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Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Think tank français spécialisé sur les questions géopolitiques et stratégiques

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30.07.2025 à 16:20

Quelles sont les limites de la politique étrangère européenne au Rwanda ?

admn_iris

En quelques années, le Rwanda est devenu un pays-clef de la stratégie européenne en Afriquecentrale. L’Union européenne (UE) et le Rwanda partagent des intérêts sécuritaires et économiquescommuns, dont la stabilité dans la région des Grands Lacs. Pourtant, la relation avec le Rwanda pose un problème à l’UE, notamment au regard de sa présence en République démocratique du Congo (RDC). Depuis que le Mouvement du 23 mars (M23) a ressurgi fin 2021, prenant le contrôle de vastes zones dans le Nord-Kivu, la crise sécuritaire et diplomatique entre Kinshasa et Kigali s’est aggravée. Le M23 justifie sa nouvelle insurrection par le non-respect des accords de paix existants. En réaction à la reprise descombats, plusieurs milices congolaises s’organisent en coalitions, parfois appuyées par des militaires congolais, pour combattre le M23. Or, entre 2022 et 2024, des experts mandatés par l’ONU ont accusé le Rwanda de soutenir les opérations du M23 dans six rapports distincts. Dans ce contexte tendu, la politique étrangère de l’UE au Rwanda apparaît comme contradictoire : une Europe se concentre sur ses intérêts stratégiques, en soutenant l’armée rwandaise au Mozambique, et l’autre se veut être une puissance normative en faveur du respect du droit international, et condamne Kigali sur la situation en RDC. Dès lors, quelles sont les limites de ce double positionnement ?

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En quelques années, le Rwanda est devenu un pays-clef de la stratégie européenne en Afrique
centrale. L’Union européenne (UE) et le Rwanda partagent des intérêts sécuritaires et économiques
communs, dont la stabilité dans la région des Grands Lacs. Pourtant, la relation avec le Rwanda pose un problème à l’UE, notamment au regard de sa présence en République démocratique du Congo (RDC). Depuis que le Mouvement du 23 mars (M23) a ressurgi fin 2021, prenant le contrôle de vastes zones dans le Nord-Kivu, la crise sécuritaire et diplomatique entre Kinshasa et Kigali s’est aggravée. Le M23 justifie sa nouvelle insurrection par le non-respect des accords de paix existants. En réaction à la reprise des
combats, plusieurs milices congolaises s’organisent en coalitions, parfois appuyées par des militaires congolais, pour combattre le M23. Or, entre 2022 et 2024, des experts mandatés par l’ONU ont accusé le Rwanda de soutenir les opérations du M23 dans six rapports distincts.

Dans ce contexte tendu, la politique étrangère de l’UE au Rwanda apparaît comme contradictoire : une Europe se concentre sur ses intérêts stratégiques, en soutenant l’armée rwandaise au Mozambique, et l’autre se veut être une puissance normative en faveur du respect du droit international, et condamne Kigali sur la situation en RDC. Dès lors, quelles sont les limites de ce double positionnement ?

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29.07.2025 à 16:09

Le renouveau de la médiation internationale : l’Organisation internationale pour la médiation (IOMed), ou le règlement international des différends au prisme de la politique chinoise

admn_iris

Le 30 mai 2025, la Chine a accueilli à Hong Kong un sommet réunissant – d’après le gouvernement chinois – plus de 80 États et 20 organisations internationales. La cérémonie s’est conclue par la signature de la Convention portant création de l’Organisation internationale pour la médiation (plus connue sous son nom anglais International Organization for Mediation, ou IOMed), à laquelle se sont joints 33 États. Cette organisation a pour objectif d’« offrir des services de médiation pour les différends interétatiques, les différends entre un État et le ressortissant d’un autre État, et les différends commerciaux internationaux soumis par consentement mutuel ». En attendant que la procédure de ratification de la Convention se termine et que celle-ci entre en vigueur, observons dès à présent les enjeux que soulève la création d’une telle instance.

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Le 30 mai 2025, la Chine a accueilli à Hong Kong un sommet réunissant – d’après le gouvernement chinois – plus de 80 États et 20 organisations internationales. La cérémonie s’est conclue par la signature de la Convention portant création de l’Organisation internationale pour la médiation (plus connue sous son nom anglais International Organization for Mediation, ou IOMed), à laquelle se sont joints 33 États. Cette organisation a pour objectif d’« offrir des services de médiation pour les différends interétatiques, les différends entre un État et le ressortissant d’un autre État, et les différends commerciaux internationaux soumis par consentement mutuel ». En attendant que la procédure de ratification de la Convention se termine et que celle-ci entre en vigueur, observons dès à présent les enjeux que soulève la création d’une telle instance.

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28.07.2025 à 14:59

Passages maritimes stratégiques et sécurité énergétique européenne

stagiaire-comm@iris-france.org

Dans un contexte marqué par la guerre en Ukraine et la résurgence des tensions géopolitiques mondiales, l’Europe se voit contrainte de repenser en profondeur la circulation de ses flux d’approvisionnement en énergie. Entre maritimisation et diversification des accords commerciaux, sa sécurité énergétique repose plus que jamais sur le transport par voie maritime, et par extension, sur le contrôle des passages stratégiques. Parmi les points d’intérêt majeurs, les détroits apparaissent comme des éléments essentiels de l’équilibre énergétique mondial, dont la sécurisation constitue un enjeu de souveraineté incontournable. Dans le cadre du rapport n°22 intitulé : « Passages stratégiques maritimes et sécurité énergétique européenne : bouleversements géopolitiques et stratégies de mitigation » de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques, Frédéric Jeannin, Chercheur à l’IRIS, co-responsable du programme Énergie et matières premières, Alexandre Roussel, chercheur junior à l’IRIS et Bianca Ferrazza, Assistante de recherche, répondent à nos questions :

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Dans un contexte marqué par la guerre en Ukraine et la résurgence des tensions géopolitiques mondiales, l’Europe se voit contrainte de repenser en profondeur la circulation de ses flux d’approvisionnement en énergie. Entre maritimisation et diversification des accords commerciaux, sa sécurité énergétique repose plus que jamais sur le transport par voie maritime, et par extension, sur le contrôle des passages stratégiques. Parmi les points d’intérêt majeurs, les détroits apparaissent comme des éléments essentiels de l’équilibre énergétique mondial, dont la sécurisation constitue un enjeu de souveraineté incontournable.

Dans le cadre du rapport n°22 intitulé : « Passages stratégiques maritimes et sécurité énergétique européenne : bouleversements géopolitiques et stratégies de mitigation » de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques, Frédéric Jeannin, Chercheur à l’IRIS, co-responsable du programme Énergie et matières premières, Alexandre Roussel, chercheur junior à l’IRIS et Bianca Ferrazza, Assistante de recherche, répondent à nos questions :

  • Quelles conséquences la guerre en Ukraine a-t-elle eues sur la reconfiguration des flux d’hydrocarbures ?
  • Quelles routes maritimes sont susceptibles d’impacter la sécurité énergétique de l’Europe ?
  • Quelles stratégies françaises et européennes face au risque de rupture d’approvisionnement en hydrocarbures via les goulets d’étranglement maritimes ?
  • Dans quelle mesure le détroit de Malacca est-il au cœur des enjeux énergétiques mondiaux ?

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