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Humans Right Watch enquête sur les violations des droits humains commises à travers le monde

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04.12.2025 à 21:45

L'accord de la RD Congo offre certaines promesses, mais peu d’avancées tangibles

Human Rights Watch

Click to expand Image Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi (à gauche), et le président du Rwanda, Paul Kagame, à l'hotel Serena à Rubavu, au Rwanda, le 25 juin 2021. © 2021 Simon Wohlfahrt/AFP via Getty Images

L’accord signé aujourd'hui par le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, et le président du Rwanda, Paul Kagame, à la Maison Blanche à Washington, est présenté comme une avancée majeure pour la coopération régionale à l’opposé de la continuation des confrontations.

S'il est mis en œuvre de manière transparente et avec une participation réelle, cet accord pourrait contribuer à stabiliser l'est de la RD Congo et à former les bases d'une paix durable.

Mais il ne faut pas confondre optimisme et résultats. Le président américain Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises, à tort, que la paix avait été rétablie dans l'est de la RD Congo. Un premier accord-cadre signé en juin n’a pas permis de mettre fin aux atrocités commises dans la région. Human Rights Watch a documenté une série de massacres perpétrés par le groupe armé M23 soutenu par le Rwanda à Rutshuru avant même que l'encre de cet accord-cadre ne soit sèche, preuve que les signatures seules ne protègent pas les civils.

Si l’accord et son cadre économique prévoient certaines mesures de maintien de la paix, telles que le retrait des troupes rwandaises de la RD Congo, leurs engagements généraux manquent de mécanismes applicables.

Ni l'accord ni aucun autre accord proposé n'aborde un problème clé : l'impunité pour les abus commis alimente les conflits. Les commandants impliqués dans des massacres, des déplacements forcés et des recrutements illégaux continuent d'opérer librement. Les principaux responsables militaires et gouvernementaux impliqués dans le soutien de forces abusives agissant par procuration ne font l'objet d'aucun contrôle. Sans obligation de rendre des comptes, les nouveaux accords économiques ou sécuritaires n'auront que peu d'effet sur ceux qui agissent illégalement.

L'Union européenne et les autres partenaires de la région devraient rester engagés et faire pression sur la RD Congo et le Rwanda pour que ces deux pays prennent des mesures essentielles, telles que traduire en justice les responsables de crimes graves et mettre immédiatement fin à leur soutien aux groupes armés responsables d’abus.

Il y a peu de raisons de croire que le M23, qui occupe une grande partie du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, mettra en œuvre les dispositions économiques prévus dans l’accord. Mais s’il a pour but d’apporter des avantages tangibles aux communautés locales, il faudra davantage d'investissements et de revenus miniers pour créer des emplois, renforcer les infrastructures locales et améliorer les moyens de subsistance quotidiens. Et pour cela, il faudra procéder à la démobilisation, à la protection des civils, à la cessation du soutien aux groupes armés violents et, surtout, à l’obligation de rendre des comptes.

Cet accord comporte de belles promesses. Mais à moins que les gouvernements de la région ne choisissent enfin la justice plutôt que l'opportunisme, il ne s'agira que de promesses vides sur le papier.

04.12.2025 à 19:20

En Grèce, la solidarité visée par un procès

Human Rights Watch

Click to expand Image Des manifestants brandissaient des pancartes devant un tribunal à Mytilène, sur l’ile grecque de Lesbos, le 13 janvier 2023, exprimant leur soutien à 24 activistes poursuivis pour avoir aidé à secourir des migrants en mer Méditerranée.  © 2023 Manolis Lagoutaris/AFP via Getty Images

Sur l'île grecque de Lesbos, 24 travailleurs humanitaires comparaissent actuellement devant un tribunal ; ils sont visés par des accusations criminelles sans fondement, passibles de 20 ans de prison. Les procureurs poursuivent ces humanitaires depuis sept ans pour avoir sauvé des vies en mer ; le Parlement européen a qualifié ce procès de « plus grande affaire de criminalisation de la solidarité en Europe ». 

En 2015, jusqu'à 10 000 demandeurs d'asile et migrants effectuaient chaque semaine la périlleuse traversée maritime entre la Turquie et Lesbos. Au moins 805 personnes, dont 271 enfants, sont mortes ou ont disparu en mer Égée cette année-là. L’ONG Emergency Rescue Center International (ERCI), une petite organisation à but non lucratif, a lancé des opérations de recherche et de sauvetage pour aider les autorités locales débordées.

Mais en 2018, deux bénévoles étrangers de l'ERCI ont été emprisonnés pendant 107 jours sur la base d'un rapport de police erroné décrivant les opérations de sauvetage comme du trafic et de l'espionnage, malgré la déclaration d'un responsable des garde-côtes grecs à la police selon laquelle le groupe l'avait régulièrement informé de l'arrivée des bateaux de migrants. Deux Grecs ont également été placés en détention provisoire par la suite. Human Rights Watch a constaté que les accusations présentaient de manière perverse l'ERCI comme un réseau criminel.

Au lieu d'abandonner les poursuites, les procureurs grecs ont inculpé 24 personnes et ont enfreint les exigences fondamentales en matière de procédure régulière. Certains accusés n'auraient jamais été informés des poursuites engagées contre eux. D'autres actes d'accusation étaient incomplets en raison de pages manquantes, ou étaient rédigés en grec, langue que certains accusés étrangers ne comprenaient pas. 

En 2021, le parquet a engagé des poursuites pour délit contre tous les accusés, mais devant un tribunal inapproprié. Une bénévole étrangère qui avait été emprisonnée en 2018 s'est vu interdire de revenir en Grèce pour son propre procès. Lorsque l'affaire a finalement été jugée, elle s'est effondrée et toutes les accusations ont été rejetées.

Le ministère public grec poursuit désormais trois chefs d'accusation pour crime. Mais après une enquête de plusieurs années qui n'a révélé aucune nouvelle preuve, l'affaire repose sur une logique profondément erronée : sauver des vies en mer est qualifié à tort de trafic de migrants (crime n° 1), le groupe de recherche et de sauvetage est donc une organisation criminelle (crime n° 2) et, par conséquent, la collecte de fonds légitime du groupe est du blanchiment d'argent (crime n° 3).

Cette affaire est un exemple flagrant d'une tendance inquiétante en Europe à criminaliser la solidarité avec les personnes en déplacement. En mars 2023, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des défenseur-euse-s des droits humains a observé qu’en Grèce, que les défenseur-euse-s des droits humains et les travailleurs humanitaires sont confrontés à une utilisation abusive du droit pénal à leur encontre, à un « degré choquant ».

L'acquittement des accusés serait la seule issue juste à des poursuites perverses qui n'auraient jamais dû être engagées.

………………….

03.12.2025 à 20:54

Coupe du monde 2026 : La FIFA devrait agir en faveur des droits humains

Human Rights Watch

Click to expand Image Le trophée de la Coupe du monde de la FIFA était exposé au stade Lumen Field à Seattle, dans l'État de Washington (États-Unis), le 28 juillet 2024. Ce stade accueillera plusieurs matches de la Coupe du monde de football 2026. © 2024 Alika Jenner/FIFA via Getty Images

(Washington, 3 décembre 2025) – La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) devrait joindre le geste à la parole en matière de droits humains, a déclaré aujourd'hui une coalition d'organisations de défense des droits humains, de syndicats et de groupes de supporters. Le 5 décembre, la FIFA procèdera au tirage au sort des matches de la Coupe du monde 2026 au Kennedy Center à Washington, et décernera son premier « Prix de la paix de la FIFA ».

La Sport & Rights Alliance, Dignity 2026, l'ACLU, l'AFL-CIO, Amnesty International, Human Rights Watch, l'Independent Supporters Council, la NAACP, Athlete Ally et Reporters sans frontières exhortent conjointement la FIFA a organiser une Coupe du monde qui respecte les droits des supporters, des joueurs, des travailleurs, des journalistes et des communautés locales.

La Coupe du monde masculine de la FIFA 2026, co-organisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique, représentera une occasion de mettre en œuvre un nouveau modèle pour les événements de la FIFA, ont déclaré les organisations. Dans le cadre de ce modèle, la FIFA devrait soutenir une protection solide des travailleurs, garantir les droits des enfants, défendre la liberté des médias et veiller à ce que les travailleurs et les communautés bénéficient de l'organisation de futurs méga-événements sportifs.

« Les travailleurs, les athlètes, les supporters et les communautés rendent la Coupe du monde possible », a déclaré Andrea Florence, directrice exécutive de la Sport & Rights Alliance. « La Coupe du monde 2026 est la première à intégrer des critères relatifs aux droits humains dans le processus d'appel d'offres. Mais la détérioration de la situation des droits humains aux États-Unis met ces engagements en péril. »

À 200 jours du coup d'envoi de la Coupe du monde 2026, l'escalade des attaques contre les personnes migrantes aux États-Unis, l'annulation par la FIFA de ses messages anti-discrimination et les menaces qui pèsent sur la liberté de la presse et les droits des manifestants pacifiques sont de mauvais augure pour ce tournoi, ont déclaré les groupes de défense des droits humains et des travailleurs.

Le processus d'attribution du Prix de la paix de la FIFA manque de transparence. Human Rights Watch a écrit à la FIFA pour demander la liste des nominés, des juges, des critères et du processus d'attribution du Prix de la paix. Human Rights Watch n'a reçu aucune réponse.

« Le soi-disant prix de la paix de la FIFA sera décerné dans un contexte de détentions violentes d'immigrants, de déploiement de la garde nationale dans des villes américaines et de la décision obséquieuse de la FIFA d'annuler ses propres campagnes antiracistes et antidiscriminatoires de la FIFA », a déclaré Minky Worden, qui supervise le travail de Human Rights Watch au sujet des droits dans le contexte des sports. « La FIFA a encore le temps d'honorer ses promesses sur la tenue d'une Coupe du monde non entachée de violations des droits humains, mais le compte à rebours a commencé. »

Les experts des groupes de la société civile ont exprimé leurs préoccupations à l’égard des domaines suivants :

Droits des travailleurs

« La Coupe du monde masculine de la FIFA 2026 est l'occasion de mettre en œuvre un nouveau modèle pour les événements de la FIFA qui soutient une protection solide des droits des travailleurs et garantit que les travailleurs et les communautés bénéficient de l'accueil de ce type de méga-événements sportifs », a déclaré Cathy Feingold, directrice internationale de l'AFL-CIO et vice-présidente de la CSI. « Les travailleurs rendent la Coupe du monde possible en travaillant dans les stades, en préparant les infrastructures, en jouant les matchs et en assurant le divertissement. Compte tenu du travail qu'ils accomplissent pour rendre les matchs possibles, la FIFA doit respecter ses engagements afin que les matchs se déroulent dans le respect effectif des droits des travailleurs et des droits humains. »

Liberté des médias

« Tous les quatre ans, des milliards de personnes tournent leur attention vers la Coupe du monde et ses pays hôtes », a déclaré Clayton Weimers, directeur exécutif de Reporters sans frontières (RSF) États-Unis. « Ils comptent sur les journalistes pour leur fournir des informations fiables et contextualisées afin de raconter l'histoire de ce tournoi, tant sur le terrain qu'en dehors. Malheureusement, les journalistes aux Etats-Unis voient leur accès restreint, leurs visas menacés et leur sécurité remise en question. La FIFA et les gouvernements hôtes doivent garantir la liberté et la sécurité des journalistes avant, pendant et après la Coupe du monde 2026. »

Immigration et application de la loi

« L'administration Trump a mené une campagne systématique et agressive contre les droits humains visant à cibler, détenir et faire disparaître les immigrants dans les communautés à travers les États-Unis, notamment en déployant la Garde nationale dans les villes où se déroulera la Coupe du monde », a déclaré Jamil Dakwar, directeur de recherches sur les droits humains à l'American Civil Liberties Union (ACLU). « La politique de la FIFA stipule qu'elle tirera parti de ses relations commerciales pour atténuer les effets négatifs sur les droits humains. Il est essentiel qu'elle use de son influence pour mettre fin aux violations des droits, notamment la liberté d'expression et le droit de réunion. Nous appelons la FIFA à honorer ses engagements en matière de droits humains et à ne pas céder à l'autoritarisme de Trump. »

« Assister à un match de football ne devrait jamais entraîner une détention arbitraire ou une expulsion », a ajouté Daniel Noroña, directeur du plaidoyer pour les Amériques à Amnesty International USA. « La menace d'une surveillance policière excessive, y compris en matière d'immigration, sur les sites de la Coupe du monde est profondément préoccupante, et la FIFA ne peut rester silencieuse. La FIFA devrait obtenir des autorités américaines des garanties contraignantes que le tournoi sera un espace sûr pour tous, indépendamment de la position politique, de l'opinion ou du statut d'immigration. »

Droits civils et lutte contre la discrimination

« La décision de la FIFA d'annuler les messages antiracistes et antidiscriminatoires lors de la Coupe du monde des clubs a envoyé un signal inquiétant aux communautés de couleur et à tous ceux qui se sont battus pour l'égalité dans le sport », a déclaré Jamal Watkins, vice-président senior chargé de la stratégie et du développement à la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP). « À l'heure où les crimes haineux sont en augmentation et où les programmes DEI sont attaqués, la FIFA ne devrait pas battre en retraite. »

Droits des athlètes et sécurité des personnes LGBTQ+

« En tant qu'athlète ouvertement gay, je sais ce que signifie concourir dans des environnements où l'on n'est pas sûr d'être en sécurité », a déclaré Matthew Pacifici, ancien joueur professionnel américain et ambassadeur d'Athlete Ally. « Les joueurs et les supporters LGBTQ+ ont besoin de plus que des gestes symboliques : nous avons besoin de protections applicables. Les chants homophobes entendus lors de la Coupe du monde des clubs à Atlanta montrent exactement pourquoi le recul de la FIFA en matière de messages anti-discrimination est si dangereux. Les joueurs et les supporters doivent savoir que la FIFA les protégera et ne les abandonnera pas. »

Prise en compte des opinions des supporters, sécurité des fans

« Les supporters sont la colonne vertébrale de ce sport, mais la FIFA continue de prendre des décisions concernant notre sécurité sans jamais consulter les personnes qui se rendent réellement sur place », a déclaré Bailey Brown, présidente de l'Independent Supporters Council. « On ne peut pas prétendre “unir le monde” tout en excluant les supporters qui apportent leur énergie et leur passion à chaque match. Nous demandons quelque chose de simple : de la transparence, une véritable consultation et des protections concrètes pour tous les supporters lors de la Coupe du monde 2026. »

Protection des enfants

« Il est inacceptable que la FIFA n'ait pas de politique de protection des enfants pour la Coupe du monde 2026 », a déclaré Katherine La Puente, coordinatrice senior auprès de la division Droits des enfants à Human Rights Watch. « Parmi les risques auxquels les enfants peuvent être confrontés dans le cadre de grands événements sportifs figurent la traite, l'exploitation sexuelle, le travail des enfants et les séparations familiales, entre autres formes de violence et d'abus. »

Droits des résidents et des communautés des villes hôtes

« Pour que la Coupe du monde « unisse véritablement le monde », la FIFA et les comités d'organisation doivent veiller à ce que les droits et la dignité de chacun, qu'il s'agisse des résidents ou des visiteurs, soient protégés et ne soient pas bafoués », a déclaré Jennifer Li, coordinatrice de Dignity 2026 et directrice du Center for Community Health Innovation à Georgetown Law. « Par exemple, les personnes sans abri ne devraient pas être criminalisées en raison de leur statut ni déplacées dans le cadre de soi-disant efforts d'embellissement. La FIFA et les villes hôtes ont la responsabilité de veiller à ce que les communautés d'accueil tirent profit de cet événement et que les résidents les plus vulnérables n'en supportent pas le coût le plus élevé. »

Plans des villes hôtes

Dans le cadre du programme de la FIFA en matière de droits humains pour la Coupe du monde 2026, chacune des 16 villes hôtes est tenue d'élaborer son propre « plan d'action en faveur des droits humains » afin de prévenir la discrimination, de soutenir les droits des travailleurs, de protéger les enfants et de lutter contre la traite des êtres humains.

Human Rights Watch, en collaboration avec Sport & Rights Alliance, Dignity 2026 et leurs organisations membres, appellent la FIFA et les comités d'organisation à :

Réintroduire des messages anti-discrimination ;S'engager à garantir une protection efficace contre le profilage racial, les détentions arbitraires et les mesures illégales en matière d'immigration pendant le tournoi ;Travailler en étroite collaboration avec les partenaires communautaires pour finaliser les plans d'action en faveur des droits humains ;Prendre des mesures efficaces pour garantir le respect des droits à la liberté d'expression et à la manifestation pacifique ;Annoncer et mettre en œuvre une politique globale de protection des enfants ;Veiller à ce que la communauté tire un bénéfice significatif de la Coupe du monde 2026 ; etPrendre des mesures efficaces pour garantir que la Coupe du monde 2026 n'entraîne pas d'abus à l'encontre des communautés vulnérables, y compris la détention de personnes sans domicile fixe.

À propos de la Sport & Rights Alliance

La Sport & Rights Alliance promeut les droits et le bien-être des personnes les plus touchées par les risques liés aux droits humains dans le sport. Parmi ses partenaires figurent Amnesty International, The Athlete Survivors’ Assist, Building and Wood Workers' International (l'Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois_, Football Supporters Europe, Human Rights Watch, ILGA World, International Trade Union Confederation (Confédération syndicale internationale), Reporters Without Borders (Reporters sans frontières), Transparency International, World Players Association et UNI Global Union.

À propos de la coalition Dignity 2026

La coalition Dignity 2026 regroupe 16 organisations syndicales, communautaires et de défense des droits humains qui œuvrent pour faire progresser les droits humains et les droits du travail dans le cadre de la Coupe du monde masculine de football 2026 : AFL-CIO, ACLU, Athlete Ally, Atlanta Policing Alternatives & Diversion Initiative, Center for Community Health Innovation at Georgetown Law, Centro de los Derechos del Migrante, Global Labor Justice, Independent Supporters Council, Jobs with Justice, PowerSwitch Action, Grassroots Law & Organizing for Workers, Human Rights Watch, NAACP, Sport & Rights Alliance, The Athlete Survivors' Assist et Toronto Community Benefits Network.

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