LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Reflets.info
Souscrire à ce flux
Journal d'investigation en ligne et d'information‑hacking

Abonnés

▸ les 10 dernières parutions

15.09.2025 à 14:20

L'ONU a déclaré officiellement que Gaza souffrait de la famine

Le rôle d'Israël est déterminant et le silence de la communauté internationale, inconcevable

Dans la bande de Gaza, la recherche de nourriture devient une priorité qui occupe une grande partie des journées. Israël, de son côté, militarise la maigre distribution et tire sur les Palestiniens qui s'y rendent. Que fait la communauté internationale ? Où sont les sanctions ?

Vue aérienne des destructions israéliennes dans le camp de réfugiés de Beach, à Gaza, 3 juillet 2024. - Abedallah Alhaj - UNRWA - Wikipedia - CC BY-SA 3.0 IGO

Le gouvernement israélien a imposé une politique de famine systématique en assiégeant la population civile dans la bande de Gaza et en empêchant l’entrée de milliers de camions de nourriture et d’aide. Ce choix délibéré a provoqué une catastrophe humanitaire qui menace la vie de plus de 2,3 millions de personnes, dont plus d’un million d’enfants qui sont sur le point de mourir de faim. La situation sur place est désespérée. « J’essaye de me réconforter en étant généralement aussi optimiste que possible », explique un habitant de la bande de Gaza. « Mais ce n’est plus possible. On compte les jours. Chaque nuit, quand on s’endort, on sait que l’on a passé une journée, mais on ne sait pas si l’on survivra à la prochaine », poursuit-il. En raison du blocus imposé par Israël, la recherche de nourriture occupe une grande partie des journées.

« On passe beaucoup de temps à rechercher de quoi manger. Et quand on en trouve, il faut faire des économies. Vous savez que vous en avez pour aujourd’hui. Mais demain ? Il faut en garder un peu au cas où », témoigne un autre habitant. Du coup, on ne mange évidemment pas à notre faim », explique-t-il.

Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), soutenu par les Nations Unies, a confirmé qu'environ 500.000 palestiniens à Gaza vivent dans des conditions « catastrophiques », et que ce nombre pourrait atteindre 641.000 fin septembre.

L’état de la bande de Gaza est clair et il est décrit par les instances...

12.09.2025 à 12:05

L’extrême droite et Pierre-Edouard Stérin s’infiltrent à l’université catholique de l’Ouest

Une enquête de Disclose, la Topette et Reflets

Le mécène revendiqué de l’extrême droite française finance depuis 2023 l’université catholique de l’Ouest, révèlent Disclose, La Topette et Reflets.info. Abrité derrière un discret fonds de dotation, Pierre-Édouard Stérin, qui rêve de reconquête culturelle et politique, investit l’un des plus importants établissements privés du pays, où nombre d’enseignants et d’étudiants sont déjà acquis aux idées de la droite radicale.

Pierre-Edouard Stérin et La Catho - Caroline Varon

C’est l’un des plus importants établissements d’enseignement privé en France. Avec huit campus implantés dans l’ouest du pays et deux autres récemment créés à la Réunion et en Nouvelle-Calédonie, l’université catholique de l’Ouest (UCO) accueille pas moins 13 000 étudiant·es chaque année. Elle attire aussi des personnalités politiques de premier plan : François Bayrou et Bruno Retailleau s’y sont rendus respectivement en 2022 et 2023 pour prononcer le discours inaugural du département de science politique du campus d’Angers, le fief historique de l’UCO.

Une autre personnalité de plus en plus influente à droite s’intéresse aussi à la Catho. Son nom : Pierre-Edouard Stérin. En 2023, l’homme d’affaires, qui a connu le succès grâce aux coffrets cadeaux « smartbox » et dont la fortune est aujourd’hui estimée à 1,6 milliard d’euros, est devenu l’un des grands mécènes de faculté, comme l’ont découvert Disclose et le journal du Maine-et-Loire La Topette.

À 51 ans, l’entrepreneur, exilé fiscal en Belgique, se dit animé d’une mission quasi divine : « Investir pour le redressement de la France et la promotion du Christ ». Sa bataille culturelle, il entend la mener au travers d’un plan bien précis baptisé « Periclès », pour Patriotes, Enracinés, Résistants, Identitaires, Chrétiens, Libéraux, Européens, Souverainistes. Le programme, révélé par l’Humanité, est doté de 150 millions d’euros sur dix ans, dont une partie doit servir, par exemple, à aider le Rassemblement national à...

07.09.2025 à 12:10

Une note du ministère de l’intérieur fait craindre une répression très violente

Le schéma national des violences urbaines s’en prend aux journalistes

Alors que des contestations sociales de grande envergure se profilent pour le 10 septembre, plusieurs médias ont mis les mains sur le « schéma national des violences urbaines », du ministre de l’Intérieur et censé rester à usage interne. L’État y préconise notamment le recours au RAID, mais aussi de fragiliser le statut des journalistes. Dans un pays où les violences policières se multiplient, Reflets rappelle que chacun a le droit de filmer la police.

La presse n'est pas épargnée par les forces de l'ordre qui sèment le désordre - © Reflets

Dans la torpeur de l’été et à la veille d’un mouvement de contestation le 10 septembre, le ministère de l’Intérieur a diffusé un nouveau schéma national des violences urbaines (SNVU). Ce document est destiné«à mettre à disposition des services territoriaux de la police nationale un guide pratique pour la gestion des violences urbaines» et a vocation à répondre «à toutes les situations de violences urbaines, jusqu’aux émeutes insurrectionnelles, caractérisées par une très haute intensité». Avec ce texte, le très droitier Bruno Retailleau prépare une répression toujours plus violente des manifestations et une invisibilisation des violences policières en empêchant les journalistes de faire leur métier. La Trumpisation des esprits est en marche, y compris en France.

Dans ce document, le ministre de l’Intérieur préconise l’utilisation des « unités spécialisées » lorsqu’il est confronté à « l’inefficacité de l’intervention des unités conventionnelles », CRS, CDI, BRAV, BAC, etc. Ce que ces préconisations d’escalade de la violence d’État ne disent pas, et que le jargon masque, c’est que ces « unités spécialisées », à savoir la BRI-PP (Brigade de recherche et d’intervention de la préfecture de police) et le RAID (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion), ne sont aucunement formées au maintien de l’ordre. Leur utilisation à Marseille pendant les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel s’est soldée par deux morts.

L’utilisation du RAID dans plusieurs villes à cette occasion a...

3 / 10
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌓