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15.12.2025 à 05:17

L'Australie et Trump saluent des "héros" face à l'attentat de Sydney

FRANCE24

Un père et son fils ont ouvert le feu à au moins 40 reprises, pendant une dizaine de minutes dimanche en fin de journée, sur des gens qui célébraient la fête juive de Hanouka sur la plage mythique de Bondi. Ils ont fait au moins 15 morts et plus de 40 blessés. Une vidéo qui s'est propagée sur les réseaux sociaux et des médias de la planète montre un homme penché entre des voitures sur un parking: il se précipite tout d'un coup avec audace sur l'un des tireurs qui lui tourne le dos, l'agrippe par le cou, le maîtrise et lui arrache son fusil. Avant de le faire tomber, de le mettre en joue, de le faire reculer et fuir. Cet homme s'appelle Ahmed al Ahmed, il a 43 ans et est vendeur de fruits près de Sydney, selon le média 7News. A peine son identité dévoilée, il a été salué en "héros" par les dirigeants australiens et étrangers, du Premier ministre australien Anthony Albanese à Donald Trump. "Sauvé des vies" "C'est une personne extrêmement courageuse qui a affronté l'un des tireurs et sauvé de nombreuses vies. Cette personne, très courageuse, est actuellement hospitalisée, grièvement blessée", a commenté le président des Etats-Unis à la Maison Blanche, dimanche. "Au milieu de toute cette horreur, au milieu de toute cette tristesse, il y a encore des Australiens merveilleux et courageux, prêts à risquer leur vie pour aider un parfait inconnu", a renchéri le Premier ministre de la Nouvelle-Galles-du-Sud, Chris Minns, Etat dont Sydney est la capitale. D'après 7News, M. Ahmed a été blessé par balle à deux reprises par l'autre tireur, le fils du premier assaillant qui a été désarmé et abattu par la suite par la police. "C'est un héros à 100%", a commenté sur 7News un homme se disant être son cousin et du nom de Mustapha. Sur la plage de Bondi, tout d'un coup transformée en scène d'horreur, des sauveteurs en mer qui n'étaient pas en service ont surgi pour tenter de sauver des enfants. "Couru sous les balles" "L'équipe a couru sous les balles pour tenter de sortir des enfants d'une aire de jeux alors que les tireurs faisaient feu", a témoigné Steven Pearce du club Surf Life Saving New South Wales. "Ils ont réussi à mettre les enfants à l'abri", s'est-il réjoui auprès de l'AFP, ajoutant que d'autres sauveteurs ont prodigué des premiers soins à des personnes blessées. Une femme enceinte, qui avait ses premières contractions, après s'être réfugiée dans le club de surf, a été emmenée à l'hôpital pour accoucher, selon M. Pearce. Près de cette plage réputée dans le monde entier, des églises, bars, restaurants, commerces ont ouvert leurs portes à des centaines de personnes paniquées. Un Français de 23 ans, Alban Baton, s'est caché pendant des heures avec d'autres clients dans la chambre froide d'une épicerie. "C'est allé très vite", a-t-il confié ensuite à l'AFP. "Une fille a dit +il y a un type avec un flingue+. A partir de là, tout le monde s'est mis à courir et, par instinct de survie, on s'est tous réfugiés dans la chambre froide", a témoigné M. Baton. burs-djw-nr/vgu

15.12.2025 à 04:45

Budget: dernière ligne droite très incertaine pour Sébastien Lecornu, entre Sénat et Assemblée

FRANCE24

Accord sur le gong ? Retour du 49.3 ? Loi spéciale et reprise des débats budgétaires en janvier ? Les scénarios restent ouverts à quelques jours de la fin de l'année. Le chef du gouvernement, qui a promis une nouvelle méthode au début de l'automne pour faire adopter les budgets sans recourir au 49.3, malgré son absence de majorité à l'Assemblée nationale, s'en tient pour l'instant à cette ligne. Le pari est presque réussi sur le budget de la Sécurité sociale, adopté à l'Assemblée nationale la semaine passée à une courte majorité. Un ultime vote des députés est prévu mardi après-midi sur ce texte où de nombreuses concessions ont été faites à la gauche. Mais l'attention du gouvernement est focalisée depuis quelques jours sur le projet de loi de finances (PLF) pour 2026, objet d'un rejet massif en première lecture à l'Assemblée, avec une seule voix favorable. Le Sénat, dominé par une alliance entre la droite et les centristes, devrait, lui, l'adopter très largement lundi après-midi, après deux semaines de débats jour et nuit. Ligne "anti-taxes" Une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept députés et sept sénateurs tentera ensuite, vendredi, de trouver un accord sur le texte, une opération très périlleuse au vu des divergences qui subsistent entre les deux chambres. Le Sénat s'est en effet montré intransigeant sur les prélèvements nouveaux, privilégiant une ligne "anti-taxes" et favorable à la baisse des dépenses. "Il ne pourra pas y avoir d'accord sur un budget qui augmenterait considérablement les impôts et ne réduirait pas significativement la dette", a résumé Bruno Retailleau, patron des Républicains dont la voix est prépondérante au sein du puissant groupe LR du Sénat. Les sénateurs ont ainsi rejeté la surtaxe visant les grandes entreprises, dont le gouvernement espérait quatre milliards d'euros, et ils ont réduit significativement la portée de la taxe sur les holdings patrimoniales proposée par le gouvernement. La chambre haute a néanmoins connu de sérieuses difficultés à trouver des pistes de réduction significatives dans les dépenses, et sa copie finale du budget risque fort de dépasser largement l'objectif de 5% du PIB, fixé par le gouvernement. Le chiffrage définitif sera connu lundi juste avant le vote. La négociation sur le budget de la Sécu a conduit l'exécutif à consentir au transfert de 4,5 milliards du budget de l'État vers la Sécurité sociale, qu'il faut désormais compenser. Si le vote favorable du Sénat lundi ne fait aucun doute, le plus difficile commencera pour le gouvernement. Il disposera de quelques jours pour convaincre une majorité de parlementaires avant la tenue de la CMP vendredi. Au sein de celle-ci, l'ancien socle commun sera majoritaire, ce qui pourrait présager, en théorie, d'un accord possible. Mais cela ne servirait à rien si le texte de compromis n'est pas ensuite adopté la semaine prochaine à l'Assemblée nationale. "Il va falloir que la droite sénatoriale accepte de discuter avec les socialistes de l'Assemblée nationale" et avec les groupes du bloc central, a souligné dimanche la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon. Le plaidoyer de Borne Dans l'hypothèse où la CMP s'accorderait sur un texte, le gouvernement pourrait tenter de le faire voter par les députés. Mais l'équation semble quasiment impossible, alors que les socialistes promettent au mieux de s'abstenir, et que les écologistes devraient voter contre, selon leur cheffe Marine Tondelier. Autre possibilité: le 49.3, dont l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne a défendu dimanche l'utilisation. "C’est une façon moins engageante pour les oppositions de permettre l'adoption d’un texte, sans devoir le voter", a plaidé celle qui l'a utilisé 23 fois à Matignon. Cela ne permettrait au demeurant pas au Premier ministre de faire l'économie d'un accord avec le PS. "Si le gouvernement l'utilise sans compromis préalable, il s'expose à une censure immédiate", a prévenu le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. Maud Bregeon a quoiqu'il en soit de nouveau écarté cette piste dimanche. En cas d'échec de la CMP, ou de rejet de ses conclusions, les discussions reprendront au mois de janvier avec, d'ici là, le vote d'une loi spéciale pour permettre la continuité de l’État.

15.12.2025 à 04:39

Dermatose: la ministre de l'Agriculture attendue dans le Sud-Ouest, où les actions se multiplient

FRANCE24

Alors que la crise sanitaire menace de devenir politique, la ministre se rend en Haute-Garonne dans l'après-midi "afin de lancer la campagne de vaccination" d'un million de bêtes, destinée à endiguer cette maladie dans le Sud-Ouest. Elle est attendue notamment à la préfecture pour une "réunion de crise sur la situation sanitaire et la campagne vaccinale". "Mon devoir est aussi de protéger 125.000 autres éleveurs qui ne veulent pas voir arriver la maladie chez eux, et de préserver 16 millions de bovidés", a-t-elle dit à L'Opinion. "La vaccination dans les zones concernées et dans le cordon qui les entoure, mesure centrale et déterminante pour enrayer la propagation de la maladie, constitue aujourd'hui le principal horizon d'espoir pour les éleveurs bovins", affirme le ministère, soutenu par l'alliance syndicale majoritaire FNSEA-Jeunes Agriculteurs. Mais cette stratégie est vivement contestée par des éleveurs et d'autres syndicats, comme la Coordination rurale et la Confédération paysanne, et les actions se multiplient dans le Sud-Ouest, comme le blocage de routes. Dimanche, 27 actions étaient recensées en fin d'après-midi, rassemblant un peu plus de 1.000 agriculteurs, selon le ministère de l'Intérieur. La sous-préfecture de Millau (Aveyron) a été recouverte de paille, lisier et pneus usagés, tandis que l'A64 était bloquée depuis vendredi soir sur plus d'une centaine de kilomètres du Pays basque à l'est de Tarbes par des dizaines de tracteurs. A Carbonne (Haute-Garonne), une centaine d'agriculteurs ont établi un campement, faisant ressurgir le souvenir du mouvement de protestation agricole qui y avait pris naissance en janvier 2024. "Le compte n'y est pas" "On sait que la ministre se déplace et on fera quelque chose pour lui confirmer notre volonté que cette politique sanitaire d'abattage total s'arrête", a dit à l'AFP Emilie Deligny, secrétaire générale de la Confédération paysanne. Ce syndicat dit porter "toujours le même message", qui est la demande d'"élargissement de la vaccination et l'arrêt des abattages totaux". "On est en lien plus ou moins avec la ministre pour lui porter nos revendications mais ça n'avance pas à la vitesse que l'on voudrait", déplore Emilie Deligny. La DNC, non transmissible à l'humain, est apparue en France en juin, en Savoie. Elle s'est depuis développée dans le Sud-Ouest après la détection d’un foyer dans un élevage de l'Ariège, le 9 décembre, où plus de 200 vaches ont été abattues malgré la mobilisation de manifestants. Du 29 juin au 13 décembre 2025, 111 foyers ont été détectés en France, selon le ministère : Savoie (32), Haute-Savoie (44), Ain (3), Rhône (1), Jura (7), Pyrénées-Orientales (20), Doubs (1), Ariège (1), Hautes-Pyrénées (1) et Haute-Garonne (1). La stratégie mise en place implique l'abattage de toutes les bêtes des foyers affectés, des restrictions de mouvements des troupeaux et une "vaccination d'urgence" des bovins sur 50km à la ronde. Des responsables politiques, du Rassemblement national à LFI, ont critiqué ce weekend la gestion du gouvernement face à la colère montante d'une partie des agriculteurs. La présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga, a adressé dimanche une lettre ouverte au Premier ministre Sébastien Lecornu, lui demandant "d'intervenir afin de garantir, dans les plus brefs délais, un dialogue franc et sincère avec les agriculteurs". D'autres dossiers brûlants comme la baisse annoncée du budget de la Politique agricole commune (PAC) européenne et l'accord de libre-échange prévu entre l'UE et les États du Mercosur alimentent aussi la colère des agriculteurs. Emmanuel Macron a demandé à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen "un report de l'examen de l'accord" par les États membres de l'UE, constatant que "le compte n'y est pas pour protéger les agriculteurs français", a indiqué dimanche soir l'entourage présidentiel. Mme von der Leyen souhaite parapher l'accord avec l'Argentine, le Brésil, l'Uruguay et le Paraguay samedi prochain lors d'un sommet Mercosur au Brésil. Un feu vert préalable des États membres est nécessaire.
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