La tentative de coup d'État au Bénin contre le président Patrice Talon a été mise en échec ce dimanche par la réaction de l'armée béninoise, mais également grâce à l'action du Nigéria voisin. Comme le montrent des vidéos partagées par des témoins, l'armée de l'air nigériane est intervenue contre les putschistes.
Réuni lundi, le Conseil de surveillance d'Arte France "s'est prononcé à l'unanimité" pour maintenir M. Patino, "suivant ainsi la préconisation d'un comité ad hoc constitué en octobre afin de dresser le bilan du mandat écoulé et d'examiner les orientations stratégiques proposées pour l'avenir", a indiqué la chaîne dans un communiqué.
Le président du Conseil, l'essayiste Bernard-Henri Lévy, a expliqué que la "reconduction de Bruno Patino et de ses équipes permettra de poursuivre l'ensemble des dynamiques insufflées à Arte ces dernières années", qu'il s'agisse "d'européaniser les offres de la chaîne, de faire monter en puissance sa plateforme arte.tv ou d'élargir les publics et l'empreinte d'Arte, notamment auprès des jeunes générations".
Bruno Patino, 60 ans, avait été nommé en 2020 à la tête de la chaîne, diffusée depuis 1992. Disponible en sept langues, elle souhaite proposer des "œuvres non formatées", "en phase avec l'époque".
Bruno Patino est un fin connaisseur de l'audiovisuel public puisqu'il a été directeur de France Culture et numéro 2 de France Télévisions. Il est aussi passé par les quotidiens Le Monde et InfoMatin, Canal+ et Hachette Livre.
Il est aussi l'auteur de plusieurs essais, dont "La civilisation du poisson rouge : petit traité sur le marché de l'attention" (Grasset).
Les dirigeants français et allemands d'Arte ont récemment affiché leur ambition de faire de la chaîne une véritable plateforme européenne, qui fonctionnerait en réseau et offrirait une alternative européenne aux plateformes américaines.
Bruno Patino a été reconduit par un conseil composé de 15 membres parmi lesquels trois représentants des salariés et trois personnalités représentant l'État ou nommées sur proposition de ce dernier.
Le Président du Conseil européen, Antonio Costa, dénonce des tentatives d'ingérence des États-Unis dans la politique européenne. Déclaration faite en réaction à la publication par la Maison Blanche vendredi dernier de la nouvelle stratégie de sécurité américaine. Un document de 33 pages, ou les Etats-Unis actent une rupture historique avec la politique américaine mise en œuvre depuis la fin de la seconde guerre mondiale.