
22.12.2025 à 11:20
stagiairedecomm@iris-france.org
Cette année 2025 a été particulièrement marquée par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, un événement qui bouleverse en profondeur l’ordre international. Son élection constitue une véritable rupture géopolitique : il s’attaque au système international issu de la Seconde Guerre mondiale, remet en cause le concept de monde occidental et l’Alliance transatlantique. Face à ce choc, l’Europe demeure dans le déni et la crainte, tandis que le fossé ne cesse de se creuser entre le « Sud global » et ce qui constituait jusqu’ici le monde occidental. Parmi ceux qui voient dans la victoire de Donald Trump une opportunité figurent Vladimir Poutine, qui voit Washington reprendre quasi au mot près toutes ses exigence dans le cadre des négociations concernant l’Ukraine ; Benyamin Netanyahou, à la tête d’un Israël qui se présente comme vainqueur sur le plan régional mais dont l’image internationale est durablement dégradée ; ainsi que Xi Jinping, qui tire avantage d’une présidence étasunienne dysfonctionnelle et apparaît, par contraste, comme le dirigeant d’un pays stable, respectueux et fiable, notamment en Amérique latine. Quant à l’Inde, la Turquie ou l’Arabie saoudite, ces puissances intermédiaires multiplient les partenariats. Dans le même temps, les conflits persistent sur le continent africain, tandis que l’ASEAN parvient à préserver son dynamisme économique malgré le conflit entre la Thaïlande et le Cambodge.
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Cette année 2025 a été particulièrement marquée par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, un événement qui bouleverse en profondeur l’ordre international. Son élection constitue une véritable rupture géopolitique : il s’attaque au système international issu de la Seconde Guerre mondiale, remet en cause le concept de monde occidental et l’Alliance transatlantique. Face à ce choc, l’Europe demeure dans le déni et la crainte, tandis que le fossé ne cesse de se creuser entre le « Sud global » et ce qui constituait jusqu’ici le monde occidental. Parmi ceux qui voient dans la victoire de Donald Trump une opportunité figurent Vladimir Poutine, qui voit Washington reprendre quasi au mot près toutes ses exigence dans le cadre des négociations concernant l’Ukraine ; Benyamin Netanyahou, à la tête d’un Israël qui se présente comme vainqueur sur le plan régional mais dont l’image internationale est durablement dégradée ; ainsi que Xi Jinping, qui tire avantage d’une présidence étasunienne dysfonctionnelle et apparaît, par contraste, comme le dirigeant d’un pays stable, respectueux et fiable, notamment en Amérique latine. Quant à l’Inde, la Turquie ou l’Arabie saoudite, ces puissances intermédiaires multiplient les partenariats. Dans le même temps, les conflits persistent sur le continent africain, tandis que l’ASEAN parvient à préserver son dynamisme économique malgré le conflit entre la Thaïlande et le Cambodge.
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19.12.2025 à 17:47
stagiairedecomm@iris-france.org
Situé sur la partie ouest de l’île d’Hispaniola, Haïti occupe une place centrale dans l’ensemble caraïbéen. Malgré une importante diaspora, de nombreux talents et un territoire regorgeant de ressources naturelles, il souffre de crises multidimensionnelles qui en font l’un des États les plus fragiles au monde. Cette situation résulte d’une histoire complexe, entre colonisation, esclavage, et endettement imposé par la France et les États-Unis qui débouche sur une succession de régimes et de crises qui n’ont cessé de nourrir l’instabilité. A cela s’ajoute le terrible tremblement de terre de 2010 qui finit d’enfoncer le pays dans le chaos. L’économie est par conséquent particulièrement dégradée : Haïti est le seul État du continent américain à appartenir à la catégorie des pays les moins avancés (PMA). Une situation aggravée par le changement climatique qui pousse de nombreux Haïtiens à fuir le pays. Désormais, et depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse à l’été 2021, le pays est dans une situation d’État failli : les gangs ont pris le contrôle de la quasi-totalité de la capitale sans que l’État ou les forces onusiennes mises en place ne parviennent pour l’heure à assurer la sécurité et démanteler les groupes armés. Quels sont les enjeux historiques, politiques et géopolitiques ayant mené à cette situation ? Quels rôles jouent les acteurs internationaux désormais ? Comment le pays peut-il sortir de cette situation ? Retour dans cette vidéo en cartes, photos et infographies sur Haïti, l’État à l’avenir spolié.
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Situé sur la partie ouest de l’île d’Hispaniola, Haïti occupe une place centrale dans l’ensemble caraïbéen. Malgré une importante diaspora, de nombreux talents et un territoire regorgeant de ressources naturelles, il souffre de crises multidimensionnelles qui en font l’un des États les plus fragiles au monde.
Cette situation résulte d’une histoire complexe, entre colonisation, esclavage, et endettement imposé par la France et les États-Unis qui débouche sur une succession de régimes et de crises qui n’ont cessé de nourrir l’instabilité.
A cela s’ajoute le terrible tremblement de terre de 2010 qui finit d’enfoncer le pays dans le chaos. L’économie est par conséquent particulièrement dégradée : Haïti est le seul État du continent américain à appartenir à la catégorie des pays les moins avancés (PMA). Une situation aggravée par le changement climatique qui pousse de nombreux Haïtiens à fuir le pays.
Désormais, et depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse à l’été 2021, le pays est dans une situation d’État failli : les gangs ont pris le contrôle de la quasi-totalité de la capitale sans que l’État ou les forces onusiennes mises en place ne parviennent pour l’heure à assurer la sécurité et démanteler les groupes armés.
Quels sont les enjeux historiques, politiques et géopolitiques ayant mené à cette situation ? Quels rôles jouent les acteurs internationaux désormais ? Comment le pays peut-il sortir de cette situation ?
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19.12.2025 à 16:23
admn_iris
Dans quelle mesure l’environnement peut-il être utilisé comme arme de guerre par les belligérants ? Comment peut-on mesurer l’impact des conflits sur l’environnement ? Dans ce nouvel épisode, Mathilde Jourde, co-directrice de l’Observatoire Défense et Climat et responsable du programme « Climat, environnement et sécurité » à l’IRIS, s’entretient avec François Grünewald, président et fondateur du groupe URD (Urgence – Réhabilitation – Développement), qui étudie depuis plus de trente ans l’empreinte environnementale des conflits à travers le monde. Depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, il multiplie les missions sur le terrain afin d’évaluer les impacts directs et indirects des affrontements sur les écosystèmes. Ces effets, variés et profonds, relèvent à la fois de dommages collatéraux liés aux opérations militaires et de l’usage délibéré de l’environnement comme instrument de guerre. François Grünewald revient également sur l’influence des changements climatiques sur les zones de combat et sur les défis environnementaux liés à la future reconstruction du pays. Face à l’ampleur des destructions observées, il s’interroge enfin sur la possibilité de qualifier certains actes de crimes environnementaux constitutifs de crimes de guerre dans le contexte de l’agression russe en Ukraine. Crédits « Sur le front climatique » est un podcast de l’Observatoire Défense & Climat produit par l’IRIS pour le compte de la DGRIS du ministère des Armées. Cet entretien a été enregistré à l’IRIS. Sur le front climatique · Empreinte environnementale des conflits et usage de l'environnement comme arme. Avec F. Grünewald
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Dans quelle mesure l’environnement peut-il être utilisé comme arme de guerre par les belligérants ? Comment peut-on mesurer l’impact des conflits sur l’environnement ? Dans ce nouvel épisode, Mathilde Jourde, co-directrice de l’Observatoire Défense et Climat et responsable du programme « Climat, environnement et sécurité » à l’IRIS, s’entretient avec François Grünewald, président et fondateur du groupe URD (Urgence – Réhabilitation – Développement), qui étudie depuis plus de trente ans l’empreinte environnementale des conflits à travers le monde. Depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, il multiplie les missions sur le terrain afin d’évaluer les impacts directs et indirects des affrontements sur les écosystèmes. Ces effets, variés et profonds, relèvent à la fois de dommages collatéraux liés aux opérations militaires et de l’usage délibéré de l’environnement comme instrument de guerre. François Grünewald revient également sur l’influence des changements climatiques sur les zones de combat et sur les défis environnementaux liés à la future reconstruction du pays. Face à l’ampleur des destructions observées, il s’interroge enfin sur la possibilité de qualifier certains actes de crimes environnementaux constitutifs de crimes de guerre dans le contexte de l’agression russe en Ukraine.
Crédits
« Sur le front climatique » est un podcast de l’Observatoire Défense & Climat produit par l’IRIS pour le compte de la DGRIS du ministère des Armées. Cet entretien a été enregistré à l’IRIS.
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