Malgré une surpopulation carcérale critique, les juridictions tunisiennes privilégient encore l’enfermement au détriment des mécanismes alternatifs pourtant inscrits dans le droit. Une politique pénale en décalage avec la réalité des prisons.
En seulement quinze jours, la Tunisie a connu la mort suspecte de trois jeunes hommes incarcérés, dans des circonstances troublantes qui ont suscité de vives réactions et interrogations sur la situation des prisons du pays.
Emprisonné depuis 1984, Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais et fervent soutien de la cause palestinienne, a finalement obtenu une libération conditionnelle après quarante ans de détention en France.