LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Reflets.info
Souscrire à ce flux
Journal d'investigation en ligne et d'information‑hacking

Abonnés

▸ les 10 dernières parutions

11.07.2025 à 18:01

Harcèlement à la mairie de Grande-Synthe

Des agents essorés, cabossés et isolés saisissent la justice

Des salariés en mal-être, en arrêt ou en accident du travail, des signalements en interne mais aussi des plaintes au pénal. Que se passe-t-il à la mairie de Grande-Synthe, petite commune de 20.000 habitants du Nord de la France ? Une dizaine d’agents ou ex-agents municipaux se disent victimes de harcèlement. Face à ce qu’ils estiment de « l’impunité », ils ont décidé de médiatiser leur histoire.

La mairie de Grande-Synthe - © Reflets

« Il fallait que je sauve ma peau. » Celle qui s’exprime ainsi n’exerce pas un métier à risque. Laetitia* travaille à la mairie de Grande-Synthe, dans le Nord. « Accidentée du travail, par le travail ». Sa descente aux enfers commence en 2021 lorsque, d’après elle, un de ses supérieurs hiérarchiques lui fait des avances. « Au début, c’étaient des propos salaces devant tout le monde puis une fois, il m’a bloquée contre un mur et a eu des gestes déplacés », raconte-t-elle avec difficulté. En attente de titularisation, elle craint pour son poste.« J’étais coincée car il tenait mon avenir professionnel entre ses mains ». Une fois son statut conforté, elle signale ces attouchements au maire et aux syndicats en mai 2023.

Des signalements pas ou peu pris au sérieux

Elle est entendue par le maire, Martial Beyaert (Union de la gauche). « Mais il me dit qu’il ne peut rien faire pour moi et me conseille de porter plainte auprès de la police » rapporte-t-elle. Elle met alors en place des stratégies pour éviter au maximum son supérieur. « J’inventais tout un tas de prétextes pour ne pas avoir affaire à lui, pour ne pas le croiser, c’était épuisant ». Elle raconte travailler « la boule au ventre, complètement tétanisée, avec la peur de se faire agresser” ».

Quelques mois après sa rencontre avec le maire, elle apprend que celui qu’elle désigne comme étant son bourreau est promu : « j’ai fait une crise de panique...

08.07.2025 à 17:28

Des nouvelles de la nébuleuse Sarkozy-Kadhafi

En marge du dossier libyen, l'affaire du Benghazi Medical Center jugée à Paris

L’équipement de l’hôpital libyen a servi de monnaie d’échange pour la libération des infirmières bulgares à l’été 2007. Son financement a été ordonné par les plus hauts cercles de l’État, puis l’Agence française de développement a servi d’intermédiaire vers la société IMPE, toutes deux mises en cause aujourd’hui avec leurs dirigeants, pour favoritisme et recel de favoritisme.

Vue intérieure du BMC - © Reflets

Nous vous en parlions déjà ici en février, lors du procès de Nicolas Sarkozy dans l’affaire libyenne : les mécanismes de financement du Benghazi Medical Center (BMC) ont fait l’objet d’une enquête du Parquet national financier, déclenchée par les révélations de Jacques Duplessy en 2014 dans le Canard Enchaîné – une investigation censurée au préalable par Le Point.

Flash back : selon la version officielle, peu après l’élection présidentielle de 2007, l’Élysée a réussi, à force de diplomatie - et grâce à l’intervention de Cécilia Sarkozy en personne - à négocier la libération des infirmières bulgares et du médecin palestinien retenus par le régime libyen.

En contrepartie de ces libérations, la France s’est aussi engagée, plus discrètement, à fournir les équipements médicaux du BMC, l’immense hôpital universitaire de Benghazi, avec une capacité de 2.000 lits, construit dans les années 80 et qui n'avait pas, jusque-là, commencé à fonctionner.

Un an après, pressé par le régime Kadhafi de tenir son engagement, le gouvernement français charge la société Ideal Medical Products Engineering (IMPE) d’équiper le BMC. L’État finance la première tranche d’équipements de l’hôpital par le biais de l’Agence française de développement (AFD). Mais pour ce gros contrat de 30 millions d’euros, aucun appel d’offre n’est lancé. L’instruction ayant écarté les soupçons de corruption et de détournement de fonds publics, reste maintenant au tribunal à déterminer si ce contrat était un marché...

07.07.2025 à 10:08

Plongée dans l’apnée : alors, ces 30 mètres ?

Le pari était, pour un amateur, de « passer ce mur »

Quand un champion du monde d’apnée sort : je suis sûr que tu peux atteindre les 30 mètres, on se dit… pourquoi pas. En plus, en tant que journaliste, cela donne des idées d’articles. Et voilà, après un stage d’une semaine c’est le moment du bilan. Ai-je fait mentir Umberto Pelizzari, ou pas ?

Umberto Pelizzari et David en train de remonter après une plongée avec gueuse. - © Reflets - CC BY-SA 4.0

Sur le papier, je peux aller à 30 mètres. C’est un ratio que l’on peut calculer en fonction de mon apnée statique. Mais la plongée n’est pas une chose totalement mathématique pour laquelle un seul paramètre serait déterminant. Il faut prendre en compte une palanquée de trucs. Est-ce que l’on est capable de compenser au fur et à mesure que l’on descend ? Est-ce que l’on est suffisamment relaxé ? La peur est-elle en train de monter au fur et à mesure que l’on descend ? Quelles sont les conditions de la mer ? A-t-on bien préparé la descente en surface avant le plongeon ?

Je me suis présenté au stage avec beaucoup de certitudes et une série de questionnements.

Mes certitudes, je les tiens d’une pratique de l’apnée qui remonte à l'enfance. D’abord avec la chasse sous-marine. Ensuite simplement avec des descentes pour le plaisir. Le plaisir de pratiquer, le plaisir des paysages. Dans mon île, je plonge souvent seul, depuis de nombreuses années, dans des profondeurs allant de 7 à 12 mètres. Tout ce que je sais de l’apnée, je l’ai appris seul et empiriquement. Je sais éviter d’avoir mal aux oreilles en descendant (compenser). Point. Je sais à peu près quelles sont mes limites en profondeur et en temps.

Mais vaguement. Je n’ai jamais pratiqué l’apnée statique. C’est-à-dire en piscine, la tête dans l’eau, sans bouger, pour voir combien de temps on peut tenir. Umberto Pelizzari tient plus de 7 minutes. Moi, un peu moins de 4 minutes (à peu près rien donc). Et encore, après...

3 / 10
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
Le Canard Enchaîné
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
L'Insoumission
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌓