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Humans Right Watch enquête sur les violations des droits humains commises à travers le monde

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25.11.2025 à 14:52

Soixante-dix-neuf ans sans femme à la tête de l'ONU

Human Rights Watch

Click to expand Image Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'exprime au siège des Nations Unies à New York, aux États-Unis, le 23 septembre 2025.  © 2025 Chen Mengtong/China News Service/VCG via AP Photo

En février 2026, cela fera 80 ans que les Nations Unies ont choisi leur tout premier Secrétaire général, un homme. Depuis lors, les huit autres personnes ayant occupé ce poste étaient tous des hommes. Il est grand temps qu'une femme occupe ces fonctions.

António Guterres, l'actuel Secrétaire général, terminera son mandat en décembre 2026. Les tractations pour désigner son successeur sont déjà bien engagées. Une campagne est également en cours, menée par 1 for 8 Billion, pour que le·la prochain·e Secrétaire général·e soit une femme. Plusieurs femmes se sont portées candidates.

Nous sommes au cours d’une crise mondiale des droits humains, en particulier pour les femmes. L'ONU a estimé en 2022 qu'au rythme actuel, il faudrait 300 ans pour parvenir à l'égalité des genres. Mais même cela semble désormais trop optimiste. En 2025, l'ONU signalait qu'un quart des pays connaissaient un recul des droits des femmes.

L'autoritarisme est en hausse et la misogynie est un outil couramment utilisé par les dirigeants autoritaires. Les conflits atteignent également des niveaux jamais vus depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Au cours des dix dernières années, le nombre de femmes et de filles vivant dans des zones de conflit a augmenté de 50 %, avec des conséquences dévastatrices, notamment l'exacerbation des inégalités entre les genres.

La pleine participation des femmes à toutes les prises de décision est un principe fondamental de l'ONU. Adoptée en 2000, la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité a établi que les femmes devaient participer pleinement, en toute sécurité, sur un pied d'égalité et de manière significative à toutes les discussions concernant l'avenir de leur pays, notamment lors des pourparlers de paix. En 2024, le Comité des Nations Unies pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes a publié des orientations sur la manière dont les pays peuvent parvenir à la parité entre les genres dans la prise de décision et sur les raisons pour lesquelles ils y sont tenus.

La participation des femmes est cruciale, car elles représentent la moitié de la population. Elle est également particulièrement nécessaire en cette période de conflits croissants ; des recherches montrent que lorsque les femmes sont pleinement impliquées, les processus de paix aboutissent plus souvent à des accords, et que ces accords ont plus de chances d'être mis en œuvre.

L'ONU a la responsabilité de garantir la participation des femmes et l'égalité des genres. Les objectifs de développement durable de l'ONU exhortent les pays à « mettre fin à toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et des filles partout dans le monde » d'ici 2030.

Ces efforts devraient inclure le processus de sélection du/de la Secrétaire général·e des Nations Unies. Tous les États membres devraient présenter et soutenir des candidates avec une solide expérience dans le domaine des droits humains. Une fois constitué un groupe de candidat·e·s diversifié, les États membres devraient sélectionner le·la candidat·e le plus qualifié·e. En ces temps périlleux, nous ne pouvons-nous permettre d'avoir un club exclusivement masculin à la tête des Nations Unies.

24.11.2025 à 22:54

Honduras : La tenue d'élections libres et équitables est menacée

Human Rights Watch

Click to expand Image Une habitante de Tegucigalpa, au Honduras, votait lors des élections primaires tenues dans ce pays, le 9 mars 2025. © 2025 Emilio Flores/Anadolu via Getty Images

(Washington) – L'intensification des pressions politiques exercées sur les autorités électorales au Honduras y menace le droit des citoyens de voter lors d'élections libres et équitables, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui.

Des élections générales seront tenues au Honduras le 30 novembre, afin d’élire le ou la président-e, les 128 membres du Congrès national et les 20 députés honduriens du Parlement centraméricain. Ces dernières semaines, le bureau du Procureur général a ouvert des enquêtes pénales visant les hautes autorités électorales. Parallèlement, l'impasse au sein du Conseil national électoral (Consejo Nacional Electoral, CNE) a retardé à plusieurs reprises l'attribution des contrats pour l'organisation des élections. Les allégations de fraude formulées par la présidente Xiomara Castro, ainsi que par des membres des partis d'opposition, sapent également la crédibilité du processus électoral.

« Les allégations de fraude potentielle, les mesures agressives prises par les procureurs et l'armée, et l'impasse politique au sein de l'autorité électorale menacent le droit des Honduriens à participer à des élections libres et équitables », a déclaré Juanita Goebertus, directrice de la division Amériques à Human Rights Watch. « Les missions internationales d'observation électorale devraient suivre de près le processus et faire pression sur les autorités honduriennes pour garantir que les conditions électorales soient libres et équitables. »

Depuis 2019, l'autorité électorale est divisée entre le Tribunal de justice électorale (Tribunal de Justicia Electoral, TJE), la plus haute autorité en matière de justice électorale, et le CNE, qui administre le processus électoral. Ces deux institutions sont composées de trois membres principaux, élus à la majorité des deux tiers au Congrès. La nomination des membres du conseil et du tribunal résulte d'un accord politique entre les trois principaux partis du pays – Partido Nacional, Partido Liberal et Partido Libre – permettant à chacun d’entre eux d’obtenir un siège dans chaque organe. Ces derniers mois, les tensions entre les membres du conseil ont toutefois paralysé le CNE.

Le 29 octobre, le procureur général Johel Zelaya a annoncé l'ouverture d'une enquête sur Cossette López, membre du conseil issue du parti Nacional, l'accusant d'avoir comploté pour manipuler les résultats électoraux. Zelaya a cité un enregistrement audio, que Cossette López affirme avoir été manipulé. La présidente Xiomara Castro a qualifié les enregistrements contestés de « complot criminel visant à provoquer un coup d'État électoral ».

Le 10 novembre, les procureurs ont ouvert une enquête contre deux juges du tribunal, les accusant d'avoir agi illégalement en approuvant une résolution alors que seuls deux des trois juges étaient présents.

Le 9 novembre, le Conseil a testé son système national de transmission des résultats préliminaires des élections le soir même du scrutin. Le conseiller Marlon Ochoa, du parti Libre, a déclaré que le test avait échoué et qu'il existait « une conspiration contre le processus électoral au sein même de l'organe électoral ».

Le chef d'état-major interarmées a demandé au Conseil de fournir à l'armée une copie du relevé des votes présidentiels le jour du scrutin. Ana Paola Hall, présidente du Conseil, a déclaré avoir rejeté cette demande. L'armée a le devoir constitutionnel de soutenir le transport du matériel électoral le jour du scrutin, mais n'a aucune autorité pour accéder aux résultats, les compter, les transmettre ou les examiner. 

Le 20 novembre, les forces armées ont déposé une plainte auprès du bureau du procureur général afin d'engager une action pénale pour diffamation contre Cossette López.

Dans ce contexte de méfiance croissante et d'allégations de fraude, le rôle des missions d'observation électorale indépendantes nationales et internationales sera essentiel pour préserver la crédibilité du processus, a déclaré Human Rights Watch.

La mission d'observation de l'Organisation des États américains a exprimé son inquiétude face aux « actions et déclarations fréquentes – pratiquement quotidiennes – qui génèrent de l'incertitude et déstabilisent le processus électoral » et a fait part de ses préoccupations concernant « l'intervention judiciaire excessive » dans les élections. L'Union européenne a également déployé une mission d'observation électorale au Honduras. Le 18 novembre, l'UE a exprimé son inquiétude face aux développements susceptibles de compromettre les institutions électorales du Honduras à l'approche des élections, déclarant que les autorités et les partis politiques devaient veiller à ce que les organes électoraux puissent fonctionner de manière indépendante et transparente.

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24.11.2025 à 22:40

Tunisie : Poursuites abusives visant une organisation d’aide aux réfugiés

Human Rights Watch

Click to expand Image Mustapha Djemali, directeur du Conseil tunisien pour les réfugiés (CTR). © Privé

Mise à jour 25/11/25 : Le 24 novembre, Mustapha Djemali et Abderrazek Krimi ont été condamnés chacun à deux ans de prison ; ils ont ensuite été libérés, ayant déjà effectué l’essentiel de cette peine durant leur détention à ce jour, la période restante étant assortie d’un sursis. Les trois autres accusés, jugés lors du même procès, ont été acquittés.

(Beyrouth) – Cinq employés du Conseil tunisien pour les réfugiés seront jugés à partir du 24 novembre, dans un contexte de répression généralisée des organisations de la société civile en Tunisie, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Les autorités tunisiennes devraient abandonner les accusations infondées retenues contre ces employés, remettre en liberté deux d’entre eux qui sont en détention et cesser de criminaliser le travail légitime des organisations indépendantes.

Les autorités tunisiennes ont dissous le Conseil, gelé ses comptes en banque et poursuivent en justice six de ses employés pour leur travail d’assistance aux demandeurs d’asile et aux réfugiés effectué en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Parmi ces six personnes figurent le fondateur et directeur du Conseil, Mustapha Djemali, et son chef de projet, Abderrazek Krimi. Ils sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 23 ans de prison s’ils sont déclarés coupables de l’accusation infondée d’avoir facilité les entrées et les séjours clandestins d’étrangers en Tunisie. L’un de ces six employés n’est pas encore en jugement, en l’attente de l’issue de démarches effectuées devant la Cour de Cassation.

« Le Conseil tunisien pour les réfugiés a effectué un travail essentiel de protection de réfugiés et de demandeurs d’asile, opérant légalement avec des organisations internationales accréditées en Tunisie », a déclaré Bassam Khawaja, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Faire d’une organisation humanitaire la cible d’actions en justice abusives revient à criminaliser un travail d’assistance crucial et prive les demandeurs d'asile d’un soutien dont ils ont désespérément besoin. »

Le procès, devant le Tribunal de première instance de Tunis, est le premier à être intenté à une organisation de la société civile depuis les arrestations de plusieurs employés d’organisations non gouvernementales effectuées entre mai et décembre 2024. Il survient dans le contexte d’une répression sans précédent de l’espace civique en Tunisie.

Le Conseil tunisien pour les réfugiés (CTR), créé en 2016, avait pour tâche d’effectuer l’examen initial des demandes d’asile pour le HCR. Il fournissait également des hébergements d’urgence et de l'assistance médicale aux réfugiés et aux demandeurs d’asile.

Le 2 mai 2024, le CTR a publié un appel d’offres adressé à des hôtels tunisiens pour ces services, provoquant une vive polémique sur les réseaux sociaux et parmi les parlementaires, dans un contexte de répression anti-migrants. Le lendemain, la police a perquisitionné le siège du CTR à Tunis, fermé l’organisation et arrêté Djemali. Le 4 mai, elle a arrêté Krimi. Tous deux sont depuis lors en détention préventive dans l’attente du procès. 

Le 7 mai 2024, un porte-parole du tribunal a indiqué que le bureau du procureur de la République avait inculpé les dirigeants d’une organisation (non nommée) pour avoir « constitué une association criminelle dans le but d’aider des personnes à entrer en Tunisie » illégalement. Cette accusation est liée à un « appel d’offres à des établissements hôteliers tunisiens en vue de l'hébergement de migrants africains », lequel a été publié « sans coordination avec les autorités administratives et chargées de la sécurité. »

Le même jour, un juge d’instruction a ordonné que Djemali et Krimi soient détenus pendant la durée de l'enquête concernant les accusations, en vertu des articles 38, 39 et 41 de la Loi n°. 40 de 1975, d'avoir « renseigné, conçu, facilité ou aidé … l’entrée ou la sortie clandestine d’une personne du territoire tunisien », « hébergé les personnes entrant dans le territoire tunisien ou le quittant clandestinement » et « participé à une entente ou formé une organisation » dans le but de commettre ces infractions. Entre mai et juin 2024, les autorités ont également gelé les comptes en banque du CTR, de Djemali et de Krimi.

Le 30 avril 2025, le juge d’instruction a officiellement inculpé les six employés aux termes de la loi de 1975. Le 3 juin, la Chambre d’accusation a alourdi les inculpations en y incluant les dispositions de l’article 42 de la loi, qui, à lui seul, rend passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison.

Human Rights Watch a examiné l’ordonnance du juge et a conclu que les chefs d’accusation étaient uniquement basés sur le travail légitime du Conseil, lequel opérait légalement en Tunisie et était financé presque exclusivement par le HCR. 

Bien que les bénéficiaires du travail du CTR étaient des demandeurs d’asile et des réfugiés recensés par le HCR en Tunisie, le juge d’instruction a considéré que les activités de l'organisation consistaient en l’apport d’une aide à des migrants dépourvus de statut légal « pour assurer leur installation dans le pays ». L’ordonnance fait référence à des activités telles que la fourniture d’un hébergement et d’une allocation en espèces à des réfugiés et demandeurs d’asile, qui sont des prestations ordinaires du HCR dans de nombreux pays, souvent effectuées par l’intermédiaire de partenaires.

Djemali, âgé de 81 ans et doté d’une double nationalité suisse et tunisienne, n’a été entendu qu’une seule fois par le juge d’instruction lors de sa détention préventive. Selon sa famille, il est atteint de la maladie de Horton, une inflammation des artères, et depuis septembre 2024 les autorités de la prison ne lui ont pas fourni les médicaments dont il a besoin malgré plusieurs demandes. La famille a précisé que le juge avait rejeté six demandes de remise en liberté provisoire, depuis le début de sa détenion.

Ces poursuites en justice abusives et la fermeture du CTR s’inscrivent dans le cadre d’une répression généralisée de la société civile en Tunisie, a déclaré Human Rights Watch. Entre mai et décembre 2024, les forces de sécurité ont également arrêté au moins six autres employés d'organisations non gouvernementales en rapport avec leur travail consistant à combattre les discriminations ou aider des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants. Parmi eux figurent Saadia Mosbah, une militante bien connue des droits humains et présidente de l’association anti-raciste Mnemty (Mon rêve) ; Abdellah Saïd, président de l’association Les Enfants de la Lune ; Saloua Ghrissa, présidente de l’Association pour la promotion du droit à la différence ; ainsi que trois employés anciens et actuels de l’organisation Terre d’Asile Tunisie. Toutes ces personnes ont été maintenues depuis lors en détention préventive.

Les autorités ont virtuellement mis fin à l’aide et à la protection des réfugiés et des demandeurs d'asile en Tunisie. En plus d’avoir pris pour cible et fermé des organisations humanitaires, en juin 2024 les autorités ont ordonné au HCR de suspendre ses opérations de traitement des demandes d'asile sous prétexte que la Tunisie cherche à se doter d’un système national régissant le droit d’asile. Le pays ne dispose toujours pas d’un cadre juridique national concernant le droit d’asile. Il en résulte que les demandeurs d’asile en Tunisie se retrouvent dans une impasse juridique, sans accès à une protection internationale, ce qui les expose au risque d’une arrestation et d’une expulsion arbitraires.

Les autorités tunisiennes ont également pris pour cible plusieurs autres organisations de la société civile en ouvrant des enquêtes financières ou pénales à leur encontre, en renforçant leur supervision administrative et financière et en leur infligeant des restrictions bancaires arbitraires et des suspensions temporaires. Depuis juillet, au moins 15 associations enregistrées en Tunisie ont été frappées d’un ordre de suspension par un tribunal, certaines sans notification appropriée.

La Tunisie est un État partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques et à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, qui garantissent les droits à la liberté d'association, à ne pas être l’objet d’une arrestation ou d’une détention arbitraire, et à un procès équitable. 

La Charte africaine protège également le droit de chercher et d’obtenir un asile contre les persécutions et la Constitution tunisienne de 2022 garantit le droit à l’asile politique. La Tunisie est aussi un État partie aux conventions sur les réfugiés de l’ONU de 1951 et de l’Organisation de l’unité africaine de 1969, qui protègent les droits des réfugiés et des demandeurs d’asile. Cela inclut une interdiction de punir des personnes pour une entrée ou un séjour clandestin pourvu que ces personnes se soient rapidement présentées aux autorités, ainsi que l’interdiction absolue du refoulement — c’est-à-dire le renvoi vers un lieu où elles risquent de subir des persécutions. 

« Au lieu de criminaliser le travail des organisations humanitaires et d’emprisonner les défenseurs des droits humains sous des prétextes fallacieux, les autorités tunisiennes devraient travailler main dans la main avec la société civile pour le bénéfice de tous dans le pays », a affirmé Bassam Khawaja. « La répression généralisée de la société civile cause du tort non seulement aux employés des organisations visées mais aussi aux nombreuses personnes qui bénéficient de leur travail. »

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Articles

OLJ/AFP  Kapitalis  Africaradio  Afrik.com

 Le Monde  France24  Mediapart/AFP

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