LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Retrouvez toute l'actualité internationale en continu - France 24
Souscrire à ce flux
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

18.09.2025 à 21:45

Un premier migrant renvoyé en France dans le cadre de l'accord franco-britannique

FRANCE24

Son gouvernement est sous pression pour réduire l'immigration irrégulière face à la montée du parti d'extrême droite Reform UK. Il a promis de lutter contre les traversées de la Manche vers le Royaume-Uni, dont le nombre atteint un niveau record depuis le début de l'année, avec plus de 31.000 arrivées. L'homme renvoyé est arrivé en Angleterre en août à bord d'une petite embarcation, selon un communiqué du ministère britannique de l'Intérieur. Il est d'origine indienne, a indiqué à l'AFP une source gouvernementale française, et a été expulsé à bord d'un vol commercial d'Air France. Conclu en juillet lors de la visite d'Etat du président français Emmanuel Macron au Royaume-Uni et entré en vigueur début août, cet accord prévoit le retour en France de migrants arrivés à bord de petits bateaux au Royaume-Uni, en échange de l'envoi outre-Manche de migrants se trouvant en France, sur le principe du "un pour un". Très critiqué par les ONG, cet accord, prévu pour durer jusqu'en juin 2026, est censé dissuader les traversées. "C'est une avancée importante", s'est félicité Keir Starmer, après ce premier renvoi, lors d'une conférence de presse avec Donald Trump, au deuxième et dernier jour de la visite d'Etat au Royaume-Uni du président américain. "Nous devons maintenant intensifier le processus, ce qui a toujours été envisagé dans le cadre du programme, mais il est très important que nous ayons pu prouver qu'il fonctionne", a-t-il ajouté devant son interlocuteur, qui a lancé aux Etats-Unis une vaste politique d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière. Donald Trump a toutefois appelé le Royaume-Uni à lutter plus fermement contre l'immigration, quitte à "faire appel à l'armée". D'autres vols transportant des migrants vers la France sont prévus cette semaine et la prochaine, a précisé le Home Office. Dans l'autre sens, de premiers migrants autorisés à venir au Royaume-Uni arriveront "dans les prochains jours" depuis la France, selon la même source. Mais "les autorités françaises sont très frileuses et passent au crible les profils des personnes qu'on veut lui renvoyer", ont indiqué plusieurs sources à l'AFP. Recours Mardi, le gouvernement britannique a subi un revers quand la Haute Cour de Londres a temporairement bloqué l'expulsion prévue le lendemain d'un migrant érythréen, qui a contesté son renvoi en se disant victime de trafic d'êtres humains. Le gouvernement a décidé de faire appel et annoncé qu'il allait "examiner" la législation sur l'esclavage moderne pour éviter qu'elle soit "mal utilisée" afin d'éviter des expulsions. La justice a en revanche autorisé jeudi l'expulsion d'un autre migrant érythréen qui avait déposé un recours. Arrivé au Royaume-Uni début août après avoir traversé la Manche, il devrait être renvoyé en France vendredi matin. Les ONG s'organisent pour aider les migrants à déposer des recours. L'association française l'Auberge des migrants a notamment dénoncé "un marchandage cynique de vies humaines". Pour sa porte-parole, Stella Bosc, l'accord est voué à l'échec. "C'est de l'affichage politique et de la communication avant tout", a-t-elle dit. Selon les médias britanniques, deux avions qui devaient acheminer des migrants vers la France en début de semaine ont décollé sans aucun migrant. Depuis début août, le Royaume-Uni a commencé à placer en détention des migrants dans le cadre de cet accord. Selon le journal The Guardian, 92 personnes étaient détenues en début de semaine en attendant leur renvoi en France. Depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024, le gouvernement travailliste, qui a abandonné le projet des conservateurs d'expulser des demandeurs d'asile vers le Rwanda, agit sur divers fronts pour tenter de réduire l'immigration irrégulière. Il a signé plusieurs accords de coopération avec d'autres pays dont l'Allemagne et l'Irak, renforcé les moyens de la police aux frontières pour lutter contre les réseaux de passeurs. Quelque 35.000 migrants ont été expulsés, une hausse de 13% sur un an.

18.09.2025 à 21:21

En Albanie, une ministre virtuelle générée par l'IA devant le Parlement

FRANCE24

Annoncé en grande pompe début septembre par M. Rama, habitué des coups de communication, cette ministre virtuelle est responsable de toutes les décisions relatives aux appels d'offres des marchés publics. Les appels d'offres publics seront ainsi "exempts de corruption à 100% et chaque denier public soumis à la procédure d'appel d'offres sera parfaitement transparent", avait alors assuré le Premier ministre. Le maire de Tirana, la capitale, ancien proche de M. Rama, est en détention préventive depuis des mois, soupçonné de corruption, notamment dans l'attribution de marchés publics, et de blanchiment d'argent. La nomination d'une ministre virtuelle a suscité la colère de l'opposition. "Le but n'est autre que d'attirer l'attention", a fustigé jeudi l'ancien Premier ministre et chef de l'opposition, Sali Berisha, lui-même accusé de corruption. "Il est impossible de freiner la corruption avec Diella", a-t-il ajouté, "Qui va contrôler Diella ? Diella est anticonstitutionnelle et le Parti démocratique va saisir la Cour constitutionnelle". Diella, qui s'exprimait par vidéo dans un discours dont on ignore qui l'a écrit ou suggéré, a répondu à ces accusations, estimant que la Constitution albanaise "parle de devoirs, de responsabilités, de transparence, sans discrimination". "Je vous l'assure, j'incarne ces valeurs avec autant de rigueur que n'importe quel collègue humain. Peut-être même plus". Le Premier ministre Edi Rama, qui a interrompu son discours sour les huées de l'opposition, a toutefois vu le programme de son gouvernement adopté, par 82 voix pour. L'opposition a boycotté le vote.

18.09.2025 à 21:11

Journée de mobilisation: "La France n'a pas été bloquée", se félicite Retailleau

FRANCE24

Le ministre a annoncé, peu après 20H00, 309 interpellations et 134 gardes à vue à la suite des actions et manifestations, où étaient présents "7.300 individus radicalisés, dangereux, black blocs". "Ils ont tenté, on l'a bien vu à travers les images, de troubler, de gâcher des cortèges et des manifestations mais heureusement nos forces de l'ordre" les ont "systématiquement" "contrés", a-t-il précisé lors d'un point de presse en sortant de la cellule interministérielle de crise relative à la journée de mobilisation nationale. Selon le ministre démissionnaire, 26 policiers et gendarmes ont été blessés. "Moi, je ne m'y habitue pas. Là encore, ça n'est pas normal". A Paris, le parquet a annoncé, à ce stade, 29 personnes en garde à vue, dont sept mineurs, "pour la très grande majorité, pour les infractions de participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations, violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, et port d'arme de catégorie D, cette catégorie désignant indifféremment gazeuse, couteau, etc". "On a compté à 19H00 700 actions de voie publique", c'est-à-dire "des tentatives de blocage, de filtrage ou des cortèges", a précisé Bruno Retailleau, et "140 actions de déblocages ont eu lieu, dont 18 à Paris". "C'étaient deux journées en une, il y avait le mouvement +Bloquons tout+ le matin et ensuite les cortèges en fin de matinée et pendant l'après-midi", a-t-il relaté. "Les forces de l'ordre ont été très, très réactives et nous avons débloqué systématiquement celles et ceux qui prétendaient bloquer un certain nombre d'infrastructures, de lycées ou autres" et "ces interventions précisément ont permis d'assurer la libre circulation (...) sur l'ensemble des grands axes de circulation", a-t-il souligné, rappelant que 80.000 policiers et gendarmes avaient été mobilisés.
3 / 15
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌓