémoire", avait réagi Emmanuel Macron. "La République est toujours plus forte que la haine", avait encore écrit le chef de l'Etat dans un message publié sur le réseau social X.
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