
21.11.2025 à 16:54
stagiairedecomm@iris-france.org
Plus grande île de l’océan Indien, située dans un espace géographique stratégique le long du canal du Mozambique, riche en ressources minières et en hydrocarbures, Madagascar peine à sortir de la pauvreté. L’histoire politique mouvementée de Madagascar et son passé colonial ont participé à freiner son émergence sur la scène internationale. Depuis son indépendance, Madagascar traverse des cycles d’instabilité politique qui ont freiné la consolidation de l’État et affaibli l’économie. Les effets du dérèglement climatique, la corruption et la dépendance à l’aide internationale aggravent ces fragilités. Mais du fait de ses atouts à la fois minier, pétrolier et de sa position géographique stratégique, Madagascar attire les puissances régionales et internationales. Cette centralité nourrit une concurrence entre acteurs qui misent sur des investissements, le commerce, la coopération militaire, et autres stratégies d’influence. Madagascar fait aujourd’hui l’objet d’une attention renouvelée dans un contexte de renversement du pouvoir initié par une mobilisation de la jeunesse dénonçant la dégradation des infrastructures et l’accaparement des richesses par un régime considéré comme corrompu et inefficace. Quels sont les enjeux géographiques, historiques, et géopolitiques qui entourent ce territoire qui doit faire face à de profonds défis économiques, politiques et sociaux ? Le pays parviendra-t-il à s’extraire d’une situation de crises pour enfin tirer profit de ses nombreuses richesses au bénéfice de tous ?
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Plus grande île de l’océan Indien, située dans un espace géographique stratégique le long du canal du Mozambique, riche en ressources minières et en hydrocarbures, Madagascar peine à sortir de la pauvreté.
L’histoire politique mouvementée de Madagascar et son passé colonial ont participé à freiner son émergence sur la scène internationale. Depuis son indépendance, Madagascar traverse des cycles d’instabilité politique qui ont freiné la consolidation de l’État et affaibli l’économie. Les effets du dérèglement climatique, la corruption et la dépendance à l’aide internationale aggravent ces fragilités.
Mais du fait de ses atouts à la fois minier, pétrolier et de sa position géographique stratégique, Madagascar attire les puissances régionales et internationales. Cette centralité nourrit une concurrence entre acteurs qui misent sur des investissements, le commerce, la coopération militaire, et autres stratégies d’influence.
Madagascar fait aujourd’hui l’objet d’une attention renouvelée dans un contexte de renversement du pouvoir initié par une mobilisation de la jeunesse dénonçant la dégradation des infrastructures et l’accaparement des richesses par un régime considéré comme corrompu et inefficace.
Quels sont les enjeux géographiques, historiques, et géopolitiques qui entourent ce territoire qui doit faire face à de profonds défis économiques, politiques et sociaux ? Le pays parviendra-t-il à s’extraire d’une situation de crises pour enfin tirer profit de ses nombreuses richesses au bénéfice de tous ?
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21.11.2025 à 12:51
admn_iris
Depuis le début des années 2000, les enjeux climatiques sont devenus un objet central des politiques étrangères et intérieures des États, et ont été progressivement intégrés par les acteurs de la sécurité et de la défense, notamment à travers le concept de sécurité climatique. Cependant, cette dynamique est aujourd’hui confrontée à certains obstacles, notamment des discours mettant en évidence une tension entre les priorités de défense et la prise en compte des changements climatiques, entraînant une dépriorisation de ces derniers. Or, l’analyse conjointe des enjeux sécuritaires et climatiques apparaît essentielle au regard du contexte géopolitique et environnemental actuel. En effet, on constate la (ré)émergence des concepts de conflits de « haute intensité » et de « guerre hybride » visant à caractériser l’évolution de la nature des conflits contemporains. Parallèlement, les changements climatiques continuent de s’intensifier, désormais plus vite que les prévisions initiales. En se concentrant sur l’interaction des enjeux climatiques et des dynamiques conflictuelles, cette note propose de dépasser les débats dominants du nexus climat-conflit portant sur le rôle des changements climatiques comme facteurs directs ou indirects de conflits, en analysant comment les vulnérabilités climatiques s’intègrent comme levier au sein des dynamiques conflictuelles. Ainsi, cette note offre une analyse de cas d’étude de conflits contemporains – de nature et intensité diverses – pour comprendre comment les vulnérabilités climatiques sont utilisées comme levier stratégique dans des contextes de conflits, au sein d’un continuum instrumentalisation-arsenalisation (I). La deuxième partie analyse les dégradations environnementales provoquées par des conflits, également instrumentalisées par les belligérants, et leurs implications doctrinales et stratégiques (II). Enfin, la note propose trois scénarii de prospective, accompagnés de recommandations à destination du ministère des Armées (III).
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Depuis le début des années 2000, les enjeux climatiques sont devenus un objet central des politiques étrangères et intérieures des États, et ont été progressivement intégrés par les acteurs de la sécurité et de la défense, notamment à travers le concept de sécurité climatique. Cependant, cette dynamique est aujourd’hui confrontée à certains obstacles, notamment des discours mettant en évidence une tension entre les priorités de défense et la prise en compte des changements climatiques, entraînant une dépriorisation de ces derniers. Or, l’analyse conjointe des enjeux sécuritaires et climatiques apparaît essentielle au regard du contexte géopolitique et environnemental actuel. En effet, on constate la (ré)émergence des concepts de conflits de « haute intensité » et de « guerre hybride » visant à caractériser l’évolution de la nature des conflits contemporains. Parallèlement, les changements climatiques continuent de s’intensifier, désormais plus vite que les prévisions initiales.
En se concentrant sur l’interaction des enjeux climatiques et des dynamiques conflictuelles, cette note propose de dépasser les débats dominants du nexus climat-conflit portant sur le rôle des changements climatiques comme facteurs directs ou indirects de conflits, en analysant comment les vulnérabilités climatiques s’intègrent comme levier au sein des dynamiques conflictuelles. Ainsi, cette note offre une analyse de cas d’étude de conflits contemporains – de nature et intensité diverses – pour comprendre comment les vulnérabilités climatiques sont utilisées comme levier stratégique dans des contextes de conflits, au sein d’un continuum instrumentalisation-arsenalisation (I). La deuxième partie analyse les dégradations environnementales provoquées par des conflits, également instrumentalisées par les belligérants, et leurs implications doctrinales et stratégiques (II). Enfin, la note propose trois scénarii de prospective, accompagnés de recommandations à destination du ministère des Armées (III).
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21.11.2025 à 10:29
admn_iris
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme est un partenariat international qui mobilise et investit des ressources pour soutenir des programmes locaux de prévention, de traitement et de soins des trois maladies dans plus de 100 pays. Le Fonds mondial a été créé en 2002 sous l’impulsion de l’Union africaine et du G8, à un moment où les inégalités en santé entre pays riches et pauvres s’aggravaient sous l’effet dévastateur du VIH/sida, de la tuberculose et du paludisme. L’adoption de mécanismes innovants de financement du développement a permis à la France de s’engager financièrement envers le Fonds mondial : la taxe de solidarité sur les billets d’avion en 2005 et la taxe sur les transactions financières en 2012. Une partie des recettes de ces deux taxes était, jusqu’au début de 2025, directement allouée au financement d’organisations multilatérales en matière de santé, éducation et climat, dont le Fonds mondial, permettant une certaine pérennité de l’implication de la France. La suppression de ce mécanisme en 2025, conjuguée à des coupes drastiques dans son aide publique au développement, laisse toutefois craindre un désengagement historique de la France à l’occasion de la 8e reconstitution.Verdict le 21 novembre…
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Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme est un partenariat international qui mobilise et investit des ressources pour soutenir des programmes locaux de prévention, de traitement et de soins des trois maladies dans plus de 100 pays. Le Fonds mondial a été créé en 2002 sous l’impulsion de l’Union africaine et du G8, à un moment où les inégalités en santé entre pays riches et pauvres s’aggravaient sous l’effet dévastateur du VIH/sida, de la tuberculose et du paludisme.
L’adoption de mécanismes innovants de financement du développement a permis à la France de s’engager financièrement envers le Fonds mondial : la taxe de solidarité sur les billets d’avion en 2005 et la taxe sur les transactions financières en 2012. Une partie des recettes de ces deux taxes était, jusqu’au début de 2025, directement allouée au financement d’organisations multilatérales en matière de santé, éducation et climat, dont le Fonds mondial, permettant une certaine pérennité de l’implication de la France. La suppression de ce mécanisme en 2025, conjuguée à des coupes drastiques dans son aide publique au développement, laisse toutefois craindre un désengagement historique de la France à l’occasion de la 8e reconstitution.
Verdict le 21 novembre…
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